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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 mai 2019

« Il est opportun d’ouvrir un débat approndi sur la “blockchain” »

En prétendant abolir la notion même de « tiers de confiance », la technologie érige une « lex cryptographica » susceptible de renverser le cadre idéologique de nos institutions politiques et juridiques, prévient Katrin Becker, chercheuse en droit, dans une tribune au « Monde ».

    Publié le 3 mai 2019

Représentation de la monnaie virtuelle Bitcoin sur une carte mère PC.
Représentation de la monnaie virtuelle Bitcoin sur une carte mère PC. Dado Ruvic / REUTERS
Tribune. La blockchain est-elle en train de renverser la société tout entière ? Si on observe le nombre de domaines financiers, gouvernementaux, entrepreneuriaux, etc., qui s’efforcent de mettre en place cette technologie, cette impression se renforce. Il est donc plus que temps d’ouvrir le débat public sur son utilisation et ses implications.
La blockchain est un registre public, décentralisé, numérisé qui abolit la nécessité d’un intermédiaire vérifiant les informations préalablement à leur enregistrement ou veillant à l’exécution d’une transaction. Grâce à un processus de validation consensuel, transparent et infalsifiable, elle permet de stocker des données (cryptographiées) de manière immuable et sécurisée. A l’aide des smart contracts – petits programmes informatiques opérant selon la logique du « if-then » (« si, alors ») –, elle rend l’exécution des transactions automatique et incorruptible.

Intelligence artificielle : « La complexité de la modélisation du cerveau humain a toujours été sous-estimée »


Les spécialistes de l’IA eux-mêmes commencent à reconnaître les limites des promesses « vendues » à une opinion publique gourmande d’utopies technologiques, rappelle l’experte Claire Gerardin dans une tribune au « Monde ».

Ben Miners/Ikon Images / Photononstop
Tribune. Yann LeCun, chercheur en intelligence et vision artificielles à l’Université de New York et directeur de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle (IA) grâce à son rôle majeur dans le développement des technologies de l’apprentissage profond (« deep learning »). C’est à ce titre qu’il a reçu, le 27 mars, avec Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton, le prix Turing – un « Nobel de l’informatique ».
Pourtant, Yann LeCun affirme volontiers que les ambitions en matière derecherche en intelligence artificielle ont toujours été extravagantes. La complexité de la modélisation du cerveau humain pour reproduire son fonctionnement – ce qui est l’objectif originel de l’intelligence artificielle – a toujours été sous-estimée, et les progrès des recherches sont moins importants que ceux auxquels on s’attendait. Pour ce chercheur, il faut délaisser la course à la performance technologique pour se recentrer sur les sujets fondamentaux que sont l’intelligence, le sens commun, ou encore l’apprentissage (« Y a-t-il un cerveau dans la machine ? », « La Méthode scientifique » – Nicolas Martin, France Culture, 30 août 2017).

Pénibilité : la SNCF conçoit un exosquelette pour assister ses agents

03.05.2019



  • Exosquelette

    Pénibilité : la SNCF conçoit un exosquelette pour assister ses agents

Crédit Photo : SNCF

Afin d’atténuer la pénibilité de certaines tâches dans ses ateliers, la SNCF conçoit un exosquelette polyvalent. « Ce sera une première mondiale ! », assure, à l’AFP, l'ergonome Yonnel Giovanelli, responsable du secteur à la direction du matériel SNCF. Cet exosquelette d’assistance à l’effort consiste en une armature mécanique portée par les agents qui permet de réduire les risques de troubles musculosquelettiques. « L'idée, c'est d'assister l'agent sur des tâches qui sont physiquement contraignantes », précise l'ergonome.

Bordeaux : une nouvelle unité “post urgence” pour les jeunes patients en psychiatrie

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Par MK avec Candice Olivari   Publié le 02/05/2019

L'unité est composée de cinq lits et est conçue pour des séjours de courte durée, après le passage aux urgences / © Candice Olivari - France 3 Aquitaine
L'unité est composée de cinq lits et est conçue pour des séjours de courte durée, après le passage aux urgences / © Candice Olivari - France 3 Aquitaine

L'hôpital Charles Perrens à Bordeaux s'apprête à ouvrir une unité spécifique post-urgence pour les jeunes malades. Un service d'hospitalisation courte durée pour les patients en attente d'admission en psychiatrie.

C’est une toute petite unité, composée de cinq lits. A destination de patients âgés de 11 à 25 ans, elle est vouée aux séjours de courte durée, de 24 heures à trois jours maximum.

Un "sas" entre les urgences et l'hospitalisation


L'admission se fera à la sortie des urgences, qui chaque année à Charles Perrens, accueillent jusqu'a 8 000 personnes. Des patients, qui, pour un quart d'entre eux, sont âgés de moins de 25 ans. En dépit de sa faible capacité, la nouvelle unité post-urgence de l'hôpital Charles Perrens devrait donc prendre en charge des centaines de malades.



TCC dans la dépression de l'adulte : quelles sont les modalités les plus efficaces ?

Univadis

Par Agnès Lara   29 avril 2019

À retenir


Cette méta-analyse en réseau suggère que les thérapies cognitives et comportementales (TCC ) délivrée en séances de groupe, par téléphone ou guidées et auto-administrées sont aussi efficaces pour améliorer les symptômes aigus de la dépression et peuvent donc être envisagées comme des alternatives aux séances individuelles. L’effet de taille est important à modéré par rapport aux soins usuels. Sur le plan de l’acceptabilité, les TCC guidées et auto-administrées semblent inférieures aux autres modalités. Les TCC auto-administrées, mais non guidées par un thérapeute, sont en revanche apparues comme moins efficaces que les autres approches.


Médecine: «Les gens connaissent très mal l’univers de l’hôpital psychiatrique»

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Propos recueillis par Oihana Gabriel   Publié le 02/05/19

INTERVIEW Alors que sa première bande dessinée, centrée sur son stage d’interne en psychiatrie, sort aujourd’hui, Claire Le Men dessine et raconte son expérience pour «20 Minutes»

Claire Le Men, 28 ans, publie sa première BD où elle retrace dans un récit romancé son premier stage en tant qu'interne en psychiatrie.

Claire Le Men, 28 ans, publie sa première BD où elle retrace dans un récit romancé son premier stage en tant qu'interne en psychiatrie. — O. Gabriel / 20 Minutes
  • Claire Le Men a choisi, après des études de médecine et quatre stages en psychiatrie, de devenir auteure de bande dessinée.
  • Elle dévoile dans Le Syndrome de l’imposteur, qui sort ce jeudi, ses premiers pas d’interne dans un service de psychiatrie.
  • Entre les personnes hospitalisées en unité pour malades difficiles (UMD) et des services à bout de souffle, elle parvient à décrire cet univers avec tendresse et humour.

Maroc : des « schizophrènes » dans les hautes sphères politiques ?

Bladi.net

MAROC
2 mai 2019
Saâd-Eddine El Othmani, psychiatre et Chef du Gouvernement, vient de qualifier de « schizophrènes » de nombreux hommes politiques qui entravent les réformes amorcées par son gouvernement. Faut-il s’en affoler ? Des malades mentaux dans les hauts rouages de l’Etat ? Ou est-ce juste une manière de parler, une exagération ? Voyons voir…
« Pense-t-il ce qu’il dit ? » Est une question qui se pose d’elle-même vu ses qualifications dans le diagnostic des maladies psychiatriques. En effet, doit-on donc réellement s’alarmer ? Il convient d’abord de regarder cette affaire de plus près et de ne pas tirer de conclusion hâtive. L’expérience nous dévoile qu’il est inutile de penser immédiatement au zoo à chaque fois que Benkirane parle de crocodiles et autres bêtes sauvages. Psy ou pas psy, la vérification s’impose.


L’Art brut en bande dessinée ?


Par Didier Quella-Guyot    3 mai 2019


Il faut un petit grain de folie pour se mettre à dessiner, à peindre, à écrire, mais qu’en est-il chez ceux que l’on traitait de fous, qu’on envoyait à l’asile d’aliénés, qu’on privait de vie publique ? C’est ce que tente de raconter « Enferme-moi si tu peux » en évoquant six créateurs, célèbres ou pas, dont la reconnaissance artistique fut problématique sous l’appellation d’art brut ; c’est aussi ce qu’évoque « La Trahison du réel » à travers le destin édifiant d’Unica Zürn qui vécut avec Hans Bellmer ...

Les auteurs d’« Enferme-moi si tu peux » ont choisi d’évoquer des destins aussi exceptionnels qu’opposés. Augustin Lesage, par exemple, né dans une famille de mineurs et qui se met au fond des galeries où il s’épuise à entendre des voix ! Celles-ci le poussent vers une peinture miniaturiste et très colorée qui contraste fortement avec son environnement habituel. Au total, plus de 800 toiles naitront « sous l’influence des esprits » !
Il n’est pas le seul à entendre des voix : Magde Gill, elle aussi. Après l’orphelinat et un travail comme bonne, elle se met à entendre une dénommée Myrninerest qui va lui inspirer des dessins dont elle n’a jamais perçu l’intérêt ou l’originalité. Les musées après sa mort se les sont arrachés. Les femmes ont évidemment particulièrement souffert de l’interdit artistique qui pesait sur elles. Aloïse en est un autre exemple. Maltraitée par une sœur ainée tyrannique, elle s’inventera des amours, écrivant des choses curieuses, puis on l’enferma pendant plus de 40 ans dans un asile où elle se mettra à dessiner inlassablement sans jamais reconnaitre son talent.


Des nazis sur le divan

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Publié dans le magazine Books, mars 2013. Par Paul Lerner

Quand Rudolf Hess, proche collaborateur d’Hitler, se retrouva aux mains des Anglais en 1941, il fut rapidement pris en charge… par des psychanalystes. Cette nouvelle science donnait l’espoir de comprendre les ressorts de l’âme nazie et donc de mener la guerre plus efficacement. Les agents du renseignement américain pensaient de même, au point de psychanalyser Hitler à distance.


Piotr Uklańskis "Real Nazis", Heinz Bunse

Le 10 mai 1941, au cours de l’un des épisodes les plus étranges de la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Hess s’extirpa d’un appareil de la Luftwaffe pour atterrir en parachute sur une ferme écossaise. Il avait probablement l’intention de négocier un accord de paix entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne nazie. Mais nul ne sait avec certitude si Hess agissait de son propre chef, ou s’il avait au préalable noué des contacts au Royaume-Uni. De même, on ignore quel bénéfice précis il espérait tirer de l’opération. Peut-être imaginait-il qu’il serait reçu dans les plus hautes sphères de la diplomatie britannique, voire qu’on l’y accueillerait en héros ; et que ses compatriotes l’acclameraient pour avoir précipité la fin de cette guerre insensée contre l’Angleterre, lui abandonnant la maîtrise des mers en échange de la liberté de se concentrer sur l’Union soviétique, le véritable ennemi racial et idéologique. Quoi qu’il en soit, il y a une chose à laquelle le dauphin d’Hitler ne s’attendait certainement pas : tomber aux mains des psychanalystes. Tout laisse à penser que le prisonnier Hess a livré des informations utiles au renseignement militaire. Mais les quatre années qu’il passa sur le sol britannique ont en définitive davantage intéressé les experts en psychologie que les stratèges (1). Une fois remis des blessures subies lors de son saut en parachute, Hess devint l’objet de toutes les attentions en tant que représentant de l’énigmatique esprit nazi. Médecins et psychologues se mirent à chercher en lui des clés pour comprendre l’ennemi : ils espéraient, en sondant la psyché de l’un des plus proches partisans du Führer, percer le secret du pouvoir d’attraction exercé par Hitler.


VIDÉO - "Pas de suppressions de postes cette année" selon la directrice de l'hôpital de Thuir

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Par Simon ColbocFrance Bleu Roussillon   3 mai 2019

Vingt postes étaient menacés, mais "ils seront maintenus" affirme la directrice de l'hôpital psychiatrique de Thuir. Fabienne Guichard était notre invitée ce vendredi sur France Bleu Roussillon.

L'hôpital de Thuir emploie 1 000 personnes. 16 000 patients y sont suivis chaque année.
L'hôpital de Thuir emploie 1 000 personnes. 16 000 patients y sont suivis chaque année. © Maxppp - Frederic Vennarecci
De quoi rassurer le millier de salariés de l'hôpital psychiatrique de Thuir ? Aucun poste ne devrait être supprimé cette année au sein de l'établissement. C'est en tous cas la promesse ce vendredi matin sur France Bleu Roussillon de la nouvelle directrice de l'hôpital Fabienne Guichard : " Il s'agit d'agents qui assurent les remplacements, qui couvrent en partie l'absentéisme. Aucun poste ne sera supprimé, c'est un engagement que je vais tenir.

Sois normale et tais-toi : enquête sur l’autisme féminin (par « Sous Silence »)

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Le webdocumentaire Belge "Sous Silence"publie une enquête très complète sur l'autisme au féminin, avec des témoignages de jeunes femmes, représentante associative, professionnels...
Cette enquête démarre en analysant le phénomène de sous représentation des femmes par rapport leurs homologues masculins, puis enchaîne avec un témoignage édifiant de Julie, membre de l'association, passée par la case institution, cataloguée de déficiente intellectuelle, victime de harcèlement et discrimination au travail...


Des pictogrammes pour mieux communiquer en consultation avec les patients autistes


Camille Roux
| 03.05.2019


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    Des pictogrammes pour mieux communiquer en consultation avec les patients autistes 

VOISIN/PHANIE``
Pour améliorer la communication entre médecins et patients souffrant d'autisme, le foyer d'accueil médicalisé de Caudry (Hauts-de-France) expérimente un nouvel outil baptisé "Mon com' santé", rapporte La Voix du Nord. Il s'agit d'un classeur rassemblant des fiches de pictogrammes. Ces derniers permettent aux patients qui ne peuvent s'exprimer à l'oral d'indiquer au praticien où ils ont mal, comment ils ont mal sur une échelle de douleur ou encore s'ils sont sensibles au bruit par exemple. À l’inverse, le médecin peut expliquer plus clairement au patient ce qui l'attend : traitement, prise de sang, etc.

Filiation : fin du secret pour les enfants nés d’un don ?

Par Catherine Mallaval — 
Dans la banque de sperme Cryos à Aarhus au Danemark, 2015.
Dans la banque de sperme Cryos à Aarhus au Danemark, 2015. Photo Laerke Posselt. Agence VU


Avant la présentation, en juillet, du projet de loi bioéthique qui doit ouvrir la PMA à toutes, une disposition fait grincer : faut-il écrire «né d’un don» sur l’acte de naissance des enfants conçus avec les gamètes d’un tiers ? Le débat agite même le camp de ceux qui militent pour l’accès aux origines.

C’est l’histoire d’Arthur Kermalvezen, qui a fini par rencontrer l’homme qui lui a permis d’exister grâce à un don de sperme à l’âge de 34 ans. Après des années à se cogner contre le vide d’une partie de ses origines. Arthur a cherché. Il a fini par retrouver Gérard, après un test génétique, en contournant la loi française. Il livre aujourd’hui son histoire dans le Fils, l’incroyable enquête pour retrouver celui à qui il doit la vie (1). Cet ouvrage est notamment dédié à «Gérard, pour ce don de vie».

Le Gouvernement jurassien soutient le développement d’une psychiatrie intégrée

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SUISSE
3 mai 2019

Le Gouvernement jurassien soutient le lancement d’une expertise plus approfondie pour la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale.

Le Groupe de travail est arrivé à la conclusion que la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale, regroupant l’offre stationnaire sur le site de l’Hôpital de Moutier, est la meilleure option. Photo: Archives
Le Groupe de travail intercantonal a été mandaté par les Gouvernements jurassien et bernois, avec le soutien de la Confédération, via la Conférence tripartite. Il a été chargé d’identifier les options et la répartition des prestations médicales permettant de dégager le meilleur scénario possible pour l’avenir de l’Hôpital de Moutier, sa mission, son personnel, ses patients, ainsi que les populations concernées.
Le Groupe de travail est arrivé à la conclusion que la création d’un Réseau interjurassien de santé mentale, regroupant l’offre stationnaire sur le site de l’Hôpital de Moutier, est la meilleure option. Les trois objectifs du Réseau interjurassien de santé mentale sont les suivants : (1) offrir une prise en charge basée sur un concept médical moderne de psychiatrie intégrée ; (2) soutenir le développement des prestations psychiatriques pour la population francophone du Jura bernois et du canton du Jura, aussi bien du point de vue de l’offre proposée que de son accessibilité géographique ; (3) garantir les interfaces avec les soins somatiques.