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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 27 avril 2019

La Collection de l’Art Brut partenaire du MUCEM (Marseille, F) pour l’exposition « Jean Dubuffet, un barbare en Europe » du 24 avril au 2 septembre 2019



25.04.2019



Cette exposition de près de 300 œuvres donne à voir comment Jean Dubuffet entremêle dans son œuvre ses activités de peinture et d’écriture avec les recherches qu’il a consacrées à ce qu’il nomme l’Art Brut. Elle présente sa production artistique dans toute sa diversité, en s’attachant notamment à montrer les objets et documents issus des prospections qu’il a mises en œuvre en visitant musées d’ethnographie ou d’art populaire, mais aussi diverses collections dédiées à « l’art des fous ».
La Collection de l’Art Brut prête plus de 50 œuvres d’auteurs de la collection d’origine, parmi lesquels Jeanne Tripier, Adolf Wölfli, Auguste Forestier, Gaston Chaissac, Heinrich Anton Müller ou Laure Pigeon. Elle met également à disposition de nombreux documents d’archive.

Financement à l'hôpital : un milliard d'euros pour la qualité d'ici à 2022

26.04.2019



  • psy

    Financement à l'hôpital : un milliard d'euros pour la qualité d'ici à 2022

Crédit Photo : S. Toubon

La réforme du financement de la psychiatrie et l'augmentation des crédits récompensant la qualité des soins à l'hôpital seront au menu du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020. 
Agnès Buzyn avait reçu fin janvier des mains de Jean-Marc Aubert, patron de la DREES (ministère), un rapport sur le financement du système de santé et promis de « donner des orientations » au printemps pour « préparer les mesures de transformation qui seront inscrites » dans le prochain budget de la Sécu.
Les crédits consacrés à la qualité et à la pertinence pour les établissements de santé (dits crédits IFAQ), passés de 60 millions d'euros en 2018 à 200 millions d'euros en 2019, augmenteront de nouveau l'an prochain « pour atteindre un milliard d'euros en 2022 », ont annoncé Agnès Buzyn et Jean-Marc Aubert ce jeudi, en marge d'une conférence de presse.

Chez soi ou en EHPAD : vieillir dans la dignité

GRAND REPORTAGE par Aurélie Kieffer et Maxime Fayolle
26/04/2019
56 MIN

Aujourd'hui, la part des personnes âgées de 75 ans et plus représente 9% de la population. Elle passera à 15% d'ici 2040. Le défi démographique de la vieillesse, mais aussi de la perte d'autonomie, sont immenses. A ces questions s'ajoute celle des moyens conférés à ce secteur.
Atelier de discussion dans un EHPAD proche de Montpellier
Atelier de discussion dans un EHPAD proche de Montpellier Crédits : Guillaume Bonnefont - Maxppp
La question du grand âge représente un véritable défi pour les décennies à venir. La génération du "baby boom" arrive à la retraite et se pose alors une équation mathématique complexe : en 2050, près de 5 millions de personnes auront 85 ans ou plus. C'est à cet âge en moyenne que les personnes font leur entrée en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Selon des chiffres de fin 2017, la France dispose de 7 573 établissements qui accueillent plus de 600 000 résidents.

Claude Romano: «Etre soi-même n’est pas une question d’identité, mais d’adéquation à soi»

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Loin des injonctions morales, «Soyez vous-même !», ou de la quête effrénée d’une absolue singularité, le philosophe réhabilite la notion d’authenticité: la capacité de chacun à suivre ses propres principes et à être fidèle à ses aspirations. Une réflexion éthique nécessaire dans une société prompte au scepticisme et séduite par les «fake news».

Claude Romano 
Photo DR
Vivre en accord avec ses principes, s’avouer ses désirs et ses ambitions, ne pas adapter son comportement ou son discours à ceux des autres… Pour le philosophe Claude Romano, maître de conférences en philosophie à l’université Paris-Sorbonne, les sociétés européennes et nord-américaines modernes ont accompagné l’émergence d’un type de rapport à soi fondé sur l’authenticité individuelle. Ainsi l’être humain s’accomplit-il désormais en coïncidant avec sa vérité personnelle profonde, contre l’écrasement des convenances et la rigidité des mœurs, explique l’auteur au fil de son essai Etre soi-même, une autre histoire de la philosophie (Folio Gallimard, 2019). Ce livre, qui aura nécessité sept années d’écriture, est une didactique et massive analyse historique du concept d’authenticité qui prend racine dès la Grèce antique, rencontre les théoriciens de l’art classique, mais aussi Descartes et Rousseau. Avec cet ouvrage, Claude Romano n’entend pas uniquement retracer l’évolution de l’idéal de vie authentique à travers les âges de la pensée occidentale. Le philosophe espère aussi réhabiliter la notion de vérité personnelle, par-delà les tentations d’extrême scepticisme qui nourrissent les questionnements philosophiques actuels comme les débats médiatiques sur la post-vérité et les fake news.

Votre livre s’ouvre sur une référence à la figure mythologique d’Ulysse. Pourquoi ?


Parce que j’estime que la question de l’authenticité est au point de départ de la culture occidentale. Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse vit une errance dans laquelle il perd son identité. Le mot «Odysseus», qui veut dire «Ulysse» en grec, rappelle le mot «oudeis», c’est-à-dire «rien» ou «personne». Ulysse est celui qui a tout perdu, y compris lui-même, et le poème homérique raconte comment il va retrouver son identité et enfin réussir à se montrer tel qu’il est. Il est historiquement la première figure qui pose la question : «Quand sommes-nous dans l’apparition de nous-même et quand sommes-nous dans la dissimulation ?»

Sauver un patient ou sauver la planète, telle est (vraiment ?) la question !




Paris, le samedi 27 avril 2019 – Même si les multiples initiatives dans ce sens sont sans doute passées inaperçues et qu’elles sont probablement considérées comme insuffisantes, une véritable prise de conscience de l’impact écologique des activités de soins a émergé dans les établissements hospitaliers au cours de la dernière décennie. De nombreux hôpitaux ont ainsi déployés des plans ayant pour objectif la réduction des déchets et de la consommation énergétique. Concrètement, ces ambitions passent par une meilleure gestion du réseau électrique, un isolement amélioré des bâtiments, une attention aux déchets médicaux (quand cela ne contrevient pas aux impératifs de stérilisation) et non médicaux, etc. Cependant, cette volonté se heurte à des obstacles difficilement dépassables liés à la nature même des activités de soins : le recours incontournable aux médicaments conduit inévitablement à la pollution de l’eau (même si elle demeure probablement restreinte), les impératifs de stérilisation empêchent une gestion optimale des déchets, de nombreuses technologies sont très consommatrices d’énergie, etc.… Ce point limite n’est pas sans conduire à un paradoxe (théorique) : pour contribuer à l’amélioration de la santé, il est parfois nécessaire d’encourager des activités potentiellement délétères pour la santé de la planète et donc des hommes.

Renoncer à la liberté ?

Ce qui n’a longtemps été qu’un jeu de l’esprit, un paradoxe intellectuel amusant pourrait devenir l’objet de controverses concrètes. Certains estiment en effet que même dans le domaine de la santé, l’urgence écologique impose que l’on aille plus loin que la simple réduction des déchets et l’optimisation de la consommation énergique. On constate en effet aujourd’hui, face à ce qui est parfois ressenti comme une urgence, une certaine "radicalisation" du discours écologiste. Certains n’hésitent plus ainsi à considérer que des décisions autoritaires devraient être imposées concernant les déplacements, la consommation, voire pourquoi pas le nombre d’enfants ! « Les initiatives locales et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises » écrivait par exemple dans une tribune publiée en août dans Diacritik, citée par Libération, l’astrophysicien Aurélie Barrau. « Depuis le 11 Septembre, les sociétés ont accepté un recul démocratique. Il n’est pas déraisonnable de s’interroger sur les régressions plus importantes qui pourraient résulter de la crise écologique, dont les conséquences sont bien plus graves que la menace terroriste » observe pour sa part le philosophe Michel Terestchenko, toujours dans Libération.

Le gros chantier de l’aide sociale à l’enfance

Par C.D. | Publié le 24/04/2019



Le gouvernement doit présenter durant l’été son plan pour améliorer la protection et la prise en charge des mineurs suivis par l’aide sociale à l’enfance. Photo d’illustration Julio PELAEZ
Le gouvernement doit présenter durant l’été son plan pour améliorer la protection et la prise en charge des mineurs suivis par l’aide sociale à l’enfance. Photo d’illustration Julio PELAEZ

Viols, maltraitance, absence de suivi, manque de moyens : alors que la parole se libère chez les anciens de l’aide sociale à l’enfance, ainsi que chez certains professionnels, les députés et le gouvernement peaufinent une stratégie de réforme, présentée à l’été.


Finistère: près de 800 manifestants pour défendre l'hôpital de Morlaix

Pourquoi notre cerveau a besoin de silence ?

publié le 
La régénération de notre cerveau passe par le silence
La régénération de notre cerveau passe par le silence © Getty / Juan Jimenez / EyeEm

Le neuroscientifique Michel Le Van Quyen était l’invité de La Tête au carrépour parler du pouvoir du silence. Suite à une paralysie faciale, le chercheur se fait arrêter. C’est ainsi qu’il prend conscience du besoin de silence du cerveau et se consacre à l’écriture de son nouveau livre Cerveau et silence. Il nous explique donc pourquoi le silence est primordial pour notre concentration, et même notre santé. 


A l’hôpital de Saint-Malo, la psychiatre consulte aussi à distance

Le Pays Malouin

Publié le 24 Avril 2019


Depuis 2015, le docteur Anne-Marie Hemery, chef du pôle psychiatrie au centre hospitalier de Saint-Malo, pratique des téléconsultations entre les hôpitaux de St-Malo et de Cancale.

Le Dr Anne-Marie Hemery, chef du pôle psychiatrie à l'hôpital de Saint-Malo, pratique des téléconsultations entre les hôpitaux de Saint-Malo et de Cancale.
Le Dr Anne-Marie Hemery, chef du pôle psychiatrie à l’hôpital de Saint-Malo, pratique des téléconsultations entre les hôpitaux de Saint-Malo et de Cancale.

À l’Ehpad des Prés Bosgers de l’hôpital de Cancale (Ille-et-Vilaine), les médecins peuvent faire appel au Dr Anne-Marie Hemery, chef du pôle psychiatrie au centre hospitalier de Saint-Malo, pour une expertise médicale.
Le médecin utilise alors un système de téléconsultation portatif dans lequel l’hôpital a investi. Ce dispositif consiste à rencontrer le patient, sans présence physique, via un service de télécommunication.


Beloeil : où exposer les oeuvres de la Pommeraie ?

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Troubles mentaux : élaboration d’un fichier national


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PUBLIE LE : 27-04-2019

Le nombre exact de personnes atteintes de troubles mentaux en Algérie demeure inconnu. Seules des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour.


Le nombre exact de personnes atteintes de troubles mentaux en Algérie demeure inconnu. Seules des donnés parcellaires sont recueillis car aucune étude épidémiologique n’a été réalisée à ce jour. C’est dans ce cadre, que le président de la Société algérienne d’épidémiologie psychiatrique et chef de service de psychiatrie à l’hôpital Mustapha Pacha (Alger) annonce la mise en place d’une enquête nationale pour identifier le nombre  des porteurs de ces pathologies.
«En collaboration avec les services du ministère de la Santé, nous envisageons de réaliser un fichier national à l’horizon 2021 ce qui permettra de donner un chiffre réel et facilitera par conséquent la prise en charge des personnes souffrantes», a déclaré à ce propos le Pr Mohamed Tayeb Benatmane, à l’occasion de la tenue, hier, à l’hôtel Sheraton (Alger), du 3e forum de neuropsychiatrie placé sous le thème de «La psychiatrie à l’aube du progrès », organisé par la société d’industrie pharmaceutique Biopharm.


Tout est beau dans le clito

Par Virginie Ballet — 
«It's not a bretzel»
«It's not a bretzel» Gang du clito


Méconnu du public, grand oublié des manuels scolaires, cet organe est au centre des réflexions de nombreuses militantes féministes. «Libé» s’est penché sur ces initiatives qui valorisent l’appareil génital et le plaisir féminins.

Ce n’est ni un «alien», ni un «fantôme»,qui a envahi les rues de Paris le 8 mars. Encore moins un «émoji», ou un «bretzel»,comme s’en amusaient les slogans placardés dans les rues de la capitale, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Point de star en vogue sur cette multitude d’affiches aux couleurs pop, mais un héros oublié : le clitoris.

vendredi 26 avril 2019

Violences sexuelles : « Pour moi, c’était normal de faire ça, c’était la découverte de la jeunesse »

Souvent banalisées, car mal quantifiées, ce type de violence entre mineurs est une réalité. « Le Monde » a suivi, pendant plusieurs semaines, un groupe de parole.
Par Feriel Alouti Publié le 24 avril 2019
Souvent banalisées car mal quantifiées, les violences sexuelles entre mineurs ont tendance à « passer sous les radars », affirme Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique. Difficile, en effet, d’éclairer un phénomène qui donne généralement lieu à peu de plaintes et ne débouche sur aucun procès médiatisé, du fait de l’âge des auteurs. Selon des chiffres du ministère de la justicede 2018, un quart des auteurs condamnés pour violences sexuelles entre 2007 et 2016 avaient moins de 16 ans, et représentent, sur la même période, 45 % des condamnés pour viol sur mineurs de moins de 15 ans.
Au CHU de Montpellier (Hérault), une équipe de psychologues et de psychiatres prend en charge des auteurs de violences à un âge où la sexualité devrait plutôt s’apparenter à la découverte du plaisir qu’à la violence.

A la prison de Villepinte, dialogues sur les aléas de la sortie

Par Ramsès Kefi — 
La maison d'arrêt de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, en avril 2017.
La maison d'arrêt de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, en avril 2017. Photo Denis Allard. REA


Réunis le temps d’une après-midi dans leur maison d’arrêt, une vingtaine de détenus et cinq intervenants ont discuté réussite, détermination et réseaux d’entraide face aux difficultés de travailler dehors.

Mercredi, des chaises rouges et beiges furent installées au gymnase de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) - un millier de prisonniers, des photos d’archives d’une visite de François Hollande dans un couloir et trois chèvres broutant à l’entrée. Une vingtaine d’hommes incarcérés se sont assis en demi-cercle, face à cinq intervenants (une militante associative, un entrepreneur, une experte-comptable, un vidéaste, un détenu membre d’un collectif) venus parler d’une thématique aux frontières de la philosophie : la réussite quand, a priori, on part de très loin. Jolie rencontre - quatre-vingt-dix minutes - de trajectoires, d’histoires et de personnages.

Le switch vers l’Abilify : pas si dangereux ?

Publié le 26/04/2019

L’aripiprazole (Abilify®) est arrivé sur le marché des antipsychotiques en 2004. Comme toute nouvelle molécule, elle a naturellement suscité l’enthousiasme, et cela d’autant plus que son mécanisme d’action particulier (agoniste partiel des récepteurs dopaminergiques) promettait un profil de tolérance intéressant, que ce soit sur le plan métabolique, la sédation, ou la symptomatologie négative.
Au cours des années 2000, cliniciens et patients ont douloureusement fait l’expérience d’épisodes de décompensation après relais vers l’aripiprazole. Pour expliquer ce phénomène, on suppose que les patients traités depuis longtemps par de fortes doses d’antagonistes dopaminergiques présentent une hyper-régulation des récepteurs D2, l’aripiprazole venant ensuite embraser ces nombreux récepteurs sensibilisés. Pourtant, l’aggravation après introduction de l’aripiprazole n’a pas été mise en évidence dans les essais contrôlés randomisés ou les études de cohorte. L’objectif de la présente étude, publiée dans JAMA Psychiatry, était d’évaluer ce risque dans une plus large cohorte.

Siri Hustvedt: penser avec sa chair

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Publié le 27 avril 2019 

Réfléchissant à la place assignée aux femmes dans... (PHOTO TIRÉE DE L'INTERNET)
Réfléchissant à la place assignée aux femmes dans l'histoire de l'art - elles sont reléguées au rôle de muse ou de modèle -, Siri Hustvedt remarque qu'elles n'ont jamais réussi à s'imposer comme artistes à part entière.
PHOTO TIRÉE DE L'INTERNET

Dans Une femme regarde les hommes regarder les femmes, Siri Hustvedt poursuit sa réflexion sur les relations entre le corps et l'esprit. De l'histoire de l'art à la pornographie en passant par la littérature et la psychiatrie, l'essayiste américaine réfléchit à la manière dont nos émotions influencent la façon dont nous appréhendons le monde.
Si on devait résumer grossièrement la thèse qui traverse ce recueil d'essais de Siri Hustvedt, on pourrait dire ceci : il faut en finir une fois pour toutes avec l'idée qu'il y a d'un côté la raison, de l'autre, les émotions, et que les deux sont dissociables. 
La division entre le corps et l'esprit - une idée qui remonte aux Grecs - nous a entraînés sur une fausse voie, affirme Siri Hustvedt, que nous avons jointe à son domicile de Brooklyn. 
L'essayiste rejette tout aussi vigoureusement la croyance qui associe la raison au masculin et l'émotion au féminin. « On a tendance à penser que l'esprit est associé à la culture, à l'intellect et à la masculinité, alors que le corps est associé à la nature, à l'émotion et à la féminité, avance-t-elle. Or, cette division n'existe pas. C'est une erreur fatale dans l'histoire de la pensée d'avoir relégué les femmes à l'extérieur de la vie intellectuelle. Cette conception du féminin a contribué à dénigrer les femmes. »


Le Patriote Beaujolais
le  


L'ex-directeur du théâtre de Villefranche s'est embarqué dans une autre aventure. Et toujours avec enthousiasme.
Alain Moreau a consacré près de 30 ans de sa vie pour le théâtre de Villefranche, il en fera peut-être de même avec sa passion pour l'art brut qui n'est pas ancienne. "Cela fait depuis 35 ans que je m'y intéresse", a-t-il souligné récemment lors d'un point presse aux côtés d'André Robillard, figure historique de l'art brut. L'axe d'orientation de cette nouvelle association implantée en Calade qu'il préside, est de valoriser au niveau européen, l'art brut et les artistes qui sont à la marge et en particulier les créateurs handicapés.
Expositions, éditions, rencontres… les membres de l'association souhaitent diversifier les activités avec la perspective et dans un second temps, d'ouvrir un lieu en direction de tous les publics.

Genre : y a une couille dans le potage

Par Marlène Thomas, Photos Amandine Kuhlmann — 
Genre : y a une couille dans le potage
Genre : y a une couille dans le potage Photo Amandine Kuhlmann


Soupes et poissons pour madame, viandes rouges et alcool pour monsieur. Et si ce que l’on mangeait était inconsciemment dicté par notre sexe ? De l’apéritif au dessert, «Libé» a étudié comment nos préjugés atterrissent dans l’assiette.

jeudi 25 avril 2019

TDA-H: PSYCHOTHÉRAPIE, NEUROFEEDBACK, MÉDICAMENTS ET PATIENCE



25/04/19

Les causes des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H) ne sont pas clairement établies. Facteurs génétiques, neurobiologiques mais aussi environnementaux semblent jouer un rôle. Tous les spécialistes interrogés s’accordent à dire qu’il n’y a pas une façon unique de venir en aide à ces enfants, tant le TDA-H prend des formes diverses. Plusieurs techniques ont toutefois fait leurs preuves.

La psychothérapie

Elle permet à l’enfant de retrouver confiance en lui. Appliquée à l’ensemble de la famille, elle tente de rétablir l’harmonie en prenant en considération la souffrance des parents et des frères et sœurs.

Le neurofeedback


Cette technique consiste à faire visionner un film à l’enfant dont on enregistre l’activité électrique neuronale à l’aide d’un électroencéphalogramme. Grâce à cela, il peut voir concrètement l’activité de son cerveau et observer les moments où son attention diminue. Cela lui permet d’apprendre à réguler son fonctionnement cérébral. Des études doivent toutefois encore confirmer l’efficacité de cette méthode chez des personnes souffrant de TDA-H et mesurer la durée de ses effets.