A Paris, le 24 novembre dernier, lors d'une manifestation contre les violences sexuelles, sous le mot d'ordre «Nous toutes».Photo Marie Rouge pour Libération
L'association Stop aux violences sexuelles organise ce lundi et mardi à Paris ses sixièmes assises internationales sur les violences sexuelles.
Identifier blocages et tabous, débattre, échanger, pour mieux combattre. Tels sont les objectifs des sixièmes assises internationales sur les violences sexuelles, organisées ce lundi et mardi à Paris par l’association Stop aux violences sexuelles. Pendant deux jours, une quarantaine d’intervenants (médecins, sages-femmes ou encore juristes) se succèdent pour aborder les pistes possibles d’amélioration en matière de lutte contre les violences sexuelles de tous types, et ce dans le sillage de la vague planétaire de libération de la parole via le mouvement #MeToo. Pour Violaine Guérin, gynécologue et endocrinologue, qui préside l’association, il y a urgence : «Une femme sur quatre et un homme sur six est concerné au cours de sa vie, souligne-t-elle. Il semblerait par ailleurs qu’on ait du mal à regarder en face le nombre d’enfants touchés, qui s’élève à un sur cinq en Europe.» Alors pour cette professionnelle, il est grand temps d’agir contre ce qui relève en son sens d'«une épidémie».