blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 4 mars 2016

Imaginer, à la croisée des chemins

nonfiction.fr 03 mars 2016 

PSYCHANALYSE
Couverture ouvrage
IMAGINONS. LE VISIBLE ET L'INCONSCIENT
Éditeur : ITHAQUE
176 pages /36 € sur
Résumé : Un ouvrage raffiné qui part à la recherche du statut de l'image en psychanalyse mais bascule dans la confusion. 
Ce livre, qui se consacre à une quête du statut de l'image, arbore une forme particulièrement élaborée, nourrie d'illustrations et de photographies ayant fait l'objet d'un travail minutieux de la part de l'éditeur. Mais son contenu théorique est-il à la hauteur de cette minutie ?

« Une brève histoire du temps » aux urgences...

 par 

Le regard d'un photographe, le travail qui en résulte et qu'il livre à celui qui le reçoit s'avère souvent plus explicite que tout autre format, restituant au plus serré, dans un angle d'attaque personnel, émotion et réalisme, interrogations et révélations. A partir du travail mené six mois durant aux urgences du centre hospitalier de Macon, la photographe Emilie Fontaine nous propose, sous forme d'un web-documentaire de 19 minutes intitulé « Serious game », une approche plurielle de la temporalité : celle du patient, celle des soignants mais aussi la sienne sur le choix de « l’instant décisif ». 
Web-documentaire Emilie Fontaine
Le web-documentaire d'Emilie Fontaine « au plus proche des gens », une immersion « en temps réel » où tout est dit.
Encore un sujet sur les urgences allez-vous penser… Encore une fois un service de soins qu'une photographe aurait choisi comme objet d'étude pour les raisons que l'on connaît et pour les avoir vues maintes fois médiatisées. Aux urgences, en effet, la réalité dépasse la fiction, l'hyperactivité rime avec l'engagement, la technicité s'imbrique avec l'humanité, les salles d'attente sont le réceptacle de tout ce que la vie peut réserver d'inattendu et de dramatique, où le médical côtoie le social…
L'angle qu'a choisi Emilie Fontaine est inédit et c'est pour cela qu'il nous interpelle. Il s'agit de s'attacher à la question du temps, ce temps qui fait défaut aux uns et jugé trop long pour les autres, ce temps qui demande aux équipes soignantes de jongler et d'agir « en priorité » et ce, à flux tendu permanent, ce temps qui passe inexorablement alors que chaque seconde perdue peut être une vie perdue…
  • web-documentaire Emilie Fontaine
  •  
  • web-documentaire Emilie Fontaine
On le sait bien, la question du temps d'attente dans les services d'urgence reste une préoccupation récurrente de tous les acteurs engagés et notamment des pouvoirs publics qui tentent régulièrement de la normer pour la réduire, de la minimiser pour rassurer les usagers qui la subisse. On sait d'ailleurs que c'est peine perdue, les urgences hospitalières, en tension permanente, continuent inexorablement de subir les flux de patients, les pathologies qui les conduisent là et les critiques lorsqu'il s'agit de parler du délai de prise en charge…

Un collectif étudiant donne des clés pour garder son indépendance face à l'industrie pharmaceutique



"Pourquoi garder son indépendance face aux laboratoires pharmaceutiques ?" est accessible gratuitement en ligne.
Ils sont une quinzaine d'étudiants en médecine à avoir créé un livret qui questionne. "Pourquoi garder son indépendance face aux laboratoires pharmaceutiques ?" est un ouvrage gratuit et pédagogique. Il donne des clés, aux professionnels comme aux étudiants, pour conserver son indépendance face à l'industrie et privilégier l'intérêt du patient.

Ils vont sillonner le Maroc à dos de mules pour offrir des soins

SUISSE Aurélie Toninato 04.03.2016


Projet solidaireCinq soignants bénévoles et leur caravane dispenseront consultations et formation aux habitants de régions reculées.

Lara Martinez, médecin, fait partie de l'équipe de bénévoles genevois rassemblés par Jérémie Thirion, infirmier,qui est à l'origine du projet Amoddou.
Lara Martinez, médecin, fait partie de l'équipe de bénévoles genevois rassemblés par Jérémie Thirion, infirmier,qui est à l'origine du projet Amoddou.
Des soignants franco-suisses, une caravane et des mules au Maroc. C’est le pitch d’un projet solidaire de cinq infirmiers, médecin, pédiatre et sage-femme de l’Hôpital cantonal. Pendant deux semaines, ils vont arpenter le cœur du massif de l’Atlas, dans la vallée du Dadès, à la rencontre des populations isolées pour leur dispenser soins et formation. Jérémie Thirion, infirmier de 30 ans, est à l’origine de ce projet baptisé Amoddou — «caravane» en berbère. Pourquoi le Maroc? Son système de santé semble pourtant bon… «C’est vrai, il fonctionne plutôt bien. Mais les régions reculées peinent à avoir accès aux soins et ne bénéficient donc que peu de ce système. L’hôpital le plus proche de la vallée du Dadès se situe à 50 km… Il existe des dispensaires mais ils sont souvent tenus par une infirmière qui doit s’occuper seule de tout, du traitement de maladies chroniques au suivi des femmes enceintes.»

Comment bien choisir les revêtements de sol en Ehpad ?


 

                              LE PROBLÈME

Le sol fait partie du projet architectural de l'Ehpad. Le choix des revêtements doit répondre à des impératifs de sécurité et aux contraintes liées à l'activité prévue dans les locaux. Quelles en doivent être les caractéristiques ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?

LA SOLUTION

Les sols des Ehpad doivent permettre la circulation des personnes en toute sécurité — sans risque de glissades et de chutes pour le personnel et les résidents — et la facilitation des efforts des agents lors de la manipulation des mobiliers. Il faut donc impérativement prévoir des revêtements antidérapants conformes à la norme DIN 51130 pour les pieds chaussés des salariés, et des sols de groupe B ou C selon la norme DIN 512097 dans les locaux humides du type cabinets de toilettes, salles de bains et locaux lavés, dans lesquels les résidents déambulent pieds nus.

Comment gérer les visites des proches en Ehpad ?



LE PROBLÈME

Les visites des proches ou de bénévoles en Ehpad participent au maintien du lien social des résidents. Chaque établissement fixe son règlement intérieur permettant aux familles et associations d'intervenir dans les établissements accueillant des personnes âgées dépendantes.

LA SOLUTION

Plusieurs études ont démontré que le nombre et la fréquence des visites familiales sont les mêmes lorsque la personne âgée vit en maison de retraite ou à domicile. Pour autant doit-on en conclure que les règles sont identiques ? Dans sa recommandation de bonnes pratiques (volet 3 :qualité de vie en Ehpad), l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) insiste tout particulièrement sur le fait que les Ehpad sont à la fois les lieux de vie des résidents et les lieux de travail des professionnels dans lesquels les proches deviennent des visiteurs.

jeudi 3 mars 2016

La collection de l'Abbaye d'Auberive à la Halle Saint-Pierre

SORTIRAPARIS le 2 mars 2016 Par Maïlys C.

La collection de l'Abbaye d'Auberive à la Halle Saint-Pierre

Amateurs d'art singulier, réjouissez-vous ! La Halle Saint-Pierre présente, du 30 mars au 26 août 2016, la très belle collection de l'Abbaye d'Auberive.

Située non loin de la ville de Dijon, l'Abbaye d'Auberive possède une histoire très charmante ; plutôt, c'est celle de son propriétaire, Jean-Claude Volot, qui mérite le coup d'oeil. Voilà un homme qui, après une formation d'ingénieur, a très bien réussi dans la vie. Il a donc, au fil des années, utilisé son argent dans une collection d'art brut et d'art singulier d'une incroyable richesse, qu'il a ensuite exposée dans la très belle abbaye d'Auberive. Remarquable autant pour ses pommiers que pour sa petite rivière, elle a vu passer des streets artists du monde entier entre deux expositions d'art actuel ; la religion y a été remplacée par l'art le plus fou, et c'est génial.

«En un mot, c’est LA collection!»

SUISSE 

Arts visuelsAu moment où la frénésie pour l’Art Brut gagne le monde, l’institution lausannoise joue plus que jamais son rôle de pilier et de repère historique.

La cote d’amour de la Collection de l’Art Brut à Lausanne ne faiblit pas. Au contraire, elle accueille plus de 40?000 visiteurs par année.
La cote d’amour de la Collection de l’Art Brut à Lausanne ne faiblit pas. Au contraire, elle accueille plus de 40?000 visiteurs par année.Image: ODILE MEYLANArt brut… Le jour où l’étiquette est venue se coller à Lausanne comme une deuxième peau, grâce à l’accueil de la Collection de Jean Dubuffet, sa part d’ombre l’emportait encore. C’est quoi? C’est qui? C’est l’art des fous, disait-on pour résumer. Les plus dubitatifs lui donnaient du «pittoresque» et les plus éblouis du «sauvage», laissant aux plus aventureux l’expérience de l’éveil ou du réveil des sens sans avoir besoin de mots pour le dire. Quarante ans plus tard, le marché de l’art en manque d’oxygène a rattrapé cette production faite par la marge et destinée à y rester, comme il l’a fait avec les arts premiers ou le street art. On ne compte plus les galeries, les initiatives muséales, les collections privées, les foires, les découvreurs, les découvertes et donc… les records sur un marché où Christie’s joue déjà placé. En janvier, la maison de vente a abattu sa première carte avec une vacation entièrement dédiée à l’Art brut qui a totalisé 1,54 million de francs. Et elle entend bien faire décoller ce secteur où les récits épiques de l’Américain Henry Darger peuvent s’envoler entre 320 000 et 550 000 francs et où le Bernois Adolf Wölfli, autre figure historique majeure, frôle les 120 000 francs. Rangé derrière un bataillon de nuances – outsider art, art singulier, folk art, neuve invention – l’engouement est viral. Un peu par le refus – le même que Dubuffet en 1945 – d’une scène contemporaine autosatisfaite de son hermétisme! Un peu, aussi, par un effet de mode laissant la Collection de l’Art brut à Lausanne batailler seule pour préserver l’intégrité du père.Lire la suite ...

Dijon : la 4e biennale d'art singulier est à découvrir du 4 mars au 3 avril

Bourgogne
  • Patricia Marty
  • Publié le 01/03/2016

  • Pour sa 4e édition, la biennale d’arts singuliers invite Claude Brugeilles, un artiste qui construit des sculptures de Don Quichotte. © http://www.itinerairessinguliers.com
    © http://www.itinerairessinguliers.com Pour sa 4e édition, la biennale d’arts singuliers invite Claude Brugeilles, un artiste qui construit des sculptures de Don Quichotte.
    Elle a pour objectif de favoriser l’insertion et le lien social par la création et l’accompagnement de projets artistiques. Elle est en lien avec les acteurs culturels, sanitaires et sociaux de la région, en particulier le centre hospitalier de la Chartreuse.


    Dans l'Yonne, par exemple, le Grenier à Sel d’Avallon a accueilli l’artiste avallonnais Jean-Yves Chevilly, qui a accompagné des habitants de la ville et des alentours pourréaliser une œuvre collective. Pendant cinq jours, différents groupes se sont succédé à l’atelier et chacun a apporté sa touche personnelle à l’œuvre, en continuant ce que le précédent avait commencé.

Détournements : l'exposition d'Art Brut à voir au château de Seneffe

BELGIQUE Christine Borowia 27 février 2016




Danièle Lemaire, artiste
8 images 
Danièle Lemaire, artiste - © Tous droits réservés



























Il vous reste 1 semaine pour aller voir l'exposition Détournements au Château de Seneffe. Il s'agit de la 3 ème triennale d'Art hors normes organisée par le "groupement louviérois d'inclusion". Ces oeuvres sont réalisées par des personnes handicapées mentales provenant de sept institutions belges. Trois musées belges abritant des collections d'Art Brut ont également prêté des oeuvres le temps de l'exposition.


SONDAGE Une France empreinte de la culture du viol

Une France empreinte de la culture du violUne France empreinte de la culture du viol Photo Plume Heters Tannenbaum. Hans Lucas

Une récente enquête démontre à quel point le viol reste un crime minoré, voire banalisé, au sein de la société.

A quelques jours de la rituelle journée de la femme - toujours le 8 mars -, voilà un sondage qui envoie dans l’atmosphère un écœurant parfum de clichés et d’idées erronées qu’on espérait enfin évaporé. Alors que le viol est reconnu par la loi comme un crime depuis plus de trente ans, qu’il mobilise contre lui sans relâche associations, plans gouvernementaux, campagnes, quatre Français sur dix estiment toujours que la responsabilité du violeur est atténuée si la victime a une attitude provocante (une jupe courte ?). Voilà encore que pour plus de la moitié de la population (61 % de Français, 65 % de Françaises) un homme a plus de mal «à maîtriser son désir sexuel qu’une femme». Et que perdure le mythe du violeur inconnu dans une rue sombre quand la plupart des viols sont commis par des proches.
Sérieux ? L’enquête réalisée par Ipsos (1) pour l’association Mémoire traumatique et victimologie constitue, en tout cas, la première photographie - navrante - des «représentations sur le viol et les violences sexuelles».

mercredi 2 mars 2016

Téléconsultations : AXA revendique « plusieurs centaines d'appels d'assurés par semaine »

 Sophie Martos  02.03.2016

Didier Weckner, directeur délégué d'AXA France en charge de la santé et des assurances collectives, a annoncé que le service de téléconsultations de sa compagnie recevait« plusieurs centaines d'appels par semaine ». «La tendance est à la hausse mais il est difficile de connaître le taux d'accélération d'ici un an ou le nombre de médecins dont nous aurons besoin », a-t-il expliqué, lors d'un échange organisé à Paris par Nile consultants.

Foucault entre psychanalyse et psychiatrie « Reprendre la folie au niveau de son langage »

parElisabetta Basso
Centro de Filosofia, Universidade de Lisboa
couverture de APHI_791

Résumé

Français
Cet article a pour but d’analyser la position qu’occupe la psychanalyse dans l’œuvre de Michel Foucault au moment du dépassement, opéré par le philosophe entre les années cinquante et les années soixante, de son adhésion initiale au programme de la psychiatrie existentielle vers l’élaboration de son archéologie.


Internement à vie : «Les gens estiment qu’ils doivent être assurés contre le risque du crime»

SUISSE 03.03.2016





PHILIPPE DELACRAUSAZ Le Dr Philippe Delacrausaz, spécialiste lausannois de l’évaluation des risques et habitué des tribunaux, dirige le Centre d’expertises psychiatriques, au CHUV, et préside la Société suisse de psychiatrie forensi-que. Il participe aussi à une formation dans le domaine des expertises pénales.
PHILIPPE DELACRAUSAZ Le Dr Philippe Delacrausaz, spécialiste lausannois de l’évaluation des risques et habitué des tribunaux, dirige le Centre d’expertises psychiatriques, au CHUV, et préside la Société suisse de psychiatrie forensi-que. Il participe aussi à une formation dans le domaine des expertises pénales.
© 24 Heures / Gérald Bosshard

Propos recueillis par Fati Mansour

Responsable du Centre d’expertises psychiatriques du CHUV, le Dr Philippe Delacrausaz analyse la problématique de l’incurabilité et répond à ceux qui pensent pouvoir prédire l’avenir, à la veille du procès de Claude D.
Le procès très attendu de Claude D., accusé d’avoir assassiné la jeune Marie, doit s’ouvrir le 7 mars devant le Tribunal criminel de la Broye et du Nord vaudois. Cette affaire va forcément raviver le débat sur l’internement à vie. Cette mesure extrême, acceptée en votation populaire, est réservée aux personnes très dangereuses et pour toujours inaccessibles à un traitement. Le prévenu, qui a récidivé après avoir purgé une longue peine, est dépeint comme un psychopathe par les deux experts de l’affaire. Ceux-ci sont toutefois divisés sur la durée du sombre pronostic. Face au risque, quelles sont les limites de la science et les attentes de la société? Le point avec Philippe Delacrausaz, responsable du Centre d’expertises psychiatriques du CHUV et président de la Société suisse de psychiatrie forensique.

A votre avis, un expert peut-il conclure à une incurabilité à vie?

Parvenir à un tel pronostic paraît très difficile dans le cas des troubles psychiques, car il y a toujours une part d’évolution qui dépend de multiples facteurs. Même dans le cas de pathologies sévères et susceptibles d’être chroniques, comme la schizophrénie, on ne peut pas affirmer que la personne va toujours en souffrir ou qu’elle ne pourra pas être soignée pour le restant de ses jours.






Marisol Touraine promet d'annoncer "dans quelques semaines" un dispositif d'accompagnement des GHT



"J'annoncerai dans quelques semaines le dispositif d'accompagnement des groupements hospitaliers de territoire (GHT) et je suis certaine que tout le monde s'y retrouvera." C'est en ces termes que la ministre des Affaires sociales et de la Santé a tenté, ce 1er mars dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, de rassurer des acteurs de la santé particulièrement remontés par le dernier jet du projet de décret constituant ces groupements. GHT XXL, dialogue de sourds, surréglementation... Les critiques n'en finissent pas, il est vrai, de fuser depuis quelques jours dans les rangs hospitaliers, directeurs et FHF en tête (lire ci-contre). "Chacun fait valoir ses intérêts, ce qui est normal. [...] L'objectif est non pas de créer un carcan de réglementation [...] mais de permettre l'expression des projets médicaux avec les professionnels de santé, les établissements et les directeurs", a insisté Marisol Touraine, questionnée sur le sujet par le député Les Républicains Jean Leonetti (Alpes-Maritimes). La ministre s'est d'ailleurs vu remettre fin février le rapport final de la mission menée par le Dr Frédéric Martineau et Jacqueline Hubert, avec des éléments qui doivent théoriquement servir de boîte à outils pour la mise en œuvre des GHT. La publication de ces recommandations est désormais du ressort du ministère.