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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 6 septembre 2017

Une exposition aborde le suicide des ados

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SUISSE

Genève Des cabines téléphoniques proposant des témoignages ont été installées dans le parc des Bastions (GE) pour évoquer la thématique du suicide des jeunes «sous un angle différent».


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Une exposition interactive installée au parc des Bastions à Genève se propose d'aborder la thématique du suicide des jeunes «sous un angle différent». Les visiteurs peuvent notamment s'informer et partager au travers de sept cabines téléphoniques.
Personnalisées par sept artistes, les cabines sont équipées d'un téléphone vintage et proposent un contenu distinct. Chacun peut y écouter des informations, entendre des paroles de jeunes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours, des témoignages de proches ou encore des chansons. La possibilité est également donnée au visiteur de laisser un message écrit ou oral.

mardi 5 septembre 2017

Quel "type d'attachement" envers le dermatologue?

16/08/2017
La théorie de l’attachement, importante en psychologie, définit et étudie le type d’attachement que les enfants, puis les adultes, établissent avec leur entourage. On définit les attachements confiants (« secure ») et les attachements non confiants, qui peuvent être anxieux, évitants, ou craintifs.
Les membres de la Société européenne de dermatologie et de psychiatrie ont voulu étudier le type d’attachement des malades dermatologiques, ainsi que deux conséquences importantes des types d’attachement, la réponse aux stress psychologiques et la satisfaction vis-à-vis des soignants, en l’occurrence les dermatologues. L’étude a concerné, dans 13 pays, 3 635 patients adultes et 1 359 témoins, membres du personnel hospitalier, et les résultats sont indiqués globalement, sans distinguer les différents pays.

Pouvoir prédire l’autisme

 29/08/2017


Le développement de biomarqueurs en psychiatrie est un des enjeux actuels de la recherche neuroscientifique. Pour l’autisme, l’objectif est d’identifier des marqueurs précoces décelables avant l’apparition des premiers symptômes (généralement au cours de la deuxième année de vie). En 2013, Shen et al. avaient mis en évidence une augmentation du volume de liquide céphalo-rachidien (LCR) dans les espaces sous-arachnoïdiens chez des enfants développant ultérieurement un trouble du spectre autistique (TSA)(1). Les mêmes auteurs ont tenté de confirmer ces résultats dans une étude longitudinale multicentrique de plus grande envergure publiée dans Biological Psychiatry (2).

A Poissy, détenus et victimes se rencontrent : « Comment peut-on tuer un autre humain ? »

L’établissement pénitentiaire expérimente depuis 2010 des cercles de discussion qui réunissent des auteurs de crime et des victimes ou des proches de victimes.
LE MONDE  | Par 

AUREL

Alain Ghiloni a beau réfléchir, il n’a pas « le souvenir d’une explication ». Etait-ce pour « son baladeur, de l’argent ou autre chose » que son fils, Fabien, est mort à 20 ans d’une balle dans la tête alors qu’il s’apprêtait à rejoindre sa résidence universitaire pour le dîner ? Vingt-deux ans après les faits, malgré la reconstitution et le procès aux assises, toujours pas de réponse. Mais une question qui a longtemps taraudé cet éducateur à la retraite : « Comment peut-on tuer un autre humain ? »
Pour tenter de « comprendre » et « expliquer » ce qu’il a vécu, il a décidé, il y a trois ans, de « faire face à l’inimaginable ». Ecouter, observer et débattre pendant plusieurs heures avec trois détenus, tous condamnés pour homicide. Au total, il a participé à six rendez-vous planifiés dans le cadre des rencontres détenus-victimes (RDV), une mesure de justice restaurative expérimentée depuis 2010 à la maison centrale de Poissy (Yvelines), et bientôt dupliquée dans d’autres établissements pénitentiaires.

La sociologie face aux neurosciences : l’enfant au cœur d’une bataille de disciplines

04/09/2017

Contre l'universalisation hors-sol, une sociologie critique entend penser les inégalités et les classes sociales qui percutent l'enfant dès le plus jeune âge.
Cerveau de terre cuite, sculpture.
Cerveau de terre cuite, sculpture. Crédits : Cyrielle Dunajski via Flickr CC
Voilà plusieurs décennies que les neurosciences nous racontent comment notre cerveau fonctionne tous azimuts. Le nôtre, et aussi celui de nos enfants. Parmi d’autres, certains travaux font le pari de distinguer comment l’enfant apprend à l’école. Jusqu’à présent, les enseignements issus de ces recherches n’irriguaient guère la formation des enseignants, qu’on parle de formation initiale, ou continue. Ça devrait changer, à en croire plusieurs déclarations de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale depuis le mois de mai.

Infirmier allemand soupçonné d'au moins 84 meurtres : "Un délire à mi-chemin entre Jésus et Frankenstein"

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04 sept 2017

DOSES LÉTALES - Déjà condamné à la perpétuité pour avoir tué deux personnes, Niels Högel est finalement soupçonné d'avoir commis au moins 84 autres meurtres. Lors de son procès en 2015, l'infirmier allemand confiait avoir empoisonné ces deux patients pour pouvoir les ranimer et se hisser au rang de héros. Tentative désespérée de justification ou véritable "syndrome du sauveteur" ? Eléments de réponse.


La pilule du suicide attire les Néerlandais



BELGIQUE      03 septembre 2017

Aux Pays-Bas, une association relance le débat sur la fin de vie. Chez nos voisins du nord, on ne parle pas des conditions d'euthanasie, mais plutôt de suicide assisté. L'association " De Laatste Wil " (la dernière volonté) affirme avoir trouvé un moyen de provoquer la mort en une heure, sans nécessiter l’encadrement d’un médecin. Mais aux Pays-Bas, comme chez nous, cet acte est illégal.


Italie : enquête après un suicide assisté en Suisse

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  • lundi 4 septembre 2017

    Comment rendre la ville aux femmes ?


    Chris Blache, socio-ethnographe, explore les pistes qui favoriseraient une réelle mixité dans l’espace public.

    LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 

    Cofondatrice de l’association Genre et Ville, Chris Blache, consultante en socio-ethnographie, est spécialiste des questions de genre et de territoires. Elle a contribué, en 2014, à l’ouvrage Des femmes réinventent la ville. Dix ans de parcours filles-femmes (Les Petits Matins) et participé au collectif Les MonumentalEs, chargé du réaménagement des places du Panthéon et de la Madeleine, à Paris.

    Comment les femmes occupent-elles l’espace public ?

    Les femmes ne sont pas absentes de l’espace public, elles en développent une occupation particulière. Les hommes l’occupent, les femmes s’y occupent… Elles gèrent les fonctions d’accompagnement, les courses, les enfants. Elles sont rarement dans une situation de flânerie ou de détente sur un banc. Cela est lié aux injonctions que les femmes reçoivent depuis toujours. Enfants, dès la cour d’école, elles apprennent les frontières à ne pas dépasser, comme l’explique la géographe Edith Maruéjouls dans son étude sur l’accès aux loisirs des jeunes, alors que les garçons sont encouragés à oser, à se dépasser, à prendre le territoire.

    L'effet nocébo peut-il mettre en cause la responsabilité du praticien ?





    Paris, le samedi 2 septembre 2017 - Les lecteurs assidus du JIM seront peu surpris par cette affirmation : le Levothyrox (ou plutôt le changement de sa boite et de sa composition) inquiète de nombreux patients en France. Peu de temps après la mise sur le marché du produit sous sa nouvelle formule des collectifs se sont formés pour dénoncer les effets secondaires qui seraient liés à la prise de leur traitement. Bien entendu, il n’y a pas lieu ici de contester la réalité des symptômes avancés par les patients sous Levothyrox (pour la simple et bonne raison que cette question dépasse la compétence de l’avocat !). En revanche, il est possible d’affirmer que la large médiatisation du phénomène a pu entrainer chez certains patients (dans une proportion qui reste à définir) un effet nocébo.

    Du patient expert au pair-aidant : éloge de la notion de rétablissement





    Paris, le samedi 2 septembre 2017 – Avant le début de l’été, le professeur André Grimaldi revenait pour nous sur la notion de "patient expert" (http://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/le_patient_expert_en_question_166030/document_edito.phtml ). Il évoquait tout à la fois les bénéfices de l’implication des patients dans la prise en charge de leur maladie, mais pointait également les limites d’une revendication d’expertise.
    Pour Alice Vignaud, qui se définit non pas comme une "patiente experte" mais comme un "pair aidant", il faut savoir s’émanciper du caractère revendicateur et militant de la notion de "patient expert" pour en mesurer l’ensemble des avantages. Surtout, elle invite à reconsidérer que l’objectif du "pair aidant" n’est pas, à la différence de celui qui soigne, la guérison ou la rémission, mais le "rétablissement" qui renvoie à une dimension différente et qui efface les éventuelles frictions entre patient "expert" et professionnels de santé. Son analyse, éclairante, en réponse à celle d’André Grimaldi, enrichit le débat et la réflexion sur ces sujets essentiels pour la pratique de la médecine aujourd’hui, loin des invectives stériles auxquelles nous pouvons être confrontés sur d’autres thèmes.
    Par Alice Vignaud*

    dimanche 3 septembre 2017

    La contraception au défi de la défiance

    Interview du Dr Pia de Reilhac, présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM)



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    Synonyme de progrès et de libération , la contraception, sous toutes ses formes, est cependant de plus en plus l’objet de défiance de la part des patientes et même, dans une certaine mesure,  des professionnels de santé.
    Pour mieux comprendre ce phénomène, qui trouve notamment sa source dans des "scandales sanitaires" anciens ou plus récents et approfondir la perception d’un médecin de terrain qui dirige également une société savante, le JIM s’est entretenu avec le Dr Pia de Reilhac, gynécologue-obstétricien à Nantes et présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM).


    Malaise des infirmiers hospitaliers : quelles causes, quelles solutions ?

    Interview de Nathalie Dépoire, présidente de la Coordination Nationale Infirmière




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    Depuis 2016 les établissements hospitaliers sont endeuillés par une vague de suicides chez les infirmiers. Certaines de ces autolyses ont parfois été perpétrées sur le lieu de travail ou se sont accompagnées de messages mettant en cause la dégradation des conditions d’exercice.


    Quand rentrée scolaire rime avec pic de suicide des enfants au Japon

    Magazine GoodPlanet Info
    01/09/2017

    suicide japon
    Le jour de la rentrée scolaire, le nombre de suicides chez les enfants atteint un pic au Japon
    © AFP/Archives Kazuhiro NOGI

    Tokyo (AFP) – Les assistantes sociales et psychologues sont sur le qui-vive ce vendredi au Japon, jour de rentrée scolaire où le nombre de suicides chez les enfants atteint un pic.
    Quelque 500 mineurs (moins de 20 ans) se donnent la mort chaque année dans l’archipel, surtout autour du 1er septembre, lorsque reprend l’année d’école débutée en avril mais interrompue par une pause estivale.
    « Si l’on rapporte ce nombre aux 22.000 cas de suicide toutes générations comprises, la proportion n’est pas élevée, mais le suicide des adolescents ne doit pas être regardé d’un point de vue statistique, il doit être traité comme un drame social », insiste Yutaka Motohashi, directeur du Centre japonais des mesures de prévention contre le suicide.

    « Pourquoi je suis ravi d’être en médecine du travail », le plaidoyer d’un interne pour sa spécialité

    Stéphane Long
    | 02.09.2017



    médecine du travail
    Crédit Photo : Phanie
    Rafael Alcaraz-Mor est un interne heureux. Le jeune homme, actuellement en dernier semestre de stage en médecine du travail, dit s’épanouir dans la spécialité qu’il a choisie, non pas par défaut, mais par vocation. Initiative originale, il s’en est expliqué dans un texte publié récemment dans la revue « La presse Médicale ».
    « J’ai souhaité présenter ce qu’est vraiment la médecine du travail aux étudiants qui font actuellement le choix de leur spécialité d’internat », explique Rafael Alcaraz-Mor. Objectif : effacer quelques préjugés et redorer le blason de la médecine du travail, une filière peu valorisée auprès des carabins. « Comment pourrait-il en être autrement ? écrit le futur médecin. Nous avons très peu d’informations sur cette spécialité durant les premières années de formation, difficile alors de s’y identifier. »