Publié le 07.11.2021
Un dépistage systématique de la dépression dans les écoles pourrait inciter les élèves à démarrer un traitement.
![Dépression : le dépistage en milieu scolaire permet une meilleure prise en charge Dépression : le dépistage en milieu scolaire permet une meilleure prise en charge](https://www.pourquoidocteur.fr/media/article/thunbs/uploded_istock-1006550726-1636195052.jpg)
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Publié le 07.11.2021
La ministre israélienne Karine Elharrar a fait la Une des journaux du monde lorsqu'il est apparu qu'elle ne pouvait pas assister au sommet de la COP26 lundi parce qu'il n'était pas accessible aux personnes en fauteuils roulants.
Pour de nombreuses personnes handicapées, il s'agit d'un reflet de la façon dont elles se sentent souvent ignorées ou écartées des conversations sur le changement climatique.
Pourtant, selon le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, les personnes handicapées font partie des personnes les plus "affectées en cas d'urgence".
Et ces situations d'urgence - des incendies de forêt aux inondations - risquent de devenir plus fréquentes en raison de la crise climatique.
Alors pourquoi les personnes handicapées sont-elles si affectées par le changement climatique et que pouvons-nous faire ?
En juillet 2018, une vague de chaleur a frappé Montréal, au Canada.
Les températures ont grimpé à 35,5 °C pendant plusieurs jours. Les hôpitaux ont été occupés par les personnes subissant les effets de la chaleur et 61 personnes sont décédées. Un quart d'entre elles étaient atteintes de schizophrénie.
"C'est 500 fois leur part de la population", déclare le professeur Sébastien Jodoin, spécialiste du changement climatique à l'université McGill, qui est atteint de sclérose en plaques et étudie la relation entre les droits de l'homme, le handicap et la crise climatique.
De nombreuses personnes atteintes de schizophrénie prennent des médicaments antipsychotiques pour traiter leurs symptômes.
Ces médicaments peuvent rendre les patients moins tolérants à la chaleur, augmentant ainsi le risque de coup de chaleur et de déshydratation sévère, qui peut s'avérer fatal.
LSA
SYLVIE LEBOULENGER PUBLIÉ LE 11/11/2021
Un secteur plein de promesses. Après avoir investi les marchés nord-américains et européens plus libéraux que la France en matière de cannabidiol (CBD), cet ingrédient qui se niche dans la fleur de chanvre – cannabis sativa en langage botanique – commence à séduire de nombreuses catégories des PGC. Citons les tisanes, les cosmétiques, les compléments alimentaires, les boissons, le vin… Les analystes tablent déjà sur 300 millions d’euros de ventes en France pour les produits contenant cette molécule. Le CBD n’est pas une épice. Ses qualités sont de l’ordre du bien-être, mot magique au sortir de la pandémie de Covid-19. Reste que, comme tout nouvel ingrédient, le CBD pose de nombreuses questions sur sa définition, la réglementation, la filière agricole, les réseaux de commercialisation… LSA répond à six d’entre elles.
Par Charlotte Herzog Publié le 8 novembre 2021
Depuis le 24 septembre, les consommateurs de cette drogue, à Paris, ont été déplacés dans un square proche du périphérique, dans le nord-est de la capitale. Certains d’entre eux racontent leurs parcours cabossés.
Ils sont ceux que l’on ne veut pas voir, qui mettent mal à l’aise. Ceux que l’on chasse et déplace depuis trente ans, dans le triangle nord-est parisien, à coup d’opérations policières médiatisées. Depuis le 24 septembre, les usagers de crack ont été évacués vers la place Auguste-Baron, dans le square de la porte de la Villette (19earrondissement). Impossible de savoir jusqu’à quand. C’est donc ici, entre la rue du Chemin-de-Fer et le boulevard périphérique, que le Monde les a rencontrés plusieurs jours de suite.
Publié le 7 novembre 2021
Maïa Mazaurette
Il y a presque exactement dix ans, le concept de « slut-shaming » faisait son apparition dans les médias pour désigner la culpabilisation des « salopes » (sluts en anglais). Si l’expression est née en 2011 à Toronto lors de l’organisation des SlutWalk (des manifestations défendant le droit des femmes à sortir dans la tenue de leur choix), elle a vite conquis le monde entier.
Par Béatrice Gurrey Publié le 7 novembre 2021
ENTRETIENJe ne serais pas arrivé là si… Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de sa vie. Le réalisateur et acteur italien évoque le « métier de ses rêves », depuis son premier film en 1976, jusqu’à « Tri piani », au cinéma le 10 novembre.
Grand, sec, élégant, caustique, affable, mordant, et molto simpatico, Nanni Moretti reste, à 68 ans, fidèle à lui-même. Après de nombreux succès, parmi lesquels Journal intime(1994), La Chambre du fils (2001), Habemus Papam (2011), le réalisateur et acteur italien présente Tre piani. Ce quinzième long-métrage, en sélection officielle lors du dernier Festival de Cannes, sort en salle le 10 novembre.
par Simon Blin publié le 7 novembre 2021
Renaud Camus sur CNews, le 31 octobre 2021. (Capture CNEWS)
En 2002, l’historien des idées Daniel Lindenberg embrase la scène des idées en publiant le Rappel à l’ordre (Seuil), essai percutant dans lequel il cerne une mouvance en pleine émergence : les «nouveaux réactionnaires», ces pamphlétaires à l’«humeur chagrine face à la modernité». Vingt ans après, l’appellation n’a pas pris une ride. Les bateleurs néoconservateurs et de la droite radicale occupent plus que jamais l’espace médiatique, mènent l’agenda idéologique et décomplexent les pensées les plus extrêmes. Si bien que le plus connu d’entre eux fait désormais campagne en réhabilitant Pétain et Vichy. Dans Comment sommes-nous devenus réacs ? (Fayard), Frédérique Matonti, politiste et professeure à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, sonne à nouveau l’alerte. L’ouvrage, qui tient davantage de l’essai d’intervention que de l’enquête sociologique, réactualise l’idée de l’extrême droitisation du débat d’idées français. De nouveaux anathèmes sont apparus, de nouvelles figures aussi, dans une configuration intello-médiatique changeante que ce nouvel ouvrage cartographie.
LE 06/11/2021
A retrouver dans l'émission
LES NUITS DE FRANCE CULTURE
par Philippe Garbit
L'émission "Espace éducation" proposait en 1992 une "Histoire de la psychanalyse d'enfant". La première partie était consacrée à une pionnière : Hermine Von Hug-Hellmuth, avec Claude Boukobza, Dominique Soubrenie et Yvette Tourne.
Née à Vienne en 1871, Hermine Von Hug-Hellmuth est connue pour avoir été pionnière de la psychanalyse d'enfant. Connue aussi pour être morte dans cette même ville en 1924, assassinée par son neveu, Rolf Hug, qu'elle avait recueilli enfant et sur lequel elle expérimenta les thèses freudiennes. * Libéré de prison en 1930, se posant en cobaye victime de la psychanalyse, Rolf Hug tenta d'ailleurs d'obtenir de la Société psychanalytique de Vienne un dédommagement financier.
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par Chloé Bouvier
Menace de fermetures de services, suppression de lits … Le quotidien de la psychiatrie hospitalière est de plus en plus difficile. D’autant que le secteur, qui manque d’attractivité pour la carrière des personnels, souffre d’un sérieux problème de recrutement.
La psychiatrie crie, mais personne ne veut l’entendre. Ici et là, le mois d’octobre a été marqué par des mobilisations locales dans ce secteur qui soulignent des enjeux lesquels vont bien au-delà de l’échelon territorial. Au CHU de Clermont Ferrand, les salariés de l’unité Rameau sont en grève depuis le 21 octobre, protestant contre la fermeture de leur service. À la suite du départ de son médecin référent, ce service, spécialisé dans la psychiatrie des personnes âgées, devra fermer ses portes en décembre, faute de candidatures. Au CHU de Niort, ce sont de postes d’infirmiers qui font défaut. Il nous manque 40 ETP, raconte Christophe Grimault, délégué FO au CHU. La direction a pris la décision de fermer 30 des 140 lits du service psychiatrique plutôt que de mobiliser un personnel déjà très sollicité.
04.11.21
Face au retentissement dans la presse généraliste et chez certains syndicats du secteur de la santé de la publication du journal Libération relative aux fermetures de lits faisant écho à l’enquête flash menée par le Conseil scientifique, les Conférences des directeurs généraux (DG) et des présidents de commission médicale d'établissement (CME) des CHU appellent dans un communiqué à relativiser le taux de 20 % qui est avancé. Si elles ne nient pas les difficultés réelles que rencontre l’hôpital public (tension sur le marché du travail
, lassitude et fatigue des équipes
, craintes devant la perspective d’un accroissement des demandes des malades à l’approche de l’hiver
et de son cortège de virus saisonniers), que la crise sanitaire n’a fait qu’augmenter, elles rappellent que les réalités sont toutefois contrastées d’un établissement à un autre, d’une région à une autre
.
LE 05/11/2021
À retrouver dans l'émission
AFFAIRE EN COURS
par Marie Sorbier
Faut-il exposer l'art brut ? Alors que les institutions s'intéressent de plus en plus à ces artistes qui ne se revendiquent pas comme tels, nous demandons à Gustavo Giacosa, commissaire d'exposition et collectionneur d'art brut, ce qui fait la spécificité de cet art.
Né en Argentine, l’acteur et metteur en scène, Gustavo Giacosa est collectionneur d’art brut et commissaire d’exposition. Il vit entre la France et l’Italie et a longtemps travaillé avec le metteur en scène Pippo Delbono. Tout son travail, sur scène ou dans les espaces d’expositions, repose sur les liens entre art et folie.
Ce sont d’abord les artistes qui s’intéressent à l’art brut. Cela se traduit par une sorte d’empathie ou familiarité qu’ils ne savent très bien exprimer vis-à-vis de ces œuvres conçues dans une dimension de solitude, de mystères, de secrets et qui ne cherchent pas de reconnaissance.
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Paris, le samedi 6 novembre 2021 – « La France a le meilleur système de santé au monde » pavoisaient régulièrement jusqu’à encore récemment nos ministres de la santé. Pour beaucoup, c’est pourtant déjà une vieille antienne, devenue grotesque à force d’avoir été répétée et détrompée régulièrement par les faits. Pourtant, certains classements continuent encore à l’affirmer. Ainsi, récemment le magazine Ceoworld s’est intéressé aux systèmes de santé de 89 pays, en analysant une centaine de critères, dont les plus importants étaient la qualité des soins, les compétences des professionnels et le coût des soins. Résultat : la France se situe à la septième place et au troisième rang européen après le Danemark et l’Autriche, tandis que la Corée du Sud et Taïwan occupent les deux premières places. Ces classements et comparaisons sont cependant toujours susceptibles d’être si non contestés au moins nuancés. D’ailleurs, dans un livre récemment paru, intituléWhich Country Has the Best Health Care ?, l’oncologue américain Ezekiel J. Emmanuel se montre moins prévenant vis-à-vis du modèle français. Il souligne en effet que si la liberté de choix des médecins ou encore le faible coût de l’ensemble des soins représentent effectivement des atouts majeurs de notre système, il souffre d’un cruel manque d’innovation.
La grande majorité des professionnels de santé hospitaliers ne pourront probablement qu’abonder dans son sens. Mais ce défaut d’innovation n’est pas à rechercher dans l’absence de numérisation ou dans un accès trop lent à certaines nouvelles technologies, il se manifeste de façon bien plus prosaïque par des locaux parfois totalement délabrés (l’absence d’eau chaude a par exemple été signalée récemment par une sénatrice dans le service de neurologie du Kremlin-Bicêtre !), par des équipements de base dysfonctionnant et qui ne sont pas remplacés et surtout par une sclérose organisationnelle. « La médicalisation de la gouvernance hospitalière manque singulièrement d’ambition par rapport à d’autres systèmes de santé européens, bien en avance sur le nôtre », remarquaient ainsi en septembre dans une tribune publiée dans Le Monde plusieurs praticiens hospitaliers (Jean-François Colombani [Martinique], Mehdi Medjoubi [Valenciennes], Arianne Sultan [Montpellier] et Benjamin Wyplopsz [AP-HP]).
Selon de nombreuses études sociologiques, la prison est un lieu violent, raciste, classiste, et dégradant. Alors, comment celle-ci pourrait transformer quelque chose en ce qui concerne les hommes auteurs de crimes sexuels ou de violences conjugales ? Au-delà de la protection temporaire, comment une institution violente pourrait transformer des individus violents et par-delà changer les rapports sociaux au sein de notre société ?
Dans un même temps, en tant que féministe, peut-on vraiment se passer de la prison ? Qu'inventer à la place ? Et comment nous protéger ?
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LE 01/11/2021
À retrouver dans l'émission
LE TEMPS DU DÉBAT
par Chloë Cambreling
Alors que la COP26 vient de s’ouvrir, certains chercheurs pensent qu’il est nécessaire de partager sa peur et sa colère afin que citoyens et gouvernants prennent pleinement conscience du désastre qui nous menace. Un chercheur peut-il abandonner sa neutralité et montrer ses émotions ?
"Lorsque l’avenir de l’humanité et d’une grande partie du vivant est en jeu (...) comment ne pas avoir envie de crier « J'ai peur et je voudrais que tout le monde prenne conscience de ce qui nous attend si nous continuons ainsi ? »"
Cette phrase est extraite d’une tribune publiée en juillet dernier dans Libération, et qui posait clairement cette question des scientifiques et de leurs émotions. Alors que la COP26 se tient à Glasgow, nous ouvrons ce soir le débat sur le rôle, la place et les mots de ceux qui sont aux premières loges : est-il possible de rester neutre lorsque l’on travaille sur la catastrophe ?
Dans une société laïque et sécularisée, qu’en est-il des dieux ?
Peut-on véritablement comprendre comment les autres croient, ce qu’ils croient ? Que partage-t-on de sa foi religieuse, que tait-on ?
Qu’ils aient la foi « depuis toujours », la cherchent, l’aient perdue ou retrouvée, jeunes ou âgés, pratiquants ou non - des croyants qui vivent dans la cité se racontent.
LE 05/11/2021
À retrouver dans l'émission
ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ?
par Tiphaine de Rocquigny
Suite aux révélations de Frances Haugen autour des "Facebook files", le modèle économique du géant du numérique semble être de plus en plus décrié et remis en cause. Les difficultés s'accumulent malgré une capitalisation boursière record et des tentatives de réformes globales.
Démanteler Facebook ? Cette question, impensable au début du XXIème siècle, semble aujourd'hui s'esquisser et prendre de plus en plus d'ampleur au sein du débat public, politique et médiatique. Proposée par Elizabeth Warren lors de la primaire démocrate de 2020, "l'abolition" des géants du numérique recouvre pourtant une multitude d'enjeux qui touche le cœur même de nos systèmes sociétaux, culturels et de communication contemporains.
LE 05/11/2021
À retrouver dans l'émission
LE MEILLEUR DES MONDES
par François Saltiel
Si l'on en croit les récentes études parues sur le sujet, Facebook comptera en 2070 plus de comptes de personnes décédées que de personnes vivantes. Que fait le numérique à notre rapport à la mort ? Entre cimetière numérique et quête d'immortalité, le rendez-vous avec la mort a-il changé ?
A quelques jours de la Toussaint, on s’interroge sur la manière dont le numérique, les réseaux sociaux et les différentes plateformes spécialisées modifient la perception de notre finitude.
Peut-on d’ailleurs véritablement mourir sur internet ? Que reste-t-il de notre identité numérique une fois que notre corps n’est plus ? Comment faire son deuil quand les images de l’être aimé survivent sur les réseaux sociaux. Que penser des interactions post mortem qui se développent et comment interpréter le rêve transhumaniste qui peut vite basculer en cauchemar ?
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par Erwan Cario publié le 5 novembre 2021
(Harry Tennant/.CIA pour Libération)
Depuis sa découverte au début du XXe siècle, la physique quantique n’a cessé de faire les preuves de sa validité et de son efficacité. Elle est aujourd’hui au cœur du fonctionnement de toute la technologie moderne, des smartphones aux IRM en passant par Internet lui-même. Pourtant, on ne la comprend pas. Ou plutôt, on ne comprend pas ce qu’elle dit de la nature profonde de notre réalité. C’est le sujet de Helgoland, dernier livre du physicien italien Carlo Rovelli, auteur en 2018 de l’Ordre du temps. Pourquoi un électron n’a-t-il pas de position quand on ne l’observe pas ? Comment une particule peut-elle se trouver dans plusieurs états «superposés» ? Forcément, se dit-on, si tout ceci a un sens, ça ne va pas être simple à accepter. En introduction de son livre, Carlo Rovelli prévient : «Réfléchir aux implications de la mécanique quantique est une expérience quasi psychédélique qui nous force à renoncer, d’une manière ou d’une autre, à quelque chose qui nous semblait solide et inattaquable dans notre compréhension du monde.» C’est donc prévenus que nous avons lancé la visio et qu’il nous a expliqué tout cela depuis le Canada, où il habite aujourd’hui.
Par Le Figaro avec AFP Publié le 5 novembre 2021
C'est le deuxième suicide en trois jours dans cet établissement. Frederick FLORIN / AFP
Un détenu a été retrouvé pendu dans sa cellule à la prison de Rennes-Vézin-le-Coquet, le deuxième suicide en trois jours dans cet établissement, a appris l'AFP jeudi 4 novembre auprès de l'administration pénitentiaire.
Le détenu, âgé de 53 ans, s'est pendu dans la nuit de mercredi à jeudi. Ce suicide intervient quelques jours après celui du principal suspect du meurtre de Magali Blandin, son mari Jérôme Gaillard, dans la nuit de dimanche à lundi dans ce même établissement.