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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 octobre 2019

Près d'un tiers des hommes ont déjà éjaculé avant la pénétration

Par Virginie Ballet — 


Photo d'illustration.
Photo d'illustration. Photo John Sommers II. Reuters

Un sondage Ifop publié ce mardi permet de rendre palpable la réalité de l'éjaculation précoce, trouble encore tabou, puisque seuls 36% des concernés en ont déjà parlé avec leur partenaire.

C’est le genre de moment qui inspire des commentaires comme seul Thierry Gilardi a pu en prononcer lors de la finale de la Coupe du monde 2006 : «Pas ça. Oh non, pas ça… Pas aujourd’hui, pas maintenant… Pas après tout ce que tu as fait.» Près d’un tiers des Français (31%) ont déjà éjaculé avant même d’avoir pénétré leur partenaire, dont 11% au cours des douze derniers mois, selon un sondage Ifop rendu public ce mardi (1) et qui atteste l’ampleur de l’éjaculation précoce dans l’Hexagone. Médicalement, ce trouble est défini comme l’apparition de l’éjaculation «plus rapidement que désiré, sans pouvoir la contrôler». Il peut apparaître dès le début de la vie sexuelle active (éjaculation prématurée primaire), ou survenir au cours de la vie (éjaculation prématurée acquise).

Hôpital : Le 15 octobre, mobilisation générale !




Depuis mars, les grévistes des urgences ne désarment pas. Bien au contraire, le mouvement s’élargit et fausse tous les calculs d’un gouvernement qui pensait que l’été aurait raison de cette mobilisation.
Aujourd’hui, près de 265 services d’urgences sont toujours en grève, rejoints par les ambulanciers SMUR et hospitaliers de l’AFASH, les salariéEs des EPHAD, la psychiatrie et les médecins. Le lien avec les pompiers en lutte est établi. Rendez-vous est pris pour une manifestation nationale le 15 octobre.
La crise et la mobilisation s’amplifient 
Le soutien de la population ne se dément pas et, le 2 octobre, dans une lettre ouverte à Macron, quelque 108 personnalités associées à une quarantaine de représentantEs d’associations, exigent un plan d’urgence pour « sauver l’hôpital » : Richard Bohringer, Charlotte Gainsbourg, Agnès Jaoui, Vincent Lindon, Véronique Sanson, Florence Foresti, Clara Luciani, Lomepal, Valérie Bonneton, Michel Husson, Hubert Krivine, Pierre Salama, Marie Desplechin, Bertrand Tavernier… figurent parmi ces personnalités qui soutiennent les revendications des grévistes.

lundi 7 octobre 2019

Le rapport sur la santé mentale vivement critiqué par le SPH

Accueil

Par JULIEN MOSCHETT   07/10/2019
Le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) critique vivement les conclusions du récent rapport sur l'organisation territoriale de la santé mentale. Et a profité de son assemblée générale le week-end dernier pour prendre position sur la politique de santé en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ou les mesures d’attractivité pour les praticiens hospitaliers.
La semaine dernière, nous interrogions le Pr Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, sur le récent rapport sur l'organisation territoriale de la santé mentale. Celui-ci nous affirmait qu’une « très grande majorité des préconisations qui se trouvent dans le rapport se retrouvent dans la feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie ».
 
Lors des journées nationales du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) qui se déroulées à Metz du 1er au 5 octobre, ce fut au tour du député Brahim Hammouche (Mouvement Démocrate), président de la mission d’information sur l’organisation de la santé mentale, de s’exprimer sur le sujet.
 
Celui-ci aurait « réfuté les critiques des professionnels sur ce énième rapport qui charge l’image de la psychiatrie (« prise en charge des patients catastrophique » selon la page 27), sans apporter de solution concrète à la crise dénoncée par les soignants depuis de longs mois », déplore le SPH dans un communiqué daté du 6 octobre. 

Accident de car mortel sur l'A61 dans l'Aude : comment s'organise les cellules psychologiques ?

franceinfo:   Par Brian Bock   Publié le 07/10/2019

La cellule d'urgence médico-psychologique prend en charge les victimes de catastrophes, d'accidents et d'attentats / © Brian Bock/FTV
La cellule d'urgence médico-psychologique prend en charge les victimes de catastrophes, d'accidents et d'attentats / © Brian Bock/FTV

Après avoir vécu un accident important comme celui de Bizanet dans l'Aude, comment s'organise l'aide psychologique proposée aux victimes et témoins ? Pour en savoir plus, nous avons rencontré le médecin responsable de la cellule d'urgence médico-psychologique du CHU de Montpellier.


omme des pompiers de l’esprit, après chaque catastrophe naturelle, chaque attentat, ou chaque accident qui implique un nombre important de personnes, les cellules d’urgence médico-psychologique sont déclenchées par le SAMU ou la préfecture.
Dans tous les départements, ces cellules opérationnelles mettent à disposition des autorités un numéro d’astreinte joignable 24h/24.

Ce fut le cas ce dimanche, pour l'accident mortel sur l'A.61 à Bizanet, dans l'Aude. Un drame qui a fait un mort, un blessé grave et 16 blessés légers.


Des équipes composées uniquement de volontaires

À Montpellier, la cellule d’urgence médico-psychologique dépend du service de psychiatrie de l’hôpital Lapeyronie. Elle est composée de médecins psychiatres, de psychologues et d’infirmiers spécialisés.
"Ce sont uniquement des volontaires qui peuvent être appelés à n’importe quel moment sur leur temps de travail ou leur temps personnel" comme l'explique Matthieu Fraigneau, médecin psychiatre, responsable de la cellule d’urgence médico-psychologique.

Il faut trouver une équipe qui soit disponible pour se déplacer sur l’évènement explique le Dr Matthieu Fraigneau.

Après avoir été appelé par la préfecture ou le SAMU, la personne d’astreinte décide s’il faut intervenir directement ou intervenir à distance. Suivant l’importance de l’évènement, les professionnels peuvent intervenir en renfort.
Par exemple à Millas, en décembre 2017, l’équipe de Montpellier s’est déplacée à Perpignan. Lors de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016, des équipes sont venues de toute la France pour prêter main forte au personnel déjà sur place.
 

Notre rôle est de nous coordonner avec les intervenants sur place de manière à avoir un endroit calme pour accueillir les victimes. On n’oblige jamais les personnes à parlerDr Matthieu Fraigneau.


«De l’amour» : en voiture hormones !

Par Catherine Mallaval — 
Images issues de la série «Pulsions» (2019) de Paule Sardou.
Images issues de la série «Pulsions» (2019) de Paule Sardou. Photos Paule Sardou


Comment se lie-t-on à son ou sa partenaire ? Quel cocktail de molécules aboutit au coup de foudre ou d’un soir ? Au Palais de la découverte, une expo décortique l’alchimie du cœur et du cerveau.

France culture - Faut-il tuer Freud ? 4 épisodes

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth

Comment penser la psychanalyse après Freud ? Qui sont les autres voix de la psychanalyse ?
Portraits de quatre grandes figures qui ont prolongé, dépassé ou trahi le maître : Françoise Dolto, Carl G. Jung, Mélanie Klein, Félix Guattari.
Faut-il tuer Freud ? (1/4) : Allô ! Dolto, bobo
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 23/09/2019
Entre 1976 et 1978, à la radio, la psychanalyste Françoise Dolto (1908-1988) a présenté des émissions de grande audience où elle répondait aux questions...
Faut-il tuer Freud ? (2/4) : Carl Gustav Jung, le dissident mystique
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 24/09/2019
En 1913, Carl Gustav Jung, disciple de Freud, rompt avec le maître. Pour Jung, la psychanalyse a pour véhicule essentiel le rêve, guérisseur, quand pour...
Faut-il tuer Freud ? (3/4) : Mélanie Klein, réparer l’enfance
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 25/09/2019
Mélanie Klein (1882-1960) est la fondatrice de la psychanalyse des enfants. Pour elle, en opposition à sa consoeur Anna Freud, l'enfant, dès la naissance,...
Faut-il tuer Freud ? (4/4) : Machines partout, Œdipe nulle part
59 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 26/09/2019
Qui est Félix Guattari, celui qui, avec le philosophe Gilles Deleuze, remet en cause l'enseignement freudien dans le livre "L’Anti-Œdipe", publié en 1972...

À partir d’une simple vidéo sur smartphone, une IA pourrait bientôt diagnostiquer la schizophrénie


Elle repère les tics faciaux et verbaux distinctifs en moins de deux minutes.


— Stepan Kapl / Shutterstock.com

Les personnes étant aux premiers stades de cette maladie ont souvent des tics verbaux et faciaux bien spécifiques. Grâce à un logiciel d’analyse de la parole, cette intelligence artificielle serait capable de les déceler en seulement deux minutes. Et ce bien avant les médecins.

UNE MALADIE LIÉE AUX SONS


Une étude a révélé que les personnes développant cette maladie ont tendance à être plus vagues dans leur discours. Elles utilisent beaucoup plus de termes liés aux voix et aux sons. En effet, les personnes atteintes de schizophrénie ont des idées délirantes et des hallucinations. Elles peuvent entendre des voix qui génèrent du « bruit » dans leur tête. Ce qui expliquerait leur utilisation trop forte de champs lexicaux liés au son, à la voix et au bruit.

« The Politician » : Pourquoi les séries sont-elles fascinées par le syndrome de Münchhausen par procuration ?

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Publié le 02/10/19 

«The Act» (gauche) et «The Politician» (à droite)
«The Act» (gauche) et «The Politician» (à droite) — HULU / NETFLIX
  • En 2018, la mini-série Sharp Objetcs s'est penchée sur  le syndrome de Münchhausen par procuration.
  • Depuis, deux séries -The Act et The Politician- abordent le sujet. 
  • Il s'agit d'une maladie psychopathologique qui consiste à simuler des troubles et des maladies à une personne, voire à lui administrer des substances pour créer des symptômes physiques tels que des malaises, des chutes de tension ou des vomissements. 
La petite voix chétive de « Gypsy » (Joey King) dans The Act a marqué le petit écran au printemps dernier. Inspirée d’un fait divers, la série d’anthologie de Hulu raconte l’histoire d’une adolescente souffreteuse surprotégée par sa mère Dee Dee Blanchard (Patricia Arquette). Son crâne chauve, son fauteuil roulant et sa sonde d’alimentation cachent une réalité plus effrayante encore : sous ses airs de mère aimante, Dee Dee lui inflige des opérations inutiles et des traitements lourds pour la faire passer pour malade.
En 2018, le syndrome de Münchhausen par procuration était déjà au cœur de l’intrigue de Sharp Objects, la mini-série magnifique portée par Amy Adams. Depuis la semaine dernière, une troisième fiction -The Politician de Ryan Murphy sur Netflix- décrit un cas très similaire à celui de The Act. Trois fictions sur le même sujet en quelques mois, on ne peut plus parler de coïncidence… The Act et The Politician dépeignent deux personnages particulièrement proches tant physiquement que psychologiquement. Gypsy (The Act) et Infinity (The Politician) sont toutes les deux chauves, rasées quotidiennement par leur mère (ou leur grand-mère). Elles jouent le rôle de la petite fille sans défense pour répondre aux attentes de leur mère/grand-mère. Difficile de comprendre pourquoi ce trouble psychopathologique vit un tel « instant de gloire » télévisuel en ce moment.

Une patiente d’un centre psychiatrique tuée dans la Vienne

france.tv  Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP    Rédigé le 

Après le décès d’une patiente de 29 ans dans un centre psychiatrique à Nieuil-l’Espoir, une enquête pour homicide volontaire est ouverte. Cette femme serait morte par "asphyxie mécanique provoquée par autrui".

Une patiente d’un centre psychiatrique tuée dans la Vienne
Centre psychiatrique Henri-Laborit à Nieuil-l'Espoir (Vienne). Crédits Photo : Capture écran Google Maps - Street View
Que s’est-il passé au centre psychiatrique de Nieuil-l’Espoir dans la Vienne ? Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après qu'une patiente a été tuée par étouffement, a indiqué le procureur de Poitiers le 7 octobre à l'AFP.
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