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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 25 juillet 2021

Un an auprès des alcooliques anonymes (Rediffusion)

Philippe Bardonnaud ,  Vanessa Descouraux ,  Géraldine Hallot  25 juillet 2021

Le mouvement des Alcooliques Anonymes fête cette année ses 60 ans d'existence en France. A l'occasion de cet anniversaire, Interception vous emmène au cœur de leurs réunions. Témoignages rares, bruts, sans filtre. Émission déjà diffusée le 18 octobre 2020.

Réunion des Alcooliques Anonymes
Réunion des Alcooliques Anonymes © AFP / François Guillot

"Je me suis rendue compte que j'étais alcoolique quand je me disais "là ce soir, s'il n'y en a pas, cela va être un problème". Il me faut au moins deux verres de vin blanc, sinon je ne vais pas supporter la soirée".

Virginie est alcoolique. N'ayons pas peur des mots. Elle-même n'a plus peur d'en parler. 

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samedi 24 juillet 2021

Le sénateur Claude Malhuret n'a pas manqué d'ironie contre les anti-vaccins

Pour défendre l'extension du pass sanitaire et la vaccination contre le coronavirus, le sénateur a choisi une démonstration par l'absurde.








POLITIQUE -  La preuve par l’absurde. Sur fond de tensions sur l’extension du pass sanitaire, le sénateur Claude Malhuret s’est lancé dans une longue tirade ironique sur ces détracteurs, pendant l’examen du projet de loi au Sénat vendredi 23 juillet.

Si à l’Assemblée nationale, les débats sur le pass sanitaire ont parfois été houleux, au Sénat, Claude Malhuret, représentant de l’Allier et président du groupe Les Indépendants - République et Territoires a choisi de répondre à ses détracteurs différemment. À grands coups de comparaisons et de références absurdes comme le montre la vidéo ci-dessus, il a répondu à Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône opposé à l’extension du dispositif.

“En écoutant notre collègue Ravier, j’ai soudain compris que nous vivions sous le joug d’une dictature et que sans une poignée d’héroïques résistants, nous ne nous en serions pas aperçus. (…) Après que pendant des années, onze vaccins nous aient été injectés à l’insu de notre plein gré, au douzième, bingo, nos yeux se sont décillés grâce à ces combattants de la liberté qui ont eu le courage de nommer l’infamie du pass sanitaire”, a déclamé le sénateur dans l’hémicycle, dans une tirade à charge de 3 minutes contre les opposants aux nouvelles mesures, parmi lesquels des élus qu’il n’a pas hésité à nommer. 

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Témoignage Au 116 006, numéro d’écoute des victimes : «On ne peut pas juste raccrocher et passer à autre chose»

par Blandine Lavignon   publié le 20 juillet 2021

Alors que le ministère de la Justice a renoncé à réduire le temps d’écoute du numéro d’aide aux victimes, la polémique a mis en lumière un métier mal connu, celui d’écoutant.

«Est-ce que vos enfants ont déjà évoqué avec vous des attouchements ?» questionne Nathalie Ravier, d’une voix calme et posée. Casque et oreillettes branchés, elle scrute son écran d’ordinateur en faisant défiler la liste des associations régionales. La femme à l’autre bout de la ligne appelle après avoir découvert que son beau-père consultait des sites pédopornographiques, elle s’inquiète pour ses enfants. Nathalie est écoutante au 116 006, gérée par l’association France Victimes. Ce numéro, créé il y a vingt ans sous l’impulsion de Robert Badinter, vise à venir en aide à toute personne victime de violences, accidents, catastrophes naturelles… la liste est longue.

Enfants placés : une journaliste enquête pendant 2 ans sur la protection de l'enfance


Marie Vaton est journaliste. Pendant 2 ans, elle a enquêté sur les enfants placés, puis écrit le livre Enfants placés, il était une fois un naufrage aux éditions Flammarion, où elle tente de mieux comprendre l’opaque système de l’Aide Sociale à l’Enfance.

LMDM : Comment en êtes-vous venue à enquêter sur ce sujet ?

Marie  Vaton - En 2014, j’ai commencé à m’intéresser au sujet des enfants placés suite à la lecture du livre de Lyes Louffok, que j’ai pu rencontrer. De fil en aiguille, j’ai commencé à écrire plusieurs enquêtes. En 2018, on était en pleine grève des travailleurs sociaux. Je découvre alors une tribune des juges pour enfants de Bobigny, qui écrivent qu’ils sont devenus les juges de mesures fictives, car les délais d’applications sont trop longs. Parallèlement, à Lille, des centaines de travailleurs sociaux étaient dans les rues, pour expliquer leurs difficultés. J’ai rencontré des assistantes sociales dans le 93, qui m’ont raconté l’histoire poignante d’une petite fille pour laquelle elles avaient signalé des maltraitances, mais le parquet ne se saisissait pas du signalement. Puis j’ai reçu des dizaines de témoignages : de magistrats, assistantes sociales, psychologues scolaires, familles d’accueil, éducateurs, qui m’ont dit : "Venez voir comment cela se passe chez nous, moi j’ai telle situation, moi j’ai dénoncé ceci ou cela"… J’ai été submergé par un flot d’informations, et je me suis dit qu’il y avait là quelque chose d’important. C’est ainsi que j’ai commencé la série journalistique "Informations préoccupantes" où je racontais, comme des signaux d’alerte, les témoignages de toutes ces personnes.

Comment votre enquête a t-elle été perçue par les travailleurs sociaux ?

Pas tellement bien, au début. Déjà, beaucoup de travailleurs sociaux sont soumis à un devoir de réserve. Et puis, une grande méfiance envers les médias, car souvent on s’intéresse à eux via des faits-divers. Des faits divers, qui en fait, n’en sont pas : un enfant est violé toutes les heures, 2 enfants meurent chaque semaine sous les coups de leurs parents, 36% des enfants décédés étaient déjà suivis par l’ASE (Aide Sociale à l'Enfance, NDLR). Les journalistes s’emparent de ces faits-divers, parfois avec peu de précautions, et les travailleurs sociaux sont souvent montrés du doigt. Dans l’affaire Marina par exemple (l’affaire Marina est une affaire judiciaire française liée au décès de la petite Marina Sabatier, 8 ans, en août 2009 et à la suite de sévices infligés par ses deux parents, au terme d'une vie de maltraitances, NDLR) de nombreux signalements avaient été faits, la petite fille était suivie par les services sociaux, qui ont été trompés par les parents, il y eu un énorme turn-over des éducateurs… La faillite de tout le système de la protection de l’enfance était manifeste, pour cette affaire et bien d’autres.

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Reportage Sans-abri : après la rue, «arriver dans un logement, c’est un séisme»

par Elsa Maudet   publié le 21 juillet 2021 

Depuis 2011, le dispositif «Un chez-soi d’abord» offre un appartement à des personnes sans domicile fixe atteintes de troubles psychiatriques et les aide dans leur réinsertion.

La tournée démarre chez Stéphane (1). Le grand homme brun aux cheveux mi-longs, une barbe blanchissante s’échappant de son masque, reçoit dans son studio, debout, au milieu des tours de CD, commodes et valises récupérées çà et là, son matelas posé à la verticale contre l’unique fenêtre, lui qui préfère dormir à même le parquet, «à la japonaise». «Comment tu vas ?» interroge Pierre-Pascal Vandini, médecin généraliste spécialisé en psychiatrie et addictologie. «Il n’y a pas de très haut, il n’y a pas de très bas. Tout est bien», répond l’hôte.

Stéphane est soucieux de ne pas se laisser grignoter par la«négativité». Mais finit par baisser un peu la garde. Certes, il ne connaît pas de «très bas», mais il n’a pas de boulot, et ça le pèse. «Je me déçois. Je m’en veux un peu. Je pourrais faire mieux», juge le quinquagénaire. Une déception d’autant plus grande qu’il est le premier à être entré dans le dispositif Un Chez-soi d’abord, il y a de cela neuf ans, et qu’il sait que d’autres ont pris leur envol depuis.

Stéphane a rejoint le projet lors de son lancement dans la capitale, en 2012. On ne parle à l’époque encore que d’une expérimentation : proposer un logement pérenne et un accompagnement médico-social à des personnes sans domicile fixe atteintes de troubles psychiatriques sévères (schizophrénie ou bipolarité), avec ou sans addiction. Exit les hébergements, très coûteux et souvent maltraitants, direction le droit commun. Une initiative de «logement d’abord», concept importé des Etats-Unis qui a notamment fait ses preuves en Finlande et fait l’objet, depuis 2017, d’un plan gouvernemental quinquennal en France ayant permis d’installer 235 000 personnes dans des logements durables. Mais les initiatives de ce type, de plus en plus nombreuses, pâtissent souvent d’un manque d’ambition et de moyens. Un Chez-soi d’abord, également déployé dans d’autres villes françaises (Marseille, Toulouse, Lille...), fait figure de modèle.

Vaccination : « Miser sur l’intelligence collective des Français contre les croyances moyenâgeuses »

Publié le 21 juillet 2021

Jean Carlet   Ancien réanimateur médical, ancien président de la société européenne de réanimation, président sortant de l’alliance mondiale contre la résistance bactérienne /Waaar

Il est urgent de casser l’envolée des contaminations. Une centaine de médecins, de scientifiques et de citoyens appellent, dans une tribune au « Monde » lancée par Jean Carlet, ancien président de la Société européenne de réanimation, à raisonner et à se vacciner

Tribune. Le chef de l’Etat a très clairement indiqué que la vaccination contre le virus du Covid-19 était la seule solution pour venir à bout de cette épidémie dévastatrice. Il a également insisté sur l’importance du passe sanitaire Covid, en multipliant les endroits et les situations où il sera obligatoire, et décidé d’imposer la vaccination à tous les soignants, en interdisant aux réfractaires de s’occuper des malades, en ville ou à l’hôpital, et en leur imposant un congé sans solde, voire d’autres sanctions.

Voici des décisions très courageuses, il faut bien le reconnaître, quelles que soient les convictions politiques ou sociétales des Français. Dénigrer celles-ci par principe n’a aucun sens, et n’est pas responsable. Les Académies de médecine et de pharmacie, la Fédération des spécialités médicales, plusieurs responsables politiques, et les 100 personnes qui signent cette tribune ont tous plaidé ces derniers jours pour une vaccination imposée à toute la population française et restent sur cette position.

vendredi 23 juillet 2021

Non à l’obsession du corps sain !

Clara Degiovanni publié le 

L’orthorexie, du grec orthos, « correct », et órexis (ὄρεξις), qui signifie « appétit », est un trouble des conduites alimentaires (TCA) qui pousse une personne à s’attacher de manière obsessionnelle à la qualité des aliments qu’elle absorbe. La bigorexie, néologisme formé depuis l’anglais big, en référence à l’augmentation de la masse musculaire, désigne quant à elle une addiction d’ordre pathologique au sport.

Mais, pourquoi parler de « troubles » ? En quoi est-ce un problème de vouloir manger des aliments de bonne qualité, bio et issus du marché ? Et pourquoi serait-il grave de faire du sport, à une époque où la sédentarité est vue comme un fléau ? C’est bien là que se trouve le problème. Réponses avec Michel Foucault et… les père de l’Église.

Des troubles invisibles et socialement encouragés

La plupart du temps, la bigorexie et l’orthorexie ne sont pas vues comme des troubles. « Quand les gens me voient partir faire du vélo a 5 heures du matin, pour eux, j’ai du courage », explique Servane, interrogée dans l’émission Les Pieds sur terre pour parler de son addiction au sport. Ces pathologies, plutôt valorisées socialement, demeurent donc souvent indétectables. Pourquoi s’en prendrait-on à celui qui, courageusement, arrive à tenir son régime ou son programme sportif ? Loin d’être réprouvées, ces addictions révèlent une capacité d’abnégation qui trouve un écho favorable dans des sociétés terrifiées par le relâchement de l’individu moderne.

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Covid-19 : en France, une triple fracture vaccinale

Par   Publié le 25 juillet 2021

Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.

Dans un centre de vaccination installé dans le hall d’exposition de Nantes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2021.

C’est une photographie inédite de la France vaccinée contre le Covid-19, et de celle qui ne l’est pas, ou moins. A l’heure où l’Etat s’attelle à durcir les règles du passe sanitaire pour inciter le plus grand nombre à la vaccination, sur fond de reprise épidémique, plusieurs lignes de « fracture » vaccinale traversent le pays.

15 universités vont devoir augmenter leur quota d’étudiants en santé

Jean-Bernard Gervais  21 juil. 2021

« C'est une victoire morale, le conseil d'État a reconnu que les associations se sont battues pour une cause juste », annonce avec joie Muriel Brajon, membre du collectif Pass/Las.

C'est que le Conseil d'État, ce 8 juillet, a donné raison à 15 associations formant le collectif Pass/Las, lesquelles avaient demandé au conseil d'État l'annulation de l’arrêté interministériel du 5 mai fixant, pour l’année universitaire 2021-2022, le nombre de places en 2ème année allouées aux étudiants en 1ère année commune aux études de santé (PACES).

Dans son communiqué de presse, le conseil d'État constate en effet que cet arrêté, pris dans le cadre de la transition entre les anciennes et les nouvelles études de santé, accordait un plus grand nombre de places aux redoublants de la PACES qu'aux étudiants inscrits dans les nouveaux parcours de première année, qu'il s'agisse de la licence à option Accès Santé (Las) ou du parcours d’accès spécifique santé (PASS).

« Alors que les PACES représentent 30% des étudiants de 1ère année, l’arrêté attaqué leur réserve environ 48% des places en 2ème année », constate le conseil d'État. Aussi, les 15 universités attaquées par les associations requérantes n'ont pas suffisamment augmenté leur quota d'admission d'étudiants pour faire en sorte que les étudiants inscrits en Las et Pass ne soient pas lésés, juge également le conseil d'État.

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jeudi 22 juillet 2021

Professionnels de santé : crise des vocations ? Avec Frédéric Pierru et Mathilde Renter

LE 21/07/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS D'ÉTÉ

par Chloë Cambreling

A l'aube des vacances d'été, sages-femmes, généralistes, pédiatres ou encore psychiatres peinent à trouver des remplaçants pour les congés estivaux. Quelles sont les causes de la perte d'attractivité des professions de santé ? 

Une crise des vocations pour les professions de santé ?
Une crise des vocations pour les professions de santé ?  Crédits :  FREDERICK FLORIN - AFP

Le problème de carence de personnel soignant en période estivale est récurrent, mais cette année, du fait du Covid et d’une 4ème vague qui plane à l’horizon, la situation est d’autant plus sous tension. Comment expliquer les difficultés à trouver des médecins urgentistes remplaçants, des sages-femmes, des pédiatres, des psychiatres ect en période estivale ?

Un an après le SEGUR de la santé, quels effets sur la crise structurelle de l’hôpital ? 

Nous en discutons avec Frédéric Pierru, politiste, sociologue, chercheur en sciences sociales et politiques au CNRS Ceraps‑Lille‑II et co-auteur avec André Grimaldi de Santé : urgence (Odile Jacob, 2020) et Mathilde Renker, présidente de l’ISNAR-IMG ((InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale) , interne de médecine générale à Nancy

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Grâce au Ségur, une infirmière expérimentée gagne 3398 euros nets par mois



Par  et   le 22 juillet 2021

INFOGRAPHIE - Un an après le «Ségur de la santé», 75% des promesses sont tenues. Les personnels hospitaliers ont été augmentés et de l'argent investi à l'hôpital. Restent les chantiers de long terme.

Olivier Véran a reçu mardi matin le 4e comité de suivi du «Ségur de la Santé».


Un an après la signature des accords du «Ségur de la santé», le ministre de la Santé Olivier Véran s'est félicité que 75% des engagements sont déjà réalisés ou en cours de déploiement, alors qu'il réunissait mardi matin les représentants des professionnels de santé pour le 4e comité de suivi. Revue de détail.
 

9 milliards d'euros pour augmenter les salaires à l'hôpital: principale promesse du Ségur, la revalorisation des personnels hospitaliers a été tenue. Depuis fin 2020, tous les personnels des hôpitaux (soignants et non-soignants), Ehpad publics, fonctionnaires d'État ou territoriaux qui y exercent ont vu leur salaire augmenté de 183 euros nets par mois. Les personnels des cliniques et Ehpad privés ont également été augmentés à hauteur de 160 euros nets mensuels. En outre, les personnels peuvent toucher jusqu'à 100 euros brut par mois supplémentaires en cas de prime d'engagement collectif. En outre, le ministère va procéder à une revalorisation des grilles de rémunération pour l'ensemble des personnels soignants et médico-techniques à compter du 1er octobre prochain pour la fonction publique hospitalière et début 2022 pour les autres fonctions publiques et le privé.

En fin de carrière, une infirmière gagnera après le Ségur 3398 euros nets mensuels et un cadre de santé 3941 euros nets mensuels.

Ministère de la santé

Au final, une infirmière avec un an de carrière verra son salaire passer de 1736 à 2026 euros nets par mois, soit un gain de 290 euros nets (183 euros de revalorisation salariale et 107 euros de revalorisation des grilles). En fin de carrière, son salaire passe de 2863 à 3398 euros nets par mois, soit un gain de 536 euros nets (183 euros d'augmentation et 353 euros de revalorisation des grilles). En fin de carrière, une infirmière spécialisée pourra gagner 3583 euros nets mensuels (contre 3032 euros auparavant), une aide soignante gagnera 2823 euros nets mensuels (contre 2303), et un cadre de santé 3941 euros (contre auparavant 3547). Un médecin, nommé praticien hospitalier après deux ans d'assistanat, sera lui payé 4705 euros nets mensuels (contre 3600 avant le Ségur).

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Deux lycéens relient Marseille à Calvi sur un voilier pour sensibiliser au suicide chez les jeunes

Publié le 



















Deux lycéens de 18 ans ont traversé la Méditerranée, entre Marseille (Bouches-du-Rhône) et Calvi (Haute-Corse), à bord d’un voilier de 4,20 m. Ce projet, accompli en moins de 45 heures, avait pour objectif de parler d’une cause qui leur tient à cœur : le suicide chez les jeunes.


Ces deux lycéens de 18 ans sont passionnés de voile. Vendredi 16 juillet, ils se sont lancés dans une traversée de la Méditerranée, entre Marseille (Bouches-du-Rhône) et Calvi (Haute-Corse), à bord d’un petit voilier mesurant 4,20 m. Ils ont accompli leur défi en 44 heures et 58 minutes, rapporte France 3 Provence Alpes Côte d’Azur.


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mercredi 21 juillet 2021

Le sport cérébral efficace pour différer la maladie d’Alzheimer

Par   Publié le 20 juillet 2021

La pratique d’activités intellectuelles comme la lecture ou les jeux, à un âge avancé, permet de retarder jusqu’à cinq ans l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer, selon une étude de cohorte américaine.

Des joueurs de Scrabble lors des championnats du monde, le 29 août 2016, au Grand Palais de Lille.

Lisez (Le Monde, des livres, des magazines…) ; écrivez des lettres ; jouez aux cartes ou à des jeux de plateau ; faites des puzzles… Bref, faites travailler votre cerveau, quel que soit votre âge. Une étude prospective, publiée en ligne le 14 juillet dans Neurology, la revue de l’Académie américaine de neurologie, conclut que pratiquer des activités intellectuellement stimulantes à un âge avancé retarde de cinq ans l’apparition des signes cliniques de la maladie d’Alzheimer (MA).

Anthropologie Les lois de l’amitié sont sans pitié

NEW SCIENTIST (LONDRES)


Les relations sociales sont régies par des règles bien précises, soutient l’anthropologue britannique Robin Dunbar dans New Scientist. Distance, sexe, âge et même habitudes en matière de sommeil déterminent la nature et la robustesse de nos amitiés.

Il fut un temps où les utilisateurs de Facebook avaient bien plus d’amis. Il faut dire que c’est toute la stratégie commerciale du réseau social que d’inciter ses membres à s’en faire le plus possible. Mais vers 2007, les internautes ont commencé à se demander qui étaient tous ces gens avec qui ils avaient noué des liens virtuels.

Une voix s’était élevée (la mienne [sur Robin Dunbar, lire l’encadré ci-dessous]) pour rappeler que nous ne sommes capables d’entretenir des relations sociales qu’avec environ 150 personnes. Une grande vague de purges d’“amis” s’est ensuivie, et le “nombre de Dunbar” est devenu connu de par le monde. Merci Facebook !

Internat au sein de l’hôpital : un apprentissage dans la douleur

Medscape Logo

Dr Pauline Sériot.  8 juillet 2021

Rôle et mission, horaires et rémunération, violences et culture de l’omerta… : dans cette première vidéo, le Dr Pauline Seriot, décrit la réalité des internes en médecine.







TRANSCRIPTION

Bonjour à tous. Vous avez certainement entendu parler du mouvement de grèvequi a été organisé il y a peu à l’initiative du syndicat national des internes afin de réclamer les 48 heures hebdomadaires de travail. Il me semble donc opportun, dans ce contexte, de préciser le rôle et les missions de l’interne au sein de l’hôpital et les conditions dans lesquelles il exerce.

Vous avez certainement en tête le souvenir du film Hippocrate . Beaucoup de gens autour de moi m’ont demandé si cela se passait réellement comme ça, à l’hôpital. La réponse est oui. Ce film est d'une vérité accablante. Lorsque je l’ai visionné, j’étais externe et je me suis vraiment demandé si la vision de l’internat qu’on me proposait me donnait envie de poursuivre mon cursus.

Un interne, c’est quoi ?

C’est un étudiant en troisième cycle d’études médicales. Au regard de la loi, c’est un praticien en formation spécialisée. Le Code de la santé publique précise néanmoins qu’il exerce les fonctions de prévention, de diagnostic et de soins par délégation et sous la responsabilité du praticien dont il relève. Tout cela n’est que très théorique. L’interne est donc une sorte de chimère, une figure associant plusieurs entités : celle, d’abord, d’un étudiant, d’un praticien en formation, d’un médecin et, quand il a soutenu sa thèse, d’un docteur.

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