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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 septembre 2021

Le robot humanoïde Abel vient en aide aux malades et personnes âgées












Améliorer toujours plus le quotidien des malades, particulièrement des autistes, et des personnes âgées. L'arrivée de la robotique avait déjà été d'une grande aide pour ces personnes fragiles mais deux bio-ingénieurs italiens ont voulu aller plus loin : ils ont développé des robots humanoïdes.

Lorenzo Cominelli et Enzo Pasquale Scilingo sont issus du centre de recherche Enrico Piaggio de l’université de Pise. Là-bas, ils ont conçu "Abel", un robot humanoïde qui a l'apparence d'un garçon de 12 ans. Grâce à lui, ils espèrent pouvoir apporter un meilleur compagnon de vie qu'un robot classique, aux personnes âgées et malades, notamment pour les patients souffrant de graves troubles psychologiques.

Ce que nous voulons faire avec Abel, c'est aussi avoir un robot partenaire à la maison qui pourrait aider une personne âgée ou une personne en difficulté.
Enzo Pasquale Scilingo 
Bio-ingénieur et professeur à l'université de Pise

Une ressemblance presque imperceptible

L'âge supposé du robot, les traits de son visage et sa constitution physique ont été choisis pour améliorer son "potentiel relationnel".

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Un virus, trois possibilités



David Simard, propos recueillis par Alexandre Lacroix publié le  

Alors que le passe sanitaire est contesté par une partie non négligeable de la population, nous nous sommes demandé si d’autres politiques étaient possibles face au Covid-19. Voici, imaginés avec la complicité du spécialiste de philosophie de la médecine David Simard, trois modèles politiques de réponses possibles à l’épidémie.

Schéma des politiques possibles contre le Covid-19

La prohibition tue, légalisons le cannabis

par Michel Henry, Rédacteur en chef adjoint de la revue XXI  publié le 25 août 2021 

Cette mesure ne rangerait pas illico les kalachs dans les placards. Mais la question doit être posée pour affronter la réalité plutôt que de la fuir en comptant les morts, comme ce week-end à Marseille.

Derrière la recrudescence des règlements de compte à Marseille, il est une constante : ce ne sont pas les drogues illégales qui tuent, mais la prohibition, ce système vicieux et vicié qui, depuis cinquante ans, apporte chaque jour la preuve de son inanité. Pourtant, ses adeptes unis par une croyance aveugle restent fervents, réfractaires à toute donnée démontrant que le modèle s’écroule sous leurs yeux. Mais la réalité se montre cruelle, Gérald Darmanin l’a constaté lors d’un séjour à Marseille, mi-août.

Violences conjugales, la protection en souffrance

par Virginie Ballet et Alexandra Pichard  publié le 2 septembre 2021

Deux ans après le lancement du Grenelle contre les violences conjugales, la question de la protection des victimes reste en suspens. Des outils ont été mis en place, mais il sont sous-employés. Certaines femmes harcelées, menacées, traquées, en danger de mort, finissent, en dernier recours, par appeler à l’aide sur les réseaux sociaux. 

C’était il y a deux ans. Le 3 septembre 2019, le gouvernement inaugurait un Grenelle contre les violences conjugales, après un été marqué par des manifestations contre les féminicides conjugaux. «Agissez vite, on meurt», exhortaient proches de victimes et associations féministes. Une quarantaine de mesures avaient été annoncées pour endiguer des violences qui touchent chaque année 213 000 adultes françaises, et ont conduit l’an passé à la mort de 102 femmes. Le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, avait promis de «regarder nos défaillances en face». Deux ans plus tard, elles sautent au visage du gouvernement, notamment à travers l’accablant rapport d’inspection rendu en juin à la suite du féminicide de Chahinez, à Mérignac (Gironde), suivi d’une salve d’annonces, comme la création prochaine d’un fichier des auteurs de violences conjugales, destiné à «favoriser la coordination entre les acteurs, point clé pour éviter les drames», indique-t-on à Matignon. Ce vendredi, le Premier ministre se rend dans la Manche, où il préside un comité interministériel de suivi. Accompagné des ministres de la Justice, de l’Egalité et de la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Jean Castex doit se rendre au tribunal de Coutances, puis dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale à Saint-Lô.

« On est en train de devenir complètement nunuche » : comment l’exigence de bienveillance empoisonne les relations sociales

Par    Publié le 27 août 2021

Escortée par une armée d’emojis, l’injonction de se montrer gentil avec tout le monde a colonisé éducation, famille, management, réseaux sociaux, culture… Et a fini par aseptiser nos échanges.

Au cours des dix derniers mois, une entreprise marseillaise a obtenu le « prix bienveillance » lors de la remise des Trophées des entrepreneurs positifs ; un centre de loisirs en Loire-Atlantique a organisé un mini-« Koh-Lanta » sur « l’île de la bienveillance » ;Pôle Emploi a réclamé avec « bienveillance » les trop-perçus versés aux travailleurs précaires ; l’application Tinder a prié ses adhérents de se câliner en toute « bienveillance » ; une humoriste a « traité et maltraité l’actualité avec malice et bienveillance » au micro d’Europe 1 ; Roselyne Bachelot s’est écharpée avec Léa Salamé sur France 2 – « Vous pensez que vous êtes détentrice de la bienveillance et de l’empathie ? » – et Emmanuel Macron a tenu sa promesse électorale – « J’ai une règle de vie pour les femmes et pour les hommes comme pour les structures, c’est la bienveillance »  en frayant sur YouTube avec les inoffensifs McFly et Carlito. Enfin, cet été, la chanteuse Angèle s’est excusée de n’avoir que ce « mot à la mode » pour décrire son expérience de tournage avec l’intense Leos Carax, lors de la projection d’Annette au Festival de Cannes. « Mais c’était vraiment… bienveillant, extrêmement bienveillant », a-t-elle capitulé.

jeudi 2 septembre 2021

Psycyclette : un rallye-vélo pour déstigmatiser les maladies psychiques

Par Joshua Metivie  Publié le  

Du lundi 6 au lundi 13 septembre 2021, la randonnée cyclotouriste Psycyclette partira de Pontorson pour sensibiliser le public sur les troubles psychiques.

Stéphane Blot, directeur du centre hospitalier, et Philippe Nivière, représentant pour l'Unafam Manche.
Stéphane Blot, directeur du centre hospitalier, et Philippe Nivière, représentant pour l’Unafam Manche. (©Gazette de la Manche)
Du lundi 6 au lundi 13 septembre 2021, l’Unafam organise la 7e édition de Psycylcette : une randonnée cyclotouriste pour sensibiliser le public sur les troubles psychiques. Elle partira de Pontorson. 
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A Saint-Malo, les rochers sculptés de l’abbé Fouré perdent la face

Par .  Publié le 3 septembre 2021

Sous l’effet de l’érosion, 300 personnages burinés dans la roche sur la Côte d’Emeraude s’effacent lentement. Créé cet été, un musée tente de sauver de l’oubli cette merveille d’art brut.

La fresque sculptée sur les rochers par l’abbé Fouré de 1894 à 1907 est de plus en plus érodée par les embruns, les ruissellements et les touristes.

Un chemin face à la mer. Soudain, d’étranges visages surgissent le long du sentier, puis c’est tout un peuple de personnages et d’animaux en tout genre qui affleure de l’amas rocheux. Perchées sur les pointes de la Haie et du Christ à Rothéneuf, ancien village de pêcheurs appartenant désormais à la commune de Saint-Malo, quelque 300 sculptures réalisées par un religieux, l’abbé Fouré, font face aux vagues… et s’effacent doucement. Menacée d’érosion, confrontée au vent et aux embruns, mais aussi fragilisée par les passants qui l’escaladent, cette œuvre d’art brut pourrait bientôt disparaître.

Aux États-Unis, un enterrement en silence du droit à l'avortement ?

LE 02/09/2021

Les juges de la Cour suprême américaine ont refusé de contester la constitutionnalité d'une loi texane qui interdit la quasi-intégralité des IVG.  

Rassemblement pro-IVG devant la Cour suprême des Etats-Unis, Washington, le 01/09/21
Rassemblement pro-IVG devant la Cour suprême des Etats-Unis, Washington, le 01/09/21Crédits :  Michael M. Santiago - AFP

Aujourd'hui, on assiste à l’effondrement d’un monument du droit américain.

Trois petits mots au cœur de l’actualité aux États-Unis : "Roe Versus Wade", c’est le nom de cet arrêt historique de la Cour suprême en 1973, qui a toujours servi depuis de référence, de rempart pour défendre le droit à l’avortement jusqu’à 22 semaines pour les femmes américaines… et l’on sait que ce droit est continuellement attaqué.

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Dépression Comment s’en sortir


 



Anne-Laure Lebrun   

Dépression Comment s’en sortir

Pour arrêter de broyer du noir, des thérapies efficaces existent. Elles doivent être mises en œuvre après un diagnostic solide et une évaluation précise de la gravité de la dépression.

On l’appelle la vague psychiatrique : il s’agit du fort impact psychologique et émotionnel de la pandémie du Covid. En avril dernier, 22 % des Français souffraient d’un état dépressif, soit 12 points de plus que le niveau hors épidémie. Plus généralement, au moins un Français sur cinq sera concerné par un épisode dépressif au cours de sa vie. Chaque année, 3 millions de personnes environ sont suivies pour une dépression. Une pathologie fréquente mais qui est, en réalité, sous-diagnostiquée et sous-traitée, en particulier chez les patients souffrant d’une maladie chronique ou les personnes âgées. Environ 40 % des personnes dépressives n’ont pas recours à des soins.

Santé mentale : l’Assurance maladie pourrait rembourser à 100 % des consultations chez un psy






02/09/2021

Le gouvernement envisage de généraliser la prise en charge à 100 % de 10 à 20 consultations chez un psychologue ou psychothérapeute agréé.

L’état mental des Français s’est dégradé avec la crise sanitaire. Selon les derniers chiffres de l’enquête Coviprev de Santé publique France, réalisée en juillet, 13 % des sondés souffraient d’un état dépressif, 19 % d’un état anxieux et 9 % avaient eu des pensées suicidaires au cours de l’année. Même si les troubles dépressifs sont en baisse par rapport à fin avril, les trois indicateurs restent à des niveaux plus élevés qu’avant l’épidémie, avec des chiffres respectivement supérieurs de 3, 6 et 4 points.

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Limitation des jeux vidéo pour les mineurs en Chine : «On leur ferme une porte de refuge et de retrait»

par Elise Viniacourt   publié le 2 septembre 2021 à 7h17

La mesure a été annoncée lundi dans le but affiché de lutter contre l’addiction aux jeux vidéo. Mais entre sa mise en application incertaine, ses conséquences économiques et les doutes autour de son efficacité, elle suscite de nombreuses interrogations. 

Un œil sur le jeu vidéo, l’autre sur l’horloge. Tous les gamers de longue date ont connu ce scénario. A deux doigts de combattre le boss final de leur niveau, l’un de leurs parents frappe à la porte : ils jouent depuis deux heures déjà, le moment d’éteindre la console. Pour les jeunes générations de Chinois, toutefois, l’histoire risque d’être légèrement différente.

Anthropologie Philippe Descola, point de vue sur les images du monde

par Thibaut Sardier et Nicolas Celnik  publié le 1er septembre 2021

Figure incontournable de l’anthropologie française, il a critiqué la traditionnelle opposition entre culture et nature. Dans son nouvel ouvrage, Philippe Descola étudie la manière dont les différents peuples se figurent le monde, des tableaux de maîtres flamands aux masques inuits. Rencontre dans sa maison du Lot.

Il paraît que certains l’appellent, non sans taquinerie, «le Patriarche». Cette figure de sage affable va plutôt bien à l’anthropologue de 72 ans à la barbe impeccablement taillée, à la chevelure argentée et à l’érudition inépuisable : en témoigne son nouveau livre, les Formes du visible (Seuil). Il y réunit des images produites par des sociétés du monde entier, des parures de plumes amazoniennes aux peintures de paysages chinoises, pour y retrouver les traces des rapports que les humains entretiennent avec les êtres qui les entourent.

PMA pour toutes : après la loi, des femmes confrontées à l’«indifférence» et au «je-m’en-foutisme»

par Marlène Thomas   publié le 1er septembre 2021

Après la promulgation de la loi ouvrant la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, les décrets d’application du texte tardent à être publiés. Les femmes concernées se confrontent déjà à l’épreuve du réel, entre pénurie de gamètes, limite d’âge arbitraire et crainte d’une priorisation.

«Je trouve ça encore plus dur de savoir que la loi bioéthique a été adoptée et que rien n’a concrètement changé.» Cassandre et Célia (1) ont respectivement 33 et 36 ans. Une poignée de jours après la promulgation, le 2 août au Journal officiel, de la loi bioéthique ouvrant la PMA aux couples de femmes et femmes seules, l’espoir de concevoir un enfant dans un délai raisonnable en France s’amincit pour ces Parisiennes. Et la promesse du gouvernement d’avoir des premiers bébés nés de PMA pour toutes avant mai 2022 paraît difficilement réalisable. «C’est sûr, il n’y aura pas de bébé et de grossesse en route avant la fin du mandat de Macron», appuie Dominique Mehl, sociologue au CNRS, autrice de la PMA déconfinée (L’Harmattan, 2021).

mercredi 1 septembre 2021

La chaîne SOS DOCTEUR TV a un an d’existence avec plus de 1000 émissions produites


Créée dans la foulée de l’avènement de la pandémie à coronavirus, cette web télé au départ s’est véritablement développée pour devenir aujourd’hui une télévision à référence internationale. Elle est la première chaîne 100% santé, au Togo, en Afrique et dans le monde. Ce 29 août, la chaîne SOS DOCTEUR TV a un an d’existence.

Initié par le patron de l’Association Internationale des Médecins pour la promotion de la Santé et l’Education en Afrique (AIMES-AFRIQUE), la chaine se développe et aujourd’hui est devenue une télévision qui émet 24H/24H et 7J/7J.

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Jeux Paralympiques 2021 : Le résumé du 26 août














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Bertrand Quentin : “Le handicap nous dit qu’il y a des manières différentes d’être humain, que l’homme se définit aussi par ses manques”

Jeux paralympiques de Tokyo, le 26 août 2021. Axel Bourlon (France) soulève 165 kilos au développé-couché lors de la finale d’haltérophilie, catégorie moins de 54 kilos. © Christopher Jue/Getty Images for International Paralympic Committee/AFP

Bertrand Quentin, propos recueillis par Octave Larmagnac-Matheron publié le  

Les Jeux paralympiques, qui s’achèvent cette semaine, sont presque le seul moment où l’on entend parler de handicap dans les médias. Un instant d’attention qui ne doit pas faire oublier que le handicap est toujours maintenu, par la société des « valides », en marge. Le point de vue du philosophe Bertrand Quentin, auteur de La Philosophie face au handicap (Éditions Érès, 2013) et des Invalidés. Nouvelles réflexions philosophiques sur le handicap(Érès, 2017).

 

Les Jeux paralympiques constituent l’un des rares moments où l’on entend publiquement parler des handicapés. Faut-il se réjouir de cette visibilité, ou diriez-vous qu’elle maintient les handicapés en marge de la société, puisqu’elle reste exceptionnelle ?

Bertrand Quentin : Les moments de visibilité du handicap ont été totalement absents des médias pendant des décennies. Quelques films à grand succès (comme par exemple Intouchables en 2012 ou Hors Normes en 2019) ont mis en évidence que le grand public pouvait s’intéresser au handicap et accepter de le voir quand une histoire bien ficelée l’amenait dans le champ de l’universalité humaine. La présence du handicap à la télévision reste néanmoins modeste. On ne se plaindra donc pas que les Jeux paralympiques ouvrent une fenêtre de visibilité plus étendue que d’habitude. Mais la visibilité serait moins symbolique si certains journalistes couvrant les sujets pouvaient aussi être handicapés. Or sur les plateaux télévisés traitant des Jeux paralympiques, ce sont exclusivement des journalistes sportifs dits valides qui officient en cravate – maintenant ce clivage entre valides et invalides. Ici encore se repère cette liminalité, c’est-à-dire le fait d’être « maintenu sur le seuil ». En 1909, l’ethnologue français Arnold Van Gennep, dans un ouvrage intitulé Les Rites de passage, décrit la situation au cours d’un rite, où la personne est isolée de la vie du groupe sans être rejetée définitivement. Dans les années 1980, l’anthropologue américain Robert Murphy reprend, lui, le concept de « liminalité » par rapport au handicap. Il rend compte du fait que la personne en situation de handicap est maintenue sur le seuil de la société. Ni totalement extérieure (ce serait la barbarie nazie), ni jamais totalement à l’intérieur (une paroi invisible empêche à chaque fois une vie dite normale). On appelle cela la « liminalité », donc – et bien souvent, nos sociétés ne font que semblant d’accueillir les personnes handicapées, pour les laisser en réalité dans une situation de liminalité, transformant les invalides en invalidés.

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Cannabis thérapeutique : l’ANSM veut produire « français »

Stéphanie Lavaud  1er septembre 2021

Alors qu’une expérimentation sur le cannabis thérapeutique a été lancée en France, l’Agence nationale du médicament souhaite que ce « médicament » soit issue d’une filière française et, pour ce faire, met en place un nouveau Comité scientifique temporaire (CST) intitulé « Culture en France du cannabis à usage médical – spécifications techniques de la chaine de production allant de la plante au médicament ». 

Expérimentation en cours

Amenés à initier une réflexion sur le cannabis à usage médical, les experts du CST pour la « mise en œuvre de l'expérimentation du cannabis médical en France » de l’ANSM ont conclu fin 2018 qu’il était pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d'une mauvaise tolérance des thérapeutiques accessibles, qu'elles soient ou non médicamenteuses. D’où le lancement deux ans après d’une expérimentation sur 3000 patients, dans un cadre contrôlé et limité auprès de patients souffrant de maladies graves et en échec thérapeutique.

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« Je n’ai pas su voir ni entendre. Comment faire face à la tentative de suicide d’un proche ? », un témoignage à deux voix

Par   Publié le 1er septembre 2021

N’ayant pas su entendre le mal-être de son époux, la journaliste Mémona Hintermann milite, dans son ouvrage, pour un meilleur accompagnement des familles.

Livre. Les conséquences psychiques de la crise sanitaire, notamment des phases de (re)confinement, ont mis en évidence de manière criante l’état du système de soins en matière de santé mentale. Aux appels nombreux des psychiatres et des pédopsychiatres à une refondation du secteur vient se joindre aujourd’hui la voix de Mémona Hintermann. Au vif de son expérience, entre sidération et indignation, le séisme intime qu’a constitué pour elle, il y a tout juste un an, la tentative de suicide de son mari, ainsi que leur parcours pour surmonter une déflagration qui a touché leur famille.

Violences conjugales : des coups psychologiques qui laissent des marques

Léonore Dupanloup  

SUISSE

Les violences dans le couple, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles et économiques, constituent un problème de santé publique et sont le signe d’une grande inégalité de genre. Bien que tous les couples puissent être touchés (hétérosexuels ou non), les femmes en sont les principales victimes et les hommes les principaux auteurs. Ces violences impactent très fortement la santé mentale des victimes sur le long terme et des recherches ont relevé l’apparition de troubles psychologiques qui peuvent conduire dans certains cas au suicide. 

Comment reconnaître les violences dans le couple ? Comment se définissent-elles ? Quelles sont les pistes pour assurer un suivi approprié des victimes ? Quelles actions peuvent être mises en place par les politiques publiques?  Liliana Rodrigues, stagiaire à Stop Suicide et étudiante en Master d’Etudes genre vous propose d’aborder cette question dans sa complexité sous un aspect social et psychologique. Des ressources d’aide pour les victimes de violences dans le couple sont à retrouver en fin d’article. 

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