Foisonnantes et drôles, les toiles de l’artiste accumulent les emprunts avec un sens aigu de l’autodérision et un goût prononcé pour les détails.
Si l’on ne connaissait pas déjà Hélène Delprat, si d’aventure on n’avait jamais vu ses toiles, l’on serait conquise rien qu’en feuilletant I Hate My Paintings («je déteste mes peintures»), publié à l’occasion de l’expo du même nom à la galerie Christophe Gaillard, à Paris (IIIe). L’on y trouve par exemple ceci : «Mais il faut bien le dire, on ne s’amuse pas beaucoup avec la peinture !!! C’est l’Art de l’Ennui» - et sans être complètement d’accord avec elle, on note que l’artiste utilise trois points d’exclamation, ce qui est un peu osé. Ou encore cela : «Comment Magritte a-t-il pu assumer sa Période Vache.