par Cassandre Leray publié le 21 décembre 2021
![](https://www.liberation.fr/resizer/truPUQGZl5BfzY-QXfi-CJx4Z0I=/800x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(3076x1576:3086x1586)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JCGHYH7SARF3DLORGXIQAL6KGA.jpg)
Enquêtes et études le disent et le redisent : la santé mentale des jeunes est mise à mal par la pandémie et son cortège de restrictions. Troubles dépressifs, phobies sociales et scolaires… Dans son rapport annuel de sur les droits de l’enfant, la Défenseuse des droits a de nouveau enfoncé le clou en novembre. Et pas que sur l’ampleur des dégâts engendrés par la crise sanitaire, mais aussi sur le manque criant de moyens pour venir en aide à ces enfants et adolescents en détresse. Les délais d’attente pour avoir un rendez-vous avec un psy sont parfois de plusieurs mois, tandis que les centres médico-psychologiques (CMP) sont débordés et que les infirmières et infirmiers scolaires restent largement en sous-effectifs. Conséquence : de nombreux parents peinent à savoir comment détecter le mal-être de leurs enfants, comment leur venir en aide ou vers qui se tourner.