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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 19 décembre 2013

Pas d'allongement de la prescription en cas d'amnésie traumatique

AFP

Pas d'allongement de la prescription en cas d'amnésie traumatique
Pas d'allongement de la prescription en cas d'amnésie traumatique

La Cour de cassation a rejeté la demande d'une femme de 41 ans qui disait avoir retrouvé en 2009 le souvenir d'abus sexuels subis durant son enfance.

Que faire ? Destituer la politique

Le Monde.fr |  |Par 
Les fascistes s'interrogent sur l'opportunité de « tuer tous les gauchismes », non sans avoir déjà commencé à tuer quelques antisfascistes. Des millions de spectateurs approuvent à l'antique, du pouce et depuis leur fauteuil, l'exécution par un bijoutier, à Nice, de l'un de ces innombrables surnuméraires pour qui la perspective de la rapine est devenue plus accessible que celle de trouver un emploi. Les « quenelles » de Dieudonné distraient énormément les internautes, qui sont d'ailleurs quelques millions à goûter, au premier ou au second degré, ses louanges à Pétain. Une classe politique méprisée de tous brandit les Roms comme paratonnerre à la haine qui, tôt ou tard, doit s'abattre sur elle. Face au vent de crétinisation qui souffle par bourrasques sur le pays, il y a ceux qui se sentent dans leur élément, et ceux qui ont la nausée. Et ce qui monte en ce moment dans le pays, ce n'est pas centralement le fascisme, c'est centralement la nausée. Si cela se voit moins, c'est seulement que la nausée se prête moins à l'exposition sur les plateaux télé que le mensonge effronté.

L’université française, un tremplin pour l’entreprise

LE MONDE | Par 


L'UFR de sciences de l’université de Versailles-Saint-Quentin.
L'UFR de sciences de l’université de Versailles-Saint-Quentin. | C. LAUTÉ/UVSQ COMMUNICATION

L'université n'est pas une usine à chômeurs ! Il suffit pour s'en convaincre de lire la quatrième enquête annuelle sur l'insertion des étudiants diplômés de l'université en 2010, publiée par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche mercredi 18 décembre. A partir de ces données, Le Monde a réalisé son classement des universités qui insèrent le mieux.
L'enquête porte sur les emplois occupés par les anciens étudiants, trente mois après obtention de leur diplôme. « Je préférerais vingt-quatre mois, mais on a une difficulté en France : dans certaines filières, les jeunes mettent du temps à trouver un emploi stable », indique Geneviève Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur.
Premier enseignement : le taux d'insertion est élevé : 90 % pour les diplômés d'un master, 91 % pour les licences professionnelles et 88 % pour les titulaires d'un diplôme universitaire de technologie. Seuls 5,5 % ont répondu à l'enquête puisque 87 % d'entre eux poursuivent leurs études en 2012.

Immunologie : crise d'identité

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
La « une » de la revue Nature Reviews Immunology d’octobre annonçait un article signé d’un trio improbable : un philosophe, un physicien et un biologiste. « Notre article propose un double formalisme philosophique et mathématique pour des données expérimentales d’immunologie », explique Eric Vivier, directeur du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy et dernier signataire de l’article. A la clé : une nouvelle théorie du fonctionnement du système immunitaire alternative à celle, aujourd’hui hégémonique, du « soi » et du « non-soi ».
Cette théorie, formulée dans les années 1940 par le virologue australien Frank Macfarlane Burnet (Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1960), énonce que le système immunitaire protège l’organisme contre les agressions extérieures en distinguant au niveau moléculaire le soi (les cellules de l’organisme) du non-soi. Pourtant, ce socle théorique de l’immunologie moderne, que l’on trouve exposé dans tous les manuels de biologie, se fissure de toute part. Depuis une quinzaine d’années, les biologistes ont découvert plusieurs phénomènes qu’il est difficile d’expliquer dans ce cadre théorique.

Hommage à Mandela : l'interprète hospitalisé en psychiatrie

19.12.2013

Le faux interprète en langage des signes a été admis en hôpital psychiatrique. L'homme poursuivi par le passé pour des faits de violence avait passé plusieurs heures aux côtés des grands de ce monde dans la tribune officielle, dont le président américain Barack Obama.

L'interprète en langage des signes qui a massacré son travail à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela a été admis mercredi dans un hôpital psychiatrique, où l'a conduit son épouse rapporte le quotidien The Star Nous l'avons soutenu parce qu'il a probablement fait une dépression», a-t-elle expliqué au journal.

mercredi 18 décembre 2013

Améliorer la psychiatrie en France, une urgence

16/12/13


A la veille de la présentation à l’Assemblée nationale du rapport parlementaire sur la psychiatrie, un état des lieux des maux de la psychiatrie en France et les remèdes possibles (1)

«Il y a plus de psychiatres dans une rue du 5e  arrondissement de Paris que dans le département de la Creuse !» Le psychiatre Frédéric Rouillon, chef de service à l’hôpital parisien Sainte-Anne, aime cette comparaison pour résumer l’un des principaux problèmes de la psychiatrie en France, à savoir une très inégale répartition des praticiens sur le territoire, notamment entre zones urbaines et rurales. Et ce, alors même qu’avec 13 800 psychiatres, la France est plutôt mieux dotée que d’autres pays européens. 
Le psychiatre Roland Broca, qui a longtemps travaillé à l’hôpital de Laon (Aisne) et qui est aujourd’hui installé en libéral dans le 7e arrondissement de Paris, constate qu’ils sont nombreux, «après quelques années dans des services de psychiatrie publique, à s’installer en cabinet», généralement dans les grandes villes. Du coup, les praticiens se plaignent d’être débordés… et les patients – ou leur famille – d’être insuffisamment suivis.

Le désenchantement de la pédopsychiatrie

16/12/13


La demande en psychiatrie infanto-juvénile augmente régulièrement, tandis que les moyens des équipes soignantes diminuent.

«La pédopsychiatrie, c’est ce qui reste quand on ne sait plus que faire !» Sous forme de boutade, Marie-Noëlle ­Gaudeul, 41 ans, pédopsychiatre à l’hôpital de Pau et Orthez (Pyrénées-Atlantiques), ne cache pas son désarroi face au nombre croissant de parents et d’enseignants qui s’adressent à la psychiatrie. 
«Il y a encore vingt ans, lorsqu’un gamin était violent à l’école ou pétait un câble à la maison, on le conduisait chez les gendarmes et ceux-ci lui rappelaient la loi… Aujourd’hui, on l’emmène chez le psychiatre», poursuit cette soignante, qui reconnaît que la plupart de ces enfants en difficulté relationnelle ou en échec scolaire souffrent «d’abord» d’un manque de cadre éducatif et de sécurité affective.
Selon elle, parmi les centaines d’enfants et adolescents qu’elle reçoit chaque mois pour une première consultation, le tiers seulement relèvent vraiment de la psychiatrie pour des pathologies sévères (autisme, psychoses…) ; un autre tiers nécessitent un suivi psychologique ou psychothérapeutique pour des troubles de type névrotique (phobies, obsessions, somatisation, dépression…), mais, les séances n’étant pas remboursées par la Sécurité sociale, les familles modestes préfèrent se tourner vers les services publics de psychiatrie ; et le troisième tiers regroupe des enfants ayant des problèmes de comportement qui ne sont pas d’ordre psychologiques à proprement parler… 

mardi 17 décembre 2013

Le rire thérapeutique et le rire qui tue

 17/12/2013
Crédit photo : S. Toubon
Le rire peut être le meilleur médicament, mais aussi le pire chez de rares patients, suggère une étude menée par un très sérieux groupe de chercheurs Britanniques. Robin Ferner et coll. (Universités de Birmingham et d’Oxford) ont soigneusement analysé les données de la littérature publiée entre 1946 et 2013, sur les bienfaits et les méfaits du rire.
Ils publient leurs résultats dans la célèbre et malicieuse « Christmas Édition » du BMJ, sous le titre : « Le rire : une investigation méthodique de la risibilité, effet thérapeutique et méfaits ».

Consultations par Internet ou cyberthérapie, qu’en est-il ?

17/12/2013

cybertherapieCette pratique a commencé aux États-Unis, elle possède diverses variantes : les thérapies en ligne via l’Internet ou le téléphone, qui sont les plus courantes ; les thérapiesvia la réalité virtuelle et celles qui utilisent les jeux informatiques.
Les avis, qu’ils proviennent des professionnels ou des particuliers, restent mitigés. En effet, il existe en France une réticence à utiliser le Web comme une prise en charge thérapeutique à part entière. La communication dans ce domaine entre les professionnels reste peu développée, il n’existe aucun échange concret à propos de l’utilisation de cet outil.
Cependant, l’ISMHO (International Society For Mental Health Online) a mis en place une liste de recommandations proposées dans le cadre de la psychothérapie via Internet, seule version officielle approuvée ce jour.
Des chercheurs de l’Université de Zurich (Suisse) ont fait une étude mettant en comparaison la psychothérapie « classique » et la psychothérapie via Internet. Dans le cadre de dépressions modérées, 62 patients ont été divisés en deux groupes (chacun affecté à un des deux suivis thérapeutiques). La conclusion fut très positive, puisque dans les deux groupes le degré de dépression a diminué. Les personnes n’étant plus diagnostiquées comme dépressives se situent à hauteur de 50 % pour celles qui ont suivi une psychothérapie classique et 53 % pour celles qui ont suivi la psychothérapie via Internet. Un autre constat est fait concernant l’évolution des patients suite à leur prise en charge via le Web : 3 mois après cette étude, les progrès continuent à se faire sentir (57 % ne souffrent plus de dépression) !

Une prothèse dans le cerveau pour doper la mémoire

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

Pour l'éditeur américain Merriam-Webster, spécialisé dans les dictionnaires, le mot de l'année est "science". En 2013, c'est en effet ce mot qui a enregistré, sur le dictionnaire en ligne de cet éditeur, la plus forte augmentation de la consultation : + 176 % par rapport à 2012. Même s'il n'est pas forcément aisé d'interpréter ce phénomène, il traduit une véritable interrogation du public anglo-saxon pour ce domaine de l'activité humaine. On me demande souvent ce qui, dans la science, m'a plu – et me plaît toujours – au point de lui avoir consacré ma carrière alors que le journalisme connaît des voies plus faciles ou plus prestigieuses. J'explique d'abord que la science constitue une ouverture au monde, la réponse la plus complète et la plus précise à ma curiosité sur la nature. Tout de suite après vient un second élément de réponse qui, souvent, surprend mes interlocuteurs : pour moi, la science c'est aussi de l'imagination, celle des chercheurs qui vont aller là où personne ne s'est aventuré par la pensée et qui vont élaborer des expériences dont on n'avait pas eu l'idée auparavant.


GlaxoSmithKline: le pharmacien qui lave plus blanc

Le Monde Blogs , par Jean-Baptiste Jacquin
GSK (Ian Wilson-CC BY 2.0)
Je n’ai rien fait mal, mais, je vous le promets, l’année prochaine j’arrête. » On pourrait résumer ainsi les bonnes résolutions annoncées à l’approche du Nouvel An par le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).

Il a toujours rejeté avec la plus grande énergie toutes les accusations de corruption des Etats-Unis jusqu’en Chine. Il annonce néanmoins une profonde refonte de ses méthodes commerciales. Il était innocent, il le sera encore plus !
Le laboratoire pharmaceutique a décidé d’arrêter de payer les médecins pour qu’ils prescrivent ses médicaments. Présenté lundi 16 décembre à ses cadres, ce plan de bonnes pratiques a été élaboré « pour [qu’ils restent] en phase avec la façon dont le monde est en train de changer», justifie Andrew Witty, le patron de GSK, dans une interview au New York Times.

Fin de vie : pour les nouveau-nés, le cadre juridique pose toujours question

LE MONDE | Par 
La fin de vie est souvent associée aux personnes âgées. Mais elle concerne aussi les nouveau-nés affectés d'un lourd handicap cérébral ou moteur, pour lesquels la question de l'arrêt de l'hydratation et de l'alimentation artificielle (AHA), quand tout a déjà été tenté en réanimation, est encore plus sensible.
Alors que les limites de la législation actuelle ont été soulevées par le Comité consultatif national d'éthique en juillet et par la mission Sicard en décembre 2012, le centre éthique clinique (CEC) de l'hôpital Cochin à Paris devait présenter, mardi 17 décembre, une étude sur l'AHA, après que médecins et familles l'ont souvent sollicité.

FINS DE VIE : UN TEMPS POUR QUOI ? - 11 ARTICLES A TELECHARGER -

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Fin de vie : l’avis du panel de citoyens contesté sur la forme et le fond

17/12/2013


« La conférence des citoyens sur l’euthanasie est une tromperie. Qui peut croire que 18 personnes représentent la population française ? N’importe quel sondage d’opinion nécessite plusieurs centaines de participants », a réagi Philippe Juvin, médecin urgentiste,après l’avis du panel citoyen sur les questions éthiques posées par la fin de vie rendu public lundi.
L’avis du panel citoyen favorable au suicide médicalement assisté et à une exception d’euthanasie a suscité de nombreuses réactions, donc celle du député UMP qui accuse par ailleurs le gouvernement d’avoir voulu reprendre la main après le rapport du Pr Didier Sicard défavorable à l’euthanasie en « confisquant le débat et en confiant à 18 personnes sans légitimité le droit de dire une vérité qui sera présentée comme la volonté des Français ». Et de s’interroger : « Comment ont été choisies ces 18 personnes ? Par qui ? Comment ont-elles travaillé ? Qui ont-elles rencontré ? »

Normal ou pathologique ?

12/12/2013

S’il est un problème difficile en psychiatrie, c’est bien la distinction entre les concepts de « normalité » et de « pathologie. » On connaît l’apport important du philosophe et médecin Georges Canguilhem[1], auteur en 1943 d’une thèse célèbre sur ce thème fondamental en médecine (Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique).

Pour les éditorialistes du Canadian Journal of Psychiatry, la plupart des « états mentaux négatifs », comme la tristesse, le désespoir, l’anxiété, la peur ne constituent pas des anomalies, mais des réactions normales aux vicissitudes de l’existence.

James Bond, alcooliquement vôtre !

16/12/2013




Dans Bons baisers de Russie, près de 50 unités d’alcool en un seul jourJames Bond n’a jamais caché aimer les cigarettes, l’alcool et les femmes. Il en consomme sans vergogne tout au long de ses aventures. Son fameux  « Vodka-martini - shaken, not stirred »(« un vodka-martini mélangé au shaker, pas à la cuiller ») a toutefois intrigué trois auteurs du Royaume-Uni. 

Selon eux, le vodka-martini se boit idéalement mélangé à la cuiller et non pas secoué. Alors pourquoi cette faute de goût, réellement incongrue chez un tel gentleman ? Nos auteurs avaient une petite idée de la réponse à cette question en décidant de relire 14 aventures de 007,en relevant page après page sa consommation d’alcool.

"Les médecins mercenaires" au coeur du rapport du député PS de Grenoble Olivier Véran

ALPES
17/12/2013

Jusqu'à 15.000 euros par mois : surpayés, les médecins employés à titre temporaire par les hôpitaux coûtent très cher à la collectivité. Dans son rapport parlementaire présenté ce mardi 17 décembre à l'assemblée nationale, le député socialiste isérois Olivier Véran parle d'une "véritable omerta".

Est-ce que s’appeler Brady influence le rythme cardiaque ?

17/12/2013

Un « déterminisme du patronyme » influent sur le choix de la profession, est déjà notoire. Le fait est documenté par Pelham et coll., qui écrivent dans leur étude que « les individus ont une préférence pour des sujets, objets ou choses qui sont connectés à leur identité (self-connected) ». Et qu’ils ont, de manière disproportionnée, une propension à choisir des carrières dont la dénomination est étroitement assonante à leur nom.
Sous le titre : « Le groupe des Brady, de nouvelles preuves du déterminisme du nom sur la santé des patients : une étude rétrospective de cohorte fondée sur la population », John Keaney et coll. (Hôpital Universitaire de Dublin) publient des nouveaux résultats dans la « Christmas Edition », du British Medical Journal.

« Les travailleurs chez Amazon ont des conditions de travail dignes du XIXe siècle »

Le Monde.fr | Propos recueillis par 
"Amazon, ce sont de grands entrepôts avec des étagères métalliques, quelques ordinateurs et des bornes Wi-Fi."
"Amazon, ce sont de grands entrepôts avec des étagères métalliques, quelques ordinateurs et des bornes Wi-Fi." | AFP/PHILIPPE MERLE
La plateforme de vente en ligne Amazon réalise 70 % de son chiffre d'affaires pendant la période des fêtes de fin d'année, selon le syndicat allemand Verdi. Pour faire face à l'explosion de commandes passées en un clic à l'approche de Noël, la multinationale recrute des centaines d'intérimaires pour renforcer ses équipes.
L'année dernière, Jean-Baptiste Malet a fait partie des 1 200 salariés embauchés pour travailler au sein de l'entrepôt de Montélimar. Ce journaliste révèle dans son livre, En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes, les conditions de travail à la fois archaïques et ultramodernes en vigueur au sein des entrepôts d'Amazon, interdits d'accès aux journalistes.

Survivre à une immolation par le feu, ce geste ultime de désespoir

LE MONDE | Par 
A Saint-Clair-du-Rhône (Isère), où Éric C., cadre chez GDF Suez, s’est immolé par le feu le 14 mai 2011. Il a survécu à ses blessures.
A Saint-Clair-du-Rhône (Isère), où Éric C., cadre chez GDF Suez, s’est immolé par le feu le 14 mai 2011. Il a survécu à ses blessures. | Samuel Bollendorff
Leurs voix auraient dû s'éteindre. Un jour, d'un craquement d'allumette, ils ont voulu en finir. Epuisement professionnel, harcèlement moral, mal-être au travail… les ont poussés à s'immoler par le feu. Sur les sept histoires retenues par le photographe Samuel Bollendorff et la journaliste Olivia Colo, les deux auteurs du webdocumentaire « Le Grand Incendie » (Legrandincendie.fr), diffusé aussi, à partir de lundi 16 décembre, sur les sites Internet Francetvinfo.fr et Lemonde.fr, deux sont racontées par les protagonistes eux-mêmes.
Atteints au plus profond de leur chair, deux immolés ont miraculeusement survécu à leurs brûlures. Ces hommes blessés mais encore debout ont accepté de nous parler de leur acte mais aussi de leur reconstruction. Eric C. (qui souhaite rester anonyme) et Manuel Gongora ont le même âge, 49 ans. L'un habite à une vingtaine de kilomètres de Vienne (Isère), l'autre dans la banlieue lyonnaise. Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, le premier travaillait chez GDF-Suez, le second dans le service propreté du Grand Lyon.

lundi 16 décembre 2013

À 6 ans, il est accusé de harcèlement sexuel


12/12/2013

Hunter Yelton a été renvoyé temporairement de son école qui l’accuse de harcèlement sexuel. Son crime : avoir fait, à 6 ans, un baisemain à une autre élève sans son consentement.

Il ne fait pas bon être un gentleman en herbe dans le Colorado. À seulement six ans, Hunter Yelton a été exclu temporairement de son école en début de semaine pour avoir donné un baiser sur la main de l’une de ses camarades de classe. La direction de l’établissement a également décidé de notifier l’incident dans le dossier scolaire du jeune garçon en le rendant coupable de harcèlement sexuel.

Bailleul : le quotidien des soignants et patients de l’unité de psychiatrie la Clairière à Bailleul

16/12/2013

Dernier volet de notre série consacrée à l’EPSM (établissement public de santé mentale) des Flandres, basé à Bailleul, qui fête ses 150 ans. Zoom sur la Clairière. Cette unité de psychiatrie de quinze lits tente de donner un nouvel élan à des patients qui acceptent les soins.

Pascale, infirmière, donne plusieurs fois par jour des médicaments aux patients.

Stéphane a accepté de nous parler. Le retraité connaît la Clairière comme sa poche. « On y est bien, témoigne le patient. Il y a toujours une infirmière pour parler et beaucoup d’activités sont organisées. J’aime beaucoup le théâtre, peut-être parce que c’est un autre moi qui est sur scène. »
Cela fait trop longtemps que Stéphane arpente les trois étages de l’unité psychiatrique située route de Locre. Son premier séjour remonte à 2007. Depuis, il multiplie les passages de plusieurs semaines ou plusieurs mois à la Clairière. À tel point « que j’ai l’impression d’être un invité quand je suis à la maison», relate-t-il. L’homme souffre de dépression. « C’est arrivé cinq ans après ma retraite. Je n’ai plus le goût de rien. Je taille un arbre et je me dis pourquoi je fais tout ça. »

Meurtre de Valentin : la grave faillite de l'expertise psychiatrique

 13/12/2013 
Stéphane Moitoiret a été condamné à 30 ans de réclusion aux Assises pour un acte atroce, commis sans motif compréhensible sur un malheureux enfant de 10 ans que Moitoiret ne connaissait même pas. Moitoiret a commis l'horreur, nul ne le conteste. Les jurés du Rhône, après ceux de l'Ain qui l'avaient condamné à la perpétuité en appel, ont puni à hauteur de la gravité de son crime le monstre Moitoret. La vengeance est passée, la société est rassurée. Mais, justice a-t-elle vraiment été rendue ? 

Bordeaux : Nathalie, SDF, raconte la galère de la rue

15/12/2013

Nathalie Ciroldi-Davin est SDF depuis ses 16 ans. Elle raconte son parcours et la difficulté à s’en sortir

L'aide soignante mise en examen pour empoisonnement voulait « soulager les souffrances »

LE MONDE | 
Elle voulait « soulager » leurs souffrances. Ludivine C., aide-soignante de 30 ans dans une maison de retraite près de Chambéry, a reconnu avoir empoisonné neuf pensionnaires de son établissement au cours des deux derniers mois. Six sont morts depuis début octobre. La jeune femme a été mise en examen et écrouée, jeudi 12 décembre, pour « empoisonnement et tentative sur personnes vulnérables ». Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Mais les motivations de l'aide-soignante, qui avait perdu sa mère cet été au terme d'une longue agonie, demeurent mystérieuses.
« Le terme qui revient tout le temps, c'est "soulager", elle a dit qu'elle voulait les soulager, on n'arrive pas à savoir ce qu'elle entend derrière ce terme », a déclaré la vice-procureure de Chambéry, Dietling Baudoin.

Corse : Andy F. rejugé irresponsable du meurtre de sa famille

Le Monde.fr avec AFP | 

La maison où Andy F. a tué sa famille dans la nuit du 11 au 12 août 2009, à Albitreccia.
La maison où Andy F. a tué sa famille dans la nuit du 11 au 12 août 2009, à Albitreccia. | AFP/PASCAL POCHARD CASABIANCA


Andy F., jugé en appel pour le meurtre de ses parents et de ses deux petits frères en 2009, a à nouveau été jugé irresponsable, vendredi 13 décembre, par la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône, comme en première instance. En novembre 2012, il avait également été déclaré « pénalement irresponsable »: son discernement était, selon les juges, « altéré » lorsqu'Andy, alors âgé de 16 ans, avait tiré avec un fusil à pompe sur son père, sa mère et ses petits frères de 10 ans, à Porticcio en Corse-du-Sud.
Jeudi, l'avocat général, Gilles Rognoni, avait requis de douze à quinze ans de réclusion, après avoir relevé un certain nombre de mensonges de l'accusé, mais avait souhaité tenir « compte de l'altération du discernement », après une succession à la barre d'experts psychiatres aux avis très divergents sur la question de sa responsabilité. 
« Il a menti sur pas mal de points », avait expliqué le représentant du parquet, soulignant les incohérences entre les déclarations de l'accusé lors de l'enquête – par exemple l'affirmation de ne pas avoir touché au corps de ses parents – et les expertises balistiques et médico-légales – qui ont dans ce cas démontré le contraire.

dimanche 15 décembre 2013

Saint-Chély-d'Apcher : des lycéens préparent un film sur le psychiatre François Tosquelles

11/12/2013


Les élèves de l'option cinéma du lycée Théophile-Roussel travaillent sur un gros projet portant sur cet homme qui a révolutionné la psychanalyse.
Début décembre, les élèves de première option cinéma du lycée Théophile-Roussel ont réalisé une interview de Jacques Tosquelles, psychiatre, fils du célèbre François Tosquelles qui révolutionna la psychanalyse dans les années 50, avec la psychothérapie institutionnelle. Le principe était de lever les carcans qui enfermaient certains malades en les faisant entrer dans la vie sociale et en brisant les préjugés des gens dits "normaux" au sujet des malades appelés "fous".