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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 2 octobre 2019

«ATLANTIQUE» L’ÉCUME DES JOUGS

Par Didier Péron et Elisabeth Franck-Dumas — 

Elégiaque et splendide, le premier film de la Franco-Sénégalaise Mati Diop suit le destin d’une jeune Dakaroise en lutte contre les pressions politiques, sociales et religieuses du pays, qui voit son amoureux secret s’embarquer pour un exil fatal.

Mama Sané, 19 ans, interprète Ada, l'héroïne d'«Atlantique» de Mati Diop.
Mama Sané, 19 ans, interprète Ada, l'héroïne d'«Atlantique» de Mati Diop. Photo Les Films du Bal

L’un des plus beaux films de l’année s’appelle Atlantique. Sans déterminant, car Atlantique se suffit à lui-même : il est énorme comme la promesse que ses flots recouvrent, comme ces rêves d’ailleurs que l’océan attise et engloutit. C’est un film à hauteur d’infini, élégiaque et mystérieux, que la mer aurait pu noyer de tout ce que désormais elle charrie, corps sans nom, tragique contemporain. «L’odyssée de Pénélope plutôt que celle d’Ulysse», expliquait la cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop dans le reportage sur la sortie à Dakar de son film, auréolé du grand prix du jury du dernier Festival de Cannes, que nous avons publié dans nos colonnes samedi. Le palimpseste grec n’est pas choisi au hasard, il ramène à l’essentiel et à l’idée d’un récit-seuil qui lance durablement la manière de percevoir le monde, de conter les tribulations, la géométrie des rapports de forces, la couleur des paysages, la part de l’aventure et de l’attente.

Avec « La Mer à l’envers », Marie Darrieussecq parie sur l’humanité

Rose, la quarantaine en crise, vient en aide à un migrant, Younès. Le nouveau roman de l’auteure d’« Il faut beaucoup aimer les hommes » (prix Médicis) est un texte subtil et grave, vivant et drôle.
Par   Publié le 28 août 2019
L’écrivaine Marie Darrieussecq, à Paris, en 2017.
L’écrivaine Marie Darrieussecq, à Paris, en 2017. PATRICE NORMAND / LEEXTRA
« La Mer à l’envers », de Marie Darrieussecq, P.O.L, 250 p.
Rose tangue, bercée par la houle. Sur un paquebot de croisière gigantesque – « Douze étages, trois cents mètres de long, quatre cents êtres humains » –, voguant en Méditerranée, Rose titube un peu, sous l’effet des vagues et, parfois, des boissons du bar. Cette psychologue quadragénaire et parisienne hésite à quitter son mari ou à rester avec lui pour partir s’installer, comme ils l’ont prévu, dans son village natal de Clèves ; elle ne sait pas s’il faut profiter de l’irréelle douceur de l’air ou se laisser gagner par « l’angoisse climatique » que cette anomalie, en plein hiver, fait naître.
Sur le bateau, mais plus encore après, de retour à Paris, puis après avoir (finalement) déménagé à Clèves, Rose, surtout, hésite à propos de la conduite à tenir avec Younès, le garçon nigérien recueilli par le navire touristique avec d’autres migrants croisés une nuit alors qu’ils faisaient naufrage. Elle lui a laissé le téléphone de son fils, grâce auquel il la contactera arrivé à Paris, puis à Calais, d’où il espère passer en Angleterre. Avec lui, elle hésite entre passivité et engagement, inaction et héroïsme ordinaire.

NÎMES Réunion publique « Pour un Printemps de la psychiatrie, pour un renouveau des soins psychiques »

Objectif Gard

Abdel Samari   1er octobre 2019


(Photo Anthony Maurin).
Une réunion publique est organisée par l'USP (Union syndicale de la psychiatrie) et le syndicat SUD santé sociaux Gard- Lozère sur le thème "Pour un Printemps de la psychiatrie, pour un renouveau des soins psychiques" le jeudi 3 octobre, de 19h à 22h, à l’IFME à Nîmes, 2117 Chemin du Bachas.
L’Union syndicale de la psychiatrie et le syndicat SUD santé sociaux Gard-Lozère organisent un "Printemps de la psychiatrie" dans le Gard, en déclinaison des réunions et manifestations nationales qui ont lieu à Paris depuis l'automne dernier, et qui ont notamment donné lieu au manifeste du printemps de la psychiatrie pour un renouveau des soins psychiques, porté par près d'une cinquantaine d'organisations citoyennes, syndicales, politiques ou associatives.

L'objectif est d'ouvrir un débat public "sur la grande misère de la psychiatrie, de ceux qui en sont les acteurs et de ceux qui en "bénéficient" (ou la subissent !), à l'heure où un "plan psychiatrie" devait être annoncé le 18 septembre dernier", expliquent les organisateurs de la réunion publique nîmoise.

Psychiatrie : création d'un objectif national de dépenses dans le PLFSS 2020



23/09/2019

Clémence Marty-Chastan et Didier Guidoni, membres de la "task force" sur la réforme du financement du système de santé, ont annoncé le 20 septembre dernier qu'un "objectif national des dépenses de psychiatrie" verrait le jour dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020.


mardi 1 octobre 2019

A l'AP-HP, «on assiste à la déliquescence de tout un système»

CHRONIQUE «AUX PETITS SOINS»

Par Eric Favereau — 

Lors d'une réunion récente de la commission médicale des hôpitaux de Paris, sont apparues des tensions inédites ainsi que l'annonce de départs de nombreux médecins. La crise est profonde.

C’était, il y a dix jours, la grande réunion de la Commission médicale d’établissement (CME) centrale des hôpitaux de Paris, qui regroupe tous les médecins hospitaliers de l’AP-HP, sous la direction de Martin Hirsch. L’occasion, comme toujours, de sentir l’air du temps, à un moment où la crise des hôpitaux et des urgences dure, sans réponse efficace des pouvoirs publics.

Les enfants de la parentalité

MATIÈRES À PENSER par Frédéric Worms
30/09/2019
44 MIN

La définition de la famille a pivoté, nous dit le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez : elle est passée du couple à la relation entre les parents et les enfants. Mais quels parents, quels enfants, pour quelles relations ?
 Crédits : © wundervisuals - Getty
On parle beaucoup de « l’enfant », mais que sait-on de la réalité et de la diversité des enfants, aujourd’hui ? Est-ce l’engendrement biologique, la filiation juridique, la parentalité définie par les soins, l’éducation, qui définissent la famille aujourd’hui ? Qu’en est-il pour le thérapeute de la famille et qu’en est-il dans les débats autour de la bioéthique et des nouveaux modes de filiation ? On ne passe pas d’un ordre supposé simple et naturel à une confusion ou un chaos. Les repères sont précis et clairs, si on les définit clairement, de la pratique à la théorie et à nos institutions.
Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste, et notamment auteur des ouvrages D’où je viens : le petit livre pour parler de toutes les familles (Bayard Jeunesse, 2019), et Le nouvel ordre sexuel : pourquoi devient-on fille ou garçon ? (Kero, 2012) nous en parle ce soir.
On avait une vision très naturaliste de la famille, liée à l’accouplement, la procréation, la filiation. Aujourd'hui, il y a une diffraction de tous ces plans qui nous amène à repenser le juridique. 

Cette photo d'accouchement montre que le corps d'une femme est capable de tout

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Par Sandra Lorenzo  

01/10/2019 

Cette bosse en bas du dos prouve à quel point le corps fait de la place au bébé.


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ACCOUCHEMENT - Que cette photo vous perturbe ou pas, elle a au moins le mérite de montrer la puissance du corps des femmes au moment de l’accouchement.
Partagée en janvier 2019 sur Instagram par un centre de soin de grossesse en Louisiane, aux États-Unis, cette photo sur laquelle on peut voir une femme en train d’accoucher, de dos, refait surface sur les réseaux sociaux. Repartagée sur Facebook le 20 septembre, elle a été partagée plus de 50.000 fois et a été reprises par de nombreux comptes spécialisés dans la parentalité en France.

Losange de Michaelis

Plus précisément, il s’agit du losange de Michaelis, une zone en forme de losange délimitée par les fossettes sacro-iliaques et le sillon interfessier. On doit son nom à un obstétricien allemand qui évaluait la capacité de la tête du bébé à passer par le bassin.
[...] 

La position allongée sur le dos est “aberrante”

Comme le rappelle la Haute Autorité de la Santé, en France, en majorité les femmes accouchent allongées sur le dos, dans ce qu’on appelle la position gynécologique. Marie-Hélène Lahaye, l’autrice de “Accouchement: les femmes méritent mieux”, se bat depuis plusieurs années pour que les mères puissent reprendre le contrôle de ce moment clé de leur vie qu’est l’accouchement. Parmi ses combats, elle rappelle que la position dite “gynécologique” n’est pas la plus efficace ni la moins douloureuse. 

Saint-Fargeau-Ponthierry : «Je suis malade mais pas fou !», se défend l’accusé de treize coups de couteau

par Sophie BordierLe 30 septembre 2019



La cour d’assises a écouté un médecin psychiatre évoquer une « altération du discernement de l’accusé » dont la responsabilité pénale est confirmée.

 Madame, j'ai des principes comme le respect, l'honneur. Mais je suis aussi orgueilleux, rancunier, dépensier. Je ne suis pas dangereux, je suis impulsif ! Je suis malade mais pas fou, sinon je serais en psychiatrie. Je suis responsable de mes actes, Madame. »
Avec beaucoup de force, voire de véhémence, Hamid Baghdad Meghits s'adresse ainsi à la présidente de la cour d'assises de Seine-et-Marne, ce lundi à Melun. Depuis vendredi, l'homme âgé de 36 ans est jugé pour tentative de meurtre, suite aux treize coups de couteau de cuisine assénés à sa compagne Aurélia, dans la nuit du 2 au 3 septembre 2017. Elle avait 34 ans à l'époque des faits. Agés de 18 mois et trois ans, les deux enfants du couple dormaient dans une chambre à côté.

Fraude à l'Assurance-maladie : les soignants et les hôpitaux en première ligne

PAR MARIE FOULT
  
PUBLIÉ LE 01/10/2019

Crédit photo : AFP
Prestations fictives, facturations multiples, droits usurpés, contrefaçon d'ordonnances, triche aux IJ : en 2018, l'Assurance-maladie a détecté 261,2 millions d'euros de préjudices (subis ou évités) liés aux fraudes – dont 129 millions d'euros sur des prestations en nature (remboursements de soins de ville). C'est ce qu'ont révélé ce mardi les services de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM).
« Nous voulions faire le point sur ces fraudes à la suite des annonces faites récemment et qui ont évoqué des chiffres parfois très élevés », a cadré d'emblée le directeur général de la CNAM Nicolas Revel, faisant référence aux travaux menés par le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe et surtout à la mission des sénatrices Nathalie Goulet et Carole Grandjean.

"C’est un cri, un SOS, une bouteille à la mer lancée par la maternité de Lariboisière"

30.09.19

A l'hôpital Lariboisière, à Paris, la maternité et le personnel soignant sont sous la menace d’un craquage complet selon une tribune publiée par le Collectif Inter-Urgences cosignée par un quarantaine de soignants. En effet, des jeunes mamans en situation précaire et leurs bébés seraient "parqués" dans une salle qui leur servirait de lieu d’hébergement.
"Nous avons peur pour la sécurité des patientes, la sécurité des bébés. Si les conditions restent telles quelles une catastrophe va arriver comme il a pu se passer aux urgences générales".
Le service est à bout de souffle, n’a plus d’énergie, et rien n’est fait…. Nous sommes des infirmières puéricultrices, des infirmières, des auxiliaires de puériculture, des aides-soignantes, des sages- femmes…. A tous les niveaux c’est la menace d’un craquage complet de l’ensemble de l’équipe ! Sous-effectifs chroniques, locaux vétustes, difficultés de prises en charge, la lettre ouverte publiée sur le site d’Inter-Urgences et signée par les personnels de la maternité de Lariboisière (AP-HP) font état d’une situation désastreuse. Nous avons peur pour la sécurité des patientes, la sécurité des bébés. Si les conditions restent telles quelles une catastrophe va arriver comme il a pu se passer aux urgences générales, alertent les professionnels de santé, soucieux pour eux-mêmes et surtout pour leurs patientes.
Je couche au sol. On n'arrête pas de chercher des associations, de chercher de l'aide pour que les gens viennent à notre secours - une patiente à BFMTV


La Miviludes qui traquait les dérives sectaires dans la santé va disparaître




Reiki
VOISIN/PHANIE

La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), créée en 2002, va disparaître à partir du 1er janvier 2020, selon une information de France Inter. La Miviludes « observe et analyse le phénomène sectaire, coordonne l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives sectaires, contribue à la formation et l’information de ses agents et informe le public sur les risques voire les dangers auxquels il est exposé ».
Rattachement au ministère de l'Intérieur 
Les services de la mission devraient être rattachés au ministère de l’Intérieur, plus précisément au comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR).

"Psychomagie, un art pour guérir" : Jodorowsky filme sa "thérapie révolutionnaire"

franceinfo : culture

Jacky Bornet    publié le    

\"Psychomagie, un art pour guérir\" d\'Alejandro Jodorowsky.
"Psychomagie, un art pour guérir" d'Alejandro Jodorowsky. (Copyright Nour Film)
Alejandro Jodorowsky (El TopoLa Montagne sacréeLa Danza de la Realidad), artiste multidisciplinaire (dramaturge, cinéaste, graphiste, scénariste de BD, auteur) a inventé une nouvelle forme de psychothérapie il y a 50 ans, qu’il exerce à Paris et dans le monde. Il l’expose dans Psychomagie, un art pour guérir, à l’état brut dans des témoignages filmés sur le vif : convaincant et spectaculaire.

Performance

A 90 ans, "Jodo", pour les intimes, impressionne d’abord par une jeunesse infatigable, dans sa présence physique et une vivacité d’esprit égale à celle de ses 20 ans. Inventivité, beauté, discours brillant… éblouissent chez cet être hors sol qui n’a cessé de se renouveler depuis la naissance du mouvement Panique, qu’il a engendré au début des années 60 avec Roland Topor et Francisco Arrabal. Passé par bien des vicissitudes sans jamais baisser les bras et ayant démontré son art et sa légitimité, Alejandro Jodorowsky demeure un des plus grands artistes de notre temps.

Les hôpitaux en grande souffrance

Aujourd'hui le Maroc

Publié par    septembre 30, 2019

MAROC

Les hôpitaux en grande souffrance
Seulement 3.853 médecins généralistes et 7.553 spécialistes dans le public
Les professionnels de santé médicaux sont concentrés essentiellement à Casablanca où leur nombre se chiffre à 2.986, suivie des régions de Fès-Meknès (1.749), Rabat-Salé-Kénitra (1.688) Marrakech-Safi (1.658), l’Oriental (1.048) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (870).
Le ministère de la santé vient de publier une nouvelle carte sanitaire qui donne un aperçu de l’offre de soins en 2019. Par comparaison à celle de 2018, on relève un léger mieux au niveau des ressources humaines. Mais la pénurie des professionnels de santé dans le secteur public se fait toujours sentir. Il ressort de ce document que le corps médical dans le public se chiffre à 12.025 dont 3.853 médecins généralistes, 7.553 médecins spécialistes, 459 dentistes et 160 pharmaciens. A noter qu’en 2018, le nombre des professionnels de santé médicaux était établi à 11.848, à savoir 7.414 médecins spécialistes, 3.818 médecins généralistes, 456 dentistes et 160 pharmaciens. 
Sans grande surprise, la répartition par région montre que les professionnels de santé médicaux sont concentrés essentiellement à Casablanca où leur nombre se chiffre à 2.986, suivie des régions de Fès-Meknès (1.749), Rabat-Salé-Kénitra (1.688) Marrakech-Safi (1.658), l’Oriental ( 1.048) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (870).  En revanche, les professionnels médicaux sont beaucoup moins présents dans les  régions du Souss-Massa ( 584), Beni Mellal-Khénifra (575), Drâa-Tafilalet (391), Guelmim-Oued Noun (215), Laayoune-Sakia El Hamra (181), et Dakhla-Oued Eddahab (80). 
Psychiatrie, neurologie, oncologie : Les parents pauvres de la médecine
Le Maroc fait face depuis plusieurs années à une pénurie importante des médecins spécialistes dans le secteur public. Alors que le pays dispose de 3.853 médecins généralistes, il ne compte que 491 pédiatres, 456 gynécologues, 437 anesthésistes-réanimateurs, 402 radiologues, 348 traumatologues, 344 chirurgiens, 331 ophtalmologues, 309 cardiologues, 257 néphrologues, 223 psychiatres, 211 dermatologues et 184 urologues.

IVG en Australie, sexisme et santé mentale, non-mixité à l'école : septembre dans la vie des femmes

Par Marlène Thomas — 

Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration).
Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration). AFP, capture d'écran Sista
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Quarante-neuvième épisode : septembre 2019. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Première étude française sur l’incidence des évènements indésirables associés à la prise en charge en Ehpad

Univadis

Par Caroline Guignot    27 sept. 2019

À retenir
Selon les résultats de l’étude EHPAGE, 13,9 évènements indésirables associés aux soins (EIAS) surviendraient pour 100 résident-semaines, toutes gravités confondues, dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) participantes, ainsi que 0,4 EIAS grave pour 100 résident-semaines.
Transposées annuellement, ces données permettent notamment aux auteurs d’estimer qu’un Ehpad accueillant 80 résidents pourrait recenser annuellement 15,5 EIAS graves (niveau 4) et 11,6 évènements appartenant au domaine de risque du suicide. Les évènements liés aux médicaments/dispositifs médicaux ou à l’alimentation seraient, eux, au nombre de 120,3 et 50,4.