blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 2 août 2023

2023 SOUS LE SIGNE DU MERVEILLEUX, DU FABULEUX ET DU FANTASTIQUE OU COMMENT RÉENCHANTER LE MONDE*

HALLE SAINT PIERRE

EXPOSITION EN COURS

LA FABULOSERIE

25 JANVIER – 25 AOÛT 2023


du 20 septembre 2023 au 25 février 2024
 
du 20 septembre 2023 au 14 août 2024





L’Assurance Maladie prête à augmenter le tarif de la consultation

Paris, le mardi 11 juillet 2023

 Le directeur général de la CNAM Thomas Fatôme a assuré que la fixation du tarif de la consultation à 26,50 euros n’était qu’une « étape ».

Thomas Fatôme fait son mea culpa. Dans un entretien accordé au journal Les Echos ce lundi, le directeur général de la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM) reconnait avoir « mal estimé le malaise de la profession » lors des négociations conventionnelles avec les syndicats de médecins libéraux en début d’année, qui ont finalement abouti à un échec et à l’adoption d’un règlement arbitral. L’énarque se dit prêt à « se remettre à la table des négociations » avec les syndicats et promet un changement de méthode : il ne veut pas « reproduire les propositions qui avaient été faites en début d’année ».

Normes de soins chez les individus transgenres et/ou de genre différent : les recommandations de la WPATH

Publié le 19/07/2023

Les termes « transgenre » ou de « genre différent » sont employés à propos d’individus dont l’identité de genre et l’expression de celui-ci diffèrent de celles attribuées à la naissance, typiquement soit masculin, soit féminin. Leur nombre de personnes concernées est variable, entre 0,6 et 3 % de la population mondiale. Il s’est accru ces dernières années, principalement parmi les adolescents et les adultes jeunes.

Les personnes transgenres ont à affronter de multiples barrières concernant leur prise en charge médicale. Une revue, publiée en 2019, a rapporté que 27 % (19-40 %) d’entre eux avaient fait l’objet d’un refus de soins par un professionnel de santé. A l’inverse, 85 % des praticiens de soins primaires ne seraient pas hostiles à les traiter mais 57 % avouent ne pas être familiers avec la pratique médicale à mettre en place d’autant plus que des troubles de santé mentale sont souvent associés. De fait, les différents traitements médicaux et chirurgicaux en vue d’affirmer le genre (GAMST) s’accompagnent souvent d’une détresse psychologique et d’une majoration du risque suicidaire, surtout en cas d’incongruence marquée avec le sexe assigné à la naissance (notion de dysphorie liée au genre).

Darou Salam : La commune de Ndoffane marque un grand pas dans la prise en charge sanitaire ( Vidéo)

 SENEGAL

Ankou SODJAGO   22/07/23

Le maire de Ndoffane, El Mouhamadoul Ady Diaw, a procédé ce samedi à un don d’ambulance et à la pose de la première pierre du logement de l’infirmier chef de poste du quartier de Darou Salam. Une réponse forte à une doléance des populations vieille de 25 ans et visant à améliorer la prise en charge des patients dans cette localité.


mardi 1 août 2023

Médecine en France: le grand ratage

Édité par Thomas Messias    

Malgré d'évidents spectaculaires progrès scientifiques, nombre de Français ont le sentiment –légitime– que leur système de soins se dégrade. 

La médecine nécessite un diplôme mais aussi une pratique assidue, appliquée et dévouée. | Magali Cohen / Hans Lucas / AFP

La médecine nécessite un diplôme mais aussi une pratique assidue, appliquée et dévouée. | Magali Cohen / Hans Lucas / AFP

Il y a trente ans, tout permettait d'imaginer que notre système de santé continuerait de progresser à tous points de vue. Pourtant, aux yeux d'un nombre croissant de Français, il s'est détraqué dans son ensemble. Pour toute société, voir son système de soins souffrir de carences graves est une forme de traumatisme. C'est d'autant plus vrai lorsque la société en question s'est longtemps crue la mieux dotée du monde en la matière.

À cela s'ajoute un paradoxe: jamais les médias n'ont autant parlé des dangers de tel ou tel aliment, de tel ou tel produit. Des enquêtes souvent venues d'outre-Atlantique attestent de la nocivité de certains d'entre eux, ce qui n'est pas sans entraîner des formes aiguës d'anxiété.

Lire la suite ...


lundi 31 juillet 2023

L’alerte des médecins : « Quand la folie n’est pas accompagnée dignement, elle peut se transformer en furie »


 


Par Elsa Mari   Le 21 juillet 2023

Attaques à Reims et Annecy, agression à Bordeaux, pousseur du RER B… Les récents faits divers ravivent le débat sur la crise que traverse la psychiatrie. Dans une tribune que nous publions, 50 médecins, psychologues et patients alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée des malades.

Les médecins, psychologues et patients dénoncent des consultations pleines à craquer, un manque de places à l’hôpital et des soins dégradés. AFP/Loic Venance

Bien loin de stigmatiser les malades psychiques, 50 médecins, psychologues et patients dénoncent une prise en charge trop souvent défaillante. Ils appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée. « Quand la folie n’est pas accompagnée dignement, elle peut, dans certains cas, se transformer en furie », préviennent-ils. Voici leur tribune.

« Les faits récents d’Annecyde Bordeauxde Reims, commis par des personnes en grande souffrance psychique, obligent à réfléchir, par-delà les cas individuels, aux causes profondes et systémiques favorisant de tels passages à l’acte. Comment ne pas les mettre en regard de l’état des services publics, avec la santé et la psychiatrie aux premières loges de la démolition ? Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ? L’utilisation politique de chaque drame ajoute à l’infamie une double offense : elle passe à la trappe les efforts déployés par des équipes pour que les patients s’en sortent ; elle sur-stigmatise des personnes vulnérables.

Lire la suite ...


Aux racines des batailles du poil, une histoire politique de désirs et de dominations

Par   Publié le 14 juillet 2023

Ce fut l’un des enseignements inattendus des confinements imposés par la pandémie de Covid-19. Pendant quelques mois, un vent de liberté a soufflé sur les duvets et les toisons. Nombreuses sont celles, notamment parmi les plus jeunes, qui ont délaissé rasoir et épilateur. Selon l’institut de sondage IFOP, plus d’un tiers des femmes de moins de 25 ans déclaraient en 2021 s’épiler « moins souvent qu’avant le premier confinement ». Avec soulagement, si l’on en croit les réactions recueillies par le collectif Liberté, pilosité, sororité créé en 2018 pour dénoncer la « norme du glabre » « une sacrée liberté ! »  ; « un gain de temps et d’argent !  » ; « la fin des douleurs » ; « une réappropriation de mon corps », témoignent celles qui ont franchi le pas.

A peine sorties de leur huis clos, elles racontent aussi sur les réseaux sociaux les quolibets, insultes et même menaces dont elles font souvent les frais. Le compte @payetonpoil, lancé en juillet 2019 par de jeunes féministes dans le sillon de Metoo, est devenu le signe de ralliement de femmes en butte aux dégoûtés de tout poil. Elles y témoignent d’une stigmatisation ordinaire qui touche particulièrement les plus jeunes. Les réflexions commencent souvent dès l’enfance, au sein de la famille et à l’école, en particulier pour les brunes. Alors qu’une poignée de stars comme les chanteuses Madonna ou Beyoncé osent braver l’interdit, la plupart des femmes renoncent à afficher leur pilosité par peur de l’exclusion. « On constate qu’elles ne peuvent toujours pas disposer librement de leur corps », observent les militantes à l’origine de l’initiative.

Epilepsie : requiem pour l’effet Mozart

Publié le 12/07/2023

Au cours des trois dernières décennies, l’effet Mozart, suggérant un effet bénéfique de l'écoute de la sonate KV448 (sonate pour deux pianos en ré majeur) sur l'épilepsie, a suscité beaucoup d’attention dans les médias et un certain scepticisme dans la communauté scientifique. Avec 30 % de patients épileptiques qui souffrent de pharmacorésistance, on peut espérer qu’un tel phénomène existe mais cela reste difficile à démontrer. D’où l’intérêt de cette étude, la première revue systématique et méta-analyse formelle sur le sujet.

Parents, si vous voulez que votre enfant soit sportif…

Publié le 11/07/2023

Les parents de jeunes sportifs ont un effet important sur le bien-être et les performances de leur progéniture. Cela s’exprime, par exemple, par la qualité de leur soutien, de leur engagement personnel, ou encore — pour certains — par leur rôle d’entraîneurs… Cette influence est loin d’être négligeable, car elle persiste chez le jeune adulte, au-delà de l’adolescence.

Pourquoi des idées suicidaires chez les adolescents ?

Publié le 12/07/2023

Comme le suicide représente depuis le début de ce siècle la deuxième cause de décès annuelle au Canada chez les hommes et les femmes de 15 à 24 ans et environ le quart de tous décès observés chaque année dans cette classe d’âge, une équipe de l’Ontario a réalisé une étude transversale des facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) de cette province canadienne.

Examinant les facteurs associés à l’idéation suicidaire chez les adolescents, cette recherche confirme la pertinence de certains critères comme le sentiment d’appartenance à son école, la disponibilité perçue d’un soutien, l’estime de soi, les sentiments d’inutilité ou de désespoir, le fait d’être victime de harcèlement ou de cyberharcèlement, la consommation de drogues et l’utilisation des médias sociaux.

Craindre les conséquences défavorables de la dépression et des antidépresseurs au cours de la grossesse

Publié le 13/07/2023

Publiant une étude de cohorte rétrospective dans l’Asian Journal of Psychiatry, une équipe de Taïwan rappelle que la dépression est fréquente pendant la grossesse, mais que les antidépresseurs souvent prescrits alors augmentent le risque de complications pour l’enfant.

Basée sur des données de l’assurance maladie nationale de Taïwan, cette étude porte sur un total de 1 836 373 naissances issues de 1 289 364

Des scientifiques décodent les signaux cérébraux de la douleur

Mardi, 18/07/2023 

Des scientifiques décodent les signaux cérébraux de la douleur

La douleur chronique affecte plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Ses localisations sont variées, englobant les douleurs lombaires, les migraines, l’endométriose, les tumeurs, etc. L’identification précise du type de douleur à traiter requiert un examen clinique approfondi, s’appuyant généralement sur l’imagerie cérébrale ou les témoignages des patients, basés sur des échelles de référence médicales.

Toutefois, les rapports relatifs à la maladie peuvent parfois être subjectifs et les patients sont souvent mal compris. Cette subjectivité constitue une difficulté majeure dans l’évaluation des cliniciens et l’administration de traitements adéquats. Par ailleurs, les traitements destinés à soulager la douleur chronique sont généralement basés sur des analgésiques, souvent composés de puissants opioïdes. Ces molécules engendrent non seulement de nombreux effets secondaires, mais perdent également en efficacité après une certaine durée de traitement (tolérance médicamenteuse). De plus, les individus prenant ces médicaments sont susceptibles de développer une addiction, rendant leur perception de la douleur encore plus subjective.

Ces scientifiques, affiliés à l’Université de Californie à San Francisco, ont découvert des signaux cérébraux spécifiquement liés à la douleur chronique, radicalement distincts de ceux associés à la douleur aiguë. Cette distinction pourrait expliquer l’inefficacité des analgésiques standards face à cette forme de douleur. « La douleur chronique n’est pas seulement une version plus durable de la douleur aiguë, elle est fondamentalement différente dans le cerveau », souligne Prasad Shirvalkar, neurologue à l’Université de Californie et auteur principal de l’étude, au Guardian. Les signaux récemment découverts pourraient agir en tant que biomarqueurs "objectifs", pouvant potentiellement aboutir à des traitements plus précis et plus efficaces, comme la stimulation cérébrale profonde.

Lire la suite ...


LES RÉSULTATS DE L'AUDIT SUR LA SÉCURITÉ DES HÔPITAUX ATTENDUS: "ZÉRO TOLÉRANCE DES VIOLENCES"

Le 

Après la mort d'une infirmère, poignardée à mort par un patient souffrant de troubles psychiatrique, le ministre de la Santé, François Braun avait demandé un audit de tous les systèmes de sécurité des établissements de santé. Un audit dont les conclusions doivent arriver ce jeudi.

Le 22 mai, une infirmière avait été poignardée à mort au CHU de Reims par un patient souffrant de troubles psychiatriques sévères. Après cet événement, le ministre de la Santé François Braun avait promis un audit des systèmes de sécurité dans tous les établissements de santé. Un audit dont les conclusions sont rendues ce jeudi. "Il y a des résultats partiels auxquels je m'attendais. Seulement 60% des établissements ont des accès par badges, par exemple", a expliqué François Braun sur RMC-BFMTV ce jeudi matin. "La frustration n'explique pas la violence. Je veux insister sur le zéro tolérance des violences", a-t-il ajouté.

Lire la suite et voir la vidéo ...


Indre : en psychiatrie, l'unité d'hospitalisation de la Châtre est fermée cet été faute de personnel

De Pierre Frasiak , Manon Klein.  Jeudi 20 juillet 2023

L'unité d'hospitalisation du service psychiatrique de La Châtre est fermée en juillet et en août, faute de soignants. Une décision inquiétante pour le maire, Patrick Judalet, et la CFDT. 

(image d'illustration)
(image d'illustration) © Maxppp - SPEICH Frederic


Faute de personnel, les hospitalisations sont impossibles au service psychiatrique à La Châtre en juillet et en août. Les syndicats et le maire de la Châtre confirment et réagissent à cette information, dévoilée par la Nouvelle République. Il manque des psychiatres et du personnel para psychiatrique à La Châtre.  Conséquence : 13 patients ont été transférés à Gireugne, juste à coté de Châteauroux et les personnels réaffectés. Toutefois, l'accueil de jour, le service ambulatoire du service psychiatrie reste ouvert.


Lire la suite ...


Psychiatrie : l'exemple du ballon thérapeutique pour éviter la contention

PAR 

PUBLIÉ LE 20/07/2023

Psychiatrie : l

[PODCAST] Quelles alternatives à la contention ? Les professionnels du soin y ont recours à contre-cœur lorsqu’ils sont confrontés à la violence de leurs patients. Lors des 7e Rencontres de la recherche en soins en psychiatrie, qui se sont déroulées à Ecully, près de Lyon les 23 et 24 mars dernier, plusieurs soignants ont interrogé ce geste - souvent très mal vécu – et présenté leurs recherches sur des méthodes moins coercitives ou sur des outils qui permettent de limiter voire d’éviter le recours à la contention. Jean Lefèvre-Utile, infirmier chercheur et Docteur en Ethique dans le service de pédopsychiatrie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a choisi de parler d’un ballon thérapeutique. 


« C’était un enfer » : elle raconte dans une BD son enfance auprès d’un père alcoolique

 Malaurie KRALL/NG   Publié le 

Ségolène Droux, une illustratrice de 27 ans installée à Meaux (Seine-et-Marne), a publié son premier livre le 7 juillet 2023. Dans cette BD intitulée « Dépendance », elle évoque un sujet difficile et très intime : l’alcoolisme de son père. Elle revient sur le début de son addiction puis sur sa longue descente aux enfers, qui a conduit à sa mort.

Ségolène Droux, une Francilienne de 27 ans, a publié une BD dans laquelle elle évoque l’alcoolisme de son père et sa longue descente aux enfers jusqu’à son décès, survenu en 2018.

Ségolène Droux, une Francilienne de 27 ans, a publié une BD dans laquelle elle évoque l’alcoolisme de son père et sa longue descente aux enfers jusqu’à son décès, survenu en 2018. | SEGOLENE DROUX

Née au Vietnam, Ségolène Droux a été adoptée à l’âge de trois mois par un couple installé à Saint-Mard, en Seine-et-Marne. Elle a grandi au sein d’une famille « très unie et très aimante », entourée de ses parents adoptifs et de ses deux frères. « J’ai le souvenir d’une enfance très heureuse. On faisait beaucoup de sorties et d’activités tous ensemble », nous raconte la jeune femme désormais âgée de 27 ans.

Lire la suite ...


La France en plein baby crash


Paris, le lundi 10 juillet 2023 

Le nombre de naissances a baissé de 7 % sur les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à 2022, année qui était déjà historiquement basse en termes de naissances.

La France est peut-être en train de s’enfoncer dans un hiver démographique. Depuis 2014, à l’exception d’un léger rebond en 2021, le nombre de naissances est en chute libre, passant de 832 000 naissances en 2014 à seulement 723 000 naissances en 2022, soit 13 % de moins. L’année 2022 est ainsi l’année qui a compté le moins de naissances en France depuis 1946, époque où la France ne comptait pourtant que 40 millions d’habitants. Et les premiers chiffres de l’année 2023 ne sont guère encourageants.

Des IDEL hérissés par le parcours spécifique de formation des aides-soignants



PUBLIÉ LE 19/07/2023

Le récent décret facilitant l'intégration des aides-soignants en deuxième année de formation infirmière hérisse Convergence Infirmière, qui y voit notamment une menace pour la sécurité des patients.

 

Hôpital : « pas une problématique de moyens, mais de management »

Jacques Cofard  3 août 2022

Alors qu’un nouveau suicide est intervenu au CHRU de Tours, le Dr Emanuel Loeb, président du syndicat Jeunes médecins, interpelle sur les problèmes managériaux majeurs à l’hôpital, demande une refonte totale de son organisation. Selon lui, « les ordonnances Debré qui ont permis l'émergence d'un système de caste ne sont plus adaptés au monde moderne ».

Suicide d’un jeune chef de clinique

Le syndicat de praticiens hospitaliers Jeunes médecins s’est ému, dans un récent communiqué de presse, du « décès d’un jeune chef de clinique du service d’orthopédie du CHRU de Tours », lequel s'est suicidé le 15 juillet dernier, et a été retrouvé mort à l’hôpital même où il exerçait. « Le décès d’un jeune médecin sur son lieu de travail doit alerter au plus haut niveau. Qui plus est, dans un contexte national qui met déjà à l’épreuve l’ensemble de la communauté médicale hospitalière », poursuit laconiquement le syndicat. Dans un entretien qu'il nous a accordé à l'occasion de ce nouveau drame, le président de Jeunes médecins, le Dr Emanuel Loeb (psychiatre), fait un bilan plutôt pessimiste des dernières avancées en matière de conditions de travail des médecins à l'hôpital, considérant que le problème ne relève pas tant des moyens que du management.

Lire la suite ...


Suicide du Pr Megnien : 4 responsables de l'hôpital Georges Pompidou accusés de harcèlement moral

Jacques Cofard   13 juillet 2023

Au terme d'un procès qui aura duré six semaines, des peines de prison avec sursis ont été requises contre les trois professeurs et la directrice d'hôpital mis en cause par la partie civile dans le suicide du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris 15e).

Rappel des faits

Le 17 décembre 2015, à l’âge de 54 ans, le Pr Megnien se défenestrait de son bureau du 7e étage de l'HEGP. Le cardiologue avait repris le travail le 14 décembre 2015 après neuf mois d'arrêt maladie. Ce même jour, il avait la mauvaise surprise de constater que la serrure de son bureau avait été changée, à la demande de son supérieur hiérarchique, le Pr Éric Thervet, et que le bureau du Pr Alain Simon, avec qui il ne s’entend pas, jouxte toujours son bureau, à son grand dam.

En milieu d'après-midi, le 17 décembre, le Pr Megnien met fin à ses jours.

Très vite, des proches du cardiologue, ainsi que sa famille, accusent des collègues de travail, mais aussi la direction de l'HEGP, de « harcèlement moral » contre le médecin décédé, et décident de constituer une association, l'association des amis de Jean-Louis Megnien présidée par le Pr Halimi.

Lire la suite ...


dimanche 30 juillet 2023

Grand entretien Grégory Le Floch : «La plage met le cerveau en transe»




par Cécile Daumas   publié le 14 juillet 2023

Dans un essai sensoriel et aérien, l’écrivain décrit avec subtilité notre rapport au sable et à la mer, mélange hypnotique suscitant la vacance de l’esprit et la dissolution de l’être dans les éléments. Comme une drogue douce.

On peut faire beaucoup de choses à la plage. Courir, se baigner, jouer au volley, construire un château ou s’adonner à l’amour. On peut aussi ne rien faire du tout, laisser dériver son esprit et se fondre dans le bleu de la mer et du ciel. Pourquoi allons-nous à la plage ? Que nous promet cet endroit longtemps délaissé par l’homme, marqué par le sceau du diable ? Grégory Le Floch est écrivain de plage. C’est sur le sable que lui vient le premier jet, l’accroche d’une histoire, les chapitres clés. Dans Eloge de la plage (éditions Payot Rivages), il recense, avec précision et poésie, toutes les bonnes raisons qui nous font basculer dans cet espace féerique.

Arrêts maladie : « La chasse aux abus pour sanctionner les médecins prescripteurs risque d’être aussi efficace qu’un cautère sur une jambe de bois »



TRIBUNE

Bruno Le Maire, en condamnant l’« absentéisme maladie », se trompe de combat, dénonce dans une tribune au « Monde » François Desriaux, rédacteur en chef du magazine « Santé & Travail ».

En annonçant vouloir « mettre fin à l’absentéisme maladie », le 19 juin, à l’occasion des Assises des finances publiques, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a oublié que l’augmentation des arrêts de travail était, en réalité, un phénomène inévitable. Elle est d’abord la conséquence de la progression du taux d’emploi et du recul de l’âge de la retraite. Ce constat n’est pas nouveau.

J–3 mois Assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence


 



18 juillet 2023

L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Centre hospitalier et la ville de Digne-les-Bains, en partenariat avec le CoDES 04 organiseront le mercredi 18 octobre 2023 au Palais des Congrès de Digne-les-Bains les premières assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence.

Cette journée d’échanges universitaires autour de la santé mentale et la psychiatrie rassemblera des experts régionaux, nationaux et internationaux, médecins, professeurs ou représentant de l’OMS référents en psychiatrie. 

Améliorer les prises en charge des patients porteurs de troubles psychiques

L’hôpital de Digne-les-Bains dispose d’une histoire riche en matière de psychiatrie et bénéficie en 2023 d’un projet d’investissement exceptionnel de l’ARS Paca (plus de 20 M€) pour moderniser les bâtiments et les services de psychiatrie.

Lire la suite ...

Au Danemark, 9.500 cerveaux humains conservés dans une banque controversée



Repéré par Alix Champlon — 

La méthode de collecte de ces organes a soulevé de nombreuses questions éthiques.

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | 

Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

À perte d'horizon, des seaux en plastique blanc, numérotés et entreposés sur de longues étagères. Dans les seaux, submergés dans un bain de formol, 9.479 cerveaux.

Cette collection unique, conservée aujourd'hui à Odense (Danemark), est l'héritage de près de quatre décennies de collecte chez des patients atteints de maladies psychiatriques, comme la schizophrénie ou la démence, et décédés dans les hôpitaux danois dans la seconde partie du XXe siècle.

Ces cerveaux ont été prélevés sans le consentement du patient ou de ses proches, soulevant de nombreuses questions éthiques qui ont menacé cette conservation. Pour comprendre les enjeux de la collection pour la recherche, la BBC a rencontré les scientifiques chargés de la banque.

Lire la suite ...


Psychiatrie : des professionnels dénoncent une prise en charge défaillante

Publié le 

Alors que les troubles psychiatriques ont augmenté notamment chez les jeunes après la crise du Covid-19, les personnels soignants dénoncent fréquemment un manque de moyens humains et matériels pour traiter dignement les patients. Une cinquantaine de soignants signent ce vendredi, une tribune dans le Parisien

"La contrainte psychiatrique, les sangles et l’isolement ne sont pas des soins".Dans une tribune publiée vendredi 21 juillet dans le Parisien, une cinquantaine de psychiatres, psychologues et patients alertent sur la prise en charge psychiatrique en France. "Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ?", interrogent-ils. Les signataires dénoncent des lieux d’accueil pour enfants et adultes "pleins à craquer", une situation dans laquelle toute prévention serait rendue impossible.

Lire la suite ...