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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 janvier 2023

Réforme des retraites : après 65 ans, quelle est l’espérance de vie des Français (et en quelle santé) ?

Par   Publié le 04 janvier 2023

L’évolution de la durée de vie des Français, notamment « sans incapacité », est au cœur des débats sur l’opportunité de repousser l’âge légal de départ à la retraite.

« Nous vivons plus longtemps et donc (…) nous devons travailler plus longtemps »a déclaré le ministre du travail, Olivier Dussopt, face à la presse, à la mi-décembre. Ce « constat simple » est l’un des arguments employés par le gouvernement pour justifier le report de l’âge légal de départ à la retraite, à 64 ou 65 ans, alors qu’il est actuellement fixé à 62 ans. C’est un fait : l’espérance de vie a augmenté. Mais cette moyenne masque d’importantes disparités selon le sexe, les catégories sociales et les emplois occupés ; et elle occulte les problèmes de santé qui peuvent limiter la qualité de vie des plus âgés.

Les Français vivent de plus en plus longtemps. En constante progression, l’espérance de vie est la durée de vie moyenne théorique d’un nouveau-né relative aux conditions de mortalité de la période. Ainsi, une petite fille née en 2021 pourrait vivre en moyenne jusqu’à 85,4 ans, selon les conditions de mortalité actuelles, tandis qu’un garçon né la même année vivrait jusqu’à 79,3 ans, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Depuis 1950, femmes et hommes ont gagné une quinzaine d’années.

Depuis 1946, l’espérance de vie a augmenté de vingt ans

L’espérance de vie à la naissance en 2021 est de 85,5 ans pour une femme et de 79,4 ans pour un homme, en France métropolitaine. 




Ces seniors qui persistent à travailler : « Impossible de vivre en retrait »

Par   Publié le 04 janvier 2023

En 2019, près de 400 000 personnes, officiellement à la retraite, exerçaient toujours, en même temps qu’elles touchaient une pension. Le nombre de ces « persistants », comme on les appelle parfois, est de plus en plus élevé.

Bruno Orlando, 76 ans, a pris – sur le papier – sa retraite en 2006. Il enchaîne aujourd’hui les animations dans les grandes surfaces. Au centre commercial Rosny 2, à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en décembre 2022.

Après une carrière de contrôleur aérien, Christophe (certains intervenants ont requis l’anonymat) a pu prendre sa retraite en 2018, à 57 ans, l’âge limite à l’époque dans la profession. Ce Bordelais s’est alors plongé dans une vie dont beaucoup rêveraient : sports, photographie, voyages et du temps pour bichonner sa maison. Cependant, au bout de dix-huit mois, il avait épuisé les charmes de cette nouvelle existence. « J’ai trouvé le temps soudainement long », tranche-t-il.

Korian finalise l’acquisition de Grupo 5, plateforme espagnole de santé mentale

 CAPITAL

Publié le 

(AOF) - Korian, expert du soin et de l’accompagnement des personnes âgées et fragiles, annonce la finalisation de l’acquisition en Espagne de l’opérateur spécialisé dans la santé mentale Grupo 5, après avoir obtenu les autorisations nécessaires en matière réglementaire et en droit de la concurrence. Avec un chiffre d’affaires attendu à quelque 330 millions d’euros en 2023, en France, en Espagne et en Italie, Korian est désormais le troisième acteur privé du secteur en Europe.

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Une brève histoire de l’euthanasie et du suicide assisté depuis l'Antiquité

Publié le : 

Le débat autour de la fin de vie a été relancé ces dernières années, avec les cas d'Eluana Englaro, en Italie, ou de Vincent Lambert, en France, deux personnes dans un état végétatif irréversible pour lesquelles s'est posée la question de l'euthanasie. Si la loi française a récemment évolué sur le sujet, elle est perçue comme trop limitée par une grande majorité de Français. Le corps médical comme les juristes appellent, quant à eux, à la prudence de la réflexion. Celle-ci a constamment évolué de l'Antiquité à nos jours et elle varie singulièrement d'un pays à l'autre.


La thérapie de couple en sept questions

Thomas Noyer   

SUISSE

Dialogue (écrit et vidéo) entre Yannick D’Ascoli et Thomas Noyer, thérapeutes de couple.


Thomas

La première question, c’est comment choisir sa ou son psy ?[1]

Yannick

Le choix du psy est une question importante et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver parmi les diverses appellations de ce milieu professionnel. Il faut tout d’abord distinguer psychiatre et psychothérapeute. Les psychiatres ont une formation en médecin avec spécialisation en psychiatre, parfois aussi en psychothérapie. Les psychothérapeutes ont une formation en psychologie et se sont spécialisés dans une approche (psychodynamique, systémique, centrée sur la personne, cognitivo-comportementale). Il faut savoir que les psychothérapeutes ne peuvent pas prescrire une médication et des arrêts de travail. Il est possible de voir un psychiatre et un psychothérapeute parallèlement si les rôles respectifs sont clairement définis.


Camille Crosnier, nouvelle capitaine des “P’tits bateaux” sur France Inter




Laurence Le Saux  Publié le 04/01/23

La reporter de “La Terre au carré”, sur la même antenne, prend la suite de Noëlle Bréham, qui a refusé en novembre de signer un énième CDD avec le groupe public. Cette dernière animait l’émission depuis sa création, en 1997.

Elle devient, à partir du dimanche 8 janvier, la nouvelle voix des P’tits bateaux sur France Inter. Camille Crosnier, 41 ans, succède ainsi à Noëlle Bréham. La tâche n’est pas aisée pour la reporter de La Terre au carré (sur la même antenne), puisque sa prédécesseuse animait l’émission depuis sa création en 1997, et en était devenue l’incarnation. Son départ, en novembre dernier, s’est fait dans des conditions houleuses, la productrice de 65 ans dénonçant la politique historique de CDD du groupe public et refusant d’en signer un nouveau après quarante ans de maison. « Les circonstances sont compliquées, et ma position un peu délicate, reconnaît Camille Crosnier. Je ne fanfaronne pas, mais je ne vais pas m’excuser d’être là. Cette séparation n’est pas de mon fait. J’ai appelé Noëlle en décembre, elle a été bonne camarade. Je compte m’inscrire dans ses pas sans révolutionner l’émission, que les auditeurs apprécient beaucoup. »

Art brut, angoisses et catharsis : 3 choses à savoir sur la peintre Corinne Deville

par Lise Lanot   

Ses œuvres qui fourmillent de couleurs, de personnages et d’animaux racontent aussi la guerre et la souffrance.


Morte à 91 ans, Corinne Deville a traversé la Seconde Guerre mondiale et le passage au XXIe siècle sans jamais dissocier l’art de son existence. Digne représentante de l’art brut qui refusait de se considérer comme une artiste, elle fait l’objet, pour la première fois, d’une exposition qui retrace sa longue carrière. Derrière les couleurs chatoyantes de ses œuvres se cachent nombre d’histoires et d’angoisses. Voici trois faits marquants à savoir sur la peintre française.

Elle voyait l’art partout

Corinne Deville se donnait corps et âme à son art. Ce n’est même pas tant qu’elle se donnait, c’est qu’il l’habitait au quotidien, partout et tout le temps. “Sa vie était une œuvre” et “tout objet de la vie quotidienne était source d’inspiration et de création” pour elle, indique le site qui lui est dédié“Dès l’enfance, elle a commencé́ à̀ peindre, à dessiner et à créer des structures”, ajoute le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne qui organise une exposition dédiée à son travail.

Corinne Deville, La Jeunesse de tata, 1998. (© Yvon Meyer)


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250 œuvres insolites d’un collectionneur spécialiste de l’art populaire exposées à Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne

Stéphane Hilarion   Publié 

Le musée Cécile Sabourdy dédié à l’art naïf, brut et singulier accueille les œuvres du collectionneur corrézien Thierry Coudert. 250 pièces, sculptures, peintures, dessins et assemblages d’artistes sans codes. A découvrir à Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne jusqu’au 30 juin 2023.

"Dédales, une collection singulière en Limousin" - jusqu’au 30 juin 2023. (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3 / V. AGUT)

Le musée Cécile Sabourdy de Vicq-sur-Breuilh en Haute-Vienne présente Dédales, une collection singulière en Limousin. Des œuvres insolites et puissantes glanées au fil du temps par Thierry Coudert, collectionneur corrézien engagé et spécialiste de l’art populaire. Pour l’occasion, il a mis à disposition du musée quelques 250 œuvres d’artistes singuliers.

Expo collection art Populaire
France 3 Limousin : M. Codet-Boisse / V. Agut / B. Boulesteix

Loin des codes

"C’est quelque chose qui sort de leurs tripes, il faut prendre ce mot-là parce qu’il n’y en a pas d’autre. Et ce sont des gens qui ont besoin de créer pour eux-mêmes. Ce ne sont pas des choses qui étaient destinées à être vendues pour gagner de l’argent, et souvent même pas à être montrées", raconte Thierry Coudert.   

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Ray Woolford Barron, enragé permanent, combattant de l'impossible

Vendredi 6 janvier 2023

Provenant du podcast

Comme personne

Ray Baron Woolford, adossé à sa boutique de la "friendly street" dans le Sud-Est de Londres. ©Radio France - Richard Place

Ray Baron Woolford, adossé à sa boutique de la "friendly street" dans le Sud-Est de Londres. ©Radio France - Richard Place

Dans le quartier de Lewisham, au Sud-Est de Londres, les démunis trouvent une main secourable, celle de Ray Barron Woolford. À la tête d’une banque alimentaire, cet Anglais de 64 ans a une longue expérience dans les combats a priori désespérés.

Dans sa petite boutique à l'angle de Friendly Street, traduction la rue sympathique, ça ne s’invente pas, il ouvre les tiroirs et déplace les étagères avec énergie. Des habits, des jouets, de la nourriture, des affaires de toilettes… Ray Barron Woolford le dit avec fierté, ici, sur deux niveaux encombrés, on trouve de tout. Tout ce dont les gens ont besoin.

Et plus particulièrement, contrairement aux autres banques alimentaires, des produits frais : légumes, viande, poisson… Et pour ça, il faut des réfrigérateurs. Il en a six et c’est devenu un problème dans un pays où l’électricité est presqu’un luxe désormais. Malgré l’aide gouvernementale, les tarifs s’envolent. Jusqu’à mettre en péril l’existence de cette association.

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Attentats de janvier 2015, huit ans après : mettre des mots sur le mal

Mardi 3 janvier 2023

Provenant du podcast

L'Invité(e) des Matins

En 2021, Montpellier projetait la Une de Charlie Hebdo ayant coûté la vie au professeur Samuel Paty. ©AFP - Pascal Guyot

Le 20 octobre 2022, une page s’est tournée. Le verdict du procès en appel des attentats de janvier 2015 est tombé. C’est la fin du volet judiciaire. Mais il n’est pas question pour autant de s’arrêter là, le combat continue, contre l'obscurantisme, contre l’"islam des ténèbres".

Avec
  • Richard Malka Avocat au barreau de Paris, spécialisé dans le droit de la presse et scénariste de bandes dessinées


Aux Etats-Unis, on composte aussi les défunts


 



Par   Publié le 05 janvier 2023

Le compostage des défunts, ou technique de réduction naturelle du corps, se développe outre-Atlantique. La pratique permet de limiter l’empreinte carbone élevée des funérailles traditionnelles.

Seth Viddal, copropriétaire de The Natural Funeral, se tient derrière une cuve de compostage d’un corps humain presque terminée à Arvada, au Colorado, en août 2021.

Huit cercueils dans un entrepôt. Des « vaisseaux », préfère dire Seth Viddal, le maître des lieux. Des embarcations qui emportent les défunts pour un voyage de trois ou quatre mois vers la décomposition finale. Les caissons – en acier inoxydable – sont recouverts d’un linceul blanc. Chacun est veillé par une plante verte, qui donne au hangar un air de solennité – il s’agit tout de même de corps humains. Un thermomètre digital mesure la température à l’intérieur des cylindres. L’un affiche 65 °C ; un autre, 55… « A 50 °C, je les retourne », signale Chris Olachia, le responsable des opérations.

Du narcissisme à l'estime de soi

N° 273 - Décembre 2022

Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie (voire du champ social), et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité apparente conduit à s’interroger sur leurs relations. La première résulte d’une évaluation consciente alors que la seconde trouve ses racines dans des processus inconscients. 


Les jeunes psychiatres et addictologues mobilisés pour accélérer la transformation des pratiques

Publié le 

Dans ces tous premiers jours de l’année, l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues (AJPJA) annonce ses projets pour 2023. Elle poursuivra ses missions de fédération – formation – information, et marque « sa volonté de représenter les jeunes psychiatres / addictologues en tant qu’acteurs.rices du dynamisme attendu pour notre spécialité et pour l’évolution de nos pratiques. »

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Santé publique Mois sans alcool : «En France, tout est fait pour qu’on lève le coude»

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 7 janvier 2023

Malgré la tenue de la quatrième édition du «Dry January» dans l’Hexagone, l’Etat persiste à ne pas soutenir une opération de santé publique de grande ampleur pour lutter contre les ravages de l’alcool, regrette William Lowenstein, le président de SOS Addictions.

A l’échelle mondiale, l’alcool représente le troisième facteur de risque de morbidité, après l’hypertension artérielle et le tabac, selon les autorités sanitaires. Pourtant, le président de SOS Addictions, l’addictologue William Lowenstein, déplore une politique française de prévention de l’alcool qui s’étiole d’année en année. A Libération, il rappelle l’importance d’une opération efficace et validée par les professionnels de santé de prévention de la consommation d’alcool telle que le «Dry January», une campagne qui encourage à ne pas boire pendant un mois, en janvier. Un dispositif qui devrait être selon lui largement soutenu par l’Etat français comme il l’est au Royaume-Uni depuis sa création en 2013.

Qu'est-ce que le "kinkeeping", cette charge familiale qui pèse sur la santé mentale des femmes ?

Écrit par Anaïs Bouitcha

En plus de porter bien souvent la charge mentale au sein de leur foyer, les femmes doivent affronter un autre rôle, bien plus pernicieux : celui de "kinkeeper", s'assurant de la cohésion de la famille au sens large. Explications.

Vous êtes la personne qui est systématiquement en charge de l'organisation des repas de famille ? De faire vivre le Whatsapp familial ? De vous rappeler des anniversaires de tout le monde ? Bienvenue dans le monde merveilleux du "kinkeeping", ou l'art d'être le/la "gardien·ne de la parenté". Une charge mentale qui ne dit pas son nom, et qui, surprise, affecte davantage les femmes.

Loin d'être une énième tendance sociétale, le terme est défini comme suit par l'American Psychological Association : "le rôle social, généralement assumé par les femmes, de promotion et de protection des relations entre les membres de la famille." La dernière étude sur le sujet, rapportée par Psychology Today, estime que 85 % des "kinkeepers" sont des femmes, âgées de 40 à 69 ans, certaines assumant ce rôle jusqu'à 70 ans…

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Vinciane Despret, les desseins des défunts

par Thomas Stélandre   publié le 4 janvier 2023

Rencontre avec la philosophe belge autour du livre «enquête» «les Morts à l’œuvre», qui s’appuie sur sa rencontre avec des participants au protocole artistique les Nouveaux Commanditaires et dans lequel on voit comment les disparus aident les vivants. 

Par où commencer pour bien raconter une histoire ? Cette question, Vinciane Despret se la pose à différentes reprises dans son nouvel essai les Morts à l’œuvre, prolongement d’un travail engagé avec Au bonheur des morts (2015) sur la manière dont les morts peuvent faire agir «ceux qui restent». L’art est ici plus particulièrement à l’œuvre et en jeu, la démarche s’appuyant sur la rencontre de personnes ayant sollicité le protocole participatif des Nouveaux Commanditaires, initié par François Hers en 1990, lequel offre à des citoyens la possibilité de commander une œuvre d’art. Cinq exemples sont donnés, cinq commandes opérées par des vivants pour (et d’une certaine façon par) des défunts, auxquels sont ainsi rendues grâce et place. La philosophe belge, autrice de plusieurs livres sur les animaux, nous reçoit dans sa maison près d’Uzès où elle habite une partie de l’année. Elle a le rire facile, déploie sa pensée par «ramifications» comme le champignon sur lequel elle écrit ces jours-ci (le mycélium, pour un catalogue d’exposition), se tient loin des «généralisations» et ne craint pas les silences (jusqu’à 30 secondes après une question). La cuisine est jaune et rouge, le regard clair derrière les montures rondes, et l’entretien seulement interrompu une ou deux fois par une sonnerie de téléphone (un pépiement d’oiseau).

NI PSYCHIATRES NI STRUCTURES, PATIENTS STIGMATISÉS… LA SANTÉ MENTALE PERD LA TÊTE, S'INDIGNE OMAR BATTAS

Par Younes Saoury et Adil Gadrouz le 07/01/2023 

MAROC

cover  La santé mentale au Maroc «se porte mal», diagnostic et remèdes du Dr Omar Battas (Partie 1)

Omar Battas est enseignant à la Faculté de médecine de Casablanca et chef de service de psychiatrie au CHU Ibn Rochd.

Fin connaisseur de la santé mentale au Maroc, Omar Battas, enseignant à la Faculté de médecine de Casablanca et chef de service de psychiatrie au CHU Ibn Rochd, revient, dans cette interview avec Le360, sur les problématiques qui affectent ce secteur considéré comme «le parent pauvre du système de santé au Maroc».

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