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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 28 octobre 2023

Mettre le monde en équation

À propos de la série













Par Cédric Villani. 


Embarquez dans un fascinant voyage à travers le temps, d'Isaac Newton aux ordinateurs, pour découvrir les secrets de l'invention des équations différentielles, outil fondamental de la prédiction scientifique.


L'art de la prédiction scientifique s'est infiltré dans tous les aspects de notre vie, influençant nos habitudes et nos perspectives. Météo, transports, conquête spatiale, architecture ou encore agriculture : notre quotidien est inextricablement lié aux prévisions. Dans cette première saison, Cédric Villani  nous entraîne dans le récit palpitant de l'invention des équations différentielles, en convoquant Isaac Newton, Christian Huygens, Leonhard Euler, Henri Poincaré...

Un podcast raconté par Cédric Villani et réalisé par Véronique Samouiloff.


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Ken Loach et Paul Laverty font de la résistance

Mardi 24 octobre 2023

"The Old Oak" de Ken Loach, 2023 - SIXTEEN OAK LIMITED, WHY NOT PRODUCTIONS

"The Old Oak", c'est le nom du nouveau film du réalisateur Ken Loach et de son scénariste Paul Laverty, mais aussi celui d'un pub fictif situé dans une bourgade du nord de l'Angleterre. Face à l'arrivée de réfugiés syriens, la communauté locale se divise et le pub devient plus que jamais politique. 


Avec

  • Ken Loach Réalisateur

  • Paul Laverty Scénariste


Il faut sonner l’alerte sur l’utilisation des réseaux sociaux chez les mineurs

Publié le 28/10/2023

Une procédure judiciaire hors norme a été lancée cette semaine aux Etats-Unis. Quarante-et-un états Américains, dont New York et la Californie ont déposé une plainte contre la société Meta, qu’ils accusent d’être à l’origine de la dégradation sans précédent de la santé mentale des jeunes adolescents. L’établissement d’un lien strict entre l’utilisation des réseaux sociaux et les troubles de santé mentale est particulièrement difficile, tant ces pathologies peuvent être multifactorielles, tandis que la « consommation » de réseaux sociaux est également multiforme. Cependant, à la faveur de différentes observations, certains spécialistes invitent à la plus grande prudence vis-à-vis des plus jeunes, mettant en garde contre un risque élevé d’addiction. Spécialiste de santé publique et épidémiologiste, le docteur Martin Blachier est également convaincu du danger éminent des réseaux sociaux pour les adolescents et compare ce fléau à celui du tabac pour les précédentes générations. Il estime qu’il est temps de « lancer l’alerte ».

Par Martin Blachier, médecin spécialiste de santé publique et épidémiologiste

Pandémie de Covid-19 : excès de mortalité chez les votants républicains

Publié le 11/10/2023

A la date de mai 2023, on comptabilisait aux Etats-Unis 1,1 million de morts par Covid-19. Il est alors apparu que les circonscriptions à majorité républicaine avaient connu un taux de décès supérieur à celui des comtés démocrates. Il en a été de même en prenant en compte l’affiliation des personnes à l’un ou à l’autre des 2 grands partis politiques. Toutefois, de multiples facteurs ont pu intervenir dans ces disparités, autres que la seule appartenance politique, comme le caractère rural ou urbain des électeurs, leur origine ethnique, leur niveau d’éducation, etc.

La direction régionale de l'ARS en visite à l'hôpital Pierre-Lôo à La Charité

Publié le 27/10/2023

La direction régionale de l'ARS en visite à l'hôpital Pierre-Lôo à La Charité

Jean-Jacques Coiplet a discuté avec le personnel et visité plusieurs services. © CH Pierre Lôo

Le directeur général de l’ARS Jean-Jacques Coiplet était à l’hôpital Pierre-Lôo à La Charité mardi 24 octobre pour parler santé mentale et faire le point sur les projets en cours.

Jean-Jacques Coiplet était accompagné de Régis Dindaud, délégué départemental de l’ARS, Danielle Portal, administratrice provisoire du groupement hospitalier de territoire et Henri Valés, président du conseil de surveillance du centre hospitalier.
Arrivés à 13?h?30, ils ont visité l’unité d’hospitalisation Nord, la pharmacie et une unité de soins prolongés.

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vendredi 27 octobre 2023

Un grand saut vers la réhabilitation



26/10/2023

Marion Bohec, infirmière en psychiatrie, a accompagné Marc sur les chemins du rétablissement. A l’automne dernier, c’est ensemble qu’ils ont sauté en parachute, concrétisation d’un projet mené de concert. Le courage et la détermination de Marc ont signé sa capacité à prendre de la hauteur pour vivre la liberté de la chute libre !

C’est en 2009 que j’ai rencontré Marc pour la première fois. Il souffrait d’hallucinations auditives de persécution et était hospitalisé en service de réhabilitation à l’EPSM Charcot (Sud Bretagne). J’y travaillais depuis un an. Lorsque les symptômes ont régressé, je lui ai proposé des séances d’éducation thérapeutique (ETP) sur la schizophrénie, d’abord en individuel, puis accompagné de sa mère. A cette époque, on ne parlait pas beaucoup d’ETP, on faisait, ponctuellement, de la simple « éducation à la maladie ». La mère de Marc était satisfaite car c’était la première fois qu’on lui expliquait la pathologie de son fils. Au fil des séances d’ETP, un lien de confiance s’est créé entre Marc et moi. Sorti de l’EPSM en 2010, il n’a plus jamais été réhospitalisé. Fin 2011, je postule sur la création de poste d’infirmière de Réhabilitation Psycho-sociale. Je partage mon temps entre l’Association Socio-Thérapeutique de Réhabilitation et d’Entraide (ASTRE) pour le suivi à domicile d’usagers en appartement associatif, et un centre social : l’Espace Bonnafé. En 2013, par suite d’une convention avec le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) local, une fois par mois, j’anime des ateliers d’éducation à la santé sur des thèmes choisis par les les « gemmeurs ». Je recroise Marc. Fidèle adhérent, il vient au GEM quasiment tous les jours. Il vit maintenant seul en appartement dans la commune d’Hennebont. Marc est une personne agréable mais plutôt passive, un brin nonchalante.

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Deux anciennes patientes en soin psychiatriques viennent en renfort des équipes soignantes, à Mons

Par Pierre Wuidart    26 oct. 2023

BELGIQUE

Pair-aidant : quand d'anciens patients en soin psychiatriques viennent en renfort


Isabelle, 56 ans et Maïté, 39 ans, sont passées de l’autre côté de la barrière. Durant plusieurs années de leurs vies, elles ont eu besoin du soutien et de l’encadrement des services psychiatriques. Tentatives de suicide et dépression pour Isabelle. Dépression aussi pour Maïté, et addiction au cannabis, à l’alcool et aux médicaments.

Depuis plusieurs mois, elles sont salariées et membres d’équipes soignantes au Chêne aux Haies, l’hôpital psychiatrique de Mons. Leur poste : pairs-aidantes ou expertes du vécu. "C’est hypervalorisant", explique Isabelle. "Quelque chose qui a été lourd à porter et qui m’a posé énormément de problèmes dans ma vie est devenu une force. Tout mon parcours, c’est mon fonds de commerce et c’est ça qui me permet de travailler et d’aider les gens".

"Une leur d’espoir"

"On leur donne de l’espoir aux patients", ajoute Maïté. "Ils vont mal, ils nous voient et nous disent : 'Toi tu t’en es sortie. Après un trajet de soins, tu en es arrivée à donner de ta personne aux gens et tu es payée pour ça'. C’est une lueur d’espoir". La jeune femme se voit comme un trait d’union entre les patients et les blouses blanches : "Comme on a un parcours un peu similaire, on peut leur donner beaucoup de petites pistes pour essayer de s’en sortir. Il y a de belles évolutions. Je ne suis pas le Messie, mais il y a des gens qui n’avaient aucun lien, aucune confiance en l’équipe soignante et qui maintenant en ont grâce au fait que je sois arrivée."

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Pour une psychiatrie de proximité

27 octobre 2023

QUEBEC

Alexandre Allard  

L’auteur est psychiatre. Il cosigne cette lettre avec une cinquantaine de collègues psychiatres et pédopsychiatres.

Le projet de loi 15, qui vise à réformer le système de santé, offre une occasion unique de reconnaître l’apport de la pratique des psychiatres hors des hôpitaux, et ce, afin de mieux atteindre l’objectif souhaité : améliorer l’accessibilité des soins de santé pour ceux en ayant besoin. Or, dans sa mouture actuelle, il présente une tendance excessive à se concentrer sur ce qui se passe entre les murs des établissements de santé, au détriment des soins de proximité.


Psychiatrie : l’ARS débloque une enveloppe budgétaire conséquente en urgence


 



25/10/23

1 700 000 euros. C’est la somme d’urgence débloquée par l’ARS pour l’EPSM Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon. 

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8 personnes sur 10 éligibles à l'aide médicale d'État n'y ont pas recours

PUBLIÉ LE 19/10/2023

Dans un rapport sur l'Aide médicale d'État, l'ONG Médecins du monde pointe un non-recours massif à ce dispositif chez les personnes immigrés. Sa publication survient alors que cette aide est actuellement réinterrogée par la droite et la majorité présidentielle.

Plus de 8 personnes sur 10 éligibles à l’aide médicale d’État (AME) n’y ont en réalité pas recours, déplore un rapport de l’ONG Médecins du monde, publié ce mercredi 18 octobre. Pour rappel, le dispositif, mis en place en 2000 à destination des travailleurs sans papier exclus de la couverture sociale de l’Assurance maladie, permet aux étrangers en situation irrégulière et présents en France depuis au moins 3 mois de bénéficier d’une prise en charge de leurs soins.

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Quelques années dans la vie d'une prison

Jeudi 19 octobre 2023

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Hervé a été chef de détention dans une centrale pendant près de 20 ans. ©Getty - Image Source

C’en est fini du silence. Chef de détention dans une centrale pénitentiaire pendant près de vingt ans, Hervé raconte les dérives du système carcéral qui l’ont conduit à s’en éloigner. Propos recueillis par Sonia Kronlund.

C’est une administration comme une autre, avec sa hiérarchie, son management (plus ou moins heureux), ses moyens (souvent en baisse), les promotions et les avancements. Mais de la pénitentiaire, on ne parle pratiquement jamais. Une petite muette, tant ses agents sont soudés, se taisent et se protègent. 
Pendant les quasi vingt ans où il a été chef de détention et officier pénitentiaire dans une grande centrale, Hervé a donné l’alerte plusieurs fois, mais ça n’a pas suffi. Retraité depuis peu, il nous a écrit aux Pieds sur terre pour nous dire qu’il était temps d’agiter “toute la poussière qu’on met sous le tapis.”

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À Penmarc’h, le thème du suicide en ciné-débat vendredi

Publié le 

Le suicide est un sujet souvent tabou mais bien réel. Des professionnels de santé structurent un réseau d’accompagnement en Pays bigouden et proposent la projection d’un film, suivie d’un débat sur ce thème, vendredi 20 octobre 2023, au cinéma Eckmühl, à Penmarc’h (Finistère).

Mikaël Kerhrom, Santé bigoudène, Solène Naveos, CPTS Pays bigouden, et Claire Froger thérapeute, organisent un ciné-débat autour du suicide.

Mikaël Kerhrom, Santé bigoudène, Solène Naveos, CPTS Pays bigouden, et Claire Froger thérapeute, organisent un ciné-débat autour du suicide. | OUEST-FRANCE

C’est la Semaine nationale de la santé mentale. À cette occasion, la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) du Pays Bigouden présente le film Close, au cinéma Eckmühl, à Penmarc’h (Finistère), vendredi 20 octobre 2023. Il sera suivi d’un débat sur le thème du suicide.


mercredi 25 octobre 2023

« Psy, de l’autre côté du divan » : mode d’emploi de la psychanalyse

  • Cécile Jaurès

Dans le documentaire « Psy, de l’autre côté du divan », diffusé mercredi 18 octobre à 23h10 sur France 2, Jonathan Hayoun et Judith Cohen Solal invitent le spectateur à prendre place aux côtés de six praticiens pour découvrir le métier de celles et ceux qui écoutent les tourments des autres.

« Psy, de l’autre côté du divan » : mode d’emploi de la psychanalyse

« Un saut dans l’inconnu. » Voici comment le psychanalyste Ali Magoudi résume le geste accompli par une personne qui se lance dans une analyse. Pour tous ceux que ce voyage en terra incognita psychique effraie encore, ce documentaire lève le voile sur ce qui se joue sur le divan et sur le travail de ceux qui consacrent leur vie à écouter les tourments des autres. « Nous sommes dans le même bateau. Vous ramez et je tiens la barre », a coutume de dire le psychanalyste toulonnais Jean-Michel Vivès à ses nouveaux patients pour les rassurer.

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A voir en replay sur France 2 ...


Bipolarité, schizophrénie… À Nice, cette "bibliothèque vivante" permet d'emprunter un humain pour briser le tabou de la santé mentale

Aurélie Selvi  Publié le 22/10/2023

Comment la maladie mentale a débarqué dans leur vie ? Quand ont-ils été diagnostiqués ? À quoi ressemble leur quotidien avec des problèmes de bipolarité, de schizophrénie ? Comment font-ils face ? À Nice, pour briser le tabou de la santé mentale, une "bibliothèque vivante" permet à des personnes concernées par la maladie de partager leur histoire avec des inconnus, comme on emprunte un livre.

Pourquoi c'est important

3 Français sur 4 voient la santé mentale comme "un sujet tabou". C’est le constat dressé par le dernier Baromètre du bien-être mental des Français, paru en 2022 (étude Fondation Aésio-IFOP).

Un chiffre en hausse par rapport à 2021. Pourtant, cette problématique de santé publique, souvent associée à tort à de la folie, est loin d’être marginale.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 1 Européen sur 4 est touché par des troubles psychiques au cours de sa vie.

"En France, on estime que 15 % des 10-20 ans ont besoin de suivi ou de soin. 7,5 % des Français âgés de 15 à 85 ans ont souffert de dépression au cours des 12 derniers mois", indique le site du ministère de la Santé.

En 2022, 23% des Français qualifiaient leur état de santé mental de moyen ou mauvais, contre 19% en 2021.

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mardi 24 octobre 2023

Comment ça s'écrit Lettres de suicide : avec «Ecrits fantômes», Vincent Platini fait du mot à morts

par Mathieu Lindon   publié le 20 octobre 2023 

L’enseignant-chercheur regroupe des lettres de suicide écrites entre 1700 et 1948, exhumées d’archives de la police et de journaux.

Pourquoi écrit-on des lettres de suicide ? Parce qu’on se suicide, certes, mais pourquoi écrire ? Né en 1980, enseignant-chercheur en Allemagne, Vincent Platini édite ces Ecrits fantômes. Lettres de suicide (1700-1948) et les classe en différents chapitres, quand le suicide était un crime contre soi-même (et Dieu), quand il est une délivrance face à la maladie, un acte politique («Périr libre»), un remède contre le déshonneur ou contre l’amour, un acte de la vie familiale, une œuvre. Il précise que ces définitions ne sont pas exclusives les unes des autres, que le mot «suicide» date de 1734 (et est dû à l’abbé Grégoire), qu’au XIXe siècle il «désignait aussi bien l’acte que son auteur». Vincent Platini a dépouillé des centaines de «LdS» (c’est l’abréviation de «lettres de suicide» en usage) aussi bien dans les archives de la police que des journaux, s’arrêtant en 1948 quand le classement est mieux fait et que leur nombre explose, et parce que le droit d’auteur est aujourd’hui protégé pendant soixante-quinze ans (et qu’il faut penser à la vie privée des descendants).

Cet œil humain est devenu complètement transparent et c’est une petite révolution scientifique


 



20/10/2023

Des chercheurs français ont été les premiers à réussir cette prouesse scientifique, qui doit permettre de mieux étudier les maladies oculaires.

Les images de l’œil « transparisé » sont numérisées puis modélisées en 3D sur ordinateur.

Les images de l’œil « transparisé » sont numérisées puis modélisées en 3D sur ordinateur.

 C’est une première mondiale. Des chercheurs françaisde l’institut de la Vision et du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie à Paris, ont réussi à rendre un œil humain complètement transparent. Une prouesse scientifique qui a demandé pas moins de sept ans de recherche, en collaboration avec une équipe suisse.

Le globe en question est désormais conservé dans un petit flacon, pas plus grand qu’une main, et qui a été présenté à France Bleu par l’équipe scientifique. L’iris de l’œil, ses nerfs, ses vaisseaux sont désormais complètement translucides. Il avait été prélevé à l’origine sur une femme de 47 ans, décédée, et qui avait donné son corps à la science.

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Handicap : il veut commercialiser la maison hors du commun qu'il a construite pour son fils tétraplégique

Écrit par Marine Cardot    Publié le 

Un entrepreneur alsacien a développé une maison nouvelle génération pour son fils tétraplégique. Cuisine, salle de bain, WC... un plateau central pivotant permet d'accéder à la demande à toutes les pièces de la maison. Aujourd'hui, il souhaite commercialiser son invention.

Le projet commence par un besoin vital de liberté. Pour son fils, et pour lui-même. Nicolas Bruner, entrepreneur dans le bâtiment, l'assume. "Quand j'ai inventé ce système, j'ai énormément pensé à ma liberté, je ne voulais pas devenir l'aidant constant d'Adam."

En 2019, son fils devient tétraplégique après un accident de plongeon dans une piscine. Nicolas Bruner imagine alors une maison qui permettra à Adam de vivre de la manière la plus autonome possible. Quatre ans plus tard, le chef d'entreprise espère commercialiser cette innovation, pour qu'elle profite aux plus de personnes possible.

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Terrorisme : quand la psychiatrie est instrumentalisée…


 



Publié le 21/10/2023

Le sauvage assassinat d’Arras la semaine dernière, l’attentat en Belgique, et les événements au Proche Orient ont ravivé la hantise du terrorisme dans notre pays qui a vécu cette semaine au rythme des alertes à la bombe. Le niveau de préoccupation des Français est très élevé : 84 % d’entre eux se déclarant inquiets selon un récent sondage ; même si au cours des dernières années, les Français ont malheureusement appris à vivre au gré des plans Vigipirate. Ce qui n’est pas plus nouveau, c’est la psychiatrisation du terrorisme - la tendance a néanmoins pris de l’ampleur à la faveur des réseaux sociaux et de la psychiatrisation de la société.

Depuis de nombreuses années, chaque attentat est ainsi l’occasion de convier sur les plateaux de télévision des psychiatres pour commenter ce qui est décrit comme l’acte d’un « déséquilibré » ou encore comme la manifestation de la « folie ». Dans leur très grande majorité, les spécialistes de la santé mentale récusent les discours qui psychiatrisent les actes terroristes. On se souvient comment les « protocoles » proposés par Gérard Collomb, qui devaient, en collaboration avec des psychiatres, participer à la « détection de profils à risque » avaient suscité une totale désapprobation.

lundi 23 octobre 2023

« C’est quoi l’amour, maîtresse ? », sur Binge Audio : comment traiter de l’éducation à la sexualité à l’école

Par   Publié le 20 octobre 2023

Cette série audio particulièrement sensible et documentée nous interroge sur une société qui offrirait à ses enfants des cours d’éducation relationnelle, affective et sexuelle dignes de ce nom.

« C’est quoi l’amour, maîtresse ? », sur Binge Audio. 

BINGE AUDIO – À LA DEMANDE – PODCAST

Disons-le d’emblée, c’est un travail plus que précieux sur un sujet hypersensible et hautement inflammable : l’éducation à la sexualité en milieu scolaire. Signée Lolita Rivé, cette série audio (cinq épisodes d’une trentaine de minutes chacun) est importante à plus d’un titre, et pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle est précise et largement documentée. Parce qu’elle soulève des questions essentielles (consentement, violence, sexisme…). Parce qu’elle fournit un nombre de ressources incroyables tout en ayant l’honnêteté et l’humilité d’énoncer ses doutes et ses limites.

Mais rappelons quelques faits : depuis la loi Aubry du 4 juillet 2001, l’éducation à la sexualité en milieu scolaire est une obligation. Trois séances doivent être dispensées chaque année aux élèves, du CP à la terminale. Suivie de plusieurs circulaires, cette loi reste pourtant largement inappliquée, selon le rapport de l’inspection générale de l’éducation intitulé « Education à la sexualité en milieu scolaire » de juillet 2021.

Cinq livres jeunesse pour briller à la récré

Par  et    Publié le 20 octobre 2023

Envie d’épater ses copains à l’école ? Alors, on s’inspire des « Drôles d’histoires pour apprentis philosophes », on se nourrit de « Balade en Fromagie » ou on se plonge à corps perdu dans « L’Encyclopédie illustrée des éléments ».

Eviter les balles à l’épervier, arborer un maillot dédicacé de Mbappé ou répondre « prout » à une question de la maîtresse, ça marche toujours. Mais pour ceux qui ont un peu plus d’ambition, petite sélection d’ouvrages qui donnent l’air malin.

Pour vétos en herbe

« Tu le savais, ça ? », d’Hervé Eparvier et Soledad Bravi. 

Toutes les informations les plus amusantes et étranges sur les animaux sont compilées dans ce petit album illustré par Soledad Bravi, star de la profession qui a travaillé pour le magazine Elle ou le chef pâtissier et chocolatier Pierre Hermé, et a signé de nombreux ouvrages jeunesse. Qu’y apprend-on ? Que les autruches, en l’absence de dents, mangent des pierres pour broyer les aliments. Que la langue de la baleine bleue pèse le poids d’un éléphant, soit quatre tonnes. Qu’un couple de lapins peut donner naissance à soixante bébés par an. Que le wombat, marsupial australien, fait des crottes en forme de cubes… Bref, de quoi tenir son (jeune) public en haleine toute l’année.

« Tu le savais, ça ? », d’Hervé Eparvier, illustré par Soledad Bravi (Saltimbanque, 96 p., 13,50 €). Dès 3 ans.

Pour apprentis chimistes

« L’Encyclopédie illustrée des éléments »,  de Lisa Congdon. 

Quand prévenir évite parfois d’avoir à guérir…



PUBLIÉ LE 23/10/2023

Octobre, c’est le mois où en tant que soignant.e tu peux exercer un levier de plus d’information auprès des patientes. C’est un mois “rose”. Un mois “solidaire”. Laisse-moi te dire que ce n’est pas qu’un mois. C’est toute l’année qu’il faudra travailler ce levier.

Ce qu'en dit Marie...

De mon côté, je mène dans ce contexte, une mission à la croisée des mondes : celui de la prévention et de la coordination des parcours de soins. J’ai raccroché mes tournées comme libérale et suis retournée faire un tour dans les services. Pour moi, pas de services de soins généraux : je fais de la coordination de parcours de soins auprès d’un service qui prend en charge des personnes en situation de handicap. Ces personnes vivent chez elles, et une équipe pluridisciplinaire entre en jeu pour les accompagner à gérer différents aspects de leurs vies durant une période donnée. On concentre alors nos efforts autour des besoins formulés par l’usager et nous apportons des éléments de réponse, effectuons des accompagnements personnalisés en fonction.

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Le CAPU Samia Benouniche de l’Université d’Alger 2 : Un modèle de transmission du savoir en psycho-diagnostic et en psychothérapie






Lundi 23 octobre 2023

ALGERIE



Le 3 mars 2019, une note du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), signée par son secrétaire général, invite les recteurs de toutes les universités du pays, disposant d’un département de psychologie, à créer des Centres d’aide psychologique universitaire (CAPU). Cette note est immédiatement accompagnée d’une décision de création d’un CAPU qui désigne son directeur. La décision comporte trois articles qui ne mentionnent aucunement la descendance et la parenté du CAPU Samia Benouniche. 

 L’université d’Alger 2 ne peut que s’enorgueillir du succès de son idée qui fait fonctionner son premier CAPU, à l’échelle nationale, depuis 1988, jusqu’à ce jour. Les membres du CAPU Samia Benouniche, tous aussi fiers de leur structure d’appartenance, se sentent tout de même lésés et même expropriés du label qu’ils détenaient depuis 35 ans à l’échelle nationale. Pourtant, l’ouvrage consacré à l’échelle internationale sur la santé psychique des étudiants mentionne une seule fois cet acronyme, celui de l’université d’Alger 2. 


dimanche 22 octobre 2023

Samu de Toulouse : des infirmiers dédiés aux urgences psychiatriques

   

Tous les jours, de 10h à 22h, un infirmier est chargé de prendre les appels du 15 relevant de la psychiatrie au Samu de . Depuis sa mise en place en 2019, ce dispositif a permis de réduire de 50 % les passages aux urgences.

Crise suicidaire, syndrome anxio-dépressif, décompensation de troubles bipolaires ou schizophréniques, rupture de traitement… Tous les jours, de 10h à 22h, un infirmier de régulation psychiatrique peut prendre en charge, sur demande du médecin régulateur, les appels relevant de la psychiatrie au Samu de Toulouse.

La régulation psychiatrique prend plus de temps qu'un appel “standard” au 15, explique Isabelle Grua, infirmière de régulation psychiatrique. Nous prenons le temps que les médecins régulateurs n'ont pas toujours avec le flux important d'appels qu'ils ont.” Mais la décision finale leur revient toujours, sur conseil de l'infirmier de régulation psychiatrique.

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