Plus de malades, moins de soignants... L'inquiétude grandit chez les blouses blanches bretonnes.
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Dans un département en pleine croissance démographique, le nombre de psychiatres décroît dangereusement. La crise guette.
Pas de hauts murs, de peinture blanche ou d'acronymes barbares sur les panneaux. C'est toujours discret, une façade d'hôpital psychiatrique. A Rennes, le centre Guillaume-Régnier se fond dans le voisinage comme un vieux musée au coeur d'un jardin arboré. On y entre par sa cour d'honneur, avant de se perdre dans ses allées aux illustres patronymes (Vian, Van Gogh, Brassens) et on découvre sa chapelle, ses vignes et son terrain de foot. Un cadre bucolique qui ferait presque oublier la colère résonnant dans les bâtiments, plus modernes, réservés aux services hospitaliers. "On a de beaux locaux. Mais ça ne fait pas tout", engage Patrick Richard, figure syndicale (CGT) des lieux.