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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 9 septembre 2015

Contention : la dérive sécuritaire

Par Eric Favereau — 
«Mardi 23 juin 2014. Le patient est calme mais, par précaution, la chambre d’isolement est préparée pour le mettre sous contention s’il devient agressif.»
«Mardi 23 juin 2014. Le patient est calme mais, par précaution, la chambre d’isolement est préparée pour le mettre sous contention s’il devient agressif.» Photo Jean-Robert Dantou. Agence VU. Détails à la fin de l'article 

Un collectif de psychiatres lance un appel contre cette pratique qui consiste à attacher les malades. Réunis en colloque au Sénat ce mercredi, les spécialistes vont interpeller leur profession.


mardi 8 septembre 2015

Denys Robiliard : «J’ai hésité, mais il fallait donner un signal d’alerte»

Par Eric Favereau — 

Le député socialiste du Loir-et-Cher a déposé un amendement pour encadrer les pratiques de contention en dernier recours dans les établissements psychiatriques. Il revient également sur la forte réduction du nombre de praticiens.


Une infirmière bientôt docteur en philosophie...

 par .

Alors que les sciences infirmières tentent une timide progression en France, une soignante contribue à leur émergence par son engagement dans la recherche et la prise en charge de la douleur de l'enfant. Cette femme, c'est Bénédicte Lombart. Infirmière puis cadre à l'hôpital Armand Trousseau (AP-HP), elle achève une thèse en philosophie pratique et éthique hospitalière. Un parcours qui lui permettra d'accéder au poste de coordinatrice paramédicale de la recherche en soins dès novembre prochain. Portrait.

Un long parcours au profit du bien-être de l'enfant

Bénédicte Lombart
Bénédicte Lombart, 45 ans, se destine à une carrière d'enseignante chercheuse en sciences infirmières.
La prise en charge de la douleur en pédiatrie... Cette problématique n'a eu de cesse de toucher Bénédicte Lombart dès le début de sa carrière. Infirmière depuis 1991, elle intègre le service d'oncohématologie pédiatrique de l'hôpital Armand Trousseau, à Paris, dès sa sortie de l'institut de formation en soins infirmiers (IFSI). Très vite, elle s'aperçoit que ses trois ans de formation n'ont pas suffi à la préparer face à la souffrance de l'enfant. 

L’AP-HP souhaite se prémunir contre les conflits d’intérêt

08.09.2015

Bientôt une commission de déontologie à l’AP-HP ? C’est un tout cas un projet auquel songe Martin Hirsch, le directeur général des hôpitaux de Paris. Au cours de la Commission médicale d’établissement réunie ce mardi, Martin Hirsch a en effet lancé une réflexion sur la prévention des conflits d’intérêts. De celle-ci pourrait alors naître une instance de déontologie. « Entre une loi et des pratiques, il peut toujours y avoir des hiatus et c’est ça qu’on veut combler », explique le directeur de l’AP-HP. « Les dispositions ont jusqu’à présent plutôt été appliquées aux agences de sécurité sanitaire, note-il, et probablement moins fouillées dans les établissements hospitalo-universitaires où il y a un grand lien avec la recherche ». Le constat dressé, d’autres pistes sont évoquées pour renforcer la procédure de prévention des conflits d’intérêts au sein de l’AP-HP telles que celle d’élargir les conditions de mise en place de déclaration d’intérêt ainsi que les personnes appelées à s’y soumettre.

Sans attendre la fin de la réflexion, un rappel des règles devrait rapidement être diffusé. Par ailleurs, une procédure pour traiter les situations complexes de conflits d’intérêts pourrait être définie avant la fin du 1er trimestre 2016.

Que faire si une psychothérapie n'avance pas ?

 08/09/2015

Deux spécialistes rappellent les règles de ce dialogue thérapeutique bien particulier et les écueils à éviter pour ne pas qu'il s'enlise.


« Engager une psychothérapie coûte de l'énergie, du temps et de l'argent, autant s'y préparer au mieux. » C'est le constat du Pr Alain Gérard, psychiatre, ancien chef de service adjoint à l'hôpital Sainte-Anne de Paris et de Brigitte Rémy, psychiatre hospitalier et psychothérapeute. C'est pour aider toutes les personnes qui s'engagent dans cette voie à trouver les réponses à leurs questions que ces deux spécialistes viennent d'écrire un livre très pratique, Si votre psychothérapie n'avance pas ... * Ils y encouragent les patients à être « proactifs » dans leur démarche et ils répondent aux questions les plus souvent posées.


Un rapport INSERM pointe les difficultés méthodologiques de l’évaluation de l’hypnose médicale

08.09.2015

Un rapport de l’INSERM remis en juin à la Direction générale de la Santé conclut à un intérêt thérapeutique de l’hypnose dans un nombre limité de ses indications, tout en soulignant le peu de risques qu’elle entraîne. Au-delà de ces constats, les chercheurs ont pointé la possible inadéquation des méthodes classiques d’évaluation.

Existe-t-il des contre-indications pour la psychothérapie EMDR ?





08/09/2015

Il n’y aurait pas à proprement parler de contre-indication à suivre une psychothérapie EMDR, ce qui est nécessaire, et qui vaut pour l’ensemble des méthodes utilisées, c’est l’aptitude du professionnel dans la prise en charge du patient ainsi que dans l’application de cette méthode psychothérapeutique.



Le tabou du suicide au grand âge

08 septembre 2015


La 13eme journée mondiale de prévention du suicide ce 10 septembre, est l'occasion de revenir sur le premier rapport de l’Observatoire national du suicide fin 2014. Il montrait une situation préoccupante en France, notamment pour les personnes âgées.

«La personne âgée accomplissant un geste suicidaire est en général animée d’une détermination forte comme en témoignent les moyens fréquemment employés (précipitation d’un lieu élevé, armes à feu, pendaison). L’intentionnalité plus grande du sujet âgé se conjugue souvent avec une fragilité organique sous-jacente plus grande». 

Les données s'aggravent quand on parle d'aidant familial d'une personne malade Alzheimer selon le mémoire du Dr Boudet.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi fait du suicide un problème de santé publique.

D'autant que le suicide des personnes âgées est souvent qualifié de "légitime", de "rationnel", comme un "choix sensé" étant donné les difficultés de vie... L'OMS appelle ainsi les médias à une "couverture responsable" des cas de suicide. Elle invite à ne pas "décrire en détail les actes suicidaires, et éviter toute dramatisation ou glorification, minimiser l'importance des reportages consacrés au suicide et éviter les simplifications excessives".



Hausse des suicides chez les agriculteurs indiens

Par  07-09-2015




mediaDeux jeunes filles marchent dans la région d'Allahabad, dans l'Etat d'Uttar Pradesh, le 22 mai 2015. Etat qui est le premier producteur de canne à sucre en Inde.AFP PHOTO/ SANJAY KANOJIA
En Inde, plusieurs régions ont connu ces derniers mois une hausse inquiétante du nombre de suicides chez les agriculteurs. Cette tendance n'est malheureusement pas nouvelle dans le pays, où 60% de la population dépend directement ou indirectement de l'agriculture. Mais, elle semble s'aggraver ces dernières années. Une combinaison de facteurs contribue à pousser de plus en plus d'agriculteurs indiens dans une spirale d'endettement et de désespoir.

Une structure novatrice d'HAD en psychiatrie ouvre à Toulouse grâce à un partenariat public-privé

Le CH Gérard-Marchant, spécialisé en psychiatrie, et les cliniques de Beaupuy et des Cèdres du groupe Capio ont mis en place à Toulouse (Haute-Garonne) un partenariat public-privé donnant naissance à une structure novatrice d'hospitalisation à domicile (HAD). Celle-ci vise à désengorger les urgences et réduire les hospitalisations évitables.
Psydom31, une structure d'hospitalisation à domicile (HAD) en psychiatrie ouvre ce 7 septembre à Toulouse (Haute-Garonne) "dans le cadre d'un partenariat public-privé inédit, au service du patient", ont annoncé les cliniques privées de Beaupuy et des Cèdres (groupe Capio) et le CH Gérard-Marchant. Cette structure est la première en HAD psychiatrique autorisée dans le secteur privé en France. Elle souhaite apporter "des réponses innovantes à plusieurs niveaux", expliquent les promoteurs de Psydom31 dans un communiqué.

Quelle hospitalité pour la folie ?

12/08/15

39
Le collectif des 39 organise et anime le 9 septembre après-midi au Sénat un colloque, parrainé par la sénatrice Aline Archimbaud afin de présenter les arguments critiques dans cette loi relatifs à la psychiatrie, au médico-social, à la prise en compte des patients et faire part de propositions pour continuer de défendre une hospitalité pour la folie auprès des parlementaires et des journalistes qui répondront à cette invitation.
Trois tables rondes seront organisées :
-pour l’hospitalité de la folie, non à la contention ; 
-où en est la pédopsychiatrie ? 
-quelles espaces citoyens pour les patients dans les établissements du sanitaire et du médico-social.
  • Le 9 septembre 2015
  • Sénat
    15, rue de Vaugirard
    75006 Paris
  • Site internet





















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lundi 7 septembre 2015

Le « cœur brisé », un syndrome qui peut être

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 


Le syndrome du « cœur brisé » est en train de livrer ses secrets, et il n’est pas à prendre à la légère, selon une étude internationale, publiée dans la revue New England Journal of Medicine du 3 septembre. Il ne s’agit pas de psychologie mais de cardiologie.


Schémas du ventricule gauche, l'un atteint de takotsubo cardiopathie (A), et l'autre normal (B).


Décrit pour la première fois en 1990 par des Japonais, le « syndrome du cœur brisé » – ainsi dénommé car il semble souvent déclenché par un choc émotionnel – est une défaillance cardiaque aiguë qui touche principalement les femmes ménopausées. Peu fréquente, elle est aussi connue sous le nom de « takotsubo » (« piège à pieuvres », en japonais), en référence aux anomalies cardiaques observées lors de cette atteinte transitoire du myocarde.

Nous sommes tous des chimères

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 
Femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, nous sommes tous des chimères. La métaphore n’entend pas dénoncer notre condition de mortels. Elle témoigne d’une réalité biologique qui fait écho à la description d’Homère : il y a vingt-huit siècles, l’aède grec évoquait dans l’Iliade ces fabuleuses créatures hybrides, « lion par-devant, serpent par-derrière, ­chèvre au milieu ». Nous n’en sommes pas là. Mais la biologie moléculaire nous l’enseigne aujourd’hui : chacun de nous recèle, tapies dans sa moelle osseuse, son cœur, son foie, son pancréas, sa peau… ou même son cerveau, des cellules génétiquement différentes de ses propres cellules.


Image 3D d'un foetus à 32 semaines produite par ultrasons.


Présentes en faibles quantités, ces cellules étrangères ont été acquises naturellement lors de la grossesse. Certaines proviennent de notre mère biologique. D’autres sont issues des fœtus que les mères ont portés. D’autres enfin, plus rarement, émanent de nos frères ou sœurs aînés, voire d’un jumeau parfois ignoré.

Quelles sont les conséquences, pour la santé maternelle, de ce « microchimérisme fœtal » ? Publiée le 28 août dans la revue BioEssays, une étude américaine, menée par l’équipe d’Amy Boddy (université de l’Arizona), dresse un bilan des recherches sur ce thème. Où il apparaît que ces cellules fœtales sont des Janus, dotés d’une face bénéfique et d’une face maléfique.

Bientôt le sexe du bébé à la carte en Australie ?

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

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© Kristin Klein.
Pour quelques jours encore, les Australiens peuvent donner par écrit leur avis sur un projet de recommandations éthiques concernant la procréation médicalement assistée, texte présenté par le Conseil national sur la santé et la recherche médicale (NHMRC). Parmi les points soulevés figure une mesure plus que symbolique, qui illustre l'évolution du regard que portent les sociétés occidentales à la fois sur la procréation, sur le désir d'enfant et sur l'enfant à venir lui-même : la possibilité d'offrir à des couples « normaux », c'est-à-dire sans problème de fertilité ni porteurs d'anomalies génétiques, le recours à une fécondation in vitro (FIV) doublée d'un diagnostic préimplantatoire (DPI), ce dans le but unique de pouvoir choisir avec certitude le sexe de leur progéniture. Pour résumer, le sexe du bébé à la carte, ce que le NHMRC appelle pudiquement une« sélection du sexe pour motifs non médicaux ».

Les tentatives de suicide plus fréquentes parmi les Wallons

BELGIQUE 06 septembre 2015

Les Wallons sont plus enclins aux tentatives de suicide que les Flamands ou les Bruxellois, selon une étude menée sur base des données des membres de la mutualité Solidaris. Celle-ci a analysé les admissions à l'hôpital pour tentative de suicide, de ses membres uniquement, pour les années 2011, 2012 et 2013, dans le but de définir le profil démographique et socio-économique des personnes les plus à risque de tenter de mettre fin à leurs jours (sans que le suicide ne soit abouti). Les suicides sont en effet recensés au niveau national, mais il n'existe pas de statistiques officielles sur les tentatives non-abouties. Durant les années 2011, 2012, 2013, 4.174 affiliés ont fait une ou plusieurs tentative(s) de suicide, soit 0,13% des membres de la mutuelle, note-t-elle. En ne prenant parmi ces personnes que celles qui étaient affiliées en juillet 2012 (4.063), il apparait que la moyenne d'âge est de 40 ans, la plus jeune étant âgée de 9 ans et la plus âgée de 96 ans. Une majorité d'entre elles (64%) sont des femmes, chez qui on observe deux périodes critiques: les tranches d'âge de 15-24 ans et 40-49 ans. Chez les hommes, le pic de la fin de l'adolescence et du début de l'âge adulte n'est pas observé, seulement celui des 40-49 ans.