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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 28 septembre 2016

Next Story Après son suicide, ils rendent public le journal intime de leur fille victime de harcèlement scolaire

 |  Par Annabel Benhaiem


mardi 27 septembre 2016

Un jeune sur deux vivant en bidonville n’est toujours pas scolarisé

LE MONDE | Par Adrien Pécout
Une jeune volontaire en mission « éducation pour tous » au sein de l'association Les Enfants du Canal (auprès des Roms).
Une jeune volontaire en mission « éducation pour tous » au sein de l'association Les Enfants du Canal (auprès des Roms). Jean Larive
La situation ne s’arrange pas. Malgré l’obligation de scolariser tout enfant sur le sol français entre 6 et 16 ans, un jeune sur deux vivant dans un bidonville ou un squat ne va pas à l’école (53 % de déscolarisation), selon une enquête publiée mardi 27 septembre par le Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation (CDERE).
Ce taux est largement supérieur à la moyenne nationale (7%, d’après la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, en 2013). Et il monte même à 67%, si l’on ajoute les adolescents scolarisés, mais « non assidus ».
Menés entre novembre 2015 et juillet 2016 avec l’aide des universités Paris Ouest - Nanterre et Paris-Diderot, les travaux du CDERE portent sur 161 adolescents âgés de 12 à 18 ans et répartis dans 34 bidonvilles et squats du pays. Originaires en majorité de Roumanie et de Bulgarie, ces jeunes « se reconnaissent souvent comme Roms ou désignés comme tels », précise l’étude.
Le temps de trajet, « facteur déterminant »
De cette enquête, il ressort surtout que, chez les adolescents scolarisés, le taux de fréquentation est « relativement élevé ». Sept élèves sur dix (71 %) déclarent fréquenter l’école tous les jours. Une large majorité (77 %) va à la cantine, mais seule une petite minorité prend part aux activités extrascolaires (6 %). « Alors que l’assiduité est souvent mise en cause par les acteurs institutionnels, indique l’enquête, ce chiffre met à mal cette idée pourtant assez répandue. » Cependant, 6 % des jeunes interrogés reconnaissent se rendre à l’école moins de deux fois par semaine.
Le temps de transport est un « facteur déterminant ». Il est inférieur à trente minutes pour 47 % des jeunes scolarisés, bien que cette durée « ne nous renseigne pas sur l’accessibilité réelle (marcher dans la boue ou le long d’une route par exemple) », précise l’étude.
Les moyens de transport, eux, sont principalement les transports en commun (76 %), mais pas le bus scolaire. Seuls 20 % des élèves déclarent se rendre à pied à l’école, et le taux descend à seulement 1,3 % pour les jeunes transportés en voiture.
L’impact de l’âge et du sexe sur le taux de scolarisation constitue un autre point important de l’enquête. Le CDERE observe une différence entre le taux de déscolarisation des filles (56 %) et celui des garçons (50 %). Celle-ci est surtout importante à l’âge de 12-13 ans : 28 % des garçons sont déscolarisés, contre 50 % des jeunes filles.
« Refus de scolarisation »
L’étude montre cependant que la scolarisation baisse de façon « alarmante » pour les deux sexes dans la catégorie des 16-18 ans : le taux n’est alors que de 4 %. Cette dernière tranche d’âge n’est plus concernée, en effet, par l’obligation légale.
Avant 16 ans en revanche, celle-ci vaut pour tout enfant, même si ses parents sont étrangers ou en situation irrégulière. Vendredi 23 septembre, la préfecture de Seine-Saint-Denis a ainsi indiqué avoir mis en demeure la mairie (UDI) de Saint-Ouen de scolariser cinq enfants roms qu’elle refuse d’inscrire dans ses écoles. La municipalité a jusqu’au samedi 1er octobre.
« En cas de non-réponse ou de refus, le préfet désignera par arrêté un délégué spécial chargé d’effectuer l’inscription », a détaillé la préfecture. En 2014, une étude de l’ONG European Roma Rights Centre établissait que la déscolarisation n’était pas due principalement à la volonté des familles roms, mais plutôt aux « refus de scolarisation » opposés par les collectivités territoriales.

Non, la mère ne transmet pas seule l’intelligence aux enfants

LE MONDE  | Par Gary Dagorn
Un post de blog écrit par une psychologue espagnole a récemment été repris par une partie des médias français. Il affirme que l’intelligence serait principalement transmise par la mère. C’est pourtant faux.
Dans un post de blog, une psychologue américaine affirme que l’intelligence serait principalement transmise par la mère.
Dans un post de blog, une psychologue américaine affirme que l’intelligence serait principalement transmise par la mère. Caroline Davis / CC BY 2.0
Vous avez peut-être vu passer un titre disant que l’intelligence se transmettait par la mère ? Cette assertion, très relayée par plusieurs médias, provient d’un article, écrit par Jennifer Delgado, une psychologue espagnole, sur son blog « Psychology Post ».
Elle y synthétise les résultats de plusieurs études scientifiques pour affirmer que l’intelligence est principalement transmise génétiquement par la mère. Le raisonnement est le suivant : les gènes de l’intelligence sont surtout transmis par le chromosome sexuel X, la femme ayant deux chromosomes X, elle est responsable de la transmission des capacités cognitives à l’enfant.

Le gouvernement veut élargir le délit d'entrave pour contrer les nouveaux sites anti-IVG

27.09.2016

afterbaiz
Comme promis par la ministre, Laurence Rossignol, le gouvernement va introduire un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté, afin d'élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) aux sites internet qui véhiculent des informations "biaisées" sur l'avortement.

Pour ces enfants hospitalisés, un robot pour être un peu chez eux

© AFP | A l'écran Joris, un patient de 18 ans, se prête au jeu de la démonstration depuis sa chambre stérile de l'IHOPe, le 29 septembre 2016 à Lyon
LYON (AFP) - 
Pour les enfants malades qui passent de longues semaines en chambre stérile, le sentiment d'isolement peut être dévastateur. Depuis cet été, l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique de Lyon (IHOPe) utilise des robots pour leur permettre de retrouver leur quotidien.
Présentée comme une première mondiale et en test pour deux ans, cette initiative a été dévoilée jeudi à la presse.
Le principe est simple : le jeune patient dirige à distance depuis sa chambre d'hôpital, à l'aide d'un ordinateur ou d'un smartphone, un robot de télé-présence de la taille d'un grand enfant, qui se trouve chez lui, dans sa classe ou un autre lieu de son environnement quotidien.

La maternité des Bluets sous la menace d'une fermeture

Par Eric Favereau — 26 septembre 2016
La maternité des Bluets, en 2008.La maternité des Bluets, en 2008. Photo Joel Saget. AFP

La Haute Autorité de santé vient de retirer son accréditation à l'établissement parisien, qui avait connu des tensions il y a quelques mois.

La maternité historique des Bluets «non accréditée». La sanction est tombée ce lundi après-midi sur le site de la Haute Autorité de santé, qui a mis en ligne le résultat de la mission d’accréditation qui avait visité l’établissement parisien au printemps. Un bilan sévère qui ne préjuge en rien de la suite, car seule l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France peut prendre éventuellement une décision de fermeture, mais il résonne comme une alerte après les mouvements sociaux qui ont eu lieu en mai.

PSYCHIATRIE La modulation des dotations annuelles de financement est très variable selon les régions


HOSPIMEDIA    
Louis Breuls de Tiecken, directeur des finances du CH Alpes-Isère, a présenté le 21 septembre, dans le cadre des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie, les chiffres pour 2016 de son étude relative à la modulation des dotations annuelles de financement en psychiatrie par les ARS.
En ouverture des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie à Brumath (Bas-Rhin), Louis Breuls de Tiecken, directeur des finances du CH Alpes-Isère, a présenté ses travaux relatifs à la modulation des dotations annuelles de financement (Daf) par les ARS. En 2014, il avait présenté lors de ces mêmes journées ses premiers résultats. En 2016, il revient avec de nouveaux chiffres, qui permettent de voir l’évolution de la mise en pratique de la péréquation en deux ans, dans un contexte de fusion des régions et donc des ARS.

PSYCHIATRIE Selon le GHT, la psychiatrie obtient des garanties variables pour des objectifs simi

Ce que les conventions constitutives des GHT disent de la place qu'elles accordent à la psychiatrie fut l'un des sujets majeurs des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie. Leur étude révèle des traitements différents, pour des missions similaires.
L’intégration des établissements psychiatriques au sein des groupements hospitaliers de territoire (GHT) a été l’un des sujets majeurs des 5es journées nationales de l'information médicale et du contrôle de gestion en psychiatrie, qui se sont tenues les 21 et 22 septembre à Brumath (Bas-Rhin). Il faut encore et toujours veiller à la "reconnaissance légitime de la place occupée par la psychiatrie", pour le docteur Christian Müller, président de la conférence des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CHSCelui-ci s’interroge sur la prise de décision au sein des GHT concernant la psychiatrie ou encore la prise en compte des avis des établissements spécialisés pilotes de filières psychiatriques. "Des préoccupations persistent", bien que la psychiatrie "ne puisse que souscrire" à la territorialisation. En guise de premiers éléments de réponse, Claire Charmet, directrice des finances de l’établissement public de santé Alsace Nord (Epsan), qui accueillait l’événement, a livré les résultats de son analyse de conventions constitutives de GHT, pour beaucoup encore en phase de rédaction et donc encore susceptibles de modifications.

« Pediatre-online », le premier site de téléconseil lancé en France

21/09/2016

Le pédiatre Arnault Pfersdorff a officialisé « Pediatre-Online », un service de consultation en ligne réunissant une trentaine de pédiatres. Avec ce service de téléconseil, le spécialiste souhaite désengorger les urgences pédiatriques et combler le désert médical sur le territoire français.

Le pédiatre strasbourgeois Arnault Pfersdorff vient de lancer « Pediatre-online », un site internet dédié à la consultation pédiatrique. Une initiative qui part d'un constat simple fait par le médecin en 2014 : « 82 % des enfants qui viennent aux urgences pédiatriques n'ont rien à y faire. Car il y a beaucoup de bobologie en pédiatrie. Du coup, les internes sont submergés. »

lundi 26 septembre 2016

Les racines de la violence humaine plongent dans l’arbre de l’évolution

LE MONDE  | Par Nathaniel Herzberg

Une « scène de crime » à Chicago, en avril 2016.
Une « scène de crime » à Chicago, en avril 2016. Joshua LOTT / AFP

Deux siècles et demi que ces deux-là s’affrontent. Que, par disciples interposés, leurs théories sur l’origine de la violence humaine déchirent philosophes et scientifiques. Hobbes contre Rousseau, le « loup pour l’homme » contre « le bon sauvage », l’humain intrinsèquement agressif envers son semblable contre l’individu pétri d’innocence, poussé au mal par une société corruptrice. Dans une étude publiée mercredi 28 septembre par la revue Nature, une équipe espagnole tranche le débat : la violence létale humaine plonge ses racines dans la théorie de l’évolution. En d’autres termes, si l’homme « descend du singe », il en va de même de ses tendances meurtrières.
Pour aboutir à ce constat sans appel, José Maria Gomez, écologue à la station expérimentale des zones arides d’Almeria, et ses collègues de trois autres universités espagnoles, se sont livrés à un incroyable travail d’accumulation de données. Pendant deux ans, ils ont dépouillé cinquante ans de littérature : 3 500 articles scientifiques analysant la violence entre membres d’une même espèce chez les mammifères et 1 000 articles portant sur les causes de la mortalité parmi les humains. Pour ces derniers, ils ont étendu leurs sources aux analyses bio-archéologiques ou paléontologiques, aux relevés ethnographiques, aux bilans d’autopsies ou encore aux registres portant les causes de décès (à partir du XVIIe siècle). Et ils ont fait tourner les ordinateurs.

Vaste enquête dans huit pays auprès de 4500 femmes La pilule, j’y pense et puis j’oublie...

25.09.2016
Les femmes ont du mal à avaler la pilule ! En effet, une enquête menée en 2016 par Opinion Health/Bayer dans plusieurs pays dont la France suggère que les femmes oublient fréquemment leur contraceptif oral. Un emploi du temps surchargé serait la principale raison citée. Par ailleurs, la plupart des participantes interrogées ont envisagé d’autres méthodes de contraception pour pallier ce problème.

MÉDICAMENTS : LE PSYCOM PROPOSE DEUX BROCHURES D'INFORMATION

23 Septembre 2016

Le Psycom édite deux nouvelles brochures, "Prendre un médicament antidépresseur " et "Prendre un médicament neuroleptique ", en collaboration avec la revue Prescrire, destinés aux patients et aux soignants

Céline Alvarez ou la pédagogie pressée

LE MONDE  | Par Luc Cédelle
« Les Lois naturelles de l’enfant », de Céline Alvarez. Les Arènes, 464 pages, 22 euros.
« Les Lois naturelles de l’enfant », de Céline Alvarez. Les Arènes, 
Intitulé Les Lois naturelles de l’enfant, le livre est un succès de la rentrée, précédé d’une couverture médiatique déjà exceptionnelle. Céline Alvarez, son auteure – déterminée, énergique, éloquente –, annonce rien moins qu’une « révolution de l’éducation » dont elle serait l’accoucheuse.
Son ouvrage est à la fois le fruit d’une expérimentation pédagogique et de sa théorisation. L’expérimentation – qui a séduit nombre de visiteurs – est celle qu’elle a menée durant trois ans, jusqu’en juin 2014, dans une classe de maternelle de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), avant de démissionner de l’éducation nationale au motif qu’elle n’était plus assez soutenue.
La théorisation s’appuie principalement sur les neurosciences, retenues comme justification de sa démarche.

Schizophrénie : « Au début, on pensait à une déprime »

LUXEMBOURG 
Alexandra Parachini  22/09/16
Le fils de Mady souffre depuis cinq ans de schizophrénie. Une maladie insuffisamment prise en charge au Luxembourg, dénonce-t-elle. (illustrartion Editpress/Didier Sylvestre)
Le fils de Mady souffre depuis cinq ans de schizophrénie. Une maladie insuffisamment prise en charge au Luxembourg, dénonce-t-elle. (illustrartion Editpress/Didier Sylvestre)

À 20 ans, Max est tombé malade. Une maladie méconnue, voire taboue au Luxembourg : la schizophrénie. Cinq ans après, ses proches se battent contre la fatalité et l’ignorance.

Dossier réalisé par Romain Van Dyck
Vacances de Pâques, en 2011. Max (prénom modifié), 20 ans, devient triste, rentre tard, fuit ses proches, s’enferme dans le noir. «Au début, on pensait à une déprime, car il avait raté ses examens d’université. Ou à une déception amoureuse. Impossible de discuter avec lui pour savoir ce qui le torturait», raconte sa mère.
Aujourd’hui, Mady sait : Max est schizophrène. Une maladie sournoise. Elle est souvent confondue avec un vague à l’âme, une dépression ou une double personnalité. Tout ceci n’a pourtant rien à voir avec cette maladie qui entraîne des troubles du comportement et des hallucinations.
Selon une étude publiée en 2015 par le Luxembourg Institut of Health, les troubles mentaux et du comportement ont représenté en 2009 la première cause d’hospitalisation (en nombre de journées) avec 23,5% du total des journées. Avec 479 lits hospitaliers, 17% des lits des hôpitaux du pays sont consacrés à la psychiatrie. Le Luxembourg compte 15,5 psychiatres pour 100 000 habitants. 12,7% des jeunes ont pensé au suicide dans les douze derniers mois, 6,4% des jeunes ont fait une tentative de suicide. Un cinquième de la population a reçu au moins un remboursement de psychotropes en 2010 comprenant les antidépresseurs, les tranquillisants, les somnifères, les neuroleptiques et les psychostimulants, soit 24,9% des femmes et 15,1% des hommes.
Une maladie complexe, aussi. Car le chemin jusqu’au diagnostic n’a pas été facile. «Son comportement envers nous a changé au point que je ne reconnais plus mon enfant.» En témoigne cette crise survenue en septembre. «Il était enfermé dans la salle de bains, par moments, je l’entendais gémir, sans obtenir une réponse. J’ai essayé d’enfoncer la porte, sans succès, et j’ai dû appeler le 112. Les pompiers et la police sont venus. Il est resté sous observation pendant 48 heures à l’hôpital, puis on l’a relâché. Parce qu’il était soi-disant normal.»

samedi 24 septembre 2016

MARSS, un service psychiatrique pour les plus démunis

Provence-Alpes  
  • Par Marc Civallero
  •         






Il aura fallu 1700 heures pour réaliser la carte complète d’un cerveau de mouche

MOTHERBOARD    Daniel Oberhaus         19 September 2016

Image: Mizutani et al/Arxiv.
Une équipe de chercheurs de l’Université Tokai, au Japon, a récemment publié le premier modèle 3D du réseau neuronal d’une drosophile. Ce travail constitue une avancée importante pour les neurosciences, puisqu’il traduit des progrès conséquents en matière d’imagerie cérébrale : nous disposons désormais d’images haute résolution des réseaux neuronaux cérébraux, au point de pouvoir représenter la forme et la position de près de 100 000 neurones.
Comme le montre un article publié ce mois-ci sur arxiv, les chercheurs ont utilisé une technique utilisée traditionnellement dans la modélisation de molécules complexes, et l’ont adaptée à la représentation des neurones.

« MON COMBAT POUR UNE PSYCHIATRIE HUMAINE » PIERRE DELION avec Patrick COUPECHOUX

  • 23 SEPT. 2016
  •  
  • PAR GUY BAILLON
  •  

    Ce livre retraçant l'itinéraire d'un grand professionnel de la psychiatrie accompagné par un journaliste de renom nous démontre en détails que la révolution apportée dans l'après guerre avec la Psychothérapie Institutionnelle, la Psychiatrie de Secteur a été d'une grande fécondité qu'il nous appartient de consolider aujourd'hui pour l'avenir. Profondément humaine. Une clinique à la portée de tous.
    Un grand merci à nos deux auteurs pour ce beau livre autour de l’itinéraire professionnel de Pierre Delion. D’abord un coup de chapeau à Patrick Coupechoux d’avoir tenu à s’effacer totalement devant la parole continue et fluide de Pierre sans la hacher de questions. Nous sentons bien aussi qu’il a su guider cette transmission et a aimé l’écouter pour partager avec nous. Nos deux complices ont réussi un bel exemple de transmission écrite d’un héritage expérientiel. D’autant que celui-ci nous est livré comme l’ouverture d’un dialogue adressé en fait à chacun de leurs lecteurs. A souligner.

Quand la conception d’une ville influence la santé des habitants

24.09.2016
Qui n’a pas souhaité vivre dans un quartier bien desservi par les transports publics avec l’épicerie en bas de la rue ? Une récente étude du Lancet  publiée vendredi nous donne une idée des bénéfices sur la santé qu’apporterait un nouveau modèle de ville plus compacte où les distances seraient plus courtes et les commerces accessibles à pied. Ces travaux sont aussi présentés à l’Assemblée générale des Nations Unis ce même jour. Ils démontrent clairement que ces changements réduiraient de manière significative les maladies non transmissibles comme le diabète et les déficiences cardiovasculaires puisqu’ils pousseraient la population à faire davantage d’activité physique et diminueraient la pollution.

«Lean management » et déshumanisation du travail

22-09-2016



À l’hôpital, les nouvelles formes de management des directions et les nouvelles organisations du travail amènent à une déshumanisation du travail. Non seulement l’institution ne prend plus soin de ceux qui prennent soin mais elle les maltraite, estime le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI).
Entre injonctions paradoxales (augmenter l’activité avec moins d’agents), recherche d’une rentabilité immédiate, rationalisation des flux de patients en groupes homogène de malades (GHM) et standardisation des procédures de soins, les professionnels de santé sont en grande souffrance.
Cette maltraitance institutionnelle se développe à grande échelle mais les directions adoptent la politique de l’autruche face aux difficultés psychiques de leurs salariés ou font illusion en mettant en œuvre des plans de prévention cosmétiques, sans prise sur le réel.