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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 novembre 2020

Fausses nouvelles et théories du complot : la guerre des récits

LE 17/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Le phénomène " Hold Up ", une histoire vieille comme le monde ? L'essayiste et professeur de littérature Pierre Bayard et le journaliste et documentariste Thomas Huchon croisent leurs regards sur nos relations aux faits.

Old Pinocchio News
Old Pinocchio News Crédits : RichVintage

De nos petits mensonges à nos grandes histoires, nos quotidiens regorgent d'arrangements avec les faits. Et ce n'est pas plus mal, ça peut même être très utile ! Cette bienveillance à l'égard de nos "pulsion narratives" à une époque en croisade contre le faux, c'est celle que Pierre Bayard soutien dans son dernier essai "C_omment parler des faits qui ne se sont pas produits ?_" (Ed. Minuit, novembre 2020). L'écrivain, essayiste et professeur de littérature à l'Université Paris VIII conclut ainsi une trilogie entamée en 2006 avec le désormais célèbre " Comment parler des livres que l'on a pas lu " (Ed. Minuit, Nov. 20), suivi par la très immobile "Comment parler des lieux on l'on a pas été " (Ed. Minuit, 2012). 

Pour le père de la "critique interventionniste" notre relation au réel est toute entremêlée de faits, de petites et grandes histoires, mythologies personnelles à mi-chemin entre croyance et doute, à divers degrés. En témoignent ces inépuisables exemples, dans la littérature comme dans la construction de l'Histoire, voire de théories scientifiques, la façon dont les hommes s'abreuvent et se mettent à distance des faits. 

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AU CŒUR DE LA CRISE, REPENSER LE SOIN

 Froid • Collège des Bernardins • L'Officiel des spectacles

Diffusion en direct sur le site internet, la page Facebook et la chaîne Youtube du Collège des Bernardins


La pandémie de Covid-19 marque profondément l’expérience des soignants. À partir de cette expérience, comment repenser les conditions du soin ?

L’expérience des soignants semble contrastée selon les spécialités. Au-delà des réformes promises par le « Ségur de la santé », ne convient-il pas de repenser à partir de cette expérience les conditions de la relation soignante ? 

Des membres du conseil scientifique du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins partageront leurs analyses. Elles seront discutées par deux acteurs majeurs du monde hospitalier, Pr. André Grimaldi et Pr. Philippe Juvin.

Programme

INTRODUCTION
P. Brice de Malherbe, co-directeur du département Éthique biomédicale et professeur de théologie de Faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins

RETOUR D’EXPÉRIENCE
18h05
Dr. Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre du sujet âgé, Hôpital Emile Roux AP-HP ; co-directeur du département Éthique biomédicale du Collège des Bernardins
18h20
Dr. Anne Lécu, médecin généraliste, Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis ; membre du séminaire Que vaut le corps humain ? du Collège des Bernardins
18h35
Dr. Anne-Laure Boch, neurochirurgien, Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière ; membre du séminaire Que vaut le corps humain ? du Collège des Bernardins

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mardi 17 novembre 2020

Quand l'hôpital retient son souffle

France 5 Replay et Direct - Programmes, documentaires et vidéos | France tv  (ex Pluzz)

Disponible jusqu'au 10.12.20

Replay Le monde en face - Quand l'hôpital retient son souffle - France 5

Présenté par : Marina Carrère d'Encausse

Après la diffusion du documentaire "Quand l'hôpital retient son souffle", Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. Comment, en pleine crise sanitaire mondiale, les hôpitaux, dont celui de la Pitié-Salpêtrière, parviennent-ils à remplir leur mission alors qu'ils sont déjà en difficulté ?

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Diapo. Rabat : violente répression d’une manifestation du personnel infirmier

 h24.info | Media Ownership Monitor

16 novembre, 2020 

Crédits : MITSAM

Devant le siège du ministère de la Santé à Rabat, une manifestation pacifique du personnel infirmier et des techniciens de la santé a été «violemment dispersée». On compte plusieurs blessés parmi les manifestants. Les syndicats exigent l’ouverture d’une enquête.

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Schizophrènes et amoureux : "Ensemble, nous sommes plus forts"

 Un nouveau logo à la Une aujourd'hui

Par Anthony RIVAT - 10 nov. 2020

Depuis dix ans, Jérôme et Rachida Lallemand forment un couple très fusionnel. Une histoire comme tant d’autres en apparence. Sauf qu’ils ont un point en commun très particulier : ils souffrent de schizophrénie. Ensemble, ils ont fait de leur maladie une force. Témoignage.

Rachida et Jérôme Lallemand s’aiment depuis dix ans. Leur couple qui semble tout à fait normal a une réalité bien plus dure. Ils sont schizophrènes, ce qui impacte leur quotidien. Photo VM /Anthony RIVAT

Vivre le grand amour en étant schizophrène depuis l’adolescence peut sembler compliqué. Mais avec un courage certain et une entraide de chaque instant, Rachida et Jérôme Lallemand y sont arrivés.

À 35 et 34 ans, les deux Spinaliens dont les médicaments évitent les crises sont amoureux depuis dix ans. Pour le meilleur, comme pour le pire. « Si l’un de nous deux n’avait pas été malade, notre couple n’aurait pas été le même », témoigne Rachida, la main toujours serrée par celle de son mari. Et lui d’enchaîner : « Ensemble, nous sommes beaucoup plus forts. Nous sommes très fusionnels. »

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Touchée par la schizophrénie, une Drômoise aide les autres à s’en sortir

Logo-Le-Dauphiné-Libéré - Alliance Citoyenne

Marie (prénom d’emprunt) a 47 ans, un emploi, des projets, des amis. Elle s’implique depuis des années dans le monde associatif. Depuis un an, elle est adhérente de l’association l’Embarcadère, basée à Montélimar. « Son rôle : créer du lien social entre les usagers de la santé mentale, pour toutes les personnes qui se sentent affectées par des troubles psychiques : les personnes schizophrènes, bipolaires, qui souffrent d’addiction… »

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Universités : « Derrière la froide objectivité de la technologie, le “distanciel” est un redoutable instrument de sélection »


La solution à la crise actuelle de l’enseignement universitaire ne saurait passer par le tout-technologique, assurent cinq enseignants en littérature qui appellent, dans une tribune au « Monde », à un plan ambitieux de soutien aux universités.

Publié le 16 novembre 2020


Une étudiante suivant un cours en ligne pendant le confinement.

Tribune. Le 29 octobre, au lendemain de l’allocution du président Macron, le premier ministre, dans sa conférence de presse, affirme que pour les universités et établissements d’enseignement supérieur, « la règle sera le distanciel ». Les pages d’accueil des sites de nombreuses universités affichent : « L’intégralité des enseignements de l’université bascule en distanciel. » « Passage » ou (le plus souvent) « bascule » en distanciel sont les expressions le plus couramment utilisées et reprises sur les sites universitaires en ligne, dans les déclarations politiques et les médias. Derrière le langage faussement rassurant de la technocratie, la réalité est beaucoup moins simple et beaucoup plus violente.

Néologismes de formation récente, « distanciel » et « présentiel » se sont généralisés depuis la crise liée au Covid-19 mais ils sont apparus avant. Un groupe de travail de la CTI – Commission des titres d’ingénieur au sein du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) –, baptisé « L’enseignement distanciel en France », s’est réuni en décembre 2019 et janvier 2020 et a produit une « Note sur le numérique distanciel dans les formations » avant le déclenchement de l’épidémie en France et donc sans lien avec elle. Si ses préconisations visent explicitement l’enseignement dispensé dans les écoles d’ingénieurs, les outils numériques dont elle fait la promotion – MOOC, espace numérique de travail (ENT), webinaire, entre autres – concernent plus largement les pratiques d’enseignement dans le secondaire et surtout dans le supérieur.

Covid-19 : les soignants contaminés, entre contraintes et règles floues

Par Maïté Darnault, correspondante à Lyon Anaïs Moran et Solange de Fréminville, correspondance à Montpellier — 

Depuis le début de la crise, la Direction générale de l’offre de soins n’a délivré aucune directive officielle sur le sujet.

Depuis le début de la crise, la Direction générale de l’offre de soins n’a délivré aucune directive officielle sur le sujet. Photo Cha Gonzalez pour Libération

Depuis le début de l’épidémie en France, les hôpitaux n’ont reçu aucune directive du ministère de la Santé concernant le personnel infecté par le coronavirus, qui dans certains cas continue à venir travailler faute de remplaçants.

C’est un méli-mélo de témoignages à ne plus savoir où donner de la tête. Des expériences de soignants bien trop diverses qui laissent à croire que rien n’est simple face à cette question pourtant si limpide : quelles sont les consignes de conduite à tenir pour les personnels hospitaliers dès lors qu’ils sont concernés par une infection au Covid-19 ? «Dans mon service, tout soignant positif est arrêté au moins une semaine et à la fin de ce délai, on refait un prélèvement. Tant que celui-ci n’est pas négatif, le soignant ne peut pas reprendre son poste, même s’il est asymptomatique», expose Sabine Valera, infirmière en réanimation à l’hôpital Nord de Marseille. «Chez nous, les cas positifs et symptomatiques sont les seuls à s’arrêter, durant sept jours. Les autres, pour beaucoup, continuent à travailler», indique de son côté Alexandre Charly, infirmier détaché pour mandat syndical au CHU de Saint-Etienne. Une consœur grenobloise raconte que les instructions divergent même jusque dans les murs de son établissement : «En réanimation, on appliquait à la rentrée les sept jours d’arrêt obligatoires pour tous les positifs, même sans symptôme. Dans le même temps, dans le service des maladies infectieuses, les soignants positifs et peu ou pas symptomatiques n’étaient pas en arrêt.» Pour ne rien arranger, la soignante explique que les instructions ont par la suite évolué. «Quand les cas Covid se sont enchaînés dans mon équipe début octobre, il a ensuite été décidé de laisser au travail les collègues positifs asymptomatiques, détaille-t-elle. Et finalement, hier, j’ai lu un compte rendu de la réunion plan blanc de l’hôpital, dans lequel il est écrit qu’un soignant positif et sans symptôme doit forcément être volontaire pour rester à son poste…»