Des familles arrivées du Kurdistan irakien occupent un campement de fortune, où femmes et enfants vivent dans des conditions d’hygiène quasi inexistantes. L’ONG Gynécologie sans frontières tente de les suivre et les encadrer.
Les enfants ont la peau qui brûle au soleil. ANNE GUILLARD POUR LE MONDE
En cette fin juin, des dizaines de tentes sont alignées sous la ligne à haute tension, qui surplombe le campement sauvage de migrants, installé depuis quelques semaines tout près de la gare de fret à Grande-Synthe (Hauts-de-France). Des hommes seuls mais aussi des familles vivent dans ce lieu sans sanitaires ni douches, uniquement équipé d’un point d’eau à l’entrée.
Ici, les arrivées se font plus nombreuses et le camp grossit à vue d’œil, observe l’ONG Gynécologie sans frontières (GSF) venue effectuer une maraude ce mardi après-midi. C’est l’objectif de la mission Caminor : prendre en charge les femmes réfugiées dans les camps du Nord, ainsi que leurs enfants, tant au niveau médical que psycho-social.