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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 octobre 2019

HBO va afficher des informations sur la santé mentale dans certaines séries

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Par
   le
 


Emoji, triste
© PDPics (via Pixabay)

Le 10 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, la chaîne américaine HBO, connue dans le monde pour ses séries comme Game of Thrones, a annoncé une nouvelle initiative baptisée « It’s OK » dont l’objectif est de déstigmatiser les conversations au sujet de la santé mentale.
« HBO mettra en évidence une diversité de personnages vus dans les séries du réseau et dont les histoires peuvent aider à normaliser la conversation. Le réseau créera des bumper de sensibilisation à la santé mentale et du contenu abrégé à diffuser sur les plates-formes de HBO à compter du 10 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale », lit-on dans un communiqué de l’entreprise.

Une initiative pour encourager les gens à en parler

Pourquoi cette initiative ? D’après HBO, 1 Américain sur 5 vit avec une forme de problème de santé mentale. Pourtant, la plupart des gens hésitent encore à parler de leurs problèmes, ce qui renforce les fausses idées ainsi que les stigmates entourant les problèmes de santé mentale.

L'hôpital psychiatrique de Limoges condamné après le suicide d'une patiente

Le Populaire du Centre

Publié le 13/10/2019 

L'hôpital psychiatrique de Limoges condamné après le suicide d'une patiente
L'hôpital condamné pour défaut de surveillance.

Ce jour d’octobre 2015, un corps sans vie est retrouvé dans la Vienne, à Limoges, à hauteur du pont Saint-Martial. C’est celui de Mme H., 67 ans, qui a disparu trois semaines plus tôt du centre hospitalier Esquirol, où cette dame était hospitalisée pour des soins psychiatriques.
Son suicide ne fait pas de doute. La famille décide de poursuivre l’hôpital, coupable à ses yeux d’avoir négligé de surveiller une Mme H. aux tendances suicidaires anciennes. La famille saisit le tribunal administratif et réclame 30.000 € en réparation de ses préjudices.

dimanche 13 octobre 2019

Le documentaire « Quelle folie » plonge dans le monde des hommes dits normaux

Face à la caméra de Diego Governatori, un autiste raconte comment il vit sa différence et envisage ses proches comme « une tribu lointaine ».
Par   Publié le 10 octobre 2019

Aurélien Deschamps dans « Quelle folie », documentaire de Diego Governatori.
Aurélien Deschamps dans « Quelle folie », documentaire de Diego Governatori. NEW STORY

L’AVIS DU « MONDE » - À VOIR
Quelle folie, premier long-métrage de Diego Governatori, sélectionné à Lussas en 2018, suit les cheminements de la pensée d’Aurélien Deschamps, un ami autiste du réalisateur. Ce trentenaire est volubile et tente d’expliquer, devant la caméra, ce qui le distingue des hommes dits normaux, de leurs codes symboliques, implicites, qu’il a tant de mal à capter. Ce monde-là des gens structurés est un « enclos » dont on se fait « éjecter au moindre impair », constate Aurélien, qui regarde ses proches comme « d’étranges hommes appartenant à une tribu lointaine ». Lui-même scénariste et réalisateur de deux courts-métrages, Aurélien Deschamps a une forte capacité d’introspection, qu’il a développée en menant un travail psychanalytique pour l’aider à mieux comprendre son trouble.

Va voir un psy !

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LÉVY Marc (sous la dir.)


Va voir un psy ! Formule entrée dans le discours courant, conseil exprimant la lassitude de celui qui écoute les complaintes, invective témoignant de la colère… Peu importe, cette expression devenue commune fait florès, souvent accompagnée d’un « fais-toi suivre ». Tout ça pour dire que « ça ne va pas » ou que « ça suffit ».Mais quel psy ? Un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, un psychanalyste, un coach ? Pour dire quoi ?


La protection de l'enfant. La nécessaire préservation de l'intime dans l'éducation

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SAINTIN Rodolphe




Protéger un enfant, c'est lui permettre d’acquérir ses propres capacités de protection.


Protéger un enfant c’est lui offrir la possibilité de se doter, de se construire un intime suffisamment sûr, stable, pérenne, dans lequel il puisse se rétracter et mettre à distance les réalités extérieures, un lieu psychique secret, caché, inaccessible.


« Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth : là où le pouvoir est aux femmes

A la fois manifeste féministe et critique du patriarcat, « Les Sociétés matriarcales », classique de l’anthropologie signé de la chercheuse ­allemande, paraît en français.
Par   Publié le 11 octobre 2019

Une Kuna des îles San Blas (Panama). Les Kuna sont étudié dans « Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth.
Une Kuna des îles San Blas (Panama). Les Kuna sont étudié dans « Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth. Juan-Carlos Muñoz/Biosphoto
« Les Sociétés matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones à travers le monde » (Matriarchal Societies. Studies on Indigenous Cultures Across the Globe), d’Heide Goettner-Abendroth, traduit de l’anglais par Camille Chaplain, Des femmes-Antoinette Fouque, 600 p.

Il avait fallu attendre quinze ans pour que Gender Trouble, de Judith Butler (1990), parvienne en France (Trouble dans le genre, La Découverte, 2005) et y fasse événement comme il l’avait fait outre-Atlantique. On ne peut que se réjouir d’avoir eu cette fois-ci moins de dix ans à patienter pour que l’imposant pavé de la chercheuse ­allemande Heide Goettner-Abendroth, publié en anglais en 2012 et devenu un classique dans ­plusieurs pays, se jette dans la mare hexagonale. Tout à la fois manifeste méthodologique d’un champ nouveau, bilan de recherches anthropologiques et autobiographie intellectuelle, Les Sociétés matriarcales balaie les préjugés les plus tenaces et leur ­substitue un savoir de terrain.

samedi 12 octobre 2019

Nyon : la Berge pour refaire surface

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PAR CLÉMENTINE ALEIXENDRI    11.10.2019 
A La Berge, Stéphanie et Myriam apportent la dernière touche aux masques qu’elles porteront ce jeudi pour manifester à Genève. A La Berge, Stéphanie et Myriam apportent la dernière touche aux masques qu’elles porteront ce jeudi pour manifester à Genève.C. ALEIXENDRI

PSYCHIATRIE L’antenne nyonnaise du Graap, créée par et pour des personnes souffrant de troubles psy, fête ses vingt ans. Flash-back.

Ce jeudi 10 octobre marque la Journée mondiale de la santé mentale. Ils iront donc manifester à Genève pour sensibiliser le public à la réalité des troubles psychiques. Ils seront coiffés d’un masque, symbole de la maladie mentale et de ses nombreux visages. Ces hommes et ces femmes de notre région, touchés dans leur santé mentale, ont tous trouvé refuge à La Berge, antenne nyonnaise du Groupe d’accueil et d’action psychiatrique (GRAAP). La Berge fête ses vingt ans cette année, vingt ans d’accueil, d’entraide et d’action en faveur des malades psychiques et de leurs proches.

Fédérer les malades

Le Graap, c’est quoi? C’est une Association qui voit le jour en 1987 à Lausanne sous l’impulsion d’une assistante sociale et d’un psychologue, lui-même atteint de schizophrénie. Leur but: fédérer les personnes souffrant de troubles psy et les amener à défendre, d’une seule voix, leurs droits et leur place dans la société.

Connaissez vous le Repligate ?






Paris, le samedi 12 octobre 2019 – Coup de tonnerre et confirmation de ce que beaucoup affirmaient tout bas. En 2015, 270 chercheurs réunis au sein d’un collectif baptisé Open Science Collaboration publient dans la revue Science les résultats de la tentative de reproduction de 100 expériences de psychologie. Les conclusions sont particulièrement décevantes : dans 64 % des cas, il n’a pas été possible de retrouver les données initialement publiées. Faute de reproductibilité, des pans entiers du savoir constitué en psychologie menaçaient de s’effondrer.

Nazis voleurs d’idées

Ce que les anglosaxons ont nommé le Repligate, qui a concerné toutes les disciplines scientifiques, mais plus particulièrement la psychologie, a été une déflagration qui a entraîné des réactions épidermiques. Ainsi, bien que s’appuyant le plus souvent sur une puissance statistique bien plus importante que les protocoles initiaux, les expériences de réplication qui ont commencé à se multiplier ont été sévèrement attaquées. Les « accusations ont été violentes : des chercheurs se sont opposés à l’idée de reproduction des résultats publiés allant jusqu’à qualifier de "nazis", de "fascistes" ou de "mafiosi" ceux qui remettaient ainsi en question les recherches de "collègues". Des chercheurs séniors se sont opposés à ceux qualifiés de "Replicators" avec des arguments peu convaincants, du type : ceux qui répliquent des recherches sont des incompétents qui n’ont pas d’idées, leur objectif est de montrer que les autres recherches ne marchent pas. Il aura fallu beaucoup de temps avant de sortir de cette mentalité qui consistait à penser que ce travail était inutile. La demande de transparence et d’ouverture des données a largement contribué à ce changement », rappelait dans un article publié il y a quelques mois sur le site de l’Association française d’information scientifique (AFIS), le médecin et blogueur Hervé Maisonneuve.

Réplication : un champ de recherche à part entière

Plus de dix ans après la publication de l’Open Science Collaboration, cependant, les conséquences du Repligate pourraient être jugées positivement. D’abord, témoignant d’une volonté de ne plus considérer la psychologie comme une discipline pouvant s’émanciper des règles fondamentales de l’expérimentation scientifique, de nombreuses équipes se sont engagées dans des travaux de réplication.
Dans un article publié ce mois-ci dans la revue Pour la Science, François Maquestiaux, professeur de psychologie cognitive à l’université de Franche-Comté note ainsi comment « des revues de premier plan comme Psychological Science ont créé des rubriques spéciales qui leur sont destinées. Ainsi, entre 2013 et 2017, la proportion des publications scientifiques qui portent sur le thème de la réplication a augmenté de 50 % dans les revues de psychologie ».

« Le psychiatre et l’assassin » : la société a besoin de coupables

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Par Mariétou Bâ  VENDREDI 11 OCTOBRE 2019`

La famille de Luc Meunier, décédé des coups d'un patient atteint de schizophrénie paranoïde


On l’appelle communément « l’affaire de Grenoble », en 2008 un malade schizophrène tue en pleine rue un jeune homme, jugé irresponsable de ses actes, c’est son médecin qui est condamné. Peut-on être condamné pour les actes commis par un de ses patients ? Pourquoi a-t-on besoin de désigner un coupable ? Dans son film, Agnès Pizzini, s’interroge sur les relations entre la justice et la psychiatrie, et la place des malades psychiatriques dans une société qui les craint.



Au LaM, à Villeneuve-d’Ascq, les flamboyances de trois peintres soumis aux voix

LA VDN
Par Christian Furling 
Les œuvres des trois peintres, spirites et guérisseurs du Pays noir font partie de la collection permanente d’art brut du LaM. Cette fois, ils occupent les vastes espaces d’exposition temporaire et leurs compositions ésotériques et symétriques y font vibrer la lumière.
Le LaM a pris plaisir a réunir les trois peintres spirites nordistes et des artistes contemporains dans une salle baptisée «
Un temple infini
». PHOTO PIB
Le LaM a pris plaisir a réunir les trois peintres spirites nordistes et des artistes contemporains dans une salle baptisée « Un temple infini ». PHOTO PIB
« On relie les trois peintres à leur contexte, celui du pays minier, et à celui du spiritisme, qui s’étend à partir du milieu du XIXe siècle », résume Savine Faupin, co-commissaire. Riche introduction, où l’on apprend que Bra, l’académique sculpteur de la Déesse de Lille, a écrit un brûlant Évangile rouge, qu’Edison a imaginé un nécrophone, pour enregistrer la voix des morts, et que Victorien Sardou a tracé des temples de manière automatique.

Les premiers dessins du mineur Augustin Lesage (1876-1954) sont abstraits. Plusieurs sont signés Marie. « Sa petite sœur, morte très jeune, précise Savine Faupin. Les voix lui disent de faire de la peinture, quel matériel acheter et où. » Elles l’accompagnent quand il peint. Ces compositions fouillées, très structurées, s’élaborent alors que l’artiste ne sait pas du tout ce qu’il va peindre.

Conversation entre rhinocéros



Par Florence Millioud-Henriques    10.10.2019

Gaston Dufour (1920-1966) a dessiné des rhinocéros pendant six ans, les baptisant de noms de sa propre invention.

Gaston Dufour (1920-1966) a dessiné des rhinocéros pendant six ans, les baptisant de noms de sa propre invention.
Image: COLLECTION DE L'ART BRUT

AccrochageL’art et la science conjuguent leurs savoirs et leurs sensibilités au Musée cantonal de zoologie à Lausanne dans une exposition autour d’un fantasme bestial. Captivant !



Dürer l’a gravé, chimérique, en 1515 avec des écailles, une carapace et des poils. Dalí l’a habillé de dentelles, il l’a aussi vu cosmique affublé d’une corne dorée et de pattes de mouches et Warhol l’a saisi de face en volumineuse charge polychrome. Des fresquistes de la grotte de Chauvet au copié-collé de la nature couleur rouge voiture de Xavier Veilhan, tous ont souligné la toute-puissance bestiale du rhinocéros.
Mais il y a aussi… Gaston Dufour (1920-1966), dit Gasduf ou Gaston Duf! Un regard autre, décomplexé. Une autre fascination, virginale. «Rhinocéros-féroce», la nouvelle exposition du Musée cantonal de zoologie, est allé les chercher dans les marges de l’art avec la complicité de Lucienne Peiry, ancienne conservatrice de la Collection de l’art brut, à Lausanne. «Pendant six ans, il n’a dessiné que des rhinocéros réinventant sans cesse la morphologie de base. Pourquoi cette influence? La meilleure façon de comprendre cet attrait et parfois cet effroi qu’il ressent n’était autre que de les confronter à la bête.»

Joy Sorman : lecture de « Fou comme un lapin » au Monde Festival

VIDÉO 
L’écrivaine Joy Sorman a dévoilé en avant-première un passage de son prochain livre, « Fou comme un lapin », consacré à l’univers des hôpitaux psychiatriques, lors de la Nuit du Monde Festival au Théâtre des Bouffes du Nord.
Publié le 11 octobre 2019


L’écrivaine Joy Sorman était l’une des invités de la Nuit du Monde Festival dans la nuit du 5 au 6 octobre au Théâtre des Bouffes du Nord. Accompagnée par le contrebassiste Florentin Ginot, celle qui est aussi chroniqueuse de télévision et animatrice radio a lu l’extrait de son prochain ouvrage, Fou comme un lapin, une plongée immersive dans un hôpital psychiatrique français.
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