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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 24 décembre 2014

«Il y a du Narcisse blessé dans le pessimisme français»

NATHALIE RAULIN

Pour Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, les Français redécouvrent aujourd’hui la nécessité d’un récit collectif.
Critiques à l’extrême, pessimistes en diable, les Français donnent le sentiment de ne plus s’aimer. Une forme de dépression collective ?
La France déprime, c’est certain. Déprime-t-elle parce qu’elle ne s’aime pas ou parce qu’elle s’aime trop ? Je pense qu’il y a du Narcisse blessé dans ce pessimisme, donc plutôt la preuve d’une passion pour soi-même qui ne s’assume pas, et surtout qui n’a plus les moyens de s’assumer comme telle. Et puis l’autodénigrement chez les Français, c’est presqu’une affaire de style.

Vous ne tenez pas en équilibre sur une jambe ? Allez voir votre médecin

Vous n’arrivez pas à tenir minimum vingt secondes en équilibre sur une seule jambe ? Vous avez plus de chances d’être victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), d’après des scientifiques de la Tokyo University Graduate School of Medicine.
En effet, ce manque d’équilibre révèle que des micro-saignements ont pu avoir lieu dans le cerveau. Ces petits accidents vasculaires sont trop faibles pour avoir des conséquences immédiates, mais ils peuvent laisser des séquelles plus graves avec le temps, selon l’étude publiée dans la revue scientifique Stroke«Les personnes qui montrent un mauvais équilibre sur une jambe devraient recevoir plus d’attention, car cela peut indiquer un risque accru de maladie du cerveau et un déclin cognitif», déclare le DrYasuharu Tabara, qui a dirigé les recherches.
L’AVC se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu en raison d’un caillot de sang ou d’une hémorragie. C’est l’une des causes les plus importantes d’invalidité et de mort, explique le Chicago Tribune.

mardi 23 décembre 2014

La 2ème Journée de Santé Mentale et Communautés - L’équipe Pourquoi et comment ? Le 27 mars 2015








Le 27 mars 2015

L’équipe Pourquoi et comment?

Les contributions de la psychothérapie institutionnelle et de la psychanalyse à l’évolution de la pensée psychiatrique continuent de nourrir la réflexion des professionnels engagés auprès des personnes présentant des troubles identitaires majeurs, tant à l’échelle de l’institution qu’à celle du dispositif groupal restreint qui en procède : l’équipe. Les structures psychiatriques et nombre de structures médicosociales ont en charge de telles personnes (dites psy-chologues ou états-limite graves), qu’il s’agisse de soin proprement dit, de réhabilitation ou d’accompagnement vers l’autonomie.

Une thérapie individuelle renseigne sur la groupalité du monde interne d’un patient. Une approche institutionnelle confronte d’abord une équipe aux projections des aspects morcelés du patient. Ses membres deviennent dépositaires (à leur insu) de fragments d’histoire ou de pensées non symbolisés.

La fonction primaire d’accueillir et contenir ces transferts est essentielle : elle prépare le repérage des éléments dispersés transmis à l’équipe plurielle.

Cette reconnaissance conditionne le travail de reliaison à accomplir pour réduire l’éparpillement psychique, lui suggérer un agencement et une intelligibilité. En se prêtant comme réceptacle puis transformateur de son désordre, l’équipe aide le parent à (re)construire un récit de lui- même.

Programme

8 H 15 Accueil des participants
Autour d’un petit déjeuner

8 H 45 Dr Marcel SASSOLAS, Président de SMC,
Introduction à la journée.
« Travailler en équipe, pourquoi, comment » Discutant : Georges GAILLARD (Université Lyon 2) 

9 H 00 Dr Jean PEUCH-LESTRADE
« L’inattendu du transfert dans le travail d’équipe »
Discutante : Dr Marion SICARD (CTB de Vénissieux)

10 H 00 L’équipe des soins à Domicile en Psychiatrie de SMC
« Le Domicile du patient en crise comme lieu de soin »
Discutant : Dr Fabrice BOYER (UPUL St Joseph St Luc).

11 H 00 Pause café,

11 H 30 Dr Xavier BONNEMAISON 
« L’équipe hors les murs. Symptôme et communauté, aux limites de la psychiatrie »
Discutant : Quentin RAFFARD (SMC)


12 h 30 Déjeuner libre * 

14 H 00 Dr Jean-Pierre VIDAL
 « Travailler en équipe, pourquoi, comment » 
Discutant : Georges GAILLARD (Université Lyon 2)


15 H 00 François RONZON
 « Quand le transfert joue aux poupées russes avec le soin institutionnel, groupal et indivi- duel »

Discutant : Dr François ROYER, (Psychiatre libéral)

16 H 00 Conclusion : Dr Patrice BRUNAUD
(Médecin Psychiatre) suivi d’échanges avec la salle.

José PEDRALVA DA SILVA : Psychologue à SMC, assurera le fil rouge de la journée.


L’équipe 

Intervenants :
Xavier BONNEMAISON, Psychiatre, Responsable d’équipe au centre Philippe Paumelle, Coordinateur de l’Equipe mobile Psychiatrie-Précarité, Association de Santé Mentale du XIIIe arrondissement.

Jean PEUCH-LESTRADE, Psychiatre, Psychanalyste membre du 4ème groupe, Responsable de l’Hôpital de Jour pour enfants du Garon à Givors.

François RONZON, Psychologue clinicien et Superviseur. (CMP CATTP Centre de jour Lafayette).

L’équipe de soins à Domicile en Psychiatrie, intervention de l’équipe de SMC.

Jean-Pierre VIDAL, Docteur en Psychologie, Psychanalyste, Analyste de Groupe et d’Institution, Secrétaire Scientifique du GAIRPS (Groupe d’Analyste en Institution et de Psychologie Sociale), Membre de la SFPPG (Société Française de Psychothérapie Psychanalyste de Groupe) et membre du CA, Membre de la SFTFP (Société Française de Thérapie Familiale Psychanalytique).

Discutants :

François ROYER, Médecin Psychiatre en libéral (41 rue
Mercière à Lyon 2ème).

Marion SICARD, Médecin Psychiatre au Centre de Théra* 

Quentin RAFFARD, Psychologue à SMC.

Georges GAILLARD, Maître de conférence à l’Université Lyon 2 et CRPPC (Centre de Recherche en Psychopathologie et en Recherche Clinique).

Fabrice BOYER, Médecin Psychiatre, UPUL St Joseph St Luc.

Accès au site de SMC ...



Le dimanche, pause nécessaire à la cellule familiale

LE MONDE |  | Par 
Quel serait l’impact d’une ouverture douze dimanches par an des commerces sur la vie privée et familiale des salariés concernés ? De façon étonnante, rien ou presque n’a été dit sur ce sujet depuis que le gouvernement a annoncé sa volonté d’étendre le travail dominical dans le cadre de la loi Macron, qui sera discutée à l’Assemblée nationale à partir du 26 janvier 2015. L’essentiel du débat a porté sur l’efficacité économique de la réforme, et sur la place supposée croissante de la consommation dans les loisirs. C’était l’un des principaux griefs formulés par la maire PS de Lille, Martine Aubry, dans sa tribune parue dans Le Monde du 11 décembre.

Quelques voix se sont même élevées pour saluer la mesure, comme celle du sociologue Jean Viard pour qui le travail « arythmique » a du bon pour les individus. Thierry Pech, du cercle de réflexion Terra Nova, et Gilles Finchelstein, de la Fondation Jean-Jaurès, se sont insurgés contre l’idée que la puissance publique « règle pour tous les horloges du travail et du repos ».

Ces partisans de la mesure citent un sondage BVA du 4 décembre qui affirme que 62 % des Français sont favorables à l’ouverture des magasins le dimanche… en oubliant, signe de la forte ambivalence de la population, que 60 % ne sont, dans le même temps, pas d’accord pour travailler eux-mêmes ce jour-là.

Le peuple en justice (dir J.P. Allinne, C. Gauvard et J.P. Jean)

Le-peuple-en-justice_large
Parution du n° 24 Histoire de la Justice de l'AFHJ : Jean-Pierre Allinne, Claude Gauvard et Jean-Paul Jean (dir.), Le peuple en justice, Paris, La Documentation française, coll. "Histoire de la justice", 2014.


4e de couverture : La place du peuple en justice a profondément évolué tout au long des siècles de l’histoire. La fonction de juge s’est professionnalisée, même si des citoyens-juges élus exercent dans les tribunaux de commerce, les conseils de prud’hommes ou sont tirés au sort comme jurés de cours d’assises. D’autres encore, participent activement au procès en tant que témoins ou experts. Mais la part que doit prendre le citoyen dans le système judiciaire français, comme juge et même comme témoin, continue de faire débat, et derrière la question de l’élection des juges, toujours présente depuis la période révolutionnaire, c’est celle de leur légitimité qui est posée. 

LUTTE CONTRE L'EXCLUSION | Avant Noël, des « accidentés de la vie » bénévoles réparent des jouets cassés, pour des familles défavorisées

jouets-UNENicolas Vollmer / Wikimedia commons
par AFP 19/12/2014 Des centaines de jouets soigneusement emballés. Des petites mains qui s'affairent. De la bonne humeur et beaucoup de solidarité. Bienvenue à l'atelier de Noël où les jouets cassés se voient offrir une deuxième vie sous les doigts devenus experts de bénévoles "accidentés de la vie".
Initié par le Secours Populaire et une association spécialisée dans le recyclage, l’atelier « Renov’ Jouets » ne se trouve pas au milieu d’une forêt de beaux sapins verts en Laponie mais au bord d’une zone industrielle à Privas (Ardèche) dans un hangar à la façade grisâtre. Chaque vendredi depuis septembre, une petite équipe s’y retrouve. Quatre femmes et un homme encadrés par des associatifs. Des bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), éloignés de l’emploi depuis trop longtemps et qui vivent parfois des situations que l’on dit pudiquement « compliquées ».
« Ce sont des personnes qui n’ont pas travaillé depuis longtemps. Venir à l’atelier permet d’échanger avec d’autres, de rompre un isolement », note Nathalie Malet-Torres, de la ressourcerie Trimaran qui s’est associée au Secours Populaire pour monter ce projet d’atelier dont l’ambition – en limitant les déchets – se veut aussi environnementale.

Psychiatrie, sciences et société : nouveautés, enjeux et débats

RS
au 2 AVRIL
PARIS 2015

LA SALPETRIERE
105, boulevard de l'hôpital
PARIS

La psychiatrie est une spécialité médicale bien singulière. Pour qui la pratique, nul doute, la discipline a du corps, de l'unité, ne souffre d'aucune ambiguïté quant à sa définition. Le sérieux, voire parfois la gravité des situations rencontrées et traitées, la précision de l'observation clinique, la responsabilité – et souvent une grande partie de la vie personnelle - investie par les psychiatres, suscitent chez ces derniers une évidence quant à la réalité de la nature de leur discipline. Pourtant, dès lors qu'il s'agit de la définir pour quelqu'un qui ne la pratique pas, l'entrelacement des champs conceptuels, des modèles référentiels ou des points de vue, l'évolution des attentes sociétales, les contours diagnostiques mouvants, rendent quasi impossible l'énonciation d'une définition simple.

Résumée pour certains aux entités hippocratiques complétées par celles décrites par les aliénistes, la psychiatrie est, pour d'autres, un territoire plus mouvant intégrant de nouvelles cliniques (addiction à Internet, boulimarexie, trouble de thésaurisation, états mentaux à risque....) en réponse à l'évolution sociale et aux changements environnementaux [1].


Au plan topographique, après avoir été longtemps concentrée dans les hôpitaux psychiatriques, la psychiatrie est aujourd'hui conçue de façon plus interstitielle, englobée dans le socius, raccrochée pour partie au concept de santé mentale.



XXIVè JOUNEES ANNUELLES DES SECTEURS DE PSYCHIATRIE EN MILIEU PENITENCAIRE

XXIVe Journées annuelles des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire

L’équipe du SMPR de Nantes est heureuse de vous présenter le préprogramme des XX IV (24èmes) Journées Annuelles des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire.
sous l’égide de
- l’Association Recherche et Aide Psychologique en Faveur des Détenus (ARAPFD)
- l’Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire (ASPMP)
La réforme pénale pose la question fondamentale de l’alternative et des sorties de l’incarcération. La pratique clinique des professionnels de la psychiatrie exerçant en milieu pénitentiaire se développe dans l’articulation entre ces deux espaces, le dedans et le dehors, incluant les interfaces entre la prison et l’hôpital, le soin et la justice, le droit commun et la spécialisation, l’adolescence et l’âge adulte, le CMP et la rue…Confrontés à des trajectoires de patients souvent floues voire absurdes, penser cette articulation dans sa complexité est une problématique récurrente pour l’ensemble des professionnels.

Freud en ligne

Freud en ligne

Par  publié le 

L'association des psychanalystes de Vienne va mettre en ligne l'intégralité de la correspondance connue de Sigmund Freud. Le pionnier de la psychanalyse a rédigé plus de 20000 lettres... 

Freud en ligne
Sigmund Freud en 1938.
AFP
L'homme est décrié, admiré, adulé... Mais qui connaît vraiment le Sigmund Freud intime, tel qu'il se livre à ses six enfants, à ses amis ? Le père de la psychanalyse écrivait tous les soirs, jusque tard dans la nuit, accompagné de bons cigares. Ses missives seront désormais accessibles en quelques clics. 
Plusieurs décennies durant, Freud a entretenu une correspondance passionnante : bien que muni du téléphone, il abhorrait la conversation et ne jurait que par l'écrit. Sur les 20000 lettres qu'il a rédigées, environ 9000 ont disparu: elles ont été perdues ou détruites, parfois par Freud en presonne. Avant son exil à Londres, le 4 juin 1938, il a ainsi brûlé une partie de son courrier afin que les nazis ne puissent s'en saisir.  
Néanmoins, il subsiste plus de 11000 lettres, souvent envoyées à des confrères ou des étudiants. Peu de spécialistes ont eu accès à l'ensemble de cette oeuvre à part entière. La moitié des missives sont conservées à la bibliothèque du Congrès, à Washington. Le reste est éparpillé dans d'autres bibliothèques et dans des collections privées. 

Pour Noël, l’Agence de biomédecine lance la chasse aux œufs

CATHERINE MALLAVAL
«Les plus beaux cadeaux ne sont pas forcément les plus gros», assure l’Agence de biomédecine. Pour encourager les dons de gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), insuffisants pour couvrir les besoins des couples infertiles, l’organisme public surfe sur l’esprit de Noël. Sa campagne «Donneurs de bonheur» (1), qui vient de commencer et qui va s’étendre sur quatre ans, soulève pourtant plus de questions qu’un simple présent de fin d’année.
Comment convaincre de donner, comment parvenir à toucher la part intime de soi qui peut se sentir concernée par l’infertilité ? Les donneurs sont à la fois monsieur et madame Tout-le-Monde et, en même temps, pas n’importe qui. Pour les atteindre, l’Agence de biomédecine a fait le choix d’un encart publicitaire dans deux journaux (le Monde et Direct Matin), puis de bannières sur des sites internet. Cette version numérique de la campagne n’est pas visible à chaque connexion mais seulement en fonction du profil des internautes. Sont repérés des gens jeunes et déjà parents, soit les prérequis pour pouvoir donner ses gamètes.

Didier Tabuteau : «Il faut faire revenir les patients à la médecine de ville»

ERIC FAVEREAU

Pour Didier Tabuteau, qui dirige la chaire de santé à Sciences-Po, la généralisation du tiers-payant doit permettre un rééquilibrage entre les soins assurés par les cabinets et l’hôpital.
Depuis des années, vous dites que l’extension du tiers-payant est une mesure de justice sociale. Alors pourquoi les médecins, y compris ceux de gauche, s’y opposent-ils ?
C’est une mesure qui est favorable à l’accès aux soins des personnes modestes, il n’y a aucun doute là-dessus. Cela lève des obstacles financiers : avancer 40 ou 50 euros peut engendrer des difficultés pour 30 à 40% de la population française. Certains évoquent un effet inflationniste. Dans un premier temps, le nombre de consultation augmente, l’accès aux soins est plus simple - c’est même le but de la mesure. Pour ces patients qui seront pris en charge plus précocement, la prévention deviendra alors possible, ils n’attendront plus que la maladie se soit aggravée pour voir le médecin. Dans un second temps, cela fera donc des économies.
Et puis, il faut noter que le tiers-payant a déjà été étendu aux bénéficiaires de la CMU ou aux victimes d’accidents de travail, ou dans les cliniques. Pour la CMU, on a constaté que cela avait seulement permis aux bénéficiaires de rattraper le niveau de dépenses des autres assurés sociaux. Et dans tous les autres pays avec des systèmes comparables au nôtre, cela marche.

Oncle Sam, comment soigner ta psychiatrie ?

22/12/2014




« Notre environnement thérapeutique est loin de ce qu’il devrait être pour les malades mentaux » résume The American Journal of Psychiatry, dans son commentaire d’un ouvrage récent[1] évoquant la « destruction » préoccupante du système de santé mentale aux États-Unis. Ce constat serait « douloureusement évident » pour les patients, leurs proches, et les cliniciens « ayant des difficultés pour fournir des soins et trouver des appuis » dans la société. Cet ouvrage polémique décrit la « dégradation » de la psychiatrie made in USA, devenue « un conglomérat de politiques vouées à l’échec », et les solutions envisageables pour remédier à cette situation. 

lundi 22 décembre 2014

Audition du CRPA par Mme Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté

 |  PAR ANDRÉ BITTON

Nous publions la lettre d'introduction à un épais dossier de quatre centimètres d'épaisseur que nous avons déposé, lundi 15 décembre dernier au matin, lors de notre audition par Mme Adeline Hazan, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté.

Lors de cette audition nous avons demandé pas moins de cinq inspections distinctes d'établissements psychiatriques, mais aussi que la Contrôleure générale s'empare de deux questions récurrentes : celle de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, et celle du nombre en inflation des Unités pour malades difficiles.
Le CRPA était représenté lors de ce rendez-vous qui fut dense et qui dura 55 minutes, par M. Eric Labrune, trésorier de l'association et moi-même, accompagnés d'une journaliste du Point qui a réalisé une enquête sur l'infirmerie psychiatique de la préfecture de police de Paris, publiée le 16 octobre dernier dans le Point en ligne.
Mme Adeline Hazan était accompagnée de son côté du Dr Cyrille Canetti, psychiatre hospitalier, spécialisé en psychiatrie carcérale, détaché d'un SMPR. Ce psychiatre des prisons a été pris en otage en 2010 par un détenu de la maison d'arrêt de la Santé qui exigeait un changement de détention. Cette prise d'otage avait d'ailleurs défrayé la chronique, et s'était dénouée correctement.
Vous observerez que Mme Adeline Hazan a été sensible au fait que notre association abat un travail considérable et fournit des résultats très conséquents sans pouvoir être agréée officiellement dans la représentation des usagers dans les instances de santé. Mme Hazan nous a posé des questions sur le conflit qui nous oppose à la FNAPSY et à sa présidente, ainsi que sur le contentieux que nous ouvrons le mois prochain devant le Tribunal administratif de Paris contre l'Agence régionale de santé d'Île-de-France et contre le ministère de la santé sur le rejet de notre demande d'agrément pour la représentation des usagers dans le système de santé par cette ARS sur avis de la Commission nationale d'agrément de la DGS. Il faut dire que la décision de rejet de l'ARS Île-de-France nous concernant du 25 novembre passé est proprement scandaleuse.
Cet article est publié sur le site du CRPA à l'adresse suivante :http://psychiatrie.crpa.asso.fr/474 /


Effet bénéfique du vin sur la santé : le lien se décante

22/12/2014

Les allégations de santé attribuées à une consommation faible mais régulière de vin font l’objet d’une controverse passionnée. Dans le coin bleu : des donnéesépidémiologiques qui plaident, parfois, en faveur d’un effet bénéfique duresvératrol, un polyphénol de la classe des stilbènesprésent dans le raisin. Dans le coin rouge : une absence de mécanisme capable d’expliquer la supposée protection fournie par le vin vis-à-vis des risques cardiovasculaires ou de cancer.
Ce chaînon manquant pourrait bien avoir été découvert par des chercheurs de l’institut de recherche Scripps, en Californie, dans un article publié aujourd’hui dans la revue « Nature ». Selon Mathiew Sajishet ses confrères, le resvératrol activerait en effet un ancien mécanisme de réponse cellulaire au stress.

Sanofi : « C’est de l’argent de poche », témoigne un médecin

LE MONDE ECONOMIE |  • Mis à jour le  | Propos recueillis par 


Le docteur James Randy Long est le seul à avoir volontiers accepté de s’exprimer. Au cours des cinq derniers mois de l’année 2013, il a touché un peu plus de 15 000 dollars (12 250 euros) de la part de Sanofi pour « éduquer » ses pairs à la prise en charge du diabète. Il a commencé à travailler pour le laboratoire français il y a environ six ans, un peu par hasard. « Mon nom leur est parvenu par le bouche-à-oreille », raconte-t-il.

Depuis, il donne un ou deux « speechs » par mois, devant une audience de 20 à 30 participants. « Les invitations sont lancées par les commerciaux. Ils ciblent en général un établissement où le Lantus est devancé par le Levemir, l’insuline concurrente fabriquée par Novo Nordisk », explique le docteur, pas dupe des objectifs de Sanofi, mais convaincu par la supériorité du Lantus. « Je n’utilise le Levemir que si j’y suis contraint par l’assurance », précise-t-il.

Notre système de soins est-il vraiment en péril ?

LE MONDE | 
Caisse primaire d'assurances maladie (CAM), 8 octobe 2014 à Lille (Nord). AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN
L’ampleur inhabituelle de la mobilisation des médecins appelant à fermer leur cabinet entre Noël et le Jour de l’an ne peut laisser indifférent. Le projet de loi santé, qui focalise les mécontentements de nombreux professionnels, mérite-t-il cette réprobation ? L’outrance des positions de la plupart des syndicats médicaux, de l’Ordre des médecins, les excès de certaines campagnes de communication pourraient laisser penser que les orientations de la future loi menacent la médecine libérale, et au-delà tout notre système de santé.

La méthadone prescrite par des médecins généralistes, ça marche !

15.11.2014


Un traitement de substitution aux opioïdes par la méthadone, initié par des médecins généralistes volontaires et formés, est possible et à efficacité comparable à celui initié au sein de centres spécialisés. C’est ce que met en évidence l’étude ANRS Méthaville dont les résultats sont publiés dans la revue Plos One. Actuellement en France, la buprénorphine et la méthadone sont les deux traitements de substitution proposés. Si le traitement par buprénorphine peut être initié par les médecins généralistes, ce n’est pas le cas pour le traitement par méthadone. Le cadre légal en France impose que l’initiation d’un tel traitement se fasse au sein de centres spécialisés, la prise en charge par les médecins généralistes pouvant se faire une fois le dosage de méthadone stabilisé.