Sous la plume d’un psychiatre exerçant à l’Université de Médecine du Maryland (États-Unis), The American Journal of Psychiatry évoque la place des psychoses dans le DSM-5.
L’auteur précise d’emblée que « les progrès modestes réalisés à ce jour restent insuffisants » pour rénover la classification de ces affections sur des bases plus objectives (arguments neurobiologiques ou biomarqueurs notamment). Certaines avancées sont néanmoins perceptibles dans le DSM-5, en particulier le fait de reconsidérer le trouble schizo-affectif comme une « association de caractéristiques affectives et psychotiques tout au long de la vie », plutôt que de s’autoriser à poser ce diagnostic après un seul épisode de tels signes (affectifs et psychotiques) associés.