Peut-on démontrer rationnellement l'existence de Dieu? Et si cela était possible, parlerait-on encore de foi, qui existe justement sans preuve ? Aujourd'hui, Anthony Feneuil et Yann Schmitt nous exposent ce que nous réserve cette question vieille comme le monde.
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Entretien avec Agnès Grivaux qui fait sa thèse sous la direction Marc Crépon, Axel Honneth et Gérard Relais, sur le rapport entre psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer, deux penseurs allemands de la première moitié du XXe siècle, rattachés à ce qu’on appelle l’École de Francfort.
En psychiatrie, les soins sans consentement peuvent être déclenchés lorsqu’une personne présente des troubles mentaux, est dans l’impossibilité de consentir aux soins et nécessite une prise en charge et une surveillance médicale constante ou régulière. La loi qui les encadre a été révisée le 5 juillet 2011. Elle maintient le devoir d’information des personnes concernées et leur association dans la prise de décision, et introduit de nouvelles mesures : le contrôle systématique du juge des libertés sur la décision, la possibilité de sortie de longue durée avec mise en place d’un programme de soins et l’admission en « soins pour péril imminent » (absence de tiers mobilisable face à une atteinte grave ou imminente pour la santé et/ou la vie de la personne). Des chercheurs de l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Économie de la santé) ont souhaité évaluer l’évolution du recours aux soins sans consentement depuis 2012, date à laquelle un premier bilan avait déjà été dressé.
Le 25 août 1988, la psychanalyste et pédiatre Françoise Dolto disparaissait. L'émission "Rétro" lui rendait hommage un an après. Un montage d'archives intitulé "Rétro - Allo Dolto bobo" diffusé pour la première fois le 22/10/1989.
L'émission Rétro rendait hommage à Françoise Dolto un an après sa disparition, le 25 août 1988.
Cette émission à base d'archives donnait à entendre Françoise Dolto qui développait sa pensée sur l'éducation, l'écoute et le respect dû aux enfants. Ce montage d'archives permettait de réentendre la voix de Dolto évoquant le mythe du Père Noël, sa rencontre avec Lacan, l'éducation sexuelle des enfants, la notion de "vilain petit canard" et le cas Dominique...
En juin 1970, un médecin appelé au chevet d’une jeune fille de 17 ans dans une petite ville de La Réunion constate qu’elle est victime d’un avortement. Il prévient les gendarmes, une enquête est lancée qui confirme ce que des journaux réunionnais avaient signalé : des milliers de femmes sont avortées et stérilisées sans consentement. La clinique du docteur Moreau à Saint-Benoît et ses médecins, tous des hommes blancs et français, sauf l’un d’entre eux d’origine marocaine, le docteur Lajdajd, sont au cœur d’un large dispositif de contrôle des naissances encouragé par les autorités. Clinique et médecins se sont considérablement enrichis en se faisant rembourser ces actes par la Sécurité sociale. Le scandale a un retentissement national. Au procès, qui a lieu en février 1971, aucune peine de prison pour les médecins blancs, sauf pour le docteur Lajdajd mais la fraude à la Sécurité sociale ne sera jamais punie. Lire la suite ...
«Fourchette & Bikini est le premier magazine on-line traitant de tous les sujets gravitant autour de la minceur: psycho, actu, beauté, bien-être, santé, maman….», nous apprend un communiqué de presse. Définition que l’on pourrait accoler à l’ensemble de la presse féminine. Laquelle, dès la mi-mars délaisse peu à peu les sujets «actu» et «psycho» pour se concentrer sur la taille de nos culs et nos indices de masse corporelle. Car quand les beaux jours arrivent, les magazines féminins, papier ou en ligne, concentrent tous leurs efforts pour nous démontrer à nous, êtres utérins, que nous ne serons pas décentes sur la plage cet été à moins de perdre du poids. Oh pas beaucoup hein. Cette année, 3 petits kilos en moins feront l’affaire, nous précise, dans sa grande mansuétude, Constance Benqué, CEO de Elle,
Un mouvement de grève débute ce mercredi à l'Institut Gustave-Roussy (IGR) de Villejuif, spécialisé en cancérologie. Selon le Parisien, cette mobilisation des personnels fait suite à celle de la semaine dernière à l'hôpital de Chevilly-Larue (Val-de-Marne), rattaché à Gustave-Roussy.
La ministre de la santé a pris un arrêté pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance.
LE MONDE |
La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a pris un arrêté, mercredi 12 juillet, pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance, afin de « mettre un terme à des pratiques addictives dangereuses et potentiellement mortelles » liées à l’usage détourné de ces produits.
Jusqu’à présent, ces médicaments (des antalgiques et des sirops pour la toux) pouvaient être délivrés sans ordonnance s’ils contenaient une quantité de principe actif inférieure à un certain seuil.
La consommation de médicaments codéinés seuls ou en association tend à augmenter ces dix dernières années dans diverses classes d’âges. Dès 2013, des demandes suspectes de délivrance de ces produits ainsi que des cas d’abus voire de dépendance chez des adolescents et jeunes adultes sans antécédents connus d’addiction ont fait l’objet de plusieurs signalements au Centre d'Évaluation et d'Information sur les Pharmacodépendances (CEIP) avec une nette hausse en 2015. Récemment, l’ANSM a émis différents messages d’informations et de prévention de ces comportements à destination des professionnels de santé impliqués. Or, les dernières observations du dispositif Tendances Récentes et Nouvelles Drogues (TREND) de l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) publiées ce mardi confirment l’ampleur du phénomène, notant que ces utilisations sont surtout constatées sur la façade atlantique du pays (Nouvelles Aquitaine).
Dans son dernierBulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), Santé publique France se penche sur les questions de vieillissement et de fragilité et interroge les approches de santé publique. Sur la sellette notamment, la consommation des médicaments.
Quelques jours seulement après l'annonce par Emmanuel Macron devant le Congrès d'une réforme du Conseil économique, social et environnement (Cese) pour en faire la "chambre du futur" (lire notrearticle), le chef du Gouvernement a creusé le sillon dessiné par le président de la République. À l'occasion de la toute première conférence annuelle de l'assemblée, tenue ces 11 et 12 juillet, Édouard Philippe a ainsi appelé les parlementaires à "prendre un peu d'avance sur le futur".
"Préparons ensemble les grandes transformations dont notre pays a besoin", a-t-il ainsi lancé à la tribune en saluant "une France aux atouts immenses, à l'énergie intacte, mais qui souffre d'inquiétantes fragilités". Trois grands thèmes ont ainsi fait l'objet de saisines gouvernementales pour y palier : le travail indépendant, la transition écologique et l'accompagnement des personnes les plus fragiles.
Malgré une scolarisation en hausse, le médiateur de l’éducation nationale estime que trop d’obstacles persistent.
LE MONDE| |Par Aurélie Collas
Un élève handicapé qui attend cinq ans pour obtenir une place dans un établissement spécialisé ; des familles en lutte pour obtenir un auxiliaire de vie scolaire (AVS) ; un refus d’épreuves aménagées au bac… Malgré des progrès indéniables, la scolarisation des élèves handicapés reste un « sujet de tension ». Pour certaines familles, elle relève même du « parcours du combattant ».
C’est, tout du moins, ce qui remonte aux oreilles du médiateur de l’éducation nationale, Claude Bisson-Vaivre. Recevant, chaque année, plusieurs centaines de réclamations de parents d’élèves handicapés, il a décidé d’en faire l’un des principaux axes de son rapport annuel, présenté jeudi 29 juin.
Celui qui est chargé d’arrondir les angles, en cas de litiges, entre l’école et ses usagers, le rappelle d’emblée : « Depuis la loi de 2005 qui a instauré un droit à la scolarisation pour tout jeune en situation de handicap, des progrès considérables ont été faits pour tendre vers l’objectif d’une école inclusive. » Un chiffre en atteste : ces dix dernières années, les effectifs d’élèves handicapés scolarisés en « milieu ordinaire » ont augmenté de 80 %, soit 123 600 élèves de plus dans les écoles, collèges et lycées. « La révolution est faite, mais des améliorations sont encore attendues par les parents »,rapporte M. Bisson-Vaivre.
Le programme d'éducation thérapeutique (ETP) du patient dénommé Déclic (pour douleur chronique liée au cancer) de l'Institut Curie à Paris est sorti de sa phase d'essai. Il vient en effet de s'ajouter aux aides proposées par le centre de lutte contre le cancer (CLCC) pour la gestion de la douleur, informe l'établissement sur son site. Ce parcours pédagogique, individualisé, s'adresse à des patients adultes qui souffrent de douleurs depuis au moins trois mois, en lien avec le cancer ou ses traitements.
Afin de revendiquer l'équivalence de leurs diplômes, un collectif d'infirmiers a déclaré prévoir deux dates de grèves nationales en juillet et août en parallèle avec des manifestations qui s'étaleront sur plusieurs jours.
Les experts auprès des CHSCT dénoncent le risque d’exposer les salariés à « de grands dangers » si les conditions d’hygiène et de sécurité sont négociées au niveau de l’entreprise.
LE MONDE ECONOMIE| |Par Annabelle Chassagnieux et Nicolas Bouhdjar (Coprésidents de l’Association des experts agréés et intervenants auprès des CHSCT)
TRIBUNE. Les informations sur les futures ordonnances réformant le droit du travail semblent déjà suffisamment préoccupantes pour que nous rappelions dès aujourd’hui quelques principes qui fondent la prévention des risques professionnels et l’organisation de la discussion à leur propos.
L’accord d’entreprise se substituerait dans nombre de domaines à l’accord de branche comme à la loi. Il pourrait prévoir des mesures moins favorables que les règles du code du travail, lesquelles ne s’appliqueraient plus qu’en l’absence d’accord. Parmi les domaines concernés pourraient figurer la santé et la sécurité. A l’exception des seuils d’exposition aux matières dangereuses, tout le reste pourrait faire l’objet d’une négociation au niveau de l’entreprise.
Tout le reste ? Faudrait-il envisager une telle négociation sur des sujets comme la formation des travailleurs, l’âge d’admission aux travaux dangereux, les équipements sanitaires et de protection, les limites de charge de manutention, le droit de retrait… et, coiffant tout cela, sur le principe fondamental de la prévention, affirmé dans l’actuel article L. 4121-1 du code du travail : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » ?
A Neuilly-sur-Marne, en banlieue parisienne, dans un vaste parc caché des regards, l'hôpital psychiatrique de Ville Evrard offre un véritable voyage dans le temps.
Saint-Malo - "Je n'entends plus le bruit des hommes, mais je saisis le bruit des flots". C'est ainsi qu'entre 1895 et 1907, l'abbé Fouré, inspiré par la "grande voix" de la mer, sculpta la falaise malouine, un étrange musée de granit, chef d'oeuvre de l'art brut, qui menace de bientôt disparaître.
C'est à Rothéneuf, quartier paisible à l'est de Saint-Malo, qu'Adolfe Fouré se retire en octobre 1894. Après 30 ans de bon et loyal sacerdoce, il vient d'être remercié par l'Église. Officiellement pour "dureté d'oreille", officieusement, sa hiérarchie aurait trouvé le brave homme un tantinet trop remuant.
Par le biais d'un courrier adressé le 8 juillet aux partenaires sociaux — et dontHospimediaa obtenu copie —, le Premier ministre, Édouard Philippe, a quelque peu détaillé son projet de réforme du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Comme d'ores et déjà précisé dans le projet de loi d'habilitation réformant le Code du travail (lire notrearticle), cette refonte d'une des mesures phares du précédent quinquennat doit s'opérer l'an prochain. Exclusivement réservé aux salariés du privé, le C3P est en effet effectif depuis le 1er janvier 2015 : il permet de cumuler des points pour partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel sans perte de salaire. Aux quatre critères initiaux que sont le travail de nuit, en équipes successives alternantes, répétitif ou en milieu hyperbare, six autres s'y sont greffés depuis : manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques, agents chimiques dangereux y compris poussières et fumées, températures extrêmes, bruit (lire notrearticle).
Parce qu'une meilleure information des usagers est associée à des résultats sanitaires améliorés, la Conférence nationale de santé propose trois axes de développement subdivisés en onze actions pour développer le concept de littératie en santé. Elle ouvre en outre un débat citoyen sur la santé connectée. Le tout pour lutter contre les inégalités.
Dans le cadre de son programme de travail orienté sur la lutte contre les inégalités de santé, la Conférence nationale de santé (CNS) a identifié le concept de littératie en santé comme une opportunité pour aborder la question tant du point de vue des usagers que de celui des professionnels de santé. Elle recommande dès lors de mettre en œuvre un programme d'action ambitieux. Pour formuler cette requête, elle s'appuie sur le rapport consacré du Pr Emmanuel Rush, adopté le 6 juillet en séance plénière et dont Hospimedia a eu copie (à télécharger ci-dessous). "La littératie en santé représente la capacité d'accéder à l'information, de la comprendre, de l'évaluer et de la communiquer; ceci afin de promouvoir, maintenir et améliorer sa santé dans divers milieux et tout au long de sa vie", rappelle en introduction la conférence. D'après la CNS, il s'agit d'un levier d'émancipation de la personne mais aussi d'un levier de réforme par l'amélioration de la qualité de la prise en charge, de l'accompagnement et de la sécurité des patients.
Nouvelle audience du Conseil d'État dans l'affaire Vincent Lambert. Cette fois, c'est l'indépendance médicale qui se pose comme question de fond. L'établissement peut-il en effet imposer au praticien une décision médicale prise par un juge administratif ?
Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue.
LE MONDE| |Par Audrey Garric
C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicains concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences potentiellement « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux sérieux impacts écologiques, économiques et sociaux.
Les deux principaux auteurs, Gerardo Ceballos (université nationale autonome du Mexique) et Paul Ehrlich (Stanford), n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, ils avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.