Claire Verstraete Publié le mardi 12 mai 2020
BELGIQUE
Le confinement est difficile à vivre. Suicides, idées morbides, consommations de drogue et d'alcool en hausse témoignent d'un malaise grandissant. Même des personnes saines qui ne présentaient aucun symptôme psychiatrique avant le confinement se retrouvent parfois forcées d'être hospitalisées.
Frédérique Van Leuven, psychiatre et responsable du service de crise de la région du centre, partage un constat inquiétant sur le plateau de Questions en Prime : " Nous avons une augmentation de plus de 50% des mises en observation, ce qui veut dire: une hospitalisation en psychiatrie sous contrainte. Par exemple, quand nous avons des personnes qui vont très mal, qui sont potentiellement dangereuses pour elles-mêmes voire pour d'autres et qui refusent les soins. C'est une mesure très violente et qui est en pleine augmentation."