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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 11 octobre 2020

«Il y a un paradoxe: nous encourageons les gestes barrières, mais nous abaissons les seuils symboliques»

Figaro Vox – "Convergence idéologique" entre Manif pour Tous et islamistes  : Chantal Delsol répond à Marlène Schiappa – La Manif Pour Tous – La Manif  Pour Tous

Par    10 octobre 2020

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le philosophe Martin Steffens souligne le contraste qu’il y a à rétablir des barrières physiques dans une société où celles symboliques ont été dépréciées. Il offre un regard anthropologique sur la crise sanitaire.

«Je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres».
«Je dis à mes enfants de ne pas s’habituer à ce monde qui exige de vous, comme un acte moral, de ne plus s’approcher des autres». Adobe Stock

Martin Steffens est agrégé de philosophie, professeur de philosophie en Khâgne, conférencier et chroniqueur pour La Croix et La Vie. Il est notamment l’auteur de L’éternité reçue (éd. Desclée de Brouwer, octobre 2017) et L’amour vrai, Au seuil de l’autre (éd. Salvator, septembre 2018). Il a sorti ce mercredi un recueil de méditations Marcher la nuit, Textes de patience et de résistance (éd. Desclée de Brouwer).


FIGAROVOX. - Votre ouvrage est un agrégat de chroniques séparées en trois parties, suivant les trois rois mages. Pourquoi avez-vous choisi cette approche?

Martin STEFFENS. - Les rois mages sont des êtres nocturnes. C’est au cœur de la nuit qu’ils rencontrent le salut du monde. Et encore, sous la forme d’un bébé. Tout est pour eux enveloppé de mystère. Comme je l’indique dans le prologue du livre, avec le coronavirus, nous sommes entrés dans l’une de ces nuits. Comme une éclipse de l’humain. En l’espace de quelques semaines, tous les lieux, cafés, salles de spectacle, écoles et églises, sont devenus inhospitaliers.

Fléchés, bariolés de sens interdits, bardés de consignes infantilisantes ou morbides. Comme Marie et Joseph, nous n’avons plus nulle part où aller pour mettre au monde ce que nous avons de meilleur. Le monde se fait, comme sous Hérode, recensement, peur, contrôle. Parce que, comme Hérode, on craint l’enfant qui y naîtra. L’enfant symbolise la vie telle qu’elle jaillit, la vie comme elle se risque, à rebours de cette morale de la préservation de soi qui prédomine désormais.

La poignée de mains, l’accolade, la bise, l’attroupement sont des facteurs d’union, de communion, de vie pour la communauté, or ils sont aujourd’hui déclarés et perçus comme des facteurs de contagion et de mort. Quelles pourraient être les répercussions de ce grand renversement, d’un «sans contact» particulièrement appuyé?

Il faudrait demander: quelles «sont» les répercussions? Car déjà des femmes et des hommes se suicident ou sont admis en hôpital psychiatrique. Les autres tiennent le coup en se disant que ce n’est qu’une parenthèse. Mais les parenthèses n’existent qu’en grammaire puisque celles qu’ouvre l’Histoire, elle ne les referme pas. On attend encore que se referme la parenthèse nucléaire ouverte par Hiroshima.

Et les communistes n’ont jamais réussi à fermer cette «simple parenthèse» qu’ils appelaient «la dictature du prolétariat». Ainsi, parce qu’il nous l’est demandé, nous avons «adopté les bons réflexes», ceux de distanciation physique et sociale. Mais, une fois qu’ils sont pris, combien de temps nous faudra-t-il pour les perdre, ces réflexes ?

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La rentrée du Covid : déprime, angoisse et lassitude. Vous non plus vous n’arrivez plus à sortir du lit ?

L'OBS avec Rue 89 - La Vigie - Le meilleur du web par Politis | Politis

Non, ça ne va pas. Si ça n’allait pas si mal en mars, à l’annonce d’un confinement historique, et encore mieux cet été, à la faveur d’une trêve nécessaire, cette entrée dans l’automne sonne définitivement la fin de la récré


C’est la grosse déprime. Même à la machine à café, où l’usuel « Ca va ? » entre collègues, ne récolte plus la réponse attendue : « Oui et toi ? ». A la place, un « Bof, pas vraiment... », un peu las. Parce que non, ça ne va pas. Si ça allait pas si mal en mars, à l’annonce d’un confinement historique, et encore mieux cet été, à la faveur d’une trêve nécessaire, cette entrée dans l’automne sonne définitivement la fin de la récré.

Déjà, il fait sombre, gris et il pleut sans arrêt. Jusque là un mois d’octobre ordinaire. Mais ajoutez à cela un Covid-19 qui reprend des forces et de nouvelles restrictions sanitaires aussi plombantes pour le moral que pour l’économie du pays. Bilan : c’est le coup de mou général, la flemme de tout, l’envie de rester au lit.

« Faire une free party dans les bois »

Pour les plus favorisés, c’est possible. Se reconfinent alors certains, non pas par peur de transmettre le virus, mais par besoin d’hiberner, loin de l’angoisse collective. Parfois, ça fait du bien. Parfois, c’est pire. On se sent dangereusement glisser vers une adaptation de « Mon année de repos et de détente », le livre d’Ottessa Moshfegh, dans lequel la narratrice enchaîne les somnifères en espérant faire le tour du cadran. Sans en arriver là, on se rend bien compte qu’une certaine légèreté - celle qui nous restait disons - nous a quitté. L’heure est la gravité, aux règles, aux restrictions.

Esprit de contradiction, besoin de relâcher cette morose pression qui touche le monde entier depuis des mois, les envies de transgression se multiplient. C’est cette casanière qui nous confie qu’elle ne rêve que d’une chose : faire une free party dans les bois et se frotter à des inconnus. Ou bien ce maniaque de la propreté qui lâche son gel hydro le temps d’une soirée et fume les fins de clopes de ses amis. C’est aussi ce bon petit soldat qui suivait à la lettre toutes les recommandations du gouvernement et qui finit par lâcher la rampe à l’annonce de la (re)fermeture des salles de sport.

« Si on ne peut même plus se défouler »« En plus, le sport c’est bon pour la santé, ça renforce les défenses immunitaires ! »« Pourquoi les gymnases mais pas les bureaux ou pas les restaurants ? On n’y comprend plus rien ».

La décompensation n’est pas loin. Et impossible de raisonner qui que ce soit.

Le voisin dans l’avion qui nettoie sa tablette

Le côté arbitraire des mesures qui font le va-et-vient depuis plus de six mois maintenant n’aide pas à l’apaisement des troupes. Les pronostiques tous plus pessimistes les uns que les autres non plus. On lit qu’on ne retrouvera plus jamais le monde « avant covid », qu’il faudra « vivre avec » pendant les deux prochaines années. Nous ne sommes donc même pas à mi-chemin du marathon. En mars dernier, on contemplait l’idée de bientôt bénéficier d’un vaccin pour tous. Quelle naïveté. On sait désormais qu’il faut au moins cinq ans pour en développer un viable, et, encore, c’est un record. Le tunnel semble ne plus avoir de bout.

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samedi 10 octobre 2020

l’Outsider Art Fair Paris s’installe à l’Hôtel Drouot

 artsixMic


outsider art fair 2020
outsider art fair 2020

L’exposition Sexual Personae, présentée lors de l’Outsider Art Fair, se penche sur la représentation de la figure féminine dans les oeuvres d’artistes internationaux masculins, féminins et non-binaires associés à l’art brut.

Fondée à New York en 1993, l’Outsider Art Fair rencontre immédiatement un vif succès, reconnue pour son esprit anti-conformiste. Célébrant ses 27 ans d’existence, la foire est devenue une véritable institution dont Nikki Iacovella en est la nouvelle directrice depuis septembre 2020.

La foire adopte pour la première fois cette année un modèle hybride, comportant un volet digital et une exposition coproduite en partenariat avec l’Hôtel Drouot, accessible depuis le site outsiderartfair.com. L’exposition Sexual Personae, sous le commissariat de Alison M. Gingeras, est dédiée à la représentation de figures féminines dans les oeuvres avec une large sélection d’artistes autodidactes, outsiders et bruts.

Cette exposition offre un vaste panorama d’archétypes représentatif de cet art en marge, dont les « Vivian Girls » de Henry Darger, une vierge contemporaine d’Elisabetta Zangrandi et les photographies de la femme d’Eugene von Bruenchenhein en pin-up.

« N’ayant pas eu à subir l’influence de l’art académique, ou la censure diligemment exercée par les grandes institutions artistiques sur les moeurs sociales, l’idée que ces outsiders se font de « la femme » en général, du féminin et du genre est donc sans doute moins lourdement conditionnée que celle des artistes modernes et contemporains. » Alison Gingeras

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Santé mentale : la psychiatrie et le social travailleront ensemble


 



Par Paul-Henri PIOTROWSKY - 08 oct. 2020

L’enjeu, en février 2019, était de taille. Il fallait que ceux qui aident un public psychologiquement fragile, souvent en grande précarité, puissent garantir un suivi et des soins à ces personnes, où qu’elles se trouvent. Le défi était d’occuper les zones rurales dites « blanches ». Le pari a été relevé.

Pierre Pribille (à gauche), directeur général de l’ARS, Marie-Laure Dalphin, conseillère départementale et Annie Tourolle, directrice départementale de la DDCSPP, ont signé le contrat territorial de santé mentale (CTSM) du Doubs. Photo ER /Paul Henri PIOTROWSKY
Les partenaires, Agence régionale de santé (ARS), Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) et l’hôpital de Novillars, estimaient, en février 2019, qu’il fallait améliorer et simplifier les parcours de soins dans la santé mentale. Surtout mieux occuper le terrain rural dans le Doubs, le bassin de Besançon étant « suffisamment desservi », selon eux.
« Nous devions, avec les professionnels médico-sociaux et psychiatriques, réfléchir à une coordination performante entre le social et le médical », explique Jérôme Narcy, délégué départemental de l’ARS. « Une personne sur 4 connaît un incident moral au moins une fois dans sa vie. Cela concerne tout le monde. Nos inquiétudes portaient sur ceux qui se retrouvent isolés à la campagne, sans soutien. Nous avions besoin de renforcer la présence d’aidants dans ces zones. »
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Chapitre 12. Partenariat secteur adulte avec les PMI et réunions petite enfance


 




Tout professionnel souhaite que la maternité soit un événement qui rime avec épanouissement. Or ce vœu ne doit pas nous empêcher de voir que ce n’est pas toujours le cas, la maternité peut aussi rimer avec angoisse, souffrance, décompensation malgré un réel désir de devenir mère. Les bouleversements hormonaux induits par la grossesse, irritabilité, vulnérabilité, labilité de l’humeur que l’on retrouve chez la majorité des femmes enceintes peuvent être souffrance, décompensation, troubles de la personnalité exacerbés chez les femmes déjà fragiles psychologiquement, voire présentant des troubles psychiatriques. Malgré ces risques majeurs, elles émettent de plus en plus le souhait d’accéder à la maternité. L’évolution des traitements, moins lourds notamment au niveau des effets secondaires (libido mieux préservée, moins de fatigue), permet désormais aux patientes de se stabiliser, d’accéder à un statut social et professionnel, et de construire une vie de couple, de fonder un foyer.Qu’avons-nous, soignants, professionnels, à leur proposer afin de les accompagner au mieux dans leur désir de maternité ?


Prix Nobel de chimie : "Utiliser cette récompense pour décrire la recherche actuelle en France, c'est une erreur"

 franceinfo:  Fabien Magnenou publié le 

Cocorico, enfin presque. La Française Emmanuelle Charpentier a été récompensée du prestigieux prix Nobel de chimie, mercredi 7 octobre, pour ses travaux sur les "ciseaux moléculaires", qui permettent de découper une séquence génétique et donc, potentiellement, de supprimer un gène malade, de le remplacer par une séquence saine ou encore d'étudier la fonction précise d'un brin d'ADN. Emmanuelle Charpentier est seulement la troisième chercheuse de nationalité française à obtenir cet honneur dans la discipline, après Marie Curie en 1911 et sa fille Irène Joliot-Curie en 1935.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, a aussitôt exprimé une "immense fierté pour l'ensemble de notre recherche et pour la chimie française". Vraiment ? Récompensée en compagnie de l'Américaine Jennifer Doudna, cette chercheuse pétrie de talent a pourtant effectué l'intégralité de ses travaux à l'étranger. Après son doctorat obtenu à l'université Pierre-et-Marie-Curie, en 1995, elle a en effet pris le chemin de l'exil, notamment en Allemagne, en Suède et aux Etats-Unis. Depuis 2015, Emmanuelle Charpentier dirige à Berlin l'unité de sciences des pathogènes au sein du prestigieux Institut Max-Planck.

Mais pourquoi partir à l'étranger ? Emmanuelle Charpentier a livré un regard sans concession sur la France, dans un entretien accordé à L'Express, en mars 2016. Elle y regrette notamment que les structures françaises ne soient plus "adaptées à la compétition, à la vitesse nécessaire pour mettre en place des projets""Je ne sais pas si, étant donné le contexte, j'aurais pu mener à bien le projet CRISPR-Cas 9 [le nom de ses "ciseaux", pour lesquels elle a reçu le Nobel] en France", ajoute la chercheuse. "Si j'avais fait une demande de financement, il est probable que l'Agence nationale de la recherche (ANR) n'aurait pas alloué de fonds à mon projet."

On parle de fuite des scientifiques, les fameux "cerveaux", mais il y a un nombre incroyable d'excellents chercheurs qui n'ont pas quitté la France. On devrait pouvoir leur donner plus de moyens pour cultiver l'expertise scientifique et l'innovation françaises.

Emmanuelle Charpentier
à "L'Express", en mars 2016Lire la suite ...

Des neurones de 2.000 ans découverts intacts dans le cerveau vitrifié d’une victime d’Herculanum

Par Bernadette Arnaud le 07.10.2020 

L’analyse d’un fragment de cerveau vitrifié retrouvé parmi les restes d’un jeune homme décédé lors de l’éruption du Vésuve (1er siècle de notre ère) révèle la présence de cellules cérébrales.

section de cerveau

Section de tissu cérébral vitrifié provenant du crâne d'un jeune homme décédé à Herculanum lors de l'éruption du Vésuve, en 79 de notre ère. CRÉDITS: ARCHAEOLOGICAL PARK OF HERCULANUM


Mort il y a 2.000 ans, mais pas réduit en poussière ! Les cellules cérébrales d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, décédé il y a 2.000 ans, ont été retrouvées intactes par une équipe de scientifiques sur le site d'Herculanum (Italie).

Une annonce exceptionnelle

L'infortuné a trouvé la mort durant l'éruption du Vésuve, la catastrophe à l'origine de la destruction des cités de Pompéi et Herculanum en 79 de notre ère. Divulguée dans la revue américaine Plos One, cette annonce exceptionnelle fait suite à un premier article publié en janvier 2020 dans le New England Journal of Medecine et qui révélait la découverte en 2018 d'un fragment de cerveau littéralement vitrifié dans la cavité crânienne de ce jeune homme dont le squelette avait été dégagé dans les années 1960 au niveau du Collegium Augustalium (Collège des Augustales), un des principaux bâtiments d'Herculanum.  

Le Collegium Augustalium d'Herculanum. © Archaeological Park of Herculanum.

Ce sont les analyses de ces restes de cerveau qui ont permis de déceler les cellules cérébrales. Elles ont été menées par l’équipe de l’anthropologue légiste Pier Paolo Petrone, chef du laboratoire d’ostéobiologie humaine et d’anthropologie légale de l’Université de Naples Federico II (Italie), en collaboration avec le Centre de biotechnologie avancée de Naples (CEIGNE), de l’Université Roma Tre, l’Université d’Etat de Milan, et du CNR italien.

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Gironde : en octobre 1982, "La terrible vengeance de l’interné de Cadillac"

Par Marjorie Michel avec les archives de "Sud Ouest"  

Gironde : en octobre 1982, "La terrible vengeance de l’interné de Cadillac"

Reproduction de l'article paru dans "Sud Ouest" du 6 octobre 1982 © Crédit photo : Archives "Sud Ouest"

ARCHIVES – Dans la nuit du 4 au 5 octobre 1982, Jean de Malet, un ancien interné de Cadillac, revient à l’hôpital psychiatrique. Armé de plusieurs armes à feu, il tire sur plusieurs personnes puis se suicide. Bilan : 3 morts et 5 blessés. Plongée dans les articles parus à l’époque.

L’affaire de la tuerie de l’hôpital psychiatrique de Cadillac a défrayé la chronique. Le meurtrier avait minutieusement préparé le scénario de son équipée tragique. Le 8 octobre suivant, les deux victimes du drame, le docteur Basset et Jean Mery, ainsi que Jean de Malet lui-même, étaient inhumés successivement à Cérons, Bazas et Cadillac.

Nous republions les articles parus à l’époque dans "Sud Ouest" :  "La terrible vengeance de l’interné de Cadillac", paru le 6 octobre 1962, signé Didier Ters et Francis Schwartz, ainsi que celui du 9 octobre qui relate les obsèques du meurtrier et de ses victimes et clôt l’affaire dans nos colonnes.

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Pratique avancée infirmière : une nouvelle revue pour une nouvelle profession

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Alors que les premiers infirmiers en pratique avancée exercent depuis un an maintenant, une revue professionnelle trimestrielle dédiée à ces professionnels voit le jour en octobre. Le point avec Julie Devictor, sa rédactrice en chef, par ailleurs IPA, doctorante en santé publique et présidente du CNP IPA.

ActuSoins. La presse professionnelle infirmière foisonne de titres, appartenant à différents groupes de presse, ou parfois même indépendants*. Comment est née l’idée de la Revue de la pratique avancée et à qui s’adresse-t-elle ?

Julie Devictor. L’idée est venue de l’éditeur Edimark, qui édite différentes revues de presse de médecine spécialisée.

Les IPA représentent un sujet majeur aujourd’hui et jusqu’à présent, aucune revue ne s’était vraiment emparée de ce sujet.

Nous nous adressons non seulement aux IPA et aux étudiants IPA, mais aussi aux autres acteurs de la santé, impliqués dans cette pratique : infirmiers en soins généraux et spécialisés, cadres, médecins, directeurs de soins et d’établissements de santé… L’idée est d’informer sur l’actualité des IPA sur la recherche et sur les pratiques.

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