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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 14 avril 2013

Presse Citron

Et si le Cerveau Humain devenait la prochaine manette de Jeu Vidéo ?



Le jeu vidéo, longtemps méprisé par une certaine élite artistique, a totalement renversé la situation en l’espace de quelques années. Mais quid de la manière de jouer ? Scénarios d’évolution possible.

Le jeu vidéo, longtemps méprisé par une certaine élite artistique, a totalement renversé la situation en l’espace de quelques années. Il est passé du statut de distraction plus ou moins avouable, à celui de divertissement populaire reconnu pour son sens de l’art et du storytelling. De la borne d’arcade à la Xbox 720, du gameplay de Space War (MIT) au chef-d’œuvre Journey, tout ou presque a évolué pour s’adapter aux usagers du 21ème siècle.
Toutefois, une composante est restée identique depuis 1962, il s’agit de notre manière de jouer. De la console de salon, au smartphone en passant par l’ordinateur, chaque interaction passe par nos doigts. Il aura fallu attendre l’émergence de périphériques comme EyeToy et plus récemment Kinect pour voir évoluer cette composante majeure.
Ces objets intelligents permettent désormais de contrôler nos jeux vidéo sans utiliser de manette. Une révolution qui trouve d’ailleurs son application bien au-delà du divertissement, puisque les médecins, les militaires, mais aussi les publicitaires se la sont accaparés.

Le bouleversement de l’éco-système vidéoludique

Significatif, le renouveau des interfaces instituées par Kinect n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend. Ainsi, l’expérience utilisateur pourrait bientôt se tourner vers de nouvelles interfaces qui nous font tous rêver, mais que nous n’aurions pu imaginer voir appliqués concrètement un jour. Il s’agit des très sérieuses BCI (Brain Computers Interfaces). 
1fcd51769f8d3457600c5fc8f257b37b Et si le Cerveau Humain devenait la prochaine manette de Jeu Vidéo ?
En effet, qui n’a jamais rêvé d’agir directement par l’esprit ? Chose impossible jusqu’ici, cette pratique se développe de manière plus ou moins efficace dans quelques secteurs d’activité. Nous pensons en premier lieu aux constructeurs de matériel biomédical. Ensuite, aux développeurs de logiciels mais aussi de jeux vidéo, légitimes, puisqu’ayant également un pied dans tout ce qui concerne la construction d’interfaces…
Les initiatives se multiplient à l’image de OpenVibe2, soutenu par l’Agence nationale de la recherche(ANR) et dont les résultats ont été présentés en janvier dernier. Il existe même des casques dédiés, appelés EEG, tels que le NeuroHeadSet d’Emotiv ou encore le MindWave de NeuroSky qui comporte bien moins d’électrodes que le précédent mais qui est aussi moins cher (comptez quelques centaines d’euros).
A l’image d’un smartphone, ces terminaux EEG offrent un accès à un catalogue d’applications pour multiplier les expérimentations entre cerveaux et machines. Il est déjà possible de télécharger des applications directement sur les sites internet des fabricants (Emotiv ou NeuroSky) ou bien sur des sites internet de concepteurs de logiciels compatibles avec ces BCI.
 Et si le Cerveau Humain devenait la prochaine manette de Jeu Vidéo ? 

Les relations humaines sont fragiles et nécessitent des efforts pour être préservées

La lecture de la semaine est un élément dans la discussion qui a eu lieu ces dernières semaines dans la presse américaine au sujet de la politesse dans les réseaux. C’est un papier publié sur le site de Wired par Evan Selinger (@EvanSelinger), qui enseigne au département de philosophie duRochester Institute of Technology. Il s’intitule “comment nous transformons les natifs numériques en sociopathes de l’étiquette”.
Evan Selinger réagit à un article publié il y a quelques semaines dans le New York Times par Nick Bilton. Dans son article, qui a suscité pas mal de discussions sur les réseaux américains, Bilton expliquait qu’il fallait en finir avec la trop grande politesse dans nos échanges numériques, il dénonçait le temps perdu à recevoir et envoyer des messages disant simplement “merci”, qu’il fallait aller au plus vite, ne pas saturer les répondeurs de messages inutiles, utiliser les voies les plus concises, les plus rapides, les plus efficaces.





Lettre aux enseignants

LE MONDE | Par 

Turbulences enfantines

LE MONDE | 
Les enfants sont capables du meilleur comme du pire, comme le démontre le Tumblr N'oubliez pas la capote.
On les voudrait angéliques, mais ne seraient-ils que des monstres, dignes des pires infamies, vandales à leurs heures perdues, avec cette fâcheuse tendance à jouer avec nos nerfs ? Ô parents à la solde d'odieux garnements, aux nuits écourtées, aux jours malmenés, n'y a-t-il pas quelque exutoire en ligne pour apaiser les affres dans lesquelles nous sommes plongés ? Engagez-vous, qu'ils disaient ? Pourquoi ne pas avoir été indifférent à l'appel de ce nécessaire prolongement de soi ?
Le Tumblr "N'oubliez jamais la capote" offre d'évaluer sur pièces l'ampleur des dégâts dont sont capables - et coupables - ces créatures infernales en couches et culottes courtes. Les contributeurs ne sont autres que des parents qui ont immortalisé ces scènes où l'imagination débordante des bambins a atteint des sommets... de vandalisme !
Ce Tumblr "nous montre qu'il ne faut vraiment, vraiment pas se décider à faire un enfant sur un coup de tête", prévient Sophie-Pierre Pernaut sur Madmoizelle. com.

Bien-être des enfants : la France seulement au 13e rang des 29 pays développés

Selon le dernier rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), la France n’arrive qu’en 13ème position au classement de 29 pays développés en fonction du bien-être global de leurs enfants. Les pays ont été classés selon la note moyenne obtenue dans cinq dimensions de la vie des enfants : bien être matériel, santé et sécurité, éducation, comportements et risques, logement et environnement.
Champion toute catégorie, les Pays-Bas arrivent dans les 5 premières places pour toutes les dimensions de ce classement. Et les enfants eux-mêmes sont de cet avis puisqu’ils arrivent aussi en tête de l’évaluation du bien-être subjectif avec 95 % des enfants qui déclarent un niveau de satisfaction élevé.

À médecin en bonne santé, patient observant

Ne vous plaignez plus du manque d’observance de vos patients en matière de prévention, si vous n’êtes pas vous-même en règle sur vos vaccinations et dépistages.
Des chercheurs de Colombie britannique et d’Israël montrent, dans une étude sur un nombre important de patients et de praticiens, qu’il existe une forte corrélation positive entre les pratiques des médecins et de leurs patients, quant aux mesures recommandées pour le maintien de la santé.

mercredi 10 avril 2013

LE JURA LIBERTAIRE

[Bibliotheque 152 à Saint-Jean-du-Gard] Médecine, psychiatrie et patin couffin

Lundi 8 avril à 19h
Rencontre sur l’accès aux soins en France, avec Joël, médecin
Vendredi 12 avril à 19h
Rencontre avec la revue “Sans remède”
http://juralib.noblogs.org/files/2013/04/024.jpg
TÉLÉCHARGER LE FLYER
Sans Remède est un journal sur le pouvoir psychiatrique et la médicalisation de nos vies, alimenté par des vécus, des confrontations et des points de vus, dans une perspective critique.
Un bout de l’équipe de rédaction sera là pour vous présenter son dernier numéro et un montage du documentaire Sainte Anne, hôpital psychiatrique.
Sur place des exemplaires papier de la revue seront disponibles. Le canard est d’ores et déjà lisible et téléchargeable sur sansremede.fr (à noter dans le numéro 2 un article sur le documentaire Sainte-Anne, hôpital psychiatrique).
Les présentations et discussions seront évidemment suivies de repas fraternels et sororaux préparés par tous.

 Hôpital d'Auch : le compte n'y est pas pour le personnel


Infirmiers et aides-soignants réclament toujours des renforts pour le nouveau service des urgences

Infirmiers et aides-soignants se relaient devant les urgences.
les infirmiers bloquent le demenagement des urgences 20130403_photo_BE7R8709_2

Infirmiers et aides-soignants se relaient devant les urgences. les infirmiers bloquent le demenagement des urgences 20130403_photo_BE7R8709_2 (Philippe Bataille)


L’inauguration du nouveau service des urgences de l’hôpital d’Auch, en travaux depuis un an et demi, n’aura, finalement, pas lieu mercredimatin, comme prévu depuis des mois. La mobilisation des infirmiers et aides-soignants, depuis dix jours, a poussé la direction et le conseil de surveillance à surseoir la cérémonie.

Les infirmiers et aides-soignants réclament des postes pour pouvoir faire face à l’augmentation de patients avec l’ouverture du service, pour le moment encore vide.

A Bichat, on attend le départ des chefs de service pour caser les patients

LE MONDE | 



Aux urgences de l'hôpital Bichat, à Paris.
Aux urgences de l'hôpital Bichat, à Paris. | Julie Balagué pour Le Monde

Aux murs, du bleu et du rouge aident à hiérarchiser et fluidifier les demandes de soins en fonction de la gravité des cas. Dans les couloirs, aucun patient en attente sur un brancard... En cette fin d'hiver, alors que le pic de grippe s'achève, les urgences de l'hôpital Bichat, dans le nord de Paris, présentent les signes extérieurs d'un service modèle.
En coulisse, l'engorgement n'est pourtant jamais loin. "Dans le rouge six mois dans l'année et en difficulté le reste du temps, nous sommes arrivés à un point où la situation est intenable", tempête Enrique Casalino, le chef des urgences du groupe hospitalier universitaire Paris Nord-Val de Seine (HUPNVS), qui regroupe 5 établissements hospitaliers, dont Bichat. Dans ce dernier, en 2011, sur les 85 000 passages aux urgences, 17 500 ont donné lieu à des hospitalisations.
S'il juge ce service "proche du collapsus", c'est parce qu'il doit en permanence fonctionner à flux tendu. Chaque jour, il faut impérativement trouver des lits disponibles, à l'intérieur de l'hôpital comme à l'extérieur, pour libérer la zone tampon – l'unité d'hospitalisation de courte durée – de 24 lits des urgences. "Cette recherche nous pourrit la vie, explique-t-il. Pour les trouver, je dois sacrifier des aides-soignants et des cadres qui pourraient faire autre chose, notamment être auprès des malades." Une démarche quotidienne également chronophage pour les médecins.

Des "gestionnaires de lits" pour sauver les urgences

LE MONDE | 


Les secrétaires hospitalières et les cadres de santé des urgences de l'hôpital Bichat, à Paris, doivent jongler entre les services pour trouver des lits disponibles et transférer les patients.

Comment sauver les services d'urgence de l'engorgement alors que les caisses sont vides ? A défaut d'annoncer la création de nouveaux lits, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a expliqué le 4 mars en présentant son pacte de confiance pour l'hôpital la nécessité de s'attaquer aux questions d'organisation, prenant comme exemple de bonne pratique la mise en place de "gestionnaires de lits".
Ce poste, aussi appelé "bed manager", doit permettre d'optimiser l'organisation des hospitalisations. Il est là pour gérer les lits et les patients comme un aiguilleur du ciel gère les décollages et atterrissages d'avions sur un aéroport. En contact avec tous les services, il a une vision à court et moyen terme des entrées et sorties et répartit les lits – dits d'aval – au mieux en fonction des demandes et des contraintes de chacun.
Loir-et-Cher - Blois - Social

Conflit en psychiatrie : " En voie d'apaisement "

09/04/2013
Une partie du personnel est en grève depuis le 2 avril.
Une partie du personnel est en grève depuis le 2 avril. - (Photo archives NR)
Hier se tenait au centre hospitalier le comité technique d'établissement (CTE). A cette occasion, la CGT avait d'abord envisagé de s'inviter avec une délégation du personnel pour protester contre la fermeture provisoire de 25 lits dans le service psychiatrie récemment décidée par la direction et contre le redéploiement d'agents (Lire NR du 3 avril). Elle y a finalement renoncé et le CTE a pu se dérouler normalement.

"La psychiatrie citoyenne, alternative aux hôpitaux psychiatriques?"

Par  (Express Yourself), publié le 

Réintégrer les personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux sans passer par la case "hôpital psychiatrique": c'est l'objectif de l'association Les Invités au Festin. Une vidéo présentée par Sparknews. 

Connaissez-vous le concept de "psychiatrie citoyenne"? L'association Les Invités au Festin, fondée par Marie-Noëlle Besançon, médecin psychiatre, favorise la réintégration de personnes souffrant de troubles psychiques et sociaux. Le principe est simple: créer des lieux de vie où chaque membre de la société puisse trouver une place. La première maison citoyenne, appelée la "Maison des Sources", a vu le jour à Besançon en 2006 dans un ancien cloître rénové. 
En changeant le regard de la société sur les individus souffrant de troubles psychiques, l'association propose une alternative àl'hôpital psychiatrique. Cette alternative est d'ailleurs complète puisqu'elle encourage une réinsertion de la personne dans la sphère professionnelle. Regroupant des activités multiples (logement, friperie...) elle permet à ceux qui le souhaitent de se familiariser avec le monde du travail. 




Faire de la psychanalyse en Iran

La psychanalyse et la République islamique peuvent-elles faire bon ménage ? Les Iraniens sont-ils capables de faire de la libre association alors qu'ils sont censés vivre sous le joug d'un totalitarisme sans merci ? La psychanalyse, élaborée en Occident, peut-elle fonctionner en Iran ? Toutes ces questions, un livre très étonnant, Doing Psychanalysis in Tehran* ("Faire de la psychanalyse à Téhéran", inédit en français), y répond.
Cet ouvrage est l'autobiographie d'une psychanalyste iranienne, Gohar Homayounpour, formée aux Etats-Unis, qui est rentrée dans son pays natal après vingt années passées à l'étranger. Elle a monté son propre cabinet à Téhéran et y reçoit des patients de toutes les couches de la société. Elle est la preuve que, oui, il est tout à fait possible de faire de la psychanalyse en Iran. Ses cinq années de pratique ont donné naissance à ce roman autobiographique qui, pour reprendre les mots de l'auteure, est "une tentative d'écrire sous la forme d'une séance de psychanalyse".

"Police blues"

LE MONDE TELEVISION | 

Christelle, brigadier, toujours hantée par la vue des corps calcinés lors du crash du Concorde le 25 juillet 2000 à Gonesse (Val-d'Oise).
Christelle, brigadier, toujours hantée par la vue des corps calcinés lors du crash du Concorde le 25 juillet 2000 à Gonesse (Val-d'Oise). | NILAYA PRODUCTIONS

Au bout de la route, la haute bâtisse, nichée entre la forêt et les champs, s'offre comme un havre de paix. Une halte vitale pour ces policiers venus reprendre pied après avoir sombré dans l'alcool ou la dépression. Et aussi un lieu d'écoute unique, à plus d'un titre. En effet, seul centre de soins en France, Le Courbat accueille chaque année quatre cents policiers venus panser leurs bleus à l'âme et confier leur détresse, face à un métier qui les a parfois poussés à l'extrême.

Le déficit de la Sécu a été ramené à 13,3 milliards d'euros en 2012

Le Monde.fr avec AFP | 
Le déficit du régime général (salariés du privé) de la Sécurité sociale s'est amélioré en 2012, à 13,3 milliards d'euros contre 17,4 milliards d'euros en 2011, ont indiqué mardi les ministères du budget et des affaires sociales.
Dans le détail, le solde de la branche maladie reste le plus déficitaire à - 5,9 milliards d'euros (- 8,6 milliards en 2011), celui de la branche retraite s'établit à - 4,8 milliards (- 6 milliards en 2011). Les déficits des branches famille (2,5 milliards contre 2,6 en 2011) et accidents du travail (0,2 milliard comme en 2011) se stabilisent. En revanche, le déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, se creuse en 2012, à - 4,1 milliards d'euros contre - 3,4 milliards en 2011.
"Malgré la dégradation du contexte économique, le déficit du régime général pour 2012 se réduit ainsi de 4,1 milliards d'euros par rapport à 2011 et s'établit au niveau prévu dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale", font valoir les ministères. L'amélioration de la situation de la branche maladie "traduit notamment une meilleure maîtrise des dépenses d'assurance-maladie", soulignent-ils.

Lavelanet. Pour déstigmatiser la maladie mentale

Les problèmes de santé mentale suscitent assez souvent l'incompréhension, ils sont parfois inquiétants. De plus, ils sont encore mal connus du grand public. Depuis des années, bon nombre d'associations organisent une semaine d'information sur le sujet. Dernièrement, à la mairie, l'Unafam et l'UDAF ont choisi d'y participer.«Il s'agit de parler de la maladie mentale, ça permet de mieux la comprendre, d'éviter la stigmatisation, de favoriser les soins et l'insertion dans la cité, explique Bernard Fillon, délégué de l'Unafam. Les familles ont besoin d'être écoutées».
Dans la salle d'honneur, un film sur la maladie, «Les Voix de ma sœur», a été suivi d'un débat réunissant des soignants, des malades, des parents et des amis de malades.
L'hôpital en France
Histoire et architecture

Histoire et architecture des hôpitaux français

Comment est-on passé de la salle commune à la chambre individuelle ? Comment l’hôpital, d’abord hospice, est devenu établissement de soins ? Quelle est l’histoire des maternités, des lazarets, des asiles d’aliénés ? Autant de réponses à découvrir dans le voyage architectural à travers toute la France auquel invite ce bel ouvrage illustré de 592 pages, qui retrace l’histoire de l’hôpital et de son architecture en France du Moyen-Âge à nos jours.

mardi 9 avril 2013

Maladie mentale et fécondité : y a-t-il « pression de sélection » ?
Publié le 02/04/2013

D’un point de vue évolutionniste, puisque les maladies mentales ne confèrent a priori aucun avantage adaptatif aux intéressés, les facteurs de susceptibilité génétique pour ces affections devraient se tarir au fil des générations, sauf si d’autres mécanismes contrecarrent cette évolution. Mais on ignore comment ces prédispositions génétiques aux maladies mentales se maintiennent au cours du temps dans la population, malgré une « pression de sélection négative » à leur égard.
Fruit d’une collaboration britannique et suédoise, une vaste étude épidémiologique [1] évalue « l’aptitude à la reproduction de sujets avec schizophrénie, autisme, troubles bipolaires, anorexie mentale, ou addiction », cette fécondité des patients étant comparée à celle de leurs fratries non affectées par ces mêmes problématiques. Excepté pour les femmes déprimées, on constate que le fait d’être concerné par l’un de ces diagnostics psychiatriques s’accompagne d’une « baisse significative » de la fécondité (Intervalle de Confiance à 95% [0,23–0,93], p< 10-10), cette réduction se révélant « toujours plus marquée chez les hommes que chez les femmes », ce qui pourrait suggérer une « sensibilité masculine particulière » (en matière de vulnérabilité génétique aux maladies mentales).
Pas d’égalité des soins pour les malades mentaux souffrant d’une pathologie organique
Publié le 28/03/2013

Issue d’une collaboration entre des praticiens exerçant au Royaume-Uni ou en Nouvelle-Zélande, une étude a cherché à savoir si les patients atteints de maladie mentale bénéficient toujours des mêmes prescriptions que tout un chacun lorsqu’ils souffrent d’une maladie somatique. Autrement dit, sans langue de bois : les « fous » sont-ils aussi ou moins bien soignés que les autres ?

Autisme : quel était l’âge du grand-père ?
Publié le 08/04/2013

Au cours de la dernière décennie, plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence une relation positive entre l’âge du père au moment de la naissance et le risque d’autisme. Une méta-analyse récente a estimé que la probabilité d’avoir un enfant autiste est 2,2 fois plus élevée pour les pères de plus de 50 ans que pour ceux de moins de 30 ans.

Les enfants de la psychanalyse

Marion Mari-Bouzid. Mon petit éditeur, collection psycho, 2012

« Je me considère comme un enfant battu par les mots. »
(Témoignage de Norbert, p. 130)
Marion Mari-Bouzid, psychologue cognitiviste et comportementaliste (et nombreux autres titres) [sic !], propose un ouvrage original : présenter les témoignages d’enfants de psychanalystes parfois renommés pour déterminer ce qui se passe lorsque la psychanalyse occupe une place prépondérante dans la vie d’un individu. De « vrais » enfants de psychanalystes ont effectivement tout pour éclairer d’un jour intéressant une influence qui est chez eux peut-être paroxystique, mais qui peut aussi bien s’exercer sur nombre d’entre nous, « enfants de la psychanalyse », car membres d’une société où elle a tellement pignon sur rue (au moins en France).
[...] Mais ce qui frappe le plus, et pourrait surprendre, si l’on ne savait par ailleurs que la psychanalyse est une fumisterie1, c’est de constater combien ces enfants vont mal ! Aucun ne remet pourtant en cause la psychanalyse et ils continuent de penser que cette démarche les rapproche de la vérité. Mais par contre, ils soulignent tous à quel point ce questionnement perpétuel, cette recherche permanente de vérités « cachées » ou de « raisons profondes » sont invivables. [...]
CANADA

Santé mentale : le DSM-5 a-t-il un problème de belles-mères ?

La cinquième mouture du manuel de référence par excellence en psychiatrie (au moins en Amérique), le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, ou DSM-5 pour les intimes, n’est pas encore publiée qu’elle figure déjà parmi les travaux scientifiques les plus controversés des dernières années. Ce n’est sans doute pas anormal pour un ouvrage qui ratisse aussi large que ce manuel, où sont consignés les critères pour diagnostiquer toutes les maladies mentales, mais pour un livre sensé se baser sur des connaissances scientifiques bien établies (ce qui implique un certain degré de consensus), une contestation aussi soutenue peut finir par être gênante.
La polémique a déjà eu raison d’un grand pan du DSM-5, qui entendait refondre l’actuelle (et clairement déficiente) classification des troubles de la personnalité. La réforme a été complètement abandonnée l’automne dernier. Un autre changement a fait les manchettes ces derniers mois, soit l’idée (a priori saugrenue, avouons-le) de ne plus exclure d’office le deuil de la définition de «dépression majeure». Bien des voix, et non les moindres, se sont élevées pour dénoncer ce qu’elles considèrent être le signe d’une médicalisation abusive d’un phénomène tout à fait normal — réplique du DSM-5 ici. Et c’est sur ce même clou que frappe inlassablement le psychiatre émérite de l’Université Duke Allen Frances, qui avait lui-même dirigé les travaux du DSM-4 il y a une vingtaine d’années.

Laissez-nous vivre et rêver

8 avril 2013
Pablo Seban
Pablo Seban (DR)

Pablo, 30 ans, a deux mères. Il ne s'est pas posé plus de question que cela sur ces deux femmes qui l'avaient élevé et aimé.... jusqu'à ses 28 ans, où les médias ont commencé à l'interroger sur son statut d'«enfant d’homos». Il prend la plume pour témoigner.

Je m’appelle Pablo, j’ai 30 ans et deux mamans : Maria et Mimi. Ou plutôt : j’ai une maman et une Mimi. J’ai aussi un Papa en Italie, une Jackie qui a toujours été là, ma sœur Brune, mon frère Pierrot. C’est ma famille à moi. Une famille qui semble poser des problèmes à certains.
Pourtant y avait rien de compliqué pour moi, une enfance tranquille et heureuse, entouré d’amour. Pas de question (mais pourquoi donc me serais-je posé des questions?), Mimi était là à nos côtés, elle nous racontait des histoires, nous fabriquait des chaises, nous aimait. C’était notre Mimi, et on l’aimait aussi.

Mort d'un documentariste qui s'était mis dans la peau d'un sans-abri

Le Monde.fr avec AFP | 
Lee Halpin, 26 ans, avait décidé de passer une semaine dans la rue, pour se mettre dans la peau d'un sans-abri. Il a été retrouvé mort mercredi.
Lee Halpin, 26 ans, avait décidé de passer une semaine dans la rue, pour se mettre dans la peau d'un sans-abri. Il a été retrouvé mort mercredi. | Youtube
La police britannique a indiqué samedi 6 avril enquêter sur la mort d'un jeune documentariste retrouvé sans vie dans la rue à Newcastle (nord de l'Angleterre), alors qu'il réalisait un projet télévisé sur les sans-abri.
Lee Halpin, 26 ans, avait décidé de passer une semaine dans la rue, pour se mettre dans la peau d'un sans-abri. Il a été retrouvé mort mercredi dans un bâtiment à l'abandon, trois jours après avoir commencé son projet.
Oui, les malades psychiatriques peuvent perdre du poids !
Publié le 05/04/2013

Les malades atteints de troubles psychiatriques sévères sont sujets à la prise de poids du fait de la maladie elle-même, de ses conséquences sociales et des traitements neuroleptiques pris au long cours. La majorité des essais cliniques testant l’effet d’une prise en charge hygiéno-diététique chez des sujets obèses exclut la population atteinte de psychose et/ou de dépression majeure. Et on ignore si cette population répond favorablement à une prise en charge nutritionnelle personnalisée.
Pour lever le doute, des sujets en surpoids ou obèses atteints de schizophrénie, de maladie bipolaire ou de dépression majeure ont été inclus et randomisés en deux groupes : le « groupe intervention », bénéficiant d’une prise en charge hygiéno-diététique sous forme de consultations individuelles et d’ateliers collectifs et le « groupe témoin », soumis à un suivi « usuel ». Seuls ont été exclus les patients ayant une contre-indication à la perte de poids, ceux ayant une addiction à l’alcool et les sujets ayant un antécédent cardiovasculaire récent ou incapables de marcher.