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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 29 octobre 2020

Syndrome de Cotard : le délire du « mort-vivant »

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Emma Hollen.  Publié le 29/10/2020

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Si les zombies ne sont probablement rien de plus qu'un objet de fiction, en psychiatrie, les morts-vivants ne sont pas strictement relégués au statut de légende. Ainsi, les personnes atteintes du syndrome de Cotard sont celles qui se rapprochent le plus de ces créatures à la frontière entre vie et mort : habitées par l'impression que leur corps est passé de vie à trépas, elles errent sans comprendre pourquoi elles ne sont pas encore passées de l'autre côté du voile.

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Confinement Et Dépression : Qare Psy Propose La Téléconsultation

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Journaliste Forbes France 

Cofondée par Fanny Jacq, psychiatre, Qare Psy “digitalise” la prise en charge des maladies psychiatriques depuis 2016. Une solution d’abord très adaptée pour les patients vivant dans des déserts médicaux et mal pris en charge. Mais aussi en temps de confinement. 

Fanny Jacq est une psychiatre dont la spécialité est rare : la psychiatrie périnatale. Elle prend en charge notamment des femmes enceintes afin d’adapter leurs traitements médicamenteux pendant leurs grossesses. “Quand j’officiais dans mon cabinet à Paris, j’avais des clientes qui venaient de Biarritz, du Mans… raconte-t-elle. Elles étaient enceintes et devaient faire plusieurs fois pendant leur grossesse des aller-retour en voitures. Je me suis dit qu’il fallait proposer autre chose.”

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CHANTAL HENRY, PSYCHIATRE : «PENDANT LE CONFINEMENT, IL FAUT À TOUT PRIX MAINTENIR LE LIEN SOCIAL»

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Par Lise Lohez - 
Publié le 

Chantal Henry, professeure de psychiatrie à l'université de Paris et psychiatre au centre hospitalier de Sainte-Anne.

Stress, déprime... Comme au mois de mars, le confinement décrété à partir de ce jeudi soir va mettre à rude épreuve la santé mentale des Français. Chantal Henry, professeure de psychiatrie à l'université de Paris, nous éclaire sur les conséquences de telles mesures et nous livre quelques clés pour les affronter.

Ce soir, les Français seront reconfinés. Maintenant qu'ils savent à quoi s'attendre, les conséquences mentales peuvent-elles être pires qu'en mars ? 

Je ne pense pas. Le pays est mieux préparé, car beaucoup de leçons ont été tirées du premier confinement. Par exemple, les lignes d'écoute mises en place au printemps sont toujours disponibles. 

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CHS de Sevrey : la CGT dénonce « la mobilité anarchique des agents et une organisation dysfonctionnelle »

Fichier:Logo Journal Saône Loire.svg — Wikipédia

Le 28 octobre 2020

Le 15 octobre dernier, un débrayage s'était tenu devant la Maison hospitalière psychiatrique polyvalente (MHPP) du CHS de Sevrey. Photo JSL/Nathalie MAGNIEN

Le syndicat CGT du centre hospitalier de Sevrey nous a adressé le communiqué suivant, intitulé « Laissez-nous retrouver un équilibre avant de nous réorganiser ! » :

« La commission régionale de psychiatrie CGT Bourgogne Franche-Comté s’est réunie à Saint-Ylie, dans le Jura, le 8 octobre. Le bilan est accablant et les prévisions inacceptables puisqu’il est prévu 1,4 milliard d’économies dans les hôpitaux pour 2021.

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Au CMP de Saint-Affrique, un poste de psychiatre serait le bienvenu

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Le médecin psychiatre Jean-Dominique Gonzales milite pour un poste supplémentaire à Saint-Affrique.

Le médecin psychiatre Jean-Dominique Gonzales milite pour un poste 

supplémentaire à Saint-Affrique.

Le centre médico-psychologique ne dispose plus que d’1,8 poste, non sans conséquences à Saint-Affrique.

Sur le Sud-Aveyron, le Centre médico-psychologique (CMP) qui vise à suivre des patients en préventif et limiter les hospitalisations psychiatriques, s’occupe d’un bassin de population de 75 000 habitants. "Nous ne sommes malheureusement pas en capacité de gérer les premières consultations sur le CMP de Saint-Affrique", regrette, Jean-Dominique Gonzales, docteur psychiatre basé au CMP de Millau, qui exerce en collaboration avec le docteur Moez Hadrich. Les deux médecins psychiatres s’occupent aussi du centre de santé mentale de l’hôpital de Millau avec 22 lits, de l’hôpital de jour qui accueille 50 patients, et aussi de celui de Saint-Affrique. Ils gèrent également, à côté, des appartements thérapeutiques, des ateliers thérapeutiques de création, et un centre d’accueil à temps partiel pour les pathologies un peu moins lourdes. Chaque année, ils soignent en tout jusqu’à 2 000 patients à deux.

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Coronavirus : il n'y a plus de visites au centre hospitalier de Niort

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Par   29 octobre 2020

Sauf pour le service psychiatrie et dans l'Ehpad, les visites sont maintenant proscrites à l'hôpital de Niort, depuis ce mercredi 28 octobre.

A l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres), un fléchage et une annexe ont été mis en place pour gérer les arrivées de patients atteints par le Covid-19, 10 avril 2020.
A l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres), un fléchage et une annexe ont été mis en place pour gérer les arrivées de patients atteints par le Covid-19, 10 avril 2020. © Radio France - Noémie Guillotin

L’hôpital de Niort est maintenant interdit aux visites. La décision a été annoncée ce mercredi 28 octobre par la direction de l'établissement suite à l'apparition de deux foyers de contamination au sein de l'établissement. Dans le service "oncologie" (qui traite les cancers), six professionnels ont été testés positifs. Et au même étage, dans le service cardiologie, 13 patients et 20 soignants ont été contaminés. 

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Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

 Fichier:Logo-Basta.jpg — Wikipédia

 29 OCTOBRE 2020

Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits dans les hôpitaux, malgré la pandémie. Voici la carte des suppressions de lits à venir que nous publions en exclusivité.

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.

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Dépression : comment obtenir de l'aide ?

Publié le : 

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Quels sont les signes d’alerte ou les symptômes qui indiquent que l’on traverse plus qu’une déprime passagère et qu’il s’agit bel et bien d’une dépression ? À quelle porte frapper pour obtenir de l’aide ? Ecoutez le Pr Frank Bellivier, professeur de psychiatrie adulte à l’université Denis Diderot à Paris, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie au ministère de la Santé, responsable du Service de psychiatrie et du Service de médecine addictologique du Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-F. Widal à Paris.

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Seniors reconfinés : «Ne plus du tout revoir ma famille, je trouve cela dur»

Par Romain Métairie — 

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi dans le XVIe arrondissement de Paris.

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi 

dans le XVIe arrondissement de Paris. 

Photo Marie Rouge pour Libération

Entre résignation à l’idée de retrouver les affres de l'isolement, et acceptation de la situation sanitaire délicate, les personnes âgées se préparent à affronter un nouveau confinement.

«Ce qu’il y a d’affreux, c’est que j’ai écouté le début, puis je me suis endormie juste avant les annonces !»  Colette Brault s’y attendait. Comme chaque Français, cette octogénaire francilienne n’a pas vraiment fait l’étonnée en apprenant qu’Emmanuel Macron avait annoncé un reconfinement national, a minima jusqu’au 1er décembre. «Il fallait prendre des décisions radicales, je suis solidaire et je les respecterai sérieusement», glisse-t-elle, vagabondant seule dans son appartement cossu situé dans le quartier de La Muette, en plein XVIe arrondissement de Paris. Une ambiance déjà très «confinée», qui tranche avec celle, plus conviviale, de l’après-midi.

Deuxième vague : l'exécutif avait (en partie) de quoi tirer des leçons de la première

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence de presse sur le Covid-19 le 22 octobre.

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence 

de presse sur le Covid-19 le 22 octobre. 

Photo Marc Chaumeil pour Libération

«Libération» a eu accès au rapport du général Lizurey sur la «gestion» par l'exécutif de la première vague de l'épidémie de Covid-19. Si l'ex-patron de la gendarmerie estime que la «réponse de l'Etat» a été «à la hauteur de l'enjeu», il pointe des «faiblesses» et un «manque d'outils».

Un «engagement individuel exceptionnel» mais une «organisation encore perfectible». Voilà la principale conclusion de Richard Lizurey, ancien patron de la gendarmerie nationale, qu’Edouard Philippe avait missionné début avril pour effectuer un «contrôle qualité de la gestion de crise sanitaire». Celle du printemps. Libération a pu consulter ce rapport de 71 pages, resté confidentiel depuis sa remise en juin aux hautes sphères de l’exécutif, et révélé ce mercredi par le Canard enchaîné : il contient vingt-six recommandations à la disposition du gouvernement Castex depuis le début de l’été pour aider l’Etat en cas de nouvelle épidémie à gagner en efficacité et en «anticipation». Compte tenu de l’annonce, probable, ce mercredi soir par Emmanuel Macron, d’un nouveau confinement pour stopper le rebond actuel de l’épidémie de Covid-19, pas sûr que l’ex-«Monsieur déconfinement» ait eu le temps ou la volonté de tout mettre en œuvre.

«Il m’a frappée, et je me suis vue mourir dans les yeux de ma fille»

Par Virginie Ballet — 

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Photo Nolwenn Brod. VU pour Libération


Une relation amoureuse qui débute dans le bonheur, puis une emprise qui s’étend petit à petit, des violences qui s’aggravent graduellement, jusqu’à la tentative de meurtre conjugal. Laura a survécu. Après plus de deux ans de bataille judiciaire, elle raconte son parcours à «Libération».

Le débit est rapide, la parole s’écoule comme un flot ininterrompu, teinté de colère autant que de combativité. Longtemps, Laura Rapp s’est tue. Aujourd’hui, elle veut témoigner, «pour les autres, pour faire passer un message d’espoir». Leur dire de surtout de «ne jamais abandonner». «Nous, les survivantes, on est un peu oubliées, parce qu’on est dans une sorte d’entre-deux, comme des zombies en errance totale, qui culpabilisons parfois d’avoir survécu», déroule-t-elle. Chaque année, plusieurs dizaines de femmes réchappent comme Laura d’une tentative de meurtre conjugal, quand, l’année dernière, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex. Assise dans son appartement francilien, cette attachée commerciale dans l’immobilier de 32 ans raconte posément cette nuit d’avril 2018 au cours de laquelle son compagnon de l’époque, F., a tenté de la tuer par strangulation, en présence de leur fille, alors âgée de 2 ans et demi.

Nouvelles technologies. Émotions danger !


 


Par Laure Andrillon, Illustration Benjamin Tejero — 

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Le confinement a fait exploser l’usage du smartphone et des réseaux sociaux. Tel Narcisse s’admirant dans l’eau, nous sommes aujourd’hui encore plus happés par le reflet de nos écrans. Au risque de ne plus savoir éprouver ni solitude, ni ennui, ni contemplation. C’est l’objet d’un nouveau courant de recherche outre-Atlantique.

Le Narcisse des Métamorphoses d’Ovide a dépéri de ne pouvoir détacher les yeux de son reflet, rencontré par accident alors qu’il croyait poser son regard sur l’eau. Le Narcisse d’aujourd’hui se perd plutôt de sa propre initiative : il empoigne son téléphone pour river son regard sur un écran, fasciné par ces autres reflets que sont les selfies, les réseaux sociaux, les statistiques d’applications mesurant toutes sortes de performances. Comme s’il avait besoin du regard des autres pour mieux tomber amoureux de lui-même.