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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 novembre 2017

Désert médical, la psychiatrie aussi…

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24/11/2017

L’offre de soins psychiatriques est deux fois moins importante que la moyenne nationale dans l’Ain. Une pénurie de médecins qui a pour conséquence des rendez-vous espacés et des praticiens qui ne prennent plus de nouveaux patients.

Dans les années soixante-dix, les noms des docteurs Flot, Massot, Desmetre ou Rosier faisaient rayonner la psychiatrie libérale jusqu’en dehors des frontières de l’Ain. En 2017, selon l’Atlas de la démographie médicale du Conseil national de l’ordre des médecins, le département compte, en tout, 56 psychiatres parmi lesquels une poignée travaille encore en cabinet. Une offre de soins globale presque trois fois moindre qu’un département comme le Puy-de-Dôme (environ 640 000 habitants en 2013) qui recense 146 spécialistes… Autrement dit une moyenne pour l’Ain de 9 psychiatres pour 100 000 habitants quand la moyenne nationale est de 18.


“El Otro”, fou mais pas trop

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23 novembre 2017

“El otro”, l’autre, la pièce du metteur en scène chilien Luis Guenuel de la compagnie el Niño Proletario propose un regard sur le monde marginal de la folie. Il s’inspire pour cette mise en scène du travail de la photographe Paz Errazuriz qui a réalisé un reportage en hôpital psychiatrique au Chili, clichés réunis dans un ouvrage intitulé “El Infarto del alma”, série de portraits des laissés pour compte de notre société, au delà même de ces “gens qui ne sont rien” comme les dénommait récemment un Président de la République.
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Cette représentation de la maladie mentale est évidemment remarquable par le trouble qu’elle génère chez le spectateur: la finesse de l’observation des comportements et la précision de la gestuelle crée un fort malaise pour un spectateur devenu voyeur de la folie, comme ces foules qui se pressaient dans l’amphithéâtre de Charcot présentant ses hystériques.

Depardon : "Les psychiatres ont-ils seuls le droit de parler de la folie ?"

23/11/2017

1982 |Après "San Clemente" en 1982, Raymond Depardon signe un nouveau documentaire sur l'hôpital psychiatrique intitulé "12 jours". Grâce aux archives de France Culture, réécoutez le cinéaste et photographe en 1982 évoquer le tournage de "San Clemente".
Raymond Depardon, 15 mai 2016
Raymond Depardon, 15 mai 2016  Crédits : Tristan Fewings - Getty
12 jours, c’est le titre du nouveau documentaire de Raymond Depardon qui sort en salles le 29 novembre 2017. Douze jours, c'est aussi, depuis la loi de 2011 sur le consentement en psychiatrie, le laps de temps qui s'écoule entre le moment où un patient entre en hospitalisation sans consentement et le moment et où un juge des libertés et de la détention statue sur la prolongation, ou non, de son hospitalisation. Pour ce documentaire, Depardon s'est rendu, caméra à l'appui, au centre hospitalier Le Vinatier, en région lyonnaise, pour filmer ces audiences. 
"Est-ce qu'il n'y a que les psychiatres qui ont le droit de parler de la folie ?" C'est la question que posait déjà Raymond Depardon en 1982 sur les ondes de France Culture, à l'occasion de la sortie de son film San Clemente, consacré à l'univers psychiatrique. Plus qu'une question, c'est en termes de défi que le cinéaste et photographe évoquait son projet dans l'émission "Le Cinéma des Cinéastes" le 9 mai 1982 :  

L’art de la mémoire : de la technique mnémonique à la création du fantastique ?

Par Rémi Sussan 31/10/2017


On a déjà parlé plusieurs fois de l’art de la mémoire dans nos colonnes : ne s’agit-il pas de la première technique d’amélioration mentale ? Officiellement, l’art de la mémoire est né au sein de la civilisation gréco-romaine. Mais cette vision est peut-être bien trop eurocentrique… Dans un article fascinant pour la revue AeonLynne Kelly (blog@lynne_kelly) nous présente quelques techniques « d’art de la mémoire » utilisées par les populations de chasseurs-cueilleurs du monde entier. Cet article reprend bon nombre d’idées qu’elle expose dans son récent et passionnant ouvrage, The Memory Code.

L’incroyable mémoire des Anciens
Ce qui caractérise un grand nombre de civilisations traditionnelles, explique-t-elle, est la prodigieuse mémoire possédée par leurs Anciens. Ainsi, nous rappelle-t-elle, les Navajos sont-ils capables de se remémorer jusqu’à 700 insectes avec leur aspect, habitat, leur comportement… et les Mangyans des Philippines seraient en mesure de reconnaître 1625 plantes différentes, dont certaines inconnues de la science occidentale.

Et bien entendu, leurs connaissances vont bien au-delà des insectes ou des plantes. Les Anciens de ces peuples seraient capables d’accomplir les mêmes exploits de mémoire dans tous les domaines de leur environnement…

Une question d'autorité ?




Une question d'autorité ?

Les pratiques d'éducation familiale

Julie Pinsolle


Date de parution: 
13/09/2017  


Résumé

Tout se passe aujourd’hui comme si l’acte éducatif était devenu problématique pour les acteurs qui en ont la charge, sous les injonctions à la fois d’une forte demande sociale de réflexion autour de l’éducation et la résurgence du concept d’autorité dans les discours publics. Comment expliquer ce malaise que semble éprouver notre société à l’égard de l’éducation ?

En revenant sur l’évolution des pratiques éducatives, des structures familiales et des représentations de l’enfant, Julie Pinsolle dessine un portrait actualisé de l’éducation familiale. À quelles logiques les familles obéissent-elles, quelles valeurs transmettent-elles ? Si l’éducation s’est transformée, elle pose un nouveau dilemme pour les parents, tiraillés entre idéaux participatifs et responsabilité parentale.

Un grand brûlé survit grâce à une greffe de peau de son jumeau

Un homme, brûlé sur la quasi-totalité du corps à la suite d’un accident du travail, a été sauvé grâce à la greffe, à l’hôpital Saint-Louis, de la peau de son frère jumeau

LE MONDE |  | Par 

C’est une première. Un homme de 33 ans, brûlé sur la quasi-totalité de son corps (à 95 %), a pu être sauvé grâce à la greffe de la peau de son frère jumeau. C’est ce qu’a annoncé, jeudi 23 novembre, le centre de traitement des brûlés de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP), à Paris. Victime d’un accident du travail en septembre 2016, le jeune homme est arrivé à l’hôpital, avec le SAMU, dans un état critique.« Il avait alors une chance infime de survivre », témoigne le chirurgien Maurice Mimoun, responsable de ce centre parisien spécialisé. Le patient a alors été placé en coma artificiel.


En effet, lorsque la brûlure est profonde – ce qui était le cas pour cet homme –, « la peau brûlée est un poison pour le patient et lui envoie des toxines, cela peut toucher les organes vitaux et provoquer un état de choc », précise le professeur Mimoun. L’autre risque majeur est l’infection, car les lésions de la barrière cutanée rendent les patients particulièrement sensibles aux bactéries.

L’une des premières missions fut alors d’enlever la peau brûlée, puis de la remplacer en prélevant la peau saine du patient. Dans le cas de cet homme, c’était compliqué. Son frère jumeau a alors proposé de donner sa peau.


PSYCHIATRIE : LES PARLEMENTAIRES DANS LES UNITÉS ! « Maintenant j’ai vu »

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23 novembre 2017 | Thomas Moysan




Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) invite les parlementaires à se déplacer dans les unités de soins psychiatriques, afin qu’ils se rendent compte des difficultés rencontrées par la profession.

« Je savais, on me l’avait dit. Mais je n’avais pas vu. Maintenant j’ai vu. » C’est ce qu’avait déclaré sur sa page Facebook la députée de la Somme Barbara Pompili, après la visite du CHS Philippe Pinel d’Amiens début novembre. Bouleversée par ce qu’elle avait pu observer dans les unités,   elle dénonçait notamment le manque criant de personnels, para et médicaux. « Un système aveugle est en train de nous faire revenir en arrière sur la manière dont nous traitons nos plus vulnérables. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire des économies ici », indiquait la députée dans son post, partagé par près de 2 000 internautes.


Rennes. La grève se durcit au centre hospitalier Guillaume Régnier

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23 novembre 2017

Les grévistes occupent une tente jour et nuit à l'entrée du centre hospitalier....
Les grévistes occupent une tente jour et nuit à l'entrée du centre hospitalier. (Photo Philippe Créhange / Le Télégramme)

Deux semaines après le démarrage du mouvement, le piquet de grève est toujours en place à l'entrée du centre hospitalier Guillaume Régnier, près de la plaine de Baud à Rennes. Les personnels se relaient jour et nuit, à l'exception des week-end, pour dénoncer "une situation de crise", comme la décrit Goulven Bouilliou, infirmier et représentant syndical Sud.


Des robots et des hommes

Par Camille Gévaudan — 

56Kast #116 : Des robots et des hommes
56Kast #116 : Des robots et des hommes

Les robots comprennent-ils les émotions ? Peut-on leur apprendre l'humour ? Comment vont-ils aider les humains grâce à l'intelligence artificielle ? Spécialiste de l'interaction affective entre humains et robots, la chercheuse Laurence Devillers est l'invitée de la semaine.


Suisse : le suicide assisté en forte hausse


23 Nov, 2017

Une récente enquête montre que le nombre de Suisses demandant le suicide assisté est en constante augmentation.
En effet, alors qu’en l’an 2000, seul 86 personnes avaient eu recours au suicide assisté, 965 personnes ont pris une substance létale en 2015, en hausse de 25% par rapport à l’année précédente (742 en 2014), dont 822 avaient plus de 65 ans. Les femmes sont beaucoup plus nombreuses à demander l’aide au suicide que les hommes : 539 femmes et 426 hommes, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique. Ces chiffres correspondent à environ 3% des décès en Suisse et ne comprennent pas les étrangers qui choisissent d’aller mourir dans ce pays.


Légiférer sur l’assistance au suicide: les erreurs à éviter

SUISSE  

Samia Hurst, directrice de l'Institut Ethique Histoire Humanités, UNIGE Carlo Foppa, Institut Ethique Histoire Humanités, UNIGE   23 novembre 2017 

Une loi encadrant la pratique de l’assistance au suicide en institution devrait absolument éviter les situations d’impasse pour le personnel soignant entre ce que leur dicte leur conscience et la loi, expliquent les spécialistes de l’éthique Samia Hurst et Carlo Foppa, alors que le législateur genevois se penche sur la question.


«Il faut plus d’intelligence artificielle, pas moins»

Par Erwan Cario — 

Dans une école mexicaine en 1999.
Dans une école mexicaine en 1999. 
Photo Mat Jacob. Tendance floue


Les machines savent aujourd’hui apprendre depuis des données formatées. Leur prochain défi : comprendre le monde et découvrir le sens commun. Yann LeCun, «monsieur IA» chez Facebook, y travaille.

Depuis 2013, Yann LeCun est à la tête de FAIR, le pôle de recherche fondamentale sur l’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificial Intelligence) de Facebook. Un recrutement qui ne doit rien au hasard, le Français étant considéré comme le père des technologies de deep learning(«apprentissage profond») fondées sur des réseaux de neurones artificiels. Cet apprentissage permet à une machine d’effectuer des tâches complexes pour laquelle elle a été au préalable entraînée.
Au milieu des années 90, Yann LeCun a ainsi mis au point un système de reconnaissance d’écriture pour les chèques bancaires. En utilisant la même méthode, il est possible aujourd’hui d’élaborer des apprentissages plus complexes. Par exemple, apprendre à reconnaître un cheval dans une photo… Pour cela, il faut de très nombreuses images dont on sait qu’elles contiennent des chevaux. A chaque image, le réseau de neurones va s’adapter et, au bout du processus, il pourra détecter la présence d’un cheval dans n’importe quelle image. On parle alors d’apprentissage supervisé. On a rencontré le chercheur dans les locaux de Facebook, à Paris. Il s’intéresse aujourd’hui à rendre cet apprentissage plus souple et à donner aux machines une connaissance plus générale du monde.
Pour le commun des mortels, l’IA a encore quelque chose de très mystérieux. Soit c’est compliqué à expliquer, soit c’est compliqué à comprendre, mais on reste face à des notions qui semblent inaccessibles…

C’est compliqué à expliquer, c’est vrai, mais pas vraiment pour les gens qui sont versés dans le domaine. On entend souvent qu’on ne peut pas savoir comment fonctionne un réseau de neurones profond une fois qu’il est entraîné. En fait, on peut le savoir. On peut décortiquer très précisément toutes les opérations. Par contre, le résultat auquel il arrive, ce n’est pas quelque chose qu’on pourrait concevoir à la main. La raison pour laquelle ces systèmes sont si impressionnants, c’est qu’ils font des choses que des ingénieurs et des chercheurs ont cherché à faire durant des décennies sans y parvenir. 

La stimulation électromagnétique du cerveau : une révolution !

RTFLASH

La stimulation électromagnétique du cerveau : une révolution !

Cette semaine je reviens sur une innovation, peut-être devrais-je dire une révolution, que nous avons déjà évoquée à plusieurs reprises dans RT Flash et qui est en train de confirmer son immense potentiel scientifique et thérapeutique : la stimulation électrique et magnétique contrôlée du cerveau.
Expérimentée dans différents hôpitaux et laboratoires depuis plus de 40 ans, cette technique  - ou plus exactement cet ensemble de techniques consistant à stimuler certaines régions précises du cerveau à l’aide de certaines fréquences électriques ou magnétiques - est brusquement devenue médiatique en 2014, année où le neurochirurgien français Alim-Louis Benabid a reçu le prestigieux prix Lasker, avec son collègue, le neurologue américain Mahlon DeLong, pour leur mise au point de la technique dite de « stimulation cérébrale profonde » (SCP).
Ce procédé neurochirurgical avait été appliqué pour la première fois sur un patient atteint de la maladie de Parkinson en 1993 au CHU de Grenoble par le professeur Benabid. Le principe de cette intervention vise à moduler, grâce à un courant électrique à haute fréquence, l’activité des circuits neuronaux dont le fonctionnement se voit altéré par la maladie. Concrètement, les neurochirurgiens implantent directement dans le cerveau de fines électrodes qui délivrent un courant électrique continu à des structures cérébrales profondes, par exemple les noyaux gris centraux pour les malades parkinsoniens.

Psychiatrie et cinéma, histoire en miroir

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par Yves de Peretti et Catalina Villar (cinéastes)

  • JEU 11 FÉVRIER 2016 À 18:30


"Psychiatrie et cinéma, histoire en miroir"
"Psychiatrie et cinéma, histoire en miroir" © D.R.

À partir d’extraits de films documentaires tournés à des époques différentes, ce séminaire de découverte et de recherche analyse comment le regard des cinéastes sur l’évolution de la psychiatrie reflète en définitive la société à un moment donné. 

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Entr'Actes : une appli qui révolutionne le suivi des soins

 Florian Loisy (@florianloisy)|19 novembre 2017

Cette plate-forme numérique gratuite développée dans l'Essonne met en réseau les professionnels et permet une meilleure prise en charge des patients.


Jeudi dernier, le responsable du service de médecine générale d'un hôpital public du secteur d'Evry a activé Entr'Actes : un de ses patients avait besoin rapidement d'une perfusion très spécifique. Un anesthésiste de la clinique du Mousseau était disponible. Le patient a donc été transféré dans cette structure privée le temps de l'intervention. Et grâce au partage des données que permet l'application, l'hôpital avait le compte rendu et les images de cette opération avant même que le malade ne soit revenu dans son service.

Pourquoi y a-t-il un divan chez le psychiatre ?



[...] « C’est surprenant que les origines de l’utilisation [du divan] n’aient pas été explorées plus profondément », indique Nathan Kravis.

L’intéressé explique qu’il s’agit d’une sorte de « fixation » que font les psychanalystes sur le divan depuis Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse. En effet, ce dernier avait fait le choix de faire allonger ses patients car il ne supportait plus de sentir leur regard sur lui au quotidien. Le célèbre neurologue autrichien n’a pourtant jamais expliqué clairement pourquoi ce choix, plutôt que de disposer les chaises de manière différente dans la pièce.