Réalisée dans l’Ontario (Canada), une étude rétrospective évalue « les relations entre l’accessibilité à l’hôpital (psychiatrique), le contexte socio-économique et la répartition géographique » des admissions en service de psychiatrie de patients adultes avec des troubles cognitifs.
Portant sur 4 550 sujets et sur 7 637 admissions distinctes, soit en hôpital psychiatrique, soit en unité psychiatrique d’un hôpital général (entre 2011 et 2014), cette étude concerne des patients ayant reçu un diagnostic (au sens du DSM-IV) de « délire, démence, amnésie ou d’autres troubles cognitifs. » Pour examiner, dans 516 zones postales[1] de l’Ontario, la relation entre l’accessibilité des lits en psychiatrie disponibles en hôpital général ou en centre spécialisé, la marginalisation (socio-géographique) de la région, le taux d’hospitalisation et le risque d’admission en service psychiatrique de sujets avec troubles cognitifs, les auteurs ont recouru notamment à une « régression de Poisson dans des modèles d’interaction spatiale »[2].