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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 décembre 2022

De la prison des hommes à la prison mentale

Lille, le mardi 20 décembre 2022 

Selon une étude réalisée par des psychiatres lillois, les deux tiers des prisonniers présentent un trouble psychiatrique à leur sortie de prison.

Plusieurs études l’ont déjà démontré, les personnes en détention en France souffrent d’un état de santé somatique et psychiatrique très détérioré par rapport à la population générale. Malheureusement, ces souffrances psychiques ne s’arrêtent pas à la porte du pénitencier, loin de là et les 60 000 à 70 000 personnes qui sortent chaque année de prison continuent de garder des séquelles psychiatriques.

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[La parole aux associations] Santé mentale : "3 facteurs vont influer sur votre capacité à encaisser les chocs de la vie"

Publié par Emmanuelle Jung, le 17/12/2022 

La santé mentale des Français a été mise à rude épreuve en 2022. C’est en tout cas le constat d’une récente enquête publiée par Santé Publique France. Qu’est-ce qui altère la santé mentale de la population ? La pandémie ? Le travail ? Le stress ? Partenaire du Festival de la Communication Santé, Medisite s’est entretenu avec une des intervenantes, Johanna Couvreur, Présidente de l’association PositiveMinders. Elle nous livre les facteurs qui pèsent sur la santé mentale des Français.

C’est un fait, la santé mentale des Français va mal. Une récente enquête CoviPrev réalisée par Santé Publique France et BVA a démontré que le bien-être psychique de notre population continue de se dégrader en 2022, 2 ans après les confinements.

"Cette étude a été lancée au moment de la pandémie en mars 2020. Elle a notamment évalué la santé mentale des Français. Ce qu’on constate, c’est un effet de traine. Observée à l'occasion de la crise sanitaire, l'explosion des troubles mentaux (troubles dépressifs et anxieux, troubles du sommeil, pensées suicidaires…) se révèle pérenne dans le temps. Aujourd’hui, en 2022, on reste encore à des niveaux d’états dépressifs très supérieurs à 2019 (de 8 points supérieurs hors épidémie)", souligne Johanna Couvreur, Présidente de l’association PositiveMinders.

mardi 20 décembre 2022

Témoignages Chirurgie pédiatrique, les reports de l’angoisse

par Apolline Le Romanser  publié le 19 décembre 2022 

La surcharge des services de pédiatrie et le manque de lits contraignent les soignants à déprogrammer des soins. Les jeunes patients et leur famille subissent l’angoisse de l’attente et le poids des démarches à recommencer.
publié le 19 décembre 2022 à 16h52

Un lit simple, aux draps couverts d’animaux, monté sur des roulettes et accompagné d’une pompe à nutrition. A côté, d’autres équipements médicaux : ici, une sonde pour aspirer les mucosités, là, un masque à inhalation. Et d’innombrables fioles en verre. On en oublierait presque la fonction première de la pièce : une chambre d’enfant. «C’est l’hôpital qui s’invite à la maison», ironise Cécile. Car dans ce petit lit médicalisé, niché dans une maison au cœur des Yvelines, dort Mael, son fils de 8 ans.

Étiquette Les schizophrènes

 



 

Naama, Camille, Thomas, Hassan, Jason, Nicolas ce sont les noms des Schizophrènes que vous allez découvrir dans ce nouvel épisode d’Étiquette. Ensemble ils et elles vont échanger sur ce que c’est que d’être Schizophrènes et sur les étiquettes qui les accompagnent au quotidien. 

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Fin de vie : les soignants face aux citoyens


Paris, le lundi 19 décembre 2022

Pour le deuxième week-end de travail de la convention citoyenne sur la fin de vie, les citoyens ont pu interroger des soignants exerçant dans des services de soins palliatifs ou de réanimation.

Ce sera sans doute la grande question éthique de 2023. Depuis le 9 décembre dernier, 180 citoyens tirés au sort participent à la convention citoyenne sur la fin de vie et sont chargés de déterminer si la législation actuelle sur la fin de vie doit être modifiée pour éventuellement autoriser l’euthanasie et/ou le suicide assisté, comme le Comité Consultatif national d’éthique (CCNE) l’a suggéré dans un avis datant de septembre dernier. Découleront de ces travaux un rapport qui sera rendu au gouvernement en mars prochain et éventuellement un projet de loi, le Président de la République n’ayant pas caché sa préférence pour le « modèle belge », alors que nos voisins autorisent l’euthanasie assez largement.

Les soignants de soins palliatifs très circonspects sur la légalisation de l’euthanasie

Après un premier week-end consacré à la découverte de la législation en vigueur, les citoyens membres de la commission ont pu ces trois derniers jours rencontrer et interroger quatorze soignants exerçant en soins palliatifs et dans des services de réanimation. Or, si les sondages indiquent que la majorité des Français sont favorables à la légalisation de l’aide à active à mourir, tel n’est pas le cas des médecins qui exercent en soins palliatifs. En septembre dernier, la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a ainsi clairement exprimé son opposition à toute légalisation de l’euthanasie.

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Entre désinformation et biais cognitifs : le défi de l’information sur le climat

Lundi 19 décembre 2022

Une activiste de "Truth Tuesday" devant les quartiers généraux de Fox News, Manhattan, 21 septembre 2021. ©Getty - Erik McGregor

Le changement climatique a beau être une certitude, les réponses à apporter sont soumises à l’opinion et à l’adhésion. Tous ne se renseignent pas de la même façon, et surtout, certains se mobilisent activement pour désinformer.

Avec
  • Laurent Cordonier chercheur en sociologie et en sciences cognitives à Paris Diderot
  • David Chavalarias

Comment s'organisent la désinformation ? Pourquoi les réseaux sociaux en sont-ils un lieu privilégié ? Pour comprendre les différents enjeux qui entourent l'information sur le climat, Guillaume Erner reçoit Laurent Cordonier, docteur en sciences sociales, directeur de la recherche de la Fondation Descartes, chercheur associé au Groupe d'Études d'Analyse Sociologique de la Sorbonne (GEMASS), et coordinateur de l’étude « Information et engagement climatique » de la fondation Descartes, et David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales de l’EHESS, directeur à l'Institut des Systèmes Complexes, et auteur de Toxic Data, comment les réseaux sociaux manipulent nos opinions (Flammarion, 2022).

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Paranormale économie

Paranormale économie

Lundi 19 décembre 2022

À propos de la série

Cette semaine nous auscultons l'étrange qui fascine et fait vendre...des maisons hantées et spectacles de montres au marché du film d'horreur et de zombies, enfin nous tenterons de comprendre si l'économie s'apparente ou non à une science occulte.

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Comment je me suis disputée : « Mon beau-père me traite de connasse et de bonne à rien au repas de Noël »

Publié le 17 décembre 2022

CHRONIQUE

Une querelle d’amour ou d’amitié, un déchirement familial ou une engueulade professionnelle a marqué leur vie… Cette semaine, Cécile, 45 ans, fonctionnaire à Lyon.

« J’ai rencontré mon mari à 22 ans. Nos histoires familiales sont très différentes. Mes parents se sont faits tout seuls, ils ont commencé assez bas dans l’échelle de la fonction publique, se sont énormément investis et ont fini cadres tous les deux. Nous sommes une famille méditerranéenne, où l’on se dispute, on se dit ce que l’on a à se dire et on se pardonne. Evidemment, ce n’est pas idéal, il y a des hauts et des bas, mais c’est ainsi que j’ai grandi.

Chez mon mari, on ne parle pas. Sa mère vient de la bourgeoisie lyonnaise désargentée ; son père s’est fait tout seul, lui aussi, en exerçant une profession libérale. Mon beau-père avait une grande influence dans sa famille, une emprise sur son ex-femme et sur sa fille aînée, ma belle-sœur. Tout ce qu’il donnait avait un coût, un asservissement psychique, une dette morale. La sœur de mon mari avait eu une crise d’adolescence difficile dont elle est ressortie sans diplôme, sans qualification et presque sans éducation. Jeune, elle avait fait un grand mariage bourgeois qui n’avait pas duré plus d’un an et avait divorcé. Elle a fini par travailler pour mon beau-père – il l’a embauchée, maintenant par là même sa dépendance.

Santé mentale : qu'est-ce que la bague d'anxiété, cette nouvelle tendance qui cartonne sur TikTok ?

Écrit par Pauline Laforgue|

Alors que les scientifiques s'interrogent sur les effets de TikTok sur la santé mentale, depuis plusieurs jours, on voit sur ce réseau social une tendance qui tend justement à la préserver. Et celle-ci se présente sous la forme d'une bague d'anxiété, vouée à calmer le stress.

Peut-on vraiment calmer son stress grâce à une bague ? Depuis sa popularisation en 2020 lors du premier confinement, le réseau social TikTok est devenu le lieu privilégié pour afficher les nouvelles tendances, que ce soit en matière de challenges, de séries, ou encore d'objets du quotidien. Parmi eux, les bagues d'anxiété, ou "anxiety rings", qui sont plébiscitées par les abonné·es pour leur capacité à calmer le stress. Objets désormais très convoités, dont le mot-clé cumule les 69 millions de vues, ces bagues d'anxiété sont composées d'un ou de deux anneaux sur lesquels se trouvent de petites perles que l'on fait bouger.


Journal de bord de notre cerveau à tous les niveaux : une approche intégrative de la psychiatrie inspirée de l’énaction

 Logo de l'Agence Science-Presse

Lundi 19 décembre 2022

Lundi 19 décembre 2022

Pour ce dernier billet de 2022, on termine l’année avec le « journal de bord » de mon livre inspiré par son dernier chapitre, le douzième. Un journal, je vous le rappelle,  commencé en janvier dernier dans la foulée du 20e anniversaire du Cerveau à tous les niveaux et qui donne un aperçu de l’avancement d’un livre commencé au printemps 2020, suite à la perte de mes contrats de conférencier à cause de la pandémie. Donc après les chapitres undeuxtroisquatrecinqsixsepthuitneufdix et onze, voici une petite réflexion en lien à la fois avec l’une des nombreuses thématiques de mon douzième chapitre, et à la fois avec le billet de la semaine dernière intitulé : « La baisse du taux de sérotonine comme cause de la dépression : la fin d’un paradigme?« . Ce chapitre 12 essaie, entre autres, de suggérer de meilleures alternatives au niveau de nos institutions politiques, scientifiques et, dans le cas qui nous intéresse ici, médicales. En allant par exemple vers un changement de paradigme souhaitable en médecine qui nous ferait passer d’une approche réductionniste et interventionniste à une approche préventive et intégrative centrée sur la personne, particulièrement en ce qui concerne les troubles psychiatriques.

Car on ne peut pas nier que les pensées de certaines personnes puissent générer tellement de souffrance qu’on entre alors clairement dans ce qu’on appelle le pathologique. Or ces états extrêmes pourraient possiblement être mieux pris en charge à la lumière de ces sciences cognitives énactives que je présente tout au long de mon livre. Et l’un des ouvrages qui m’a amené à penser ainsi est « Enactive Psychiatry » de la philosophe Sanneke de Haan, qu’on m’avait demandé de présenter à des professionnel.les soignant.es en psychiatrie à l’automne 2020. Je vais donc en guise de ce journal de bord #12 tenter de vous résumer brièvement sa pensée qui montre comment amener plus loin notre compréhension de phénomènes complexes impliquant l’être humain incarné dans sa totalité.

Sanneke de Haan propose donc une approche intégrative de la psychiatrie grandement inspirée de l’énaction qui est l’une des principales théories de la cognition incarnée. Son approche prend en compte autant l’aspect subjectif ou expérientiel de notre vécu, la physiologie de notre corps-cerveau, le milieu socioculturel où l’on évolue et la dimension existentielle de l’expérience humaine.

Comment résumer une riche approche comme celle-là en quelques paragraphes ? Peut-être en commençant par vous montrer un schéma de son livre que je trouve très inspirant.

Chacune des quatre dimensions que je vous ai décrites plus haut sont représentées par des cercles, mais des cercles qui fusionnent ensemble pour montrer que tout ça forme un seul et même grand système dynamique.  Avec au centre le cœur de l’affaire, c’est-à-dire la boucle « personne – monde » et ses liens réciproques. Et surtout, il y a cette autre petite flèche, qui fait comme un crochet, et qui représente ce pas de recul, cette réflexivité typique de la pensée humaine qu’elle appelle en anglais « l’existential stance ».

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Hôpital de Pontoise. Première mobilisation pour sauver l'unité psychiatrique de jour

Par Fabrice Cahen  Publié le 

Les syndicats Unsa et Cgt sont mobilisés lundi 19 décembre 2022 pour sauver un service de psychiatrie François-Villon de l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise).

Les syndicats Unsa et Cgt de l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise) se sont mobilisés lundi 19 décembre 2023, autour de l'unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe.
Les syndicats Unsa et Cgt de l’hôpital de Pontoise (Val-d’Oise) se sont mobilisés lundi 19 décembre 2023, autour de l’unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe. (©Fabrice Cahen)

Les syndicats Unsa et Cgt de l’hôpital de Pontoise (Val-d’Oise)se sont mobilisés lundi 19 décembre, autour de l’unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe. Ils annoncent une fermeture du site.

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Un groupe d’experts recommande des révisions aux directives de soins affirmant le genre

Par  Ma Clinique   

 19 décembre 2022

Les personnes transgenres et de genre divers (TGD) recherchent souvent des soins sociaux, médicaux et chirurgicaux affirmant le genre auprès de divers professionnels de la santé. Selon le commentaire d’un groupe d’experts dans le numéro de novembre de Harvard Review of Psychiatry (HRP). La revue est publiée dans le portfolio Lippincott de Wolters Kluwer.

L’opinion du panel a été motivée par les mises à jour proposées des directives de soins affirmant le genre de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH). Le WPATH est une organisation professionnelle et éducative interdisciplinaire consacrée à la promotion de la santé des personnes TGD dans tous les contextes culturels. Dans le cadre de cette mission, WPATH publie Normes de soins pour la santé des personnes transgenres et de genre divers, qui sont mis à jour régulièrement pour refléter les dernières preuves scientifiques et le consensus des experts.

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De l'autre côté des rêves

Mardi 20 décembre 2022

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Que se passe-t-il dans notre cerveau au cours de cette expérience si mystérieuse qu'est le rêve ? ©Getty - Svetlana Lavereva

De prémonitoires, les rêves sont devenus symboles de l’inconscient avant d’être traduits en signaux électriques ou en flux neuronaux. Avant d’avoir un très hypothétique accès aux rêves via les neurosciences, les songes restent en bonne partie insondables.


Avec
  • Perrine Ruby Chercheuse Inserm en neurosciences cognitives au centre de recherche en neurosciences de Lyon. Responsable du projet “Sommeil, Rêve et Cognition”.
  • Célia Lacaux Post-doctorante à l'Institut du cerveau à Paris et au service des pathologies du sommeil de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière


Les usages de cannabis en population adulte en 2021

OFDT

Tendances n° 153, OFDT, 4 p.
Décembre 2022

CannabisJoint-s.jpg

En 2021, un peu moins de la moitié des adultes français ont consommés du cannabis (47,3 %), selon l’enquête Baromètre Santé de Santé publique France.

Baisse de la fréquence des usages, majoritairement masculin

Si la part des usagers dans l’année en 2021 (10,6 %) est demeurée stable depuis 2017, les usages au cours du dernier mois, qu’il s’agisse de l’usage régulier (3,0 %) ou quotidien (1,7 %), sont en baisse, diminution essentiellement portée par les plus jeunes (18-34 ans). La consommation de cannabis demeure majoritairement masculine.

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Les parlementaires de la Mayenne au chevet du secteur de la psychiatrie

Dimanche 18 décembre 2022

De France Bleu Mayenne  

Par Martin Cotta

Tous les parlementaires de la Mayenne ont rencontré le vendredi 16 décembre 2022 le syndicat Force Ouvrière pour évoquer la dégradation du secteur de la psychiatrie dans le département. Manque de soignants, manque de lits, il y a urgence.

illustration
illustration © Maxppp - Vanessa MEYER

Ils ont l'impression de répéter les mêmes messages d'alerte, sans être écoutés par l'Agence Régionale de Santé. Les soignants exerçant dans le secteur de la psychiatrie en Mayenne, dénoncent des conditions de travail plus tenables et des moyens humains et matériels qui se réduisent comme peau de chagrin. Ce vendredi, l'ensemble des députés et des sénateurs mayennais ont rencontré des représentants du syndicat Force Ouvrière pour tenter de trouver des solutions. Les parlementaires iront rencontrer des responsables de l'Agence Régionale de Santé en janvier 2023.


Sur TikTok, des vidéos relatives au suicide et aux troubles alimentaires mises en avant par l’algorithme

Le Monde avec AP  Publié le 16 décembre 2022

Une étude, rendue publique mercredi par une organisation américaine luttant contre la haine en ligne, souligne le manque de régulation des contenus sur le réseau social et le risque que cela fait courir pour la santé mentale de ses jeunes utilisateurs.

L’algorithme du réseau social TikTok est mis en cause dans un rapport publié mercredi 14 décembre par le Centre de lutte contre la haine en ligne (CCDH), aux Etats-Unis. L’étude menée par le centre démontre comment des contenus préjudiciables, comprenant notamment des vidéos relatives à l’automutilation et aux troubles alimentaires, sont recommandés par l’algorithme du réseau social à ses jeunes utilisateurs.

Pour souligner les risques que fait courir le réseau social sur la santé mentale des jeunes, l’organisation américaine, à but non lucratif, a mené une expérimentation grandeur nature. Les experts du CCDH ont ouvert de faux profils d’adolescents âgés de treize ans, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie, en utilisant des présentations de profils suggérant une vulnérabilité particulière de ces adolescents aux troubles de l’alimentation – comprenant par exemple les mots « perdre du poids ».

Pourquoi l'entraide en santé mentale est-elle importante ?

Anne-Gaël Guiol, Melchior Gormand - RCF, le 19/12/2022

Anne-Gaël Guiol de la Fondation Falret nous parle de l'entraide en santé mentale.

Folie ordinaire, agir pour notre santé mentale, une chronique à écouter chaque lundi sur RCF.

Pourquoi l'entraide est importante ?

 

Car on est heureux de ce soutien pour surmonter certains obstacles de la vie ! Les liens sociaux et l’amitié jouent d’ailleurs un rôle bénéfique pour notre santé. Différentes études ont mis en avant un lien entre de fortes relations sociales et un niveau bas de stress et d'anxiété avec un renforcement de notre capacité à supporter la douleur ! Cette puissance du lien, on la retrouve aussi en santé mentale avec la pair-aidance, c’est-à-dire le soutien entre des personnes vivant ou ayant vécu une expérience de maladie ou de handicap psychique. 

 

Ces personnes sont des pairs


Être pair, c’est être semblable, c’est partager des caractéristiques et des situations de vie similaires, comme vivre avec un problème de santé mentale. Évidemment, chaque situation est unique mais il y a des points communs dans lesquels les personnes se retrouvent. En particulier, quand elles subissent la stigmatisation et l’exclusion. Expérimenter la pair-aidance peut être libérateur, avec un nouveau regard à la clé, celui qui fait dire : je ne suis plus seul, d’autres traversent cela, il y a donc de l’espoir pour moi. 


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Hébergement d’urgence : partout en France, un nombre croissant de personnes, dont des enfants, se retrouvent à la rue faute de solutions

Par  et   Publié le 16 décembre 2022

A Paris, Rennes, Strasbourg ou Lyon, un nombre croissant de personnes, dont des enfants, se retrouvent à la rue faute de solutions de mise à l’abri.

Le gymnase Constant-Véron abrite une centaine de personnes depuis le 7 novembre, à l’initiative de l’association Utopia 56, à Rennes  le 9 décembre 2022.

« Je veux du pain et du chocolat. » Un petit garçon, la morve au nez, les yeux pleins de larmes. Il répète : « Je veux du chocolat. » Il a 6 ans et, ce soir de décembre, par − 2 degrés, il réclame à sa mère un goûter, quand celle-ci avale une soupe populaire. Son petit frère de 2 ans grelotte à côté. Place de l’Hôtel de ville, à Paris, tous les soirs, une centaine de personnes en famille se présentent à l’association d’aide aux migrants Utopia 56, dans l’espoir de trouver un abri d’une nuit chez un particulier ou sous une tente.

Parmi eux, Fatim Sacko, 19 ans, Moussa Bamba, 23 ans, et leur fille de 4 mois. Ce couple de Guinéens a une demande d’asile en cours. Mais comme leurs empreintes ont été enregistrées en Espagne, pays par lequel ils sont entrés en Europe, le règlement de Dublin considère qu’ils relèvent de la responsabilité de cet Etat. La France ne leur garantit pas d’hébergement au titre de leur demande d’asile. Sans solution, ils appellent « tous les jours le 115 [le numéro d’urgence pour les personnes sans-abri] mais la ligne est occupée ».