« Le fardeau mondial du cancer augmente », s’alarme aujourd’hui le Centre international de recherche sur le cancer, l’agence spécialisée de l’Organisation mondiale du cancer. Son rapport réalisé par plus de 250 experts de 40 pays, (World Cancer Report 2014), donne les tendances de l’incidence et de la mortalité par cancer. En 2012, 14 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués, « un chiffre qui devrait passer à 22 millions par au cours des vingt prochaines années ». La mortalité aussi va augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030. Les pays en développement vont être« affectés de manière disproportionnée » par cette augmentation en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population. Plus de 60 % du nombre total de cas de cancer dans le monde et 70 % des décès surviennent en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et du Sud.
Certains vous racontent leurs rêves quasiment tous les jours au saut du lit. D’autres en sont incapables, et sont persuadés de ne presque jamais rêver. Pour les chercheurs en onirologie, ces deux catégories d’individus sont de bons sujets d’étude, car comparer l’activité cérébrale des premiers (dits « grands » rêveurs) à celle des seconds (« petits » rêveurs) est l’un des moyens d’explorer cette terra encore assez incognita.
DEUX ZONES CÉRÉBRALES PARTICULIÈRES
Grâce à cette stratégie, l’équipe de Jean-Baptiste Eichenlaub et Perrine Ruby (Centre de recherche en neurosciences de Lyon, Inserm) vient de confirmer le rôle clé de deux zones cérébrales particulières dans l’activité onirique. Leur étude, qui a fait appel à des examens par tomographie par émission de positons (TEP), a été publiée sur le site de la revue Neuropsychopharmacology, le 16 janvier.