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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 20 juillet 2019

Handicap : l'alerte des associations dans le JDD qui s'alarment du revenu universel d'activité

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le 13 juillet 2019

Le revenu universel d'activité doit se substituer d'ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales.
Le revenu universel d'activité doit se substituer d'ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales. (Sipa)

"Ne sacrifions pas les personnes handicapées", écrit dans le JDD Luc Gateau, président de l'Unapei pour le Comité d'entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d'enfants handicapés. Ces 55 organisations s'alarment du futur revenu universel d'activité (RUA), censé se substituer d'ici à 2023 au RSA et à plusieurs autres prestations sociales.

"Tandis que s'achève le premier cycle de la concertation sur le revenu universel d'activité, nos associations, représentantes des personnes en situation de handicap et de leurs familles, dénoncent une concertation qui, sous couvert de faire des constats, dessine déjà des orientations auxquelles nous nous opposons fermement. L'allocation aux adultes handicapés ne doit pas disparaître au profit d'un revenu universel d'activité ne prenant pas en compte la spécificité du handicap.
Le revenu universel d'activité, tel que présenté et introduit par notre président de la République, vise à permettre un retour à l'activité des personnes bénéficiant aujourd'hui des minima sociaux. Pour prendre en compte une inégalité de destin liée au handicap, la loi a créé en 1975 un minimum social garantissant aux personnes reconnues en situation de handicap des ressources minimales. Dès lors que les conditions médicales et administratives de son octroi sont remplies, l'allocation aux adultes handicapés est délivrée de droit, sans contrepartie.

Un an après le lancement de la stratégie autisme, des députés appellent à sortir les adultes des institutions psychiatriques

PAR COLINE GARRÉ 
- PUBLIÉ LE 18/07/2019

Crédit photo : S. Toubon
La situation des adultes autistes, longtemps négligée, reste source de vive inquiétude, ont alerté les députés Daniel Fasquelle (LR, Pas-de-Calais) et Nathalie Sarles (LREM, Loire), ce 17 juillet, en présentant devant le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale, le suivi de leur mission. En juin 2018, soit deux mois après le lancement de la « stratégie nationale pour l'autisme au sein des troubles du neuro-développement », les deux députés avaient présenté 31 mesures.

Autisme : les comportements alimentaires atypiques pourraient être un signal d’alarme

Univadis

Dawn O'Shea   16 juillet 2019


Une nouvelle recherche suggère que les comportements alimentaires atypiques pourraient être un signal d’alarme précoce de la présence d’un trouble du spectre autistique (TSA).

Une étude publiée dans la revue Research in Autism Spectrum Disorders a examiné les pratiques alimentaires au sein d’un échantillon de 2 102 enfants, qui incluait 1 462 enfants atteints d’autisme, 327 enfants atteints d’autres troubles (par ex., un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention [Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder, ADHD], un handicap intellectuel, un trouble du langage et une difficulté d’apprentissage) et 313 enfants typiques.


Il en ressort que les comportements alimentaires atypiques étaient significativement plus fréquents chez les enfants atteints d’autisme (70,4 %) que chez les enfants atteints d’autres troubles (13,1 %) et les enfants typiques (4,8 %).


vendredi 19 juillet 2019

Lionel Naccache : «Dans "les Femmes savantes", la sexualité et la connaissance sont disséquées avec génie»

Par Erwan Cario, Dessin Amina Bouajila et Cécile Daumas — 
Lionel Naccache : «Dans 'les Femmes savantes', la sexualité et la connaissance sont disséquées avec génie»
Lionel Naccache : «Dans "les Femmes savantes", 
la sexualité et la connaissance sont disséquées avec génie»
Dessin Amina Bouajila

Un soir, lors d’une représentation de la pièce de Molière, le neurologue se questionne sur les rapports tendus et clivés entre les deux notions pourtant si proches. Cette interrogation sert de base à son dernier essai, où il développe le concept de névrose cognitivo-sexuelle.

Et si un film, un roman ou un tableau nous aidaient à mieux comprendre un concept, une époque ou un projet de recherche ? Tout l’été, intellectuels et scientifiques partagent leur goût pour une œuvre fictionnelle qu’ils ont analysée sous toutes les coutures.
Neurologue et chercheur en neurosciences cognitives, Lionel Naccache est connu pour ses travaux sur le fonctionnement cérébral de la conscience. Dans son dernier essai, Nous sommes tous des femmes savantes (Odile Jacob), il fait un pas de côté inattendu en s’intéressant aux liens selon lui très forts qu’entretiennent connaissance et sexualité. C’est une réflexion, raconte-t-il en introduction, qui a vu le jour alors qu’il assistait à une représentation de la pièce de Molière les Femmes savantes. Ce qui en fait un candidat idéal pour introduire notre série «Détours par la fiction». Comment un chercheur passe par le théâtre, le roman ou le cinéma pour élaborer un concept, une idée ?

Mon travail thérapeutique face à l’occupation

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19 juillet 2019
Photo : Archives
Gaza - Rassemblement de familles de prisonniers - Photo : Archives

Samah Jabr – Beaucoup de ceux qui sont entrés dans ma clinique psychiatrique ont subi la poigne écrasante de l’occupation israélienne. D’autres n’en franchissent tout simplement pas le seuil.
Lorsque j’ai choisi de me spécialiser en psychiatrie, un collègue très amical a fait une caricature de « La clinique du Dr Samah Jabr ». Le dessin montrait une toile d’araignée sur la porte du bureau, ce qui signifiait que jamais personne n’y entrerait pour une aide psychiatrique.
Il avait tellement tort ! Quand j’ai commencé à pratiquer, j’ai été surprise par l’éventail de problèmes cliniques que les gens amenaient avec eux, souvent des problèmes médicaux pour lesquels les médecins ne pouvaient identifier aucune cause.

« PMA, l’Église catholique semble prise dans une contradiction »

  • P. Laurent Stalla-Bourdillon
      • Tribune 

        du P. Laurent Stalla-Bourdillon, directeur du Service pour les Professionnels de l’Information et ancien aumônier des parlementaires, alors que le Conseil d’État rendra son avis le 18 juillet sur l’avant-projet de loi sur la bioéthique.


Psychiatrie : le Pr Pierre Thomas prend la coprésidence du comité national de pilotage

PAR COLINE GARRÉ  
- PUBLIÉ LE 17/07/2019



Crédit photo : DR

Le Pr Pierre Thomas, chef du pôle de psychiatrie, médecine légale et médecine pénitentiaire du CHU de Lille, est nommé président du Comité national de pilotage de la psychiatrie, siège qu'il partage avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS). Il succède au psychiatre et pédopsychiatre Yvan Halimi. 
Créé en janvier 2017, ce comité défend une logique de co-construction, et rassemble plus d'une trentaine de membres : représentants des usagers et des familles, médecins et soignants spécialisés dans la psychiatrie, et directions d'établissements, de fédérations, d'agences régionales de santé.

Un plan de 598 suppressions de postes au CHRU de Nancy, selon les syndicats

PUBLIÉ LE 17/07/2019





Un plan d'économies prévoyant la suppression de 598 postes au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy a été présenté au Comité interministériel pour la performance et la modernisation de l'offre de soins (Copermo), a appris l'AFP auprès des syndicats.
Le projet prévoit les suppressions de postes, ainsi que la fermeture de 174 lits d'ici à 2023. L'établissement hospitalier, qui emploie 9 000 salariés, affichait fin 2018 un endettement de 400 millions d'euros et un déficit cumulé de 290 millions d'euros.

Le cerveau des meurtriers sous la loupe des neurosciences

Une étude en imagerie chez des détenus suggère un déficit de matière grise dans le cerveau des auteurs d’homicide. Des résultats à interpréter avec précaution.
Par   Publié le 17 juillet 2019
IRM cérébrale.
IRM cérébrale. ANDREWBROOKES / CULTURA CREATIVE / AFP
« Ce n’est pas moi, c’est mon cerveau ! » Depuis quelques années, ce singulier plaidoyer retentit dans les prétoires. Avec un enjeu capital, au sens propre du terme. Brandi par la défense, l’argument a déjà sauvé la tête de personnes accusées de crimes violents, aux Etats-Unis. A l’inverse, il lui est arrivé d’alourdir des peines d’emprisonnement. Une arme à double tranchant.

Les nouveaux montants du forfait journalier hospitalier

Démarches administratives                                             
Publié le 
Le forfait journalier hospitalier, identique depuis 2010, a été majoré par un arrêté publié au Journal officiel le 27 juin 2019. Le montant a augmenté de 2 € pour les hôpitaux et cliniques privées conventionnées et de 1,5 € pour les hospitalisations en psychiatrie.


En Nouvelle-Zélande, des clubs où fabriquer son propre cercueil

Créé par une ancienne infirmière en soins palliatifs, le premier “club cercueils” a vu le jour en 2010 dans la ville de Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Plusieurs clubs similaires ont ouvert par la suite dans le pays et à l’étranger. En construisant leurs cercueils, les adhérents désacralisent la mort et se l’approprient.

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Le Kiwi Coffin Club, tout premier club cercueils de l’histoire, promet à ses adhérents un “cadre dans lequel librement aborder, questionner, approfondir et accepter les questions liées à la vie et à la mort, à travers l’échange et l’accompagnement, et la personnalisation (peinture et capitonnage) de son cercueil”, rapporte The Atlantic.
Ces associations donnent la possibilité aux adhérents de construire leur propre cercueil et de le personnaliser, sans autre limite que l’imagination de chacun. Elles connaissent un succès grandissant en Nouvelle-Zélande mais aussi à l’étranger, des clubs similaires ayant vu le jour en Australie, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. The Atlantic affirme ainsi qu’“il y a déjà une liste d’attente” pour un club cercueils tout juste inauguré à Cleveland, aux États-Unis : “Les demandeurs les plus jeunes ont 16 ans, les plus âgés sont octogénaires”, ajoute le journal.

Ministère de la Santé cherche directeurs

Par Eric Favereau — 
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn à l'Assemblée nationale, le 9 juillet.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn à l'Assemblée nationale, le 9 juillet. Photo Martin Bureau. AFP

Agnès Buzyn peine à trouver des remplaçants à la direction générale de l’offre des soins et à celle de l’agence Santé publique France. Des postes clés toujours vacants.