La schizophrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par un ensemble de symptômes très variables tels les délires et les hallucinations, mais aussi le retrait social et les difficultés cognitives. Les mécanismes physiopathologiques sous tendant cette pathologie restent mal compris. On observe cependant des anomalies cérébrales : atteintes de la substance grise et réduction du nombre de synapses formées par les neurones. Parmi les facteurs génétiques prédisposant à la schizophrénie, le locus du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est le plus important. Les auteurs de cette étude se sont penchés sur un gène de ce locus codant pour le fragment C4 du complément.
Quels que soient vos symptômes, vous ne souffrez pas de burn out. Cette maladie n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»