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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 février 2020

Scandale de la Dépakine : mise en examen du groupe pharmaceutique Sanofi

Une enquête était ouverte depuis 2016 sur la commercialisation de cet antiépileptique prescrit à des femmes enceintes malgré les risques connus pour la santé du fœtus.
Le Monde avec AFP Publié le 3 février 2020
Le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé lundi 3 février au soir sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » dans l’affaire de la commercialisation de l’antiépileptique de référence Dépakine.
L’enquête, ouverte en septembre 2016, visait à établir s’il y avait eu « tromperie sur les risques inhérents à l’utilisation du produit et les précautions à prendre ayant eu pour conséquence de rendre son utilisation dangereuse pour la santé de l’être humain » et couvrait la période allant de 1990 à avril 2015.
La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi, mais aussi sous des marques génériques, et est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires. Elle présente néanmoins un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus si elle est prise par une femme enceinte.

Le cancer est en forte progression dans le monde

Au rythme actuel, prévient l’OMS, le nombre de cas pourrait augmenter de 60 % dans les deux prochaines décennies, avec les pays en développement comme principales sources de nouveaux cas.
Par   Publié le 4 février 2020
Le cancer poursuit sa progression dans le monde, mais de meilleures mesures de prévention pourraient ralentir sa course et sauver plusieurs centaines de milliers de vies chaque année, en particulier dans les pays en développement et les pays émergents. Voilà, en substance, les messages clés de deux volumineux rapports rendus publics, mardi 4 février, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Tentative de suicide en pédopsychiatrie, un lien avec le QI ?

Publié le 29/01/2020





Si certaines études suggèrent l’existence d’une « corrélation négative » entre le Quotient Intellectuel (QI) et des tentatives de suicides, d’autres indiquent plutôt un lien opposé (par exemple, une éventuelle « corrélation positive » entre QI et tentatives de suicide, chez des patients schizophrènes).


Comme cette association demeure en fait toujours controversée, et qu’aucune étude sur ce thème ne semblait encore avoir été réalisée dans un contexte de « trouble bipolaire pédiatrique » (TBP), une équipe de Porto Alegre (au Brésil) a examiné ces relations entre QI et tendances suicidaires chez 63 enfants ou adolescents de moins de 18 ans, recrutés parmi des patients ambulatoires avec un diagnostic de TBP (de type I, II ou « non autrement spécifié », selon les critères du DSM-IV révisé). Ce choix nosographique s’explique par la prévalence-vie entière élevée (environ 20 %) des tentatives de suicide chez les sujets souffrant de cette pathologie.

lundi 3 février 2020

Des préposés aux bénéficiaires deviennent agents d'intervention en psychiatrie

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2020-02-03

QUEBEC

Centre de santé et de services sociaux de Gatineau.
L'Hôpital Pierre-Janet à Gatineau
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL ASPIROT

Les préposés aux bénéficiaires en milieu psychiatrique recevront une meilleure reconnaissance. Plus de 90 postes deviennent des postes d’agent d’intervention, ce que réclamait le syndicat depuis des décennies. Cela représente une hausse salariale de 82 cents de l’heure.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais (STTSSSO-CSN) se réjouit de cette victoire syndicale.
C’est le fruit de la détermination des travailleuses et travailleurs qui n’ont pas lâché le morceau et qui ont fini par forcer l’employeur à reconnaître le fait qu’ils agissent à titre d’agents d’intervention en milieu psychiatrique depuis des années, explique la présidente du STTSSSO-CSN
, Josée McMillan.


Ne me demandez plus si le racisme anti-asiatique existe vraiment

Slate.fr

Grace Ly — 

Il nous aura fallu le coronavirus pour saisir que la maladie du racisme anti-asiatique se niche dans notre chair.


«Ils mangent tout, ces gens-là», «Ça ne m'étonne pas que ça vienne de Chine, parce que l'hygiène, là-bas…», «Gardez votre virus chinois!».

L'épidémie de coronavirus 2019 n-Cov qui sévit en Chine depuis décembre 2019 a ouvert la boîte de Pandore du racisme anti-asiatique partout dans le monde. Les réseaux sociaux débordent d'insultes, les médias font gonfler la psychose, les gens se sentent autorisés à répandre leur racisme dans la rue envers des personnes perçues comme asiatiques, et les enfants répètent dans la cour d'école tout ce qu'ils entendent.
C'est moche, je vous l'accorde. L'autre jour, au café, en me voyant arriver au comptoir, un homme a gloussé en direction de ses copains: «Vite, mettez vos masques!» La pharmacie au coin de ma rue est en rupture de stock de masques chirurgicaux, alors que les professionnel·les de santé ont affirmé qu'ils étaient inutiles pour les populations saines.

Pas le premier symptôme

Ma triste expérience de Parisienne n'est rien comparée aux violences graves –exclusion, agressions– éprouvées par nombre d'Asiatiques en France, dont beaucoup ont témoigné spontanément sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #JeNeSuisPasUnVirus.
Rien de tout cela n'est normal. Rien de tout cela n'est acceptable. Le coronavirus est un prétexte, bien sûr. Le racisme anti-asiatique n'a pas été fabriqué à Wuhan, épicentre du virus en Chine: il nous hante depuis bien longtemps. La peur de la maladie a dévoilé les vrais visages et gratté la terre fertile d'un racisme ancré dans nos mentalités.


Ouverture de l'AMP à toutes les femmes : les CECOS appellent à encourager le don de sperme

PAR 
COLINE GARRÉ -  
PUBLIÉ LE 03/02/2020




Crédit photo : S. Toubon
« C'est une révolution, un défi auquel il faut s'adapter », reconnaît la Pr Catherine Metzler-Guillemain, responsable du service de Biologie de la Reproduction - CECOS à l’Hôpital de la Conception (AP-HM, Marseille), en évoquant l'ouverture de l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux couples de femmes et aux femmes seules, à l'occasion du Congrès Pari(s) Santé femmes, qui s'est tenu sous l'égide du Collège national des gynécologues et obstétriciens français du 29 au 31 janvier. 
Repoussant panique et idéologie, la cheffe de service se veut pragmatique face aux modifications apportées par la troisième révision des lois de bioéthique depuis 1994. « Il faut renforcer l'activité du don de spermatozoïde », exhorte-t-elle.

Quelques chiffres

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Le 3 février 2020

Toutes les propositions de l’ARS ne sont pas encore chiffrées : néanmoins, quelques indications sont données sur les sommes consacrées par l’ARS au projet de santé du territoire Sundgau. Ainsi, pour la Maison périnatale qui remplace désormais la maternité d’Altkirch, l’accompagnement financier de l’ARS s’élève en investissement à 60 270 € et en fonctionnement à 266 000 € ; en fonctionnement, pour les sages-femmes se déplaçant avec le Smur, à 20 000 € ; pour le développement des prises en charge obstétricales à domicile dans le sud Alsace, à 85 000 € cette année et à 50 000 € en 2021 ; pour la formation et l’accompagnement des personnels (diplômes échographie, préparation à la naissance, rééducation périnéale) à 330 000 € ; pour la mise en place d’une ambulance dédiée à l’urgence pré-hospitalière, à 30 000 € (expérimentation de trois mois) ; pour la création d’une communauté périnatale de territoire, à 25 000 € (pour Altkirch et Thann) ; pour la création d’un hôpital de jour de psychiatrie pour les adolescents (à Mulhouse), à 800 000 € ; pour l’antenne de la Maison des adolescents (à Altkirch), à 60 000 € ; pour le maintien de l’antenne de dépistage de handicaps chez les enfants (à Mulhouse), à 140 000 €.


Rencontres Images Mentales 2020

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Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, "l’urgence dure depuis 30 ans"

Textes Pierre LAURENT  le 3 février 2020

Représentant seulement 0,73 % des professeurs de médecine, la spécialité est de moins en moins prisée, alors que les besoins vont croissant. Une situation d’urgence qu’a soulignée en ce début d’année au Sénat le sénateur haut-saônois Michel Raison. État des lieux.

Non seulement, il faut douze ans environ pour former un professionnel mais la spécialité paraît moins concrète que la psychiatrie adulte. Photo archives ER

« Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, l’urgence dure depuis 30 ans », a tonné récemment le sénateur haut-saônois LR Michel Raison à l’occasion d’un débat sur la question au palais du Luxembourg. « Comme j’avais 4 minutes de parole et que je suis administrateur à Saint-Rémy, très gros hôpital psychiatrique en Haute-Saône qui couvre également une partie du Doubs, j’ai sollicité le directeur et les médecins qui ont fait émerger cette problématique. »
Une situation critique qui semble avant tout due au manque de praticiens. « C’est général à la France et nous sommes dans la moyenne », atteste le Dr  Jean-Paul Olivier, psychiatre et chef de service du pôle adolescent de l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard. « Comme la plupart des spécialités, nous pâtissons de la conséquence à long terme du numerus clausus des années 1990. Trente ans après, la relève n’est pas au rendez-vous et les départs en retraite ne sont pas comblés. »

INTERVIEW Loi bioéthique : «Pour moi, un enfant désiré est un enfant heureux»

Par Catherine Mallaval, photos Denis Allard et Laure Equy — 




Photo Denis Allard pour Libération


Médecin et sénateur LR, Alain Milon détonne à droite pour ses opinions pro-PMA et GPA. A la veille du vote sur le texte au Sénat, il revient sur les points de friction et défend l’idée d’une famille définie par le «projet parental» plutôt que par la biologie.

DÉPRESSION : 1 dose d'hallucinogène pour des années d'effet antidépresseur ?

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Journal of Psychopharmacology  Publié le 3 février 2020

De nombreuses études ont déjà documenté la capacité de cette substance hallucinogène, présente dans « les champignons magiques » pour réduire les symptômes anxieux et dépressifs
De nombreuses études ont déjà documenté la capacité de cette substance hallucinogène, présente dans « les champignons magiques » pour réduire les symptômes anxieux et dépressifs. Ces chercheurs du NYU Langone Medical Center (New York), déjà à l’origine d’une étude historique (2016) sur le sujet, montrent aujourd’hui, toujours dans le Journal of Psychopharmacology qu'un traitement à dose unique de psilocybine, combinée à une psychothérapie, apporte des améliorations significatives chez les patients cancéreux. Les effets anxiolytiques et antidépresseurs de cette dose unique perdurent ainsi pendant près de 5 ans.

Dans l'étude originale, la psilocybine entraînait des améliorations immédiates, significatives et durables de l'anxiété et de la dépression, une réduction de la détresse émotionnelle associée au cancer, une amélioration du bien-être spirituel et une amélioration de la qualité de vie. Lors de l'évaluation finale à la fin du suivi de 6,5 mois, la psilocybine restait associée à des effets anxiolytiques et antidépresseurs durables. Environ 60 à 80% des participants avaient continué à signaler une réduction de leurs symptômes et une amélioration de leur qualité de vie.

Les effets positifs d’une dose unique perdurent 5 ans plus tard

La nouvelle étude confirme ces résultats mais à très long terme soit au boit de suivis de 3 à 4,5 ans après l'administration de psilocybine à dose unique. L’analyse des données de suivi fait état de réductions soutenues de l'anxiété, de la dépression, du désespoir, de la baisse de moral et de la peur de la mort :
  • 60% à 80% des participants bénéficient toujours d’effets anxiolytiques et antidépresseurs de la psilocybine à 4,5 ans ;
  • 71 à 100% des participants attribuent des changements de vie positifs à l'expérience de la thérapie comportant la psilocybine et considèrent la thérapie comme l’une des expériences les plus remarquables et spirituelles de leur vie.


VIDÉO - "La plupart des personnes qui décèdent par suicide en avaient parlé avant"

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Par France Bleu Isère  
Lundi 3 février 2020

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Environ 9 000 personnes se donnent la mort chaque année en France. Une journée nationale de la prévention du suicide est organisée ce mercredi, après une projection-débat ce lundi soir à Grenoble. Le psychiatre grenoblois Marc Dubuc était l'invité de France Bleu Isère ce lundi matin.
 
Grenoble, France
"Ces personnes ne souhaitent pas mourir, mais arrêter de souffrir". Marc Dubuc, médecin-psychiatre, insiste : "Il faut aider la personne à aller vers des soins". D'autant plus que la grande majorité des personnes qui se suicident en parlent avant de passer à l'acte. Et certains signaux envoyés peuvent permettre d'intervenir pour éviter le suicide. 

En Chine, des expatriés touchés par la dépression

Publié le 



Isolement, frustrations, stress… En Chine, les expatriés sont souvent guettés par la dépression. Si le problème n’est pas nouveau, il s’aggrave à mesure qu’il devient plus difficile de se faire une place dans la société chinoise en mutation.