Une page peu connue de la France de Vichy pourrait être bientôt remise en lumière par le truchement de François Hollande. Dans une lettre datée du 11 février, que Le Monde s’est procurée, le président de la République donne une réponse positive aux signataires d’une pétition lui demandant la « création d’un mémorial en hommage aux personnes handicapées victimes du régime nazi et de Vichy ». Rappelant que « plusieurs dizaines de milliers de personnes vulnérables » sont alors « mortes de faim, d’épuisement et de solitude », le chef de l’Etat fait sienne la cause des pétitionnaires : « Je partage votre volonté (…) qu’à ce délaissement la République n’ajoute pas le silence de l’oubli. Il est important que, dans les principaux lieux où cette tragédie s’est déroulée, des gestes puissent être effectués afin d’en rappeler le souvenir et d’en honorer les victimes. »
À l’occasion de la Journée internationale de l’épilepsie* de ce lundi 9 février et à l’invitation de Epilepsie-France*, le Dr Mihaela Vlaicu, chercheuse, neurologue et épileptologue à l’Hôpital Pitié-Salpétrière (Paris) a dessé un état des lieux de l’épilepsie en France.
En dehors des épilepsies symptomatiques, pour lesquelles une cause curable peut être identifiée, la majorité des épilepsies est contrôlée par des médicaments. Toutefois près du tiers sont pharmacorésistantes. Alors que les antiépileptiques, un, voire deux, sont pris à bonnes doses, les crises restent fréquentes, depuis un an au moins, ce qui obère considérablement la qualité de vie des patients.