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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 octobre 2019

France culture - Faut-il tuer Freud ? 4 épisodes

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth

Comment penser la psychanalyse après Freud ? Qui sont les autres voix de la psychanalyse ?
Portraits de quatre grandes figures qui ont prolongé, dépassé ou trahi le maître : Françoise Dolto, Carl G. Jung, Mélanie Klein, Félix Guattari.
Faut-il tuer Freud ? (1/4) : Allô ! Dolto, bobo
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 23/09/2019
Entre 1976 et 1978, à la radio, la psychanalyste Françoise Dolto (1908-1988) a présenté des émissions de grande audience où elle répondait aux questions...
Faut-il tuer Freud ? (2/4) : Carl Gustav Jung, le dissident mystique
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 24/09/2019
En 1913, Carl Gustav Jung, disciple de Freud, rompt avec le maître. Pour Jung, la psychanalyse a pour véhicule essentiel le rêve, guérisseur, quand pour...
Faut-il tuer Freud ? (3/4) : Mélanie Klein, réparer l’enfance
58 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 25/09/2019
Mélanie Klein (1882-1960) est la fondatrice de la psychanalyse des enfants. Pour elle, en opposition à sa consoeur Anna Freud, l'enfant, dès la naissance,...
Faut-il tuer Freud ? (4/4) : Machines partout, Œdipe nulle part
59 MIN
SÉRIEFAUT-IL TUER FREUD ?
LE 26/09/2019
Qui est Félix Guattari, celui qui, avec le philosophe Gilles Deleuze, remet en cause l'enseignement freudien dans le livre "L’Anti-Œdipe", publié en 1972...

À partir d’une simple vidéo sur smartphone, une IA pourrait bientôt diagnostiquer la schizophrénie


Elle repère les tics faciaux et verbaux distinctifs en moins de deux minutes.


— Stepan Kapl / Shutterstock.com

Les personnes étant aux premiers stades de cette maladie ont souvent des tics verbaux et faciaux bien spécifiques. Grâce à un logiciel d’analyse de la parole, cette intelligence artificielle serait capable de les déceler en seulement deux minutes. Et ce bien avant les médecins.

UNE MALADIE LIÉE AUX SONS


Une étude a révélé que les personnes développant cette maladie ont tendance à être plus vagues dans leur discours. Elles utilisent beaucoup plus de termes liés aux voix et aux sons. En effet, les personnes atteintes de schizophrénie ont des idées délirantes et des hallucinations. Elles peuvent entendre des voix qui génèrent du « bruit » dans leur tête. Ce qui expliquerait leur utilisation trop forte de champs lexicaux liés au son, à la voix et au bruit.

« The Politician » : Pourquoi les séries sont-elles fascinées par le syndrome de Münchhausen par procuration ?

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Publié le 02/10/19 

«The Act» (gauche) et «The Politician» (à droite)
«The Act» (gauche) et «The Politician» (à droite) — HULU / NETFLIX
  • En 2018, la mini-série Sharp Objetcs s'est penchée sur  le syndrome de Münchhausen par procuration.
  • Depuis, deux séries -The Act et The Politician- abordent le sujet. 
  • Il s'agit d'une maladie psychopathologique qui consiste à simuler des troubles et des maladies à une personne, voire à lui administrer des substances pour créer des symptômes physiques tels que des malaises, des chutes de tension ou des vomissements. 
La petite voix chétive de « Gypsy » (Joey King) dans The Act a marqué le petit écran au printemps dernier. Inspirée d’un fait divers, la série d’anthologie de Hulu raconte l’histoire d’une adolescente souffreteuse surprotégée par sa mère Dee Dee Blanchard (Patricia Arquette). Son crâne chauve, son fauteuil roulant et sa sonde d’alimentation cachent une réalité plus effrayante encore : sous ses airs de mère aimante, Dee Dee lui inflige des opérations inutiles et des traitements lourds pour la faire passer pour malade.
En 2018, le syndrome de Münchhausen par procuration était déjà au cœur de l’intrigue de Sharp Objects, la mini-série magnifique portée par Amy Adams. Depuis la semaine dernière, une troisième fiction -The Politician de Ryan Murphy sur Netflix- décrit un cas très similaire à celui de The Act. Trois fictions sur le même sujet en quelques mois, on ne peut plus parler de coïncidence… The Act et The Politician dépeignent deux personnages particulièrement proches tant physiquement que psychologiquement. Gypsy (The Act) et Infinity (The Politician) sont toutes les deux chauves, rasées quotidiennement par leur mère (ou leur grand-mère). Elles jouent le rôle de la petite fille sans défense pour répondre aux attentes de leur mère/grand-mère. Difficile de comprendre pourquoi ce trouble psychopathologique vit un tel « instant de gloire » télévisuel en ce moment.

Une patiente d’un centre psychiatrique tuée dans la Vienne

france.tv  Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP    Rédigé le 

Après le décès d’une patiente de 29 ans dans un centre psychiatrique à Nieuil-l’Espoir, une enquête pour homicide volontaire est ouverte. Cette femme serait morte par "asphyxie mécanique provoquée par autrui".

Une patiente d’un centre psychiatrique tuée dans la Vienne
Centre psychiatrique Henri-Laborit à Nieuil-l'Espoir (Vienne). Crédits Photo : Capture écran Google Maps - Street View
Que s’est-il passé au centre psychiatrique de Nieuil-l’Espoir dans la Vienne ? Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après qu'une patiente a été tuée par étouffement, a indiqué le procureur de Poitiers le 7 octobre à l'AFP.
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Un jeu vidéo pour améliorer les compétences sociales chez les enfants autistes

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08/10/2019

Des chercheurs affirment que des interventions basées sur l'utilisation de jeux vidéo se sont avérées efficaces pour faciliter les interactions sociales chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Ainsi, leur jeu « Pico's Adventure » a permis une amélioration du langage corporel de plusieurs jeunes enfants.
_© iStock
Alors que de plus en plus de jeux vidéo sont créés pour faire office d'outils de rééducation pour les personnes âgées, un chercheur de l’université Pompeu Fabra de Barcelone a souhaité en élaborer un pour les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Baptisé « Pico’s Adventure », ce jeu a pour but de faciliter leurs interactions et aptitudes sociales au moyen d’une série d’expériences collaboratives. Comme l'explique l'étude publiée dans ‘Research in Autism Spectrum Disorders’, ce dernier a été testé auprès de 15 enfants âgés de 4 à 6 ans ayant reçu un diagnostic de TSA. Ces participants ont eu droit à quatre séances au cours desquelles ils ont joué à ‘Pico's Adventure’ et à des jeux plus traditionnels.

Projet de loi de bioéthique : ce que disent les études et les experts sur les enfants élevés dans des familles homoparentales

franceinfo:  Juliette Campion   06/10/2019

La grande majorité des travaux menés depuis 50 ans ne démontre rien d\'atypique chez les enfants qui grandissent dans des familles homoparentales.


La question ne cesse d'agiter les débats autour de l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes : les enfants élevés dans des familles homoparentales sont-ils aussi heureux et épanouis que les autres ? C'est une crainte brandie surtout par les opposants. Alors que l'article premier du projet de loi de bioéthique a été adopté à l'Assemblée nationale, vendredi 27 septembre, des députés dénoncent les risques d'une "PMA sans père", expression empruntée à La Manif pour tous.


[...]  Quelle est l'étendue du corpus scientifique sur l'homoparentalité ?

L'homoparentalité est étudiée depuis une cinquantaine d'années. Au total, on recense quelque 700 études scientifiques sur le sujet, dont une petite partie consacrée au développement des enfants. Les toutes premières ont été lancées dans les années 1970, aux Etats-Unis, à la demande de magistrats et travailleurs sociaux, qui devaient décider s'ils pouvaient confier la garde d'un enfant à un parent homosexuel, notamment à la suite d'un divorce.
[...] Que disent ces études ?
Globalement, aucune ne démontre quoi que ce soit d'atypique chez les enfants élevés par des parents homosexuels. "Les recherches réalisées aux Etats-Unis et en Europe du Nord tendent à montrer qu'il n'y a pas d'impact majeur de l'homoparentalité sur le bien-être et le devenir psychologique des enfants", écrivent Olivier Vecho et Benoît Schneider. "On observe, ici et là, quelques différences, tantôt à l'avantage, tantôt au détriment des enfants. Mais au final, rien jusqu'ici ne permet de conclure à une plus grande vulnérabilité de ces enfants", nuance Olivier Vecho, dans le journal suisse Le Temps. Les enfants "ne se portent ni mieux, ni moins bien", confirme Martine Gross à franceinfo.

« Lie in My Heart », jeu vidéo poignant sur les thèmes du suicide et du deuil

Le chercheur et créateur Sébastien Genvo explore la voie de l’autobiographie, en racontant, de son point de vue, les derniers mois de son ex-épouse.
Par   Publié le 7 octobre 2019

Avec « Lie in My Heart », Sébastien Genvo entend montrer la possibilité d’un jeu vidéo sérieux, grave, autobiographique.
Avec « Lie in My Heart », Sébastien Genvo entend montrer la possibilité d’un jeu vidéo sérieux, grave, autobiographique. (Expressive Game Studio)
« Auriez-vous fait les mêmes choix que moi, lorsqu’elle décida de mettre fin à ses jours ? » La question, crue, ouvre la bande-annonce de Lie in My Heart, un jeu vidéo narratif publié sur Steam vendredi 4 octobre. Celui-ci aborde frontalement les questions de la dépression, du suicide, de la culpabilité de l’entourage et de l’accompagnement d’un enfant orphelin de sa mère.
L’histoire, très lourde, est basée sur l’expérience personnelle de Sébastien Genvo, maître de conférences à Metz et game designer indépendant. En septembre 2017, Marie, son ex-épouse, met fin à ses jours. « Elle souffrait de bipolarité, mais ce n’était pas la seule raison », écarte-t-il, sans rentrer dans les détails.
Après un an de deuil, il développe le projet de traiter de cet épisode en jeu vidéo. Celui-ci se présente comme un mémorial interactif, mais pas seulement : « L’idée, c’était de parler de résilience. Je voulais aborder par le quotidien l’intime, ce qui se passe après. »

Susciter l’empathie et la tristesse

A l’image de ses visuels, qui s’appuient sur des photographies personnelles retravaillées à l’ordinateur, il assume le choix d’un récit autobiographique. « Cela nécessite de la distanciation, et beaucoup de gens me disent que je l’ai fait de manière cathartique, thérapeutique. Pas du tout. Cela a été douloureux, mais j’étais déjà sorti de la partie la plus dure. »
Sébastien Genvo se met lui-même en scène, dans une histoire inspirée d’un drame familial réel.
Sébastien Genvo se met lui-même en scène, dans une histoire inspirée d’un drame familial réel. (Expressive Game Studio)
Il évoque une démarche essentiellement artistique. « Je veux permettre d’éprouver de l’empathie, de la tristesse, des émotions très peu développées en jeu vidéo d’habitude, précise-t-il. Toute la difficulté était d’établir jusqu’où je pouvais aller tout en respectant l’acte de témoignage. »
A travers ce projet d’une gravité rare, il entend toucher les joueurs au plus profond.
« Je pars du principe que le rôle de l’art est de nous en apprendre sur nous-mêmes, autrui et notre environnement. J’ai pris mon expérience individuelle comme matériau pour inciter les joueurs à réfléchir à ces problématiques. »

Un jeu sur les dilemmes

Au cœur de ce très court mais poignant récit interactif, aux allures parfois de lettre d’amour, ou au moins d’amitié, la question du choix du suicide. « La bipolarité, ce n’est pas comme un cancer. C’est une maladie aussi, mais il y a une part de volonté. Jusqu’où peut-on expliquer qu’un acte est volontaire ? C’est une question qu’un enfant se pose », relate-t-il, tout en laissant au joueur le choix de la manière, forcément difficile, de raconter à un enfant de 5 ans que sa mère ne reviendra pas.
Le jeu repose sur des choix et des dilemmes. Ceux qui se présentent face à un parent tentent d’expliquer la mort à un enfant.
Le jeu repose sur des choix et des dilemmes. Ceux qui se présentent face à un parent tentent d’expliquer la mort à un enfant. (Expressive Game Studio)
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