blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 31 mars 2016

Une infirmière a été violemment agressée par un patient en psychiatrie au CH de Niort

Le 10 mars dernier, une infirmière de psychiatrie a été violemment agressée par un patient au CH de Niort. Elle écope de dix jours d'incapacité temporaire de travail. Cette agression a vivement fait réagir. Deux comités d'hygiène et sécurité se sont tenus depuis l'incident. Syndicats et direction cherchent des solutions pour plus de sécurité.

Embauché pour se faire tabasser ?

 par .
Salaire médiocre, conditions de travail difficiles, heures supplémentaires impayées, repos supprimés… Outre des contraintes professionnelles insoutenables, faudrait-il en plus que les infirmiers supportent des agressions multiples  sans rien dire ? Certains le clament haut et fort : ils n'ont pas signé pour en chiercomme en témoignait récemment l'une d'entre-elles ici même. A lire les commentaires qui ont suivi, elle n'est pas seule, ici comme ailleurs...
scène de crime
Partout dans le monde, les violences envers les infirmiers augmentent en nombre et en gravité, pourtant « ils ont choisi d'être des soignants, pas des victimes ».













Il est des professions dont les risques sont reconnus et indéniables. Pas forcément celles auxquelles on penserait, puisqu'à en croire les experts, notamment ceux du Bureau américain des statistiques du travail (BLS), mieux vaut être policier (sauf au Mexique) que conducteur de bus au Guatemala, mineur en Chine ou chauffeur routier en Afrique. Pourtant, il y a un métier qui, sans nul doute, devrait figurer dans cette liste en raison de sa dangerosité mondialement constatée : celui d'infirmier...
Lire la suite ...

L’influence des cultures en psychiatrie, à l’ère du « village mondial »

 30/03/2016


« Il n’y a aucun doute », explique la revue japonaise Psychiatry and Clinical Neurosciences, que « les cultures peuvent influencer la façon dont les individus éprouvent une détresse  psychique, comment ils en parlent, et surtout quel type d’aide ils recherchent. » À l’expression «syndromes liés à une culture » (évoquée dès 1962 en termes de psychiatrie comparée, en référence à des « psychoses exotiques » associées à certains contextes culturels), la CIM-10 a substitué celle de « troubles spécifiques à une culture » (culture-specific disorders), puis le DSM-5 celle de « conceptions culturelles d’une détresse » (cultural concepts of distress).

mercredi 30 mars 2016

Leur patient préféré - 17 histoires extraordinaires de psychanalystes

Leur patient préféré

17 histoires extraordinaires de psychanalystes
Ver«Dans ce huis clos toujours recommencé et à mes yeux formidablement romanesque, dans cette foule de visages et ce concert de voix qui tissent la mémoire d’un psychanalyste et parfois se confondent, j’ai eu envie de connaître celui ou celle qu’ils n’oublieront pas : leur patient préféré, ou du moins capital.
Celui dont le passé a peut-être fait mystérieusement écho au leur. Celui qui, hors des sentiers balisés de la psychanalyse, leur a parfois inspiré de la haine, de l’affection, du dégoût ou de l’admiration.

Troubles bipolaires : Sommes-nous plus touchés aujourd'hui qu’il y a 30 ans?

PSYCHIATRIE Environ 1% de la population française serait concernée par cette maladie, dont le nom actuel est apparu au début des années 80...
Publié le 

Ils seraient 600.000 en France. Peut-être beaucoup plus. Impossible de savoir précisément combien de personnes sont touchées aujourd’hui parles troubles bipolaires puisqu’aucune étude épidémiologique rigoureuse n’a jamais été menée sur le sujet, regrette Marion Leboyer, professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Créteil et directrice de la fondation Fondamental qui suit 6.000 patients bipolaires. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie, mercredi, les chiffres avancés par les autorités seraient de simples transpositions de ceux collectés par nos voisins européens.

Ces troubles toucheraient ainsi de 0,4 % à 1,6 % de la population adulte française ce qui en fait l’une des maladies les plus courantes dans les salles d’attentes de psychiatres. Mais de façon très empirique, la plupart des spécialistes n’observent pas d’augmentation du nombre de consultations. « Il n’y a pas plus de patients qu’avant, témoigne le docteur Raphaël Gourevitch, psychiatre à l’Hôpital Sainte-Anne à Paris. C’est la définition de la maladie qui a évolué au fil des ans. » Jusqu’en 1980, les médecins parlaient uniquement de « psychose maniaco-dépressive », avant que le terme de trouble bipolaire ne soit défini.

Psychiatrie. «La douleur évaluée»

LE TELEGRAMME  / Propos recueillis par Bruno Salaün

Djéa Saravane, vendredi, à Quimper : « Nous avançons dans le champ de la santé...
Djéa Saravane, vendredi, à Quimper : « Nous avançons dans le champ de la santé mentale sur cette question de la douleur, mais nous sommes dramatiquement en retard pour l'autisme ».

Le Dr Djéa Saravane s'investit depuis des années pour la prise en charge de la douleur en psychiatrie. Invité des Semaines cornouaillaises d'information sur la santé mentale, le spécialiste fait le point sur les avancées, les outils mis au point pour évaluer, repérer la source puis traiter au mieux la douleur des patients. « Des progrès restent à faire mais la culture de la douleur entre à l'hôpital psy », émet-il.

La prise en charge de la douleur en psychiatrie se révèle récente. Pour quelle raison ?
Pendant des siècles, on a dit que le patient psychotique était insensible à la douleur. C'était dans tous les manuels de psychiatrie, encore au début des années 2000. On y parlait même parfois de totale analgésie. Et puis heureusement, des études scientifiques ont montré le contraire. Ça a mis du temps !

mardi 29 mars 2016

Etats de l’âme 2/4 Freud-Averroès: l’inquiétante étrangeté de l’âme

    29.03.2016Les Nouveaux chemins de la connaissance

Le moi intime de l'homme est aussi ce qui lui est le plus étranger. Et si Averroès, démon des Scolastiques, suspect idéal de la philosophie, était le premier théoricien de l'inconscient? D'Averroès à Rimbaud en passant par Freud, retour sur l'inquiétante étrangeté de l'âme avec Jean-Baptiste Brenet
Averroès, Lithographie de Vigneron Pierre Roch
Averroès, Lithographie de Vigneron Pierre Roch  Crédits :Gallica
Lire la suite et écouter l'émission ...

Marilyn, dernières séances de Michel Schneider (1/10)

FICTIONS

Trente mois durant, de janvier 1960 au 4 août 1962, ils formèrent le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste freudien.....!
Archival Cinema
Archival Cinema Crédits : The Legacy Collection - Maxppp
Adaptation : Michel Schneider
Réalisation : Juliette Heymann
Conseillère littéraire Emmanuelle Chevrière
Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être comme sa peau, mais pour avoir été la dernière personne à l'avoir vue vivante et la première à l'avoir trouvée morte, on l'accusa d'avoir eu sa peau. Telle est l'histoire. Deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer et qui ne purent se quitter. Des mots noirs et des souvenirs blancs. Dans la lumière adoucie d'un cabinet de psychanalyste se redit la dernière séance de Marilyn.

BESANÇON : LES MALADES PSYCHIQUES PEUVENT ÊTRE AUTONOMES, IL FAUT JUSTE LES ACCOMPAGNER

L'EST REPUBLICAIN 28/03/2016

Troisième volet de notre série consacrée à la psychiatrie. « Le malade psychique ne peut vivre seul, il est incapable d’autonomie et de bonnes relations aux autres », entend-on souvent. Jean Desrumaux, délégué régional de l’Unafam démontre le contraire.


Jean Desrumaux rêve de rapprocher le sanitaire et le médico social pour une meilleure prise en charge du malade psychique. Photo Ludovic LAUDE.
Jean Desrumaux rêve de rapprocher le sanitaire et le médico social pour une meilleure prise en charge du malade psychique. Photo Ludovic LAUDE.
Bien sûr l’idée à la dent dure, le malade psychique n’est pas capable d’autonomie. Alors pensez donc, le laisser en appartement… Jean Desrumaux a souvent entendu cette réflexion et d’autres du même genre. Il est aujourd’hui délégué régional de l’Unafam pour la Franche-Comté, (Union nationale des amis et familles de malades psychiques). Il est entré comme parent dans l’association qui accompagne les familles et fait entendre leur voix auprès des instances officielles.
« La grande majorité des malades psychiques vivent en ville. C’est donc possible bien sûr. Mais ils vivent plus ou moins bien parce que la maladie et ses effets varient en intensité dans le temps. Les malades ont besoin d’être accompagnés. Le plus souvent le rôle incombe aux familles qui assurent une veille. Visites, coups de téléphone, chacun gère comme il peut. » Jean Desrumaux sait combien cet accompagnement est difficile à mettre en place. Il faut que le malade accepte la présence d’un tiers.

«L’autisme est un symptôme, ce n’est pas une maladie »

Par Eric Favereau — 

Avant la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme le 2 avril, des associations dénoncent «l'inertie des pouvoirs publics».

Tout cela ne serait-il encore que du théâtre ? Un court métrage réalisé, pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, le 2 avril, par le Ministère de la Santé, a choisi de raconter l’histoire d’Eliott, 7 ans et autiste. Cet enfant cherche à faire du théâtre. Pourquoi pas ? Le problème est juste que celui qui endosse le rôle d’Eliott n’est pas autiste. C’est un jeune comédien et le réalisateur s’en défend : «Nous avions besoin de filmer une crise assez musclée. Il était inimaginable de déclencher volontairement une crise chez un enfant autiste. Nous aurions dû le mettre en souffrance.»

Là encore on reste dans la confusion, les images et les postures. Souvenez-vous, il y a trois ans, c’était la guerre ouverte, entre ceux qui défendaient une approche psychothérapeutique dans la prise en charge de l’autisme et d'autres qui voyaient dans l’autisme un handicap, défendant alors fortement des approches comportementales et cognitives. En 2012, le rapport de l’Inserm et de la HAS  (Haute Autorité de santé), fixant des recommandations de bonnes pratiques, avait déclenché les foudres en affirmant que la prise en charge psychothérapeutique n’était pas pertinente, privilégiant plutôt fortement les approches comportementales. Une position ouvertement polémique, alors que de l’avis des experts les plus pondérés, les seuls prises en charge qui fonctionnent sont celles qui multiplient de façon ouverteles approches, sans œillère aucune, en fonction de chaque enfant.

L'Apocalypse au XVIe siècle : des feux contemporains

26.03.2016

Concordance des temps 
Jean-Noël Jeanneney

Au cœur de l’horreur et de l’effroi que font naître en nous les crimes collectifs à répétition du djihadisme, ce peut être un moyen de lucidité et de courage que d’aller rechercher dans le passé les précédents de passions ravageuses qui ont entraîné des religions dans de semblables dérives...
"Apocalypse" d'Albrecht Dürer, 1498
"Apocalypse" d'Albrecht Dürer, 1498  Crédits : Wikicommons
Au cœur de l’horreur et de l’effroi que font naître en nous les crimes collectifs à répétition du djihadisme, ce peut être un moyen de lucidité et de courage que d’aller rechercher dans le passé les précédents de passions ravageuses qui ont entraîné des religions dans de semblables dérives. Il se trouve que parmi d’autres similitudes, il en est une qui s’impose : le surgissement de l’attente de l’apocalypse. On la voit prospérer aujourd’hui sur tous les étals de littérature populaire au Proche et au Moyen-Orient : c’est la fin des temps qu’il s’agirait d’affronter et peut-être de hâter par tous les débordements d’une violence déchaînée. Or il est peu d’écho aussi impressionnant que celui qui renvoie au XVIe siècle en Europe occidentale et aux affrontements barbares qu’ont suscités de forts semblables ressorts.

En Chine, au pays des enfants délaissés

LE MONDE  | Par Brice Pedroletti (Nayong, province du Guizhou, Chine, envoyé spécial)
Li Huanming (à gauche) avec sa voisine et sa jeune sœur, le 
9 décembre 2015 dans la ville de Bijie (district de Nayong, province de Guizhou, Chine).
Li Huanming (à gauche) avec sa voisine et sa jeune sœur, le 
9 décembre 2015 dans la ville de Bijie (district de Nayong, province de Guizhou, Chine). SU JIEHAO POUR "LE MONDE"
Dans cette contrée de ciel bas, de pluie et de brume, que percent d’innombrables pitons de karst, quelques paysans s’acharnent sur des lamelles de terre à flanc de colline, trop ingrates à cette altitude pour donner du riz. Nayong, au cœur de la province du Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, est typique de ces régions pauvres et reculées, aux villages peuplés d’enfants et de vieillards.
Les parents, eux, sont partis sur la ligne de front, les grandes villes, où ces «  travailleurs migrants  » vivent dans des conditions précaires, livrant une bataille inégale contre la Chine éduquée et urbaine. Leurs enfants restent sous la garde des grands-parents ou parfois seuls, à fréquenter des écoles éloignées, à se morfondre ou à faire les quatre cents coups. Cette pathologie sociale est devenue tellement répandue en Chine qu’elle a fait naître une expression, les « enfants laissés à l’arrière », «  liushou ertong  » en chinois. Ils seraient aujourd’hui 61 millions dans les campagnes chinoises, soit 40 % de tous les enfants d’origine rurale de moins de 16  ans.

lundi 28 mars 2016

De la rage sans espoir au martyre : penser la complexité du jihadisme

Les experts se déchirent afin de comprendre les phénomènes de radicalisation. Entre les thèses de Gilles Kepel et celles d’Olivier Roy, l’anthropologue Alain Bertho ouvre une troisième voie, évoquant passion religieuse, épuisement du politique et révolte.


Plongée édifiante dans le monde de l’autisme



LE MONDE | Par Jean-Baptiste de Montvalon
Résultat de recherche d'images pour "Le Cerveau d'Hugo"
Grâce à plusieurs comédiens d’âges différents, le docu-fiction « Le Cerveau d’Hugo » raconte la vie d’un pianiste en grande souffrance.
Le mélange des genres, en matière documentaire, est un exercice délicat et périlleux. A partir des divers ingrédients employés – images d’archives, scènes de fiction, témoignages, récit –, il faut construire un ensemble homogène, dans lequel rien n’est gratuit mais où, au contraire, chaque élément vient servir et rehausser le tout. Sophie Révil excelle. Après Un cœur qui bat, docu-fiction de Philippe Lesage consacré à la transplantation cardiaque, voici Le Cerveau d’Hugo, où l’on retrouve la même exigence dans chacun des registres explorés et la même finesse au montage.

Le vieillissement s'accélère : 1,6 milliard de plus de 65 ans d'ici 2050

29.03.2016
Comme le bon vin, l'humanité se bonifie-t-elle avec l'âge ? On l'espère car le vieillissement de la population mondiale s'accélère rapidement d'après un rapport du Bureau américain du recensement.
Les personnes de plus de 65 ans devraient être 1,6 milliard d'ici 2050, ce qui équivaudrait à près de 17 % des habitants de la planète. Ceci représenterait plus du double des enfants de moins de 5 ans. Pourtant, ils ne sont  aujourd'hui que 617 millions. « Un grand nombre de nations en Europe et en Asie sont plus avancées dans ce processus démographique ou vieillissent plus rapidement qu'aux États-Unis », a constaté John Haaga, l'un des directeurs du National Institute of Aging.

Boulevard du stress L’axe cerveau-peau

24.03.2016
La peau est un organe complexe qui interagit non seulement avec ses propres annexes, mais également avec d’autres organes ou systèmes comme les reins, le système nerveux central ou l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Si ces interactions déclenchent la cascade d’événements biochimiques visant à restaurer la perte d’intégrité cutanée, elles peuvent sous-tendre certaines dermatoses provoquées ou aggravées par le stress psychologique. 

Boulevard du stress - L’axe cerveau-peau-1
Pour comprendre l’axe « cerveau-peau », il faut se souvenir que la peau et le système nerveux central possèdent une origine embryonnaire commune, l’ectoderme. La peau exprime de nombreux neurotransmetteurs et récepteurs neuropeptidiques exprimés par le système nerveux central. Par exemple, les kératinocytes et les mélanocytes produisent : (i) de la corticolibérine (CRH), neurohormone sécrétée par l’hypothalamus et stimulant la production de corticotrophine (ACTH) ; (ii) ainsi que de l’ACTH, sécrétée au niveau central par l’antéhypophyse et stimulant la sécrétion de cortisol par les glandes cortico-surrénaliennes ; ce dernier peut également être synthétisé au niveau cutané par les kératinocytes et les follicules pilo-sébacés.

Stress et peau

Ainsi, on peut dire que la peau possède son axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, totalement fonctionnel, qui traduit la réponse périphérique au stress psychologique issu de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien central.
En réponse au stress, la peau synthétise également d’autres médiateurs neuroendocrines comme la prolactine et les catécholamines. Par ailleurs, de nombreuses cellules cutanées (fibroblastes, cellules endothéliales, kératinocytes, mélanocytes) synthétisent des composants pro-inflammatoires comme des interleukines
(IL-1, IL-6) ou des facteurs de croissance (TNF-alpha, interféron gamma).
Enfin, la peau est richement innervée par un réseau de fibres sensitives qui produisent des neuropeptides et des facteurs neurotrophiques comme le facteur de croissance nerveuse, dont la concentration cutanée est augmentée par le stress. Parmi ses nombreuses activités biologiques, le facteur de croissance nerveuse active la substance P des fibres nerveuses dermiques chez des souris stressées ainsi que le neuropeptide CGRP (peptide lié au gène de la calcitonine), vasodilatateur puissant.

Psychodermatologie  et  perspectives

Toutes ces données corroborent le fait que le cerveau peut agir sur les événements biologiques cutanés et qu’il existe bien un axe « cerveau-peau » dont la modulation par le stress psychologique chronique est d’un grand intérêt pour les dermatologues.
Si le psoriasis, la dermatite atopique ou l’acné sont déjà reconnus comme des désordres psychophysiologiques en raison de l’impact du stress sur leurs manifestations cliniques, les pathologies dermatologiques dans leur ensemble doivent être interprétées de façon holistique, dans une perspective fonctionnelle psycho-neuro-immunitaire et endocrinienne.
Enfin, une autre conséquence de la recherche scientifique sur ces interactions neurocutanées est le vaste potentiel de nouvelles cibles thérapeutiques dans le domaine de la neuro-immunomodulation.

Dr Véronique Ropion
  • Hochman B et al. New approach to the understanding of keloid : psychoneuroimmune-endocrine aspects. Clin Cosmet Investig Dermatol 2015 ; 8 : 67-73.
  • Arck PC et al. Neuroimmunology of stress : skin takes center stage. J Invest Dermatol 2006 ; 126 : 1697-704.
  • Suárez AL et al. Psychoneuroimmunology of psychological stress and atopic dermatitis : pathophysiologic and therapeutic updates. Acta Derm Venereol 2012 ; 92 : 7-15.
  • Moon HS et al. Psoriasis and psycho-dermatology. Dermatol Ther (Heidelb) 2013 ; 3 : 117-30.
Measure
Measure