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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 6 avril 2023

L'histoire d'Alynea

 

L’histoire…

… commence en 1973 avec la création par des professionnels du secteur social de l’association REGIS. Sa mission vise l’accompagnement de personnes fragiles et leur hébergement en appartements dispersés, avec déjà le souci d’une insertion professionnelle.

En 1967, naît le « service féminin d’accueil », géré par des bénévoles. En 1970, il devient l’ « accueil en gare » et élargit son action par de l’hébergement d’urgences sociales, notamment pour femmes et enfants. L’association se professionnalise et devient en 1985 ENTRETEMPS.

Les expertises des 2 associations, invitent à miser sur la richesse d’un rapprochement et d’une complémentarité. En 2010, REGIS fusionne avec ENTRETEMPS. L’association prend le nom d’ALYNEA.

Les 1ères années posent les jalons d’une nouvelle appartenance associative autour du respect de la dignité de la personne accueillie. L’articulation des compétences s’est mise en place pour développer un accompagnement global que l’on souhaite médico-psycho-social. Une nouvelle étape s’inscrit en 2017 quand l’association Entr’Aids, qui gère depuis 1991 des Appartements de Coordination Thérapeutique, rejoint ALYNEA.

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Zone Libre - Un lieu d'accueil innovant à Villeurbanne









Offrir un autre droit à habiter en dessinant avec les personnes au long parcours de rue, le logement dans lequel elles s’imaginent s’ancrer.


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« Il faut promouvoir la recherche infirmière en psychiatrie »

  

3 avril 2023

Dernière-née des associations infirmières, l’Association pour le développement de la recherche en soins en psychiatrie (ADRpsy) a été créée en novembre 2022. Benjamin Villeneuve, son président, et Jean-Paul Lanquetin, son président d’honneur, en expliquent les tenants et aboutissants.

Comment est née l’ADRpsy ? 

Jean-Paul Lanquetin, président d’honneur de l'ADRpsy

Jean-Paul Lanquetin, président d’honneur de l'ADRpsy. © DR

Jean-Paul Lanquetin -  L’association est le fruit d’une longue histoire et maturation en lien avec une dynamique de recherche que j’ai initiée dans les années 2000, en amont du Programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) né en 2010.

Avant cette période, les acteurs qui s’inscrivaient dans la promotion et la recherche en soins étaient peu nombreux et isolés. De mon côté, avec une consœur, nous avons mené une recherche sur le rôle propre infirmier, afin de qualifier sa contribution qualitative.

Nous avons ainsi étudié l'impact de l'informel dans le travail infirmier en psychiatrie. A l’issue de nos travaux, nous avons présenté nos résultats de recherche dans les établissements, dans les congrès, pour les faire connaître et les faire intégrer dans les pratiques.

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Enquête Medscape : les médecins et l’amitié


 



 2 avril 2023

Pour mieux comprendre l’importance des liens d’amitié pour les médecins, Medscape vient de réaliser une enquête. Ont-ils tous le temps d’entretenir des liens d’amitié ? Est-ce que le stress et les charges liés à cette profession et leur vie familiale laissent le temps aux médecins de partager des moments avec des amis ? Plus de 1.600 médecins français membres des sites Medscape/Univadis ont répondu, c’est dire si le sujet est important à leurs yeux !

Un cercle d’amis restreint 

C’est au cours de leurs études (université pour 26% des médecins répondeurs ou lycée pour 7%) que la majorité des médecins ayant répondu à l’enquête ont rencontré « leur(e.s) meilleur(e.s) ami(e.s) », c’est-à-dire une personne à qui ils peuvent se confier, ou compter en cas de problème, qui se soucie de leur bien-être et avec qui ils se sentent à l’aise sans avoir le sentiment d’être jugé. Pour 1 praticien sur 5, ces ami(e)s proches sont surtout des collègues de travail. Ce cercle se restreint à 5 personnes ou moins pour 60% des médecins ayant participé à l’enquête. Sept femmes sur 10 contre seulement 4 hommes médecins sur 10 ont déclaré avoir un ou une meilleur(e) ami(e).

En dehors des études, les amitiés se nouent également via les activités sportives, les associations de bénévoles, les enfants, le voisinage ou les voyages. 

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Le problème de l’identité

Provenant de l'émission

Avec philosophie

© Fred Morley, Getty

À propos de la série

Il y a de véritables enjeux autour de la notion d’identité, non seulement dans la vie sociale mais encore dans les sciences. Pourquoi le philosophe Hegel est-il central pour la réflexion sur l’identité ? Qu’est-ce qu’une identité collective ? Et finalement, soi-même est-il toujours un autre ?

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mercredi 5 avril 2023

Papa, c’est quoi cette bouteille de lait ?

Par Clara Georges
Journaliste au Monde

Darons daronnes

Vous vous souvenez certainement de cette pub Lactel : « Papa, c’est quoi cette bouteille de lait ? Papa, c’est quoi cette bouteille de laaaiiit ? ? Papa, comment on fait les bébés ? » Le père levait alors des yeux affolés de son journal et s’empressait d’expliquer à son fils comment fonctionnait la nouvelle bouteille de chez Lactel (« Eh bien… »).

Pourtant, comme il était facile de répondre à cette question en 1990 ! L’autre jour, mes enfants (8, 5 et 3 ans) m’ont demandé avec qui j’étais au téléphone alors que je leur préparais des pâtes aux brocolis (les joies de la fragmentation du travail). Je leur ai répondu que je parlais à un docteur, Michaël Grynberg, dont le métier est d’aider les gens qui ne peuvent pas avoir d’enfant à en avoir. « Ah bon, mais comment ? »

J’ai levé les yeux de ma préparation comme le père dans la pub, et j’ai dit : « Eh bien, c’est très simple. On va chercher des graines de papa et de maman, on les congèle, parfois on les fait se rencontrer dans une éprouvette, on les aide à grandir, et on les met dans le ventre de la maman. Parfois, on peut les garder au congélateur pendant très très longtemps. » Mes enfants ont jeté un regard un peu inquiet à la porte du congélateur, puis ils sont partis faire une pyramide humaine. Business as usual.

Tant mieux si cela leur semble banal au possible. La vérité, c’est que moi, la médecine de la reproduction me fascine. Je l’avais découverte pour une enquête sur l’infertilité croissante des couples. J’ai lu cette semaine les Dix histoires extraordinaires de naissance que le professeur Michaël Grynberg, chef du service reproduction et préservation de la fertilité à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine) et à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis), vient de publier (Flammarion, 192 pages), et croyez-moi, le titre n’est pas exagéré.

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Comment parler de pornographie avec son enfant… dès ses 8 ans

Par    Publié le 01 avril 2023

A 12 ans, un enfant sur trois a déjà vu des images pornographiques. Le laisser sans explication face à ces contenus, c’est prendre le risque qu’elles nuisent à sa sexualité future. La réalisatrice de films X Erika Lust propose des guides pour engager une discussion sur le sujet avec son enfant. Alors on respire un bon coup, et on se lance.

C’est une discussion que nous n’avons pas eue avec nos parents. Vers 4-5 ans, ils nous avaient vaguement expliqué « comment on fait les bébés » (« la petite graine qui va dans l’œuf »). Puis, les hormones explosant, pour les plus chanceux d’entre nous, papa ou maman avait un jour débarqué dans la chambre, l’air faussement décontracté, pour s’assurer, justement, qu’on évite de faire des bébés et d’attraper des MST (« tu sors couvert ! »).

Semaine de 4 jours, travailler moins et travailler mieux

Mardi 4 avril 2023

Laurent de la Clergerie a lancé la semaine de 4 jours dans son entreprise il y a maintenant deux ans. ©AFP - PHILIPPE DESMAZES

Une entreprise lyonnaise d'informatique, LDLC, permet à ses salariés de passer à 32 heures travaillées en quatre jours. Deux ans après l'avoir adopté, 88 % des salariés affirment que la formule leur convient parfaitement.

Alors que le conflit sur la réforme des retraites se poursuit, les syndicats et le gouvernement se rencontrent demain. La Première ministre a prévenu que son sujet à elle était celui du travail. Un sujet que l'intersyndicale, en particulier la CFDT, avait demandé à discuter en préalable à l'élaboration de la réforme des retraites

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Tarifs des consultations : les nouvelles propositions de la Cnam

Nathalie Gattuso.   21 févr. 2023

L'Assurance maladie a présenté la semaine dernière ses premières propositions d'évolutions tarifaires aux syndicats de médecins libéraux en vue de conclure la prochaine convention médicale. Au-delà d’une hausse de 1,5 euro de la consultation pour tous les médecins, elle se dit prête à davantage augmenter les tarifs des praticiens qui souscriraient un contrat d'engagement territorial et s'engageraient à recevoir plus de patients.

Une nouvelle étape vient d'être franchie vers la conclusion de la future convention médicale. Jeudi 16 et vendredi 17 février, le directeur général de l'Assurance maladie Thomas Fâtome, a présenté aux syndicats de médecins libéraux, reçus lors de réunions bilatérales, de premières propositions détaillées de revalorisations tarifaires.

La Cnam s’était attirée les foudres des organisations de médecins en mettant sur la table, début février, pour seule piste une augmentation de 1,50 euro du C. Cette proposition avait été jugée insultante par les représentants de la profession. Elle avait accru le courroux des praticiens invités à manifester à Paris le 14 février dernier pour réclamer davantage de moyens.

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AVANT-PREMIÈRE SUR L'ADAMANT, AVEC NICOLAS PHILIBERT

JEUDI 6 AVRIL À 20H

Sur l'adamant Documentaire Lion d'Or Nicolas Philibert

Avant-Première exceptionnelle, Jeudi 6 Avril à 20h : SUR L'ADAMANT, documentaire de Nicolas Philibert, OURS D'OR au Festival de Berlin, en présence de Nicolas Philibert !

SUR L'ADAMANT
Docu. de Nicolas Philibert, Fr., 2023, 1h49
L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

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Santé mentale : les problèmes les plus courants en fonction de l’âge


 

 





Publié par Gwendoline Gauven, le 03/04/2023

Il n’est pas indispensable d’être en dépression pour consulter un professionnel de santé. En effet, de nombreux problèmes du quotidien peuvent nécessiter de faire appel à un thérapeute. Plusieurs experts ont partagé pour le média The Sun ces problèmes récurrents qui peuvent survenir en fonction de la tranche d'âge.



Une famille confrontée au trouble bipolaire du père

Publié le 

A l’occasion de la journée mondiale des troubles bipolaires le 30 mars, l‘épisode 2 de la série « Sur le Divan des Arts » (1), proposée par la Fondation Pierre Deniker pour changer le regard sur les troubles psychiques, s’intéresse au film Les Intranquilles, réalisé par Joachim Lafosse sur le quotidien d’une famille confrontée au trouble bipolaire du père.

La Fondation Pierre Deniker pour la recherche et la prévention en santé mentale, a créé la série « Sur le divan des arts » pour déstigmatiser et changer le regard sur la maladie mentale. Réalisée par Louise Le Goff Hudhomme, cette série met en scène des hommes et des femmes qui ont écrit, filmé, photographié un.e proche atteint.e d’une pathologie mentale. Elle donne la parole à ces aidant.e.s qui ont découvert et vécu la maladie mentale, avec beaucoup de sincérité et d’émotions.

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“Rose” : Sofie Gråbøl réussit la mission de camper la schizophrénie

    Publié le 29-03-2023

Le Danois Niels Arden Oplev signe une jolie comédie dramatique contant le retour à Paris, sur les traces de son passé, d’une quinquagénaire schizophrène, campée par l’excellente Sofie Gråbøl.

Un jour d’automne 1997, Ellen (Lene Maria Christensen) vient chercher Inger (Sofie Gråbøl) dans l’institution psychiatrique où vit cette dernière, atteinte d’une forme aiguë de schizophrénie. Avec son mari Vagn (Anders W. Berthelsen), Ellen a décidé d’emmener sa sœur en voyage à Paris. Malgré les réticences de sa mère, Inger est excitée à l’idée de revoir la capitale française, où elle a passé du temps après le lycée, avant de tomber malade. Ce voyage à Paris, la quinquagénaire l’a conçu comme un retour dans son passé, ce moment où elle était encore heureuse. Et amoureuse…

Dans le car qui emmène le groupe de touristes danois vers la France, Inger se présente : “Bonjour. Je m’appelle Inger. Je suis schizophrène. Parfois, je vais bien. Souvent, je vais mal…” De quoi refroidir l’enthousiasme du très strict Andreas (Søren Malling), inquiet et mal à l’aise de voir son jeune fils Christian se rapprocher de cette femme imprévisible…

"Rose", jolie comédie dramatique du Danois Niels Arden Oplev, avec la formidable Sofie Gråbøl.
"Rose", jolie comédie dramatique du Danois Niels Arden Oplev, avec la formidable Sofie Gråbøl. ©Cherry Pickers

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Face à la fin de vie de leurs patients, paroles de médecins de famille : « Je suis là au moindre signe de détresse »


 



Par   Publié le 01 avril 2023

Peu entendus jusqu’à présent dans le débat sur l’« aide active à mourir », les médecins de famille sont nombreux à accompagner leurs patients dans leurs derniers instants. A la veille de la remise des travaux de la convention citoyenne, dimanche, ils racontent ces moments particuliers où il faut aborder la question de la mort.

Dans le cabinet d’un médecin généraliste, à Gragnague (Haute-Garonne), le 26 février 2021.

« Docteur, je voudrais mourir chez moi » : c’est la demande que tous (ou presque) les médecins de famille ont entendue, de la part de patients vieillissants, malades, en « fin de vie », selon l’euphémisme désormais partagé. Chez des personnes âgées, parfois chez des plus jeunes, à l’annonce d’une maladie.

mardi 4 avril 2023

Lettre ouverte au Président de la République : concernant l’autisme, qu’avons-nous fait depuis un an ?

Paris, le samedi 8 avril 2023 – A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, dimanche 2 avril, le Président de la République, a communiqué, notamment sur les réseaux sociaux, pour défendre le bilan de son gouvernement, en ce qui concerne l’amélioration de la détection et de la prise en charge des troubles du spectre autistique. Ce satisfecit contraste singulièrement avec la déception des associations. Ainsi, Christine Gintz, secrétaire générale du Rassemblent pour une approche des autismes humaniste et plurielle (RAAHP), mère d’un enfant souffrant d’autisme, lance dans une lettre ouverte au Président de la République (et aux anciens candidats à l’élection présidentielle) un véritable appel au secours, que nous relayons aujourd’hui dans nos colonnes.



«Aide active à mourir» Fin de vie : la convention citoyenne se prononce en faveur de l’euthanasie ou du suicide assisté

par LIBERATION et AFP   publié le 2 avril 2023

Les 184 Français qui planchaient depuis plusieurs mois sur le sujet ont voté dimanche 2 avril pour ouvrir «l’aide active à mourir». L’incertitude porte désormais sur la position du président Emmanuel Macron.

L’euthanasie doit être autorisée en France. La convention citoyenne sur la fin de vie a conclu dimanche 2 avril ses débats en confirmant sa position majoritaire pour légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Depuis trois mois, 184 Français se réunissaient régulièrement pour répondre à une question : «Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?»

«Pour une majorité de citoyennes et citoyens de la Convention, l’accès à l’aide active à mourir doit être ouvert», conclut le rapport voté ce dimanche, tout en faisant état d’importantes nuances.

Pas de réclamation d’«aide active à mourir»

La Convention n’exprime ainsi pas de position majoritaire sur le cas des mineurs ou celui des personnes incapables d’exprimer leur volonté. Le rapport détaille par ailleurs précisément diverses positions, dont celle minoritaire contre une légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté.

Le but est d’orienter l’action du gouvernement, qui a demandé à l’automne la tenue de cette convention dans un contexte de reprise des débats sur la fin de vie, à l’initiative notamment du président Emmanuel Macron.

«Les gens ont travaillé jusque très tard dans la nuit, mais tout est bon : on devrait être en capacité d’avoir un beau [rapport] à remettre au président de la République demain [lundi]», s’est félicitée dimanche 2 avril au matin sur France Info, Claire Thoury, qui a piloté l’organisation de cette convention au sein du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Le chef de l’Etat envisage de longue date de modifier la législation actuelle, fixée par la loi Claeys-Léonetti de 2016. Celle-ci permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont le cas est désespéré et les souffrances intolérables. Mais elle ne va pas jusqu’à autoriser une «aide active à mourir», c’est-à-dire une assistance au suicide ou un acte d’euthanasie.

Réception par Macron lundi

Les interrogations se portent désormais sur le sort de ces travaux. Qu’en fera l’exécutif qui, après s’être vu reprocher d’avoir largement négligé les conclusions d’une précédente convention sur le climat, a plusieurs fois prévenu qu’il ne reprendrait pas telles quelles celles sur la fin de vie ?

Au final, c’est Emmanuel Macron qui décidera. Et sa position est une grande inconnue : le Président, qui a reçu à dîner début mars plusieurs personnalités – religieux, médecins, intellectuels – pour évoquer le sujet, évite depuis des mois de s’avancer publiquement. Ni le chef de l’Etat, ni sa Première ministre Elisabeth Borne ne seront présents dimanche. Mais Emmanuel Macron recevra les membres de la convention citoyenne lundi et «leur dira quelle suite il entend réserver à leurs travaux majeurs», a précisé l’Élysée, tout en rappelant que cela s’inscrivait «dans un cadre de consultations plus larges».



Fin de vie : la convention citoyenne juge "nécessaire" d'autoriser le suicide assisté et l'euthanasie et appelle à "des changements profonds"

Yann Thompson   Publié 

Dans leur rapport final, les 184 citoyens interpellent d'une seule voix le gouvernement sur une "inégalité d'accès" aux soins palliatifs en France. Ils se prononcent plus prudemment en faveur d'une aide active à mourir, sous conditions.

Ils sont venus à bout de "leur" marathon de Paris. Au terme de 27 journées de réunions et de quatre mois de réflexion, 184 citoyens tirés au sort et venus de tous horizons ont achevé, dimanche 2 avril, dans la capitale, les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie. Dans un rapport aussi riche que nuancé, adopté à la quasi-unanimité (92% pour, 3% contre et 5% abstention), ces "conventionnels" appellent le gouvernement à "des changements profonds" pour permettre un meilleur accompagnement des patients en fin de vie. Ils ouvrent aussi la porte à une forme d'aide active à mourir (AAM) en France, sans masquer leurs divisions sur ce sujet sensible.

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Le Planning familial lance son tchat en ligne contre la désinformation sur l'IVG

Publié le 

Parce qu'il existe de nombreux sites de désinformation dans le but d'empêcher l'accès à l'IVG, le Planning familial lance un nouvel outil. Ce tchat en ligne, déjà disponible et accessible du lundi au samedi, permettra aux internautes d'avoir des réponses claires à leurs questions sur la sexualité, la contraception et l'IVG.

Depuis le jeudi 30 mars 2023, les personnes en quête de renseignements sur la sexualité, la contraception ou les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont accès à un nouvel outil de qualité. Le Planning familial a mis en place un tchat gratuit, sécurisé et confidentiel, qui vient compléter son numéro vert national (0 800 08 11 11), lancé en 2015.

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Epuisement, précarité, maltraitance… Les futures sages-femmes n’en peuvent déjà plus

par Apolline Le Romanser   publié le 3 avril 2023 

En cinq ans, le mal-être des étudiantes et étudiants en maïeutique ne s’est pas amélioré, s’alarme leur association dans une enquête dévoilée par «Libération» ce lundi. La profession manque cruellement de praticiens, mettant en danger patientes et nouveau-nés.

Une sage-femme en formation sur cinq pense à arrêter ; près d’une sur trois l’a déjà envisagé. La raison principale : elles ne supportent plus leurs études. Le constat «alarmant» est dressé par l’Association nationale des étudiants et étudiantes sages-femmes (Anesf) dans une enquête révélée par Libération ce lundi. 2 241 d’entre eux, soit un peu plus de la moitié de leur effectif, ont répondu à un questionnaire partagé du 23 janvier au 20 février 2023.

lundi 3 avril 2023

Violences gynécologiques : le Comité d’éthique défend un « consentement revisité »

Par  et   Publié le 29 mars 2023

Saisi par la première ministre, Elisabeth Borne, à la suite de dépôts de plaintes pour viol, le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis, mercredi 29 mars, sur la notion de consentement lors des examens gynécologiques. Il y appelle à rebâtir la relation de confiance entre patientes et médecins.

« Apaiser, rapprocher, réconcilier » : les trois mots résument, pour le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), le chemin à prendre pour rebâtir une relation de confiance entre patientes et médecins gynécologues-obstétriciens. C’est en tout cas le message que le CCNE entend porter en rendant public, mercredi 29 mars, son avis 142 sur la notion de consentement lors des examens gynécologiques, sujet sensible sur lequel l’a saisi, en juillet 2022, la première ministre, Elisabeth Borne. A l’époque, des plaintes pour viol – et plus seulement pour violences sexuelles – visant des praticiens de renom avaient déplacé le débat du plan sociétal au plan juridique.