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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 23 novembre 2016

Plus de 100 000 autotests VIH vendus en un an selon le distributeur

            Damien Coulomb  22.11.2016

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Un an après leur arrivée en pharmacie, plus de 100 000 autotests VIH ont été vendus, selon les chiffres avancés par leur fabricant AAZ et leur distributeur, le laboratoire Mylan. En tout, ce sont près de 140 000 autotests qui ont été référencés dans 11 2 00 pharmacies françaises, soit plus de la moitié des établissements présents sur le territoire.

Une nouvelle étude pointe la méconnaissance des Français de la législation sur la fin de vie


53% des Français estiment que les patients en fin de vie sont bien pris en charge et 42% pensent que cette prise en charge s'est améliorée ces dernières années. 62% n'ont en outre jamais entendu parler de la loi du 2 février 2016. Les chiffres avancés dans l'étude de la Fondation Adréa sont le signe d'une lente évolution des cultures.

Chère anorexie












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Documentaire -  87 min  - Plus que 25 jours
À travers les témoignages poignants de malades et de soignants en Europe, une enquête sensible sur l'énigme de l'anorexie, dont la prise en charge ne cesse d'évoluer, à travers des thérapies complémentaires, y compris familiales ou artistiques.

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Sexe(s), psy-&-vidéos - Journées Cinéma et Psychiatrie

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6ème Journée Cinéma et Psychiatrie du Vinatier

Les 22 et 23 novembre 2016

« La sexualité ça commence à la jeunesse et ça se termine au cimetière. Il n’y a pas d’âge où il n’y en a pas » déclare un octogénaire d’un des films qui sera projeté lors des 6èmes journées Cinéma et Psychiatrie du Vinatier.


Saint-Maurice : la mobilisation continue pour deux patients polyhandicapés

21 novembre 2016

Saint-Maurice. Les agents du pôle de Psychiatrie Public Paris Centre des Hôpitaux de Saint-Maurice se continuent de se mobiliser pour deux patients. LP/C.N.
La grogne persiste aux Hôpitaux de Saint-Maurice, depuis la fermeture, début novembre, de l’unité de personnes polyhandicapées Marguerite Bottard. Après une nouvelle journée de grève le 17 novembre, le personnel attend désormais la date à laquelle la direction de l’établissement les recevra. 


Le personnel soignant du service psychiatrique de l’hôpital s’oppose à des suppressions de postes

Par ROMAIN DOUCHIN 

Ce lundi, 90 % du personnel soignant de la psychiatrie a fait grève.
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Un mouvement de protestation décidé après une réunion avec la direction des ressources humaines de l’hôpital la semaine dernière. Lors de cette entrevue, les représentants du personnel ont appris que neuf postes de psychiatrie allaient être supprimés dès le 1er janvier. Pour le personnel, c’est inacceptable.

L'art brut aujourd'hui

SUISSE

L'art brut aujourd'hui
22-11-16

L'art brut aujourd'hui

Il y a 40 ans, la Collection brut était baptisée par Jean Dubuffet à Lausanne. Dès les années 45, au sortir de la deuxième guerre mondiale, dans un contexte particulier où establishment, académisme, pédagogie artistique fatiguaient les élans créatifs, l'art brut avait pour avantage d'offrir une création sans "culture", sauvage, sans règles ni code, puisqu'il poussait sur des terrains hors norme, hors limites, suivant un tracé autonome dépendant seul de ces "artistes" reclus, seuls, en marge souvent emprisonnés dans des souffrances psychiques et physiques sévères.

Violences faites aux femmes : «Le budget de l'Etat est significativement insuffisant»

Par Virginie Ballet — 22 novembre 2016 

Le Haut Conseil à l'égalité a passé au crible les actions gouvernementales des deux dernières années en matière de violences faites aux femmes dans un rapport rendu public ce mardi. Bilan ? Bien, mais pourrait mieux faire, si le financement suivait.

C’est une triste litanie de chiffres qui ressurgit chaque année en novembre, à l’approche de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui se tient vendredi : tous les ans, 223 000 Françaises sont victimes de sévices physiques ou sexuels de la part de leur conjoint. Soit l’équivalent de la population de la ville de Reims. Et dans l’Hexagone, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint… Pour endiguer ces violences, moult plans d’actions ont été lancés ces dernières années. Mais sont-ils efficaces ? Les moyens sont-ils à la hauteur ? Pour le savoir, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), instance nationale consultative créée en 2013, a été chargé d’évaluer le dernier plan du gouvernement en la matière, mené entre 2014 et 2016, alors qu’un nouvel arsenal doit être dévoilé cette semaine. Bilan ? «Globalement satisfaisant, à poursuivre», estime le HCE, qui émet toutefois des «inquiétudes» quant au financement des mesures, dans son rapport rendu public ce mardi.
Dans le détail, le conseil note que contrairement au plan gouvernemental 2011-2013, qui souffrait d’un «manque de priorités claires», celles-ci ont par la suite été mieux définies, plus restreintes. Le HCE salue notamment le «corpus de nouvelles lois ayant permis depuis 2014 de mieux prendre en compte» ces violences. Et de citer, notamment, la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ; l’intégration via la loi Rebsamen de la notion d’agissement sexiste dans le code du travail, ou encore la loi d’avril dernier renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. Le Haut Conseil estime également que les actions menées sur «une part importante du territoire» (campagnes de sensibilisation, formation) ont participé à «la libération de la parole des victimes»

PSYCHIATRIE L'EPSM Lille-Métropole devient l'établissement support du GHT de psychatrie Nord-Pas-de-Calais

L'ARS des Hauts-de-France a choisi l'EPSM Lille-Métropole d'Armentières comme établissement support du GHT Psychiatrie Nord-Pas-de-Calais. Un choix qui est passé entre les mains du comité territorial des élus locaux, faute d'accord entre les quatre EPSM du GHT.
L'Établissement public de santé mentale (EPSM) Lille-Métropole à Armentières (Nord) a été désigné le 21 octobre dernier établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Psychiatrie Nord-Pas-de-Calais. Par lettre recommandé, l'ancien directeur général de l'ARS des Hauts-de-France, Jean-Yves Grall, a indiqué son choix et a enjoint les quatre établissements — EPSM de l'agglomération lilloise à Saint-André-lez-Lille, EPSM des Flandres à Bailleul, EPSM Lille-Métropole à Armentières, EPSM Val-de-Lys-Artois à Saint-Venant — à revoir leur convention constitutive en ce sens. Un choix qui ne s'est pas fait non sans mal.

La galère des enfants sans-abri

21/11/2016


Malgré l’importance des services sociaux en France, et l’intérêt accordé aux migrants et demandeurs d’asile (bénéficiant de protections spéciales quand ils proviennent de régions du monde touchées par des conflits bafouant les Droits de l’Homme), de nombreux enfants et leurs familles vivent encore sans abri en région parisienne.
European Psychiatry présente les principaux résultats de l’enquête ENFAMS (acronyme pour ENfants et FAMilles Sans logement) réalisée au premier semestre 2013 sous l’égide du SAMUsocial de Paris[1]. Les enfants grandissant dans des familles sans domicile fixe étant « plus susceptibles de connaître des problèmes de santé et psychologiques », l’objectif des auteurs était de cerner « les caractéristiques sociales, environnementales, individuelles et familiales associées aux difficultés émotionnelles et comportementales chez les enfants sans-abri vivant en région parisienne. »

RESSOURCES HUMAINES Temps et confiance permettront aux cadres de santé d'innover et de s'adapter

Comment innover dans son management ? La question était posée par l'Association nationale des cadres infirmiers et médico-techniques lors de la 25e journée des cadres de santé. Le temps et la confiance semblent des éléments moteurs et seront d'autant plus importants dans un contexte de réforme qui demande toujours plus de créativité.
"Osez la créativité dans votre management". Tel est le message qu’a voulu faire passer l'Association nationale des cadres infirmiers et médico-techniques (Ancim) aux quelque 190 cadres présents lors d'une journée nationale qui s’est tenue ce 18 novembre à Reims (Marne). "Nous avions une forte demande de la part de nos adhérents pour évoquer cette thématique. C'est un sujet important, alors que la situation sanitaire évolue avec la restructuration dans les groupements hospitaliers de territoire (GHT) notamment. On demande au cadre d'être de plus en plus créatifs", explique la présidente de l'Ancim, Dominique Combarnous. Renouveau et innovations managériales étaient donc les mots clés de cette 25e journée des cadres de santé.

Les usages du robot-phoque Paro vont faire l'objet d'une analyse poussée dans onze Ehpad mutualistes

La Mutualité Loire-Haute-Loire a dévoilé son dernier projet : l'analyse d'impact du robot Paro sur la douleur des résidents atteints d'Alzheimer, leur interaction avec les soignants et les familles mais aussi sur les conditions réelles d'usage et d'intégration de la gérontotechnologie en Ehpad. Trois études seront ainsi menées sur dix-huit mois.

Se soigner est un acte culturel

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Se soigner est un acte culturel


Le professeur Philippe Even publie une version mise à jour de son Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux. Il y affirme qu’un tiers des médicaments aujourd’hui sur le marché sont inefficaces. Au-delà de la responsabilité de l’industrie pharmaceutique et des autorités de santé, l’existence de ces remèdes est également liée aux pratiques des patients eux-mêmes. Dans Médicaments et société, l’anthropologue Sylvie Fainzang souligne la diversité de nos rapports à la médecine. Pendant cinq ans, elle a observé les habitudes médicales de 185 habitants du sud de la France en distinguant leur culture religieuse au sens large (en tant que religion d’origine patrimoniale, et non pratique quotidienne). Leurs comportements vis-à-vis de l’ordonnance, du médecin et du médicament reflètent avec une grande fidélité des façons de comprendre le corps, d’assumer la souffrance et la maladie, de vivre les relations à l’autorité liées à leur culture.
Les patients catholiques ont ainsi tendance à vouloir partager avec leur famille les médicaments qui ont été efficaces pour eux-mêmes. Au contraire, pour les protestants les médicaments comme la maladie sont strictement personnels. La différence d’attitude vis-à-vis de l’autorité et donc du médecin et médicament lui-même est très nette. Pour les patients catholiques et musulmans, c’est le médecin « qui sait, » alors que les protestants et les juifs contrôlent davantage les prescriptions du praticien. De la même manière, le rapport à l’ordonnance, à son contenu tant qu’au morceau de papier lui-même, varie d’une culture à l’autre. Chez les musulmans, dont le nom lui-même signifie soumission totale à Dieu, la soumission est fortement valorisée. Le Coran n’est-il pas indiscutable ? Les ordonnances sont donc précieusement conservées et observées. Les catholiques auront, eux, tendance à les garder en vue de futures consultations, mais aussi parce qu’ils pensent qu’il faut le faire, tandis que les protestants les archivent dans le but de s’y référer eux-mêmes. Fainzang y voit une survivance de la longue tradition catholique du pouvoir des clercs dans l’interprétation des textes religieux, et au contraire de celle de la lecture personnelle de la Bible prônée par la Réforme.    

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Médicaments et société : Le médicament, le médecin et l’ordonnance par Sylvie Fainzang

Éditeur: Presses Universitaires de France
Date de parution: 2001

mardi 22 novembre 2016

Demandes de retrait de la campagne contre le sida : les associations dénoncent un scandale

Coline Garré 23.11.2016


Infosida
Les associations déplorent unanimement la demande, de la part d'une dizaine de villes, de retirer les affiches de la campagne lancée par Santé publique France en amont de la Journée mondiale de lutte contre  le VIH/sida. Une censure qui sacrifie la santé publique sur l'autel de l'homophobie, selon les acteurs de terrain. La campagne, construite sur la base du rapport d'expertise du Pr Morlat, en partenariat avec des scientifiques et associatifs, vise avant tout à promouvoir l'ensemble des outils de prévention (préservatifs, Prep, TPE, TASP, dépistages), et le nouveau site sexosafe.fr dédié aux hommes ayant des rapports avec d'autres hommes (HSH).
« Homophobie et hypocrisie »
« Nous ne sommes malheureusement pas surpris. Mais la réaction de ces maires est hypocrite et homophobe », déplore Aurélien Beaucamp, président d’Aides. « Ces maires prennent pour excuse des enfants. Alors qu'il s'agit d'un problème de santé publique : 50 % des nouveaux cas de contamination concernent des HSH ! », accuse-t-il. Bruno Beschizza, maire LR d'Aulnay-sous-Bois, soutien de François Fillon, a estimé que ces affiches étaient « contraires aux bonnes mœurs et à la moralité, et portaient atteinte à la dignité au risque de heurter les enfants ». Quant à Christophe Béchu, maire LR d'Angers, soutien d'Alain Juppé, il explique sa requête (retrait « aux abords des écoles primaires et sur le parcours des bus scolaires ») par le souci de « protéger les enfants ». « On ne les entend guère protester contre certaines campagnes de pub dégradantes pour la femme, auxquelles sont davantage exposés les enfants », ironise Aurélien Beaucamp.
Une censure doublement néfaste
« La censure est doublement néfaste : elle risque d'augmenter les contaminations VIH, et parce qu'elle est nourrie par l'homophobie, elle est néfaste pour les jeunes LGBT en termes de santé mentale », réagit Nelly Reydellet, directrice adjointe du Kiosque Infos sida et toxicomanie. « C'est une campagne de santé publique, faite par l'Agence nationale de santé publique, comme le Moi(s) sans tabac… Il ne devrait pas y avoir de levée de boucliers ! », poursuit-elle.
Quant au président d'Act Up-Paris, Mikaël Zenouda, il qualifie ces initiatives de« scandaleuses »« Cette censure contribue à stigmatiser les homosexuels et les bi qui paient déjà le plus lourd tribut à l'épidémie », estime-t-il.
Les associatifs insistent sur l'importance d'un affichage grand public : « Les HSH ne fréquentent pas les lieux communautaires, ni ne se reconnaissent dans la presse spécialisée. Même les gays ne passent pas leur temps dans les bars ! », rappelle Aurélien Beaucamp. « C'est une vieille revendication des associations ; cela fait des années que l'on bataille pour une telle campagne, qui enfin arrive en cette fin de quinquennat », corrobore Mikaël Zenouda.
La justice saisie
Les associations saluent la décision de Marisol Touraine de saisir la justice administrative. « 30 000 personnes vivent avec le sida sans le savoir, il y a 7 000 nouveaux cas chaque année. La prévention est nécessaire », a-t-elle souligné.
« Nous allons aussi déposer avec l'Inter-LGBT un recours administratif contre les élus locaux pour faire accélérer les choses », indique Aurélien Beaucamp, d'Aides. 

Pape François : tous les prêtres peuvent désormais absoudre l'avortement

21.11.2016

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Claude TRUONG-NGOC
"Je voudrais redire de toutes mes forces que l'avortement est un péché grave, parce qu'il met fin à une vie innocente. Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu'il n'existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un coeur contrit". Le pape François ouvre la possibilité pour tous les prêtres d'absoudre un avortement. "Le Jubilé s'achève et la porte sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre coeur demeure toujours grande ouverte", assure le pontife argentin dans cette lettre intitulée "Misericordia et misera" (Miséricorde et pitié).

lundi 21 novembre 2016

PMA : UNE APPLICATION POUR « COMMANDER UN PAPA »

Accueil  Premier site d'actualité bioéthique

27 septembre 2016



La banque de sperme de Londres a mis en place un « nouveau service » : une application mobile baptisée « Order a Daddy », qui « permet aux femmes à la recherche d’un donneur de sperme de le choisir sur leur smartphone ». Différents critères sont proposés pour affiner la recherche : couleur des yeux, nationalité, profession, personnalité, santé… La femme établit une liste de préférences, et reçoit une alerte lorsqu’un « donneur compatible » est identifié. 

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Jean-Benoît Arlet, un Dr House version française

Ce médecin-chercheur spécialiste de la drépanocytose organise, chaque année, un concours de diagnostics qui met en lumière les défis posés aux « internistes ».
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Sandrine Cabut
Dites médecine interne et vous verrez probablement votre ­interlocuteur froncer les sourcils, bredouiller son ignorance de cette spécialité médicale. Tentez alors Dr House et les regards s’éclairent. Fan ou non de la série américaine, tout un chacun a en tête ce médecin universitaire capable d’établir les diagnostics les plus complexes, avec une approche à la Sherlock Holmes.
Comme Gregory House, Jean-Benoît Arlet est un interniste ou diagnosticien. A l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris), où il exerce, une partie de son activité consiste à résoudre des mystères médicaux. Une passion qui l’a conduit, en 2008, à prendre en main l’organisation de l’événement annuel de la profession : les « Printemps de la médecine interne ». Dans une ambiance de carabin et musicale, internistes chevronnés ou encore étudiants planchent sur des cas cliniques ­exceptionnels, souvent tordus mais bien réels. Les deux diagnosticiens les plus brillants du jour se voient décerner un prix « Dr House ».