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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 mai 2019

ENQUÊTE FRANCEINFO. "On s'est fait avoir" : déçus, des parents retirent leurs enfants d'écoles Montessoritrie

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Edité par Pauline Pennanec'h et Alexis Morel

La méthode Montessori, pédagogie très à la mode qui séduit de plus en plus de familles, est pratiquée en France dans plus de 200 écoles privées hors contrat. Un succès grandissant mais qui déçoit aussi certaines familles.

Une école Montessori (illustration).

Elles se multiplient en France à une vitesse folle : les écoles Montessori, ces établissements privés et hors contrat pour la plupart, séduisent pour leur pédagogie d’enseignement alternative. On en compterait au moins 200 en France, mais certaines familles accusent leurs écoles d'en avoir dévoyé la méthode, et ont décidé de retirer leurs enfants de ces établissements. Ce n'est pas à la pédagogie Montessori qu'ils en veulent, mais à la façon dont ces écoles l'ont appliquée. Tous font le même constat : c'est compliqué pour une famille d'être fixée sur la qualité d'une école Montessori.



jeudi 2 mai 2019

Émilie se lance dans la psychothérapie [Sic]

Publié le 
Émilie exerce à son domicile, dans une pièce aménagée./  Photo Kévin Sanchez.
Émilie exerce à son domicile, dans une pièce 
aménagée./ Photo Kévin Sanchez.

Émilie s'est lancée depuis peu dans une nouvelle activité, celle de psychothérapeute. À 40 ans, elle a suivi plusieurs formations reconnues. Elle expose d'ailleurs ses diplômes chez elle pour certifier son professionnalisme. Un travail qui nécessite de l'écoute, du respect et de la bienveillance. 


Enfants placés : «Maintenir l’unité des fratries doit être une priorité»

Par Anaïs Moran, Photo Marguerite Bornhauser — 
Fouzy Mathey Kikadidi, cofondatrice d’un collectif d’aide aux jeunes sortant de foyers et familles d’accueil, à Paris le 18 avril.
Fouzy Mathey Kikadidi, cofondatrice d’un collectif d’aide aux jeunes sortant de foyers et familles d’accueil, à Paris le 18 avril.Photo Marguerite Bornhauser pour Libération


Alors qu’une proposition de loi sur l’Aide sociale à l’enfance doit être débattue lundi, Fouzy Mathey Kikadidi, ballottée de foyers en familles d’accueil pendant dix-huit ans, alerte sur l’urgence de mieux protéger les 300 000 jeunes concernés.

De l’année 1991, Fouzy Mathey Kikadidi n’a aucun souvenir. Ni de la tentative d’empoisonnement par sa tante, ni de son long séjour à l’hôpital, ni même de la visite des services sociaux. Tout ce qu’elle sait, c’est que sa mère n’est jamais venue la récupérer. Elle avait 3 ans. «Nous venions d’arriver du Congo-Brazzaville, ma mère, mes deux frères et moi. Mon grand-père et ma tante nous hébergeaient mais les choses ont très vite dégénéré. Il y avait de la folie dans cet appartement.» A la sortie de son hospitalisation, la fillette est placée dans un foyer du Val-de-Marne avec ses deux frères. Le début d’un parcours de vie tumultueux : enfant de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) durant dix-huit ans, la jeune fille connaîtra la séparation imposée à sa fratrie dès 1993, puis deux familles d’accueil, quatre déménagements, neuf établissements scolaires.
Aujourd’hui, Fouzy Mathey Kikadidi a 30 ans. Elle s’est installée dans le XIVe arrondissement de Paris. Cofondatrice de Repairs ! 94, un réseau d’entraide aux jeunes sortant de foyers et de familles d’accueil, elle vient de présider un groupe de travail gouvernemental sur la question de l’ASE. Un engagement loin d’être anecdotique : si le secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance, Adrien Taquet, annonce vouloir lancer une refonte du système avant le début de l’été, la militante a «conscience que le milieu associatif ne devra rien lâcher s’il veut obtenir de réelles améliorations».

mercredi 1 mai 2019

#babyshower ou le bébé bête de foire

Les accros des réseaux sociaux ne cessent de mettre en scène leur vie à coups de hashtags et de selfies, lançant la tendance (ou pas). Cette semaine, alertez les bébés.

CHRONIQUE Carine Bizet   Publié le 1er mai 2019

Aline Zalko pour M Le magazine du Monde
De nombreux parents sur Instagram ne pensent pas aux conséquences de leurs posts. Les quelque 20 millions d’inconscients qui célèbrent les futurs débuts ou l’entrée dans la vie de leurs rejetons à coups de #babyshower(une fête d’origine anglo-saxonne qui tend à se répandre à travers le monde) ne se doutent pas qu’ils fournissent auxdits rejetons un beau dossier à charge – ou à décharge, selon les problèmes rencontrés.

Les parents en mode #babyshower prônent sans vergogne la « pastelmania ». Décors, assiettes, gâteaux, grappes de ballons : tout est décliné dans des tons de layette pâlichons. Même maman et ses copines sirotent des cocktails alcoolisés couleur rose bonbon pour être raccord (et faire descendre les « bonbons d’adultes » fourrés à la benzodiazépine). C’est un peu comme si le lapin de Pâques avait vomi des dragées partout.
Ces clichés sucrés feront office de preuves dans une quinzaine d’années, quand des parents excédés demanderont à l’enfant de la #babyshower d’« arrêter de se déguiser en goth ». L’adolescent(e) qui s’habille en noir pourra plaider la légitime défense face à un traumatisme infantile : la surexposition dès la naissance à des tons pastel l’a obligé(e) à se rebeller. Et d’ailleurs, il/elle a une idée : plutôt que consulter un psy (cher et compliqué), il/elle préférerait un piercing. Oui, cela l’aiderait à oublier. Eh oui, c’est du chantage affectif.

Premiers « nudes »

Cela dit, les parents fans de #babyshower n’ont pas hésité à poster des portraits particulièrement gênants de leurs petits derniers. Bébé joufflu tout nu, oreilles de lapin en moumoute, costume de pingouin ou de danseuse, derrière à l’air près d’une brioche en forme de fesses… Ils ont été particulièrement inventifs dans la catégorie « fout la honte ».

Cité-de-la-Santé de Laval: des stages suspendus pour cause de violence

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ARIANE LACOURSIÈRE   Publié le 01 mai 2019

Depuis la fin du mois de mars, la... (PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE)
Depuis la fin du mois de mars, la Cité-de-la-Santé de Laval n'accueille plus, dans son unité de psychiatrie, de médecins résidents, d'externes ou d'étudiants en stage en raison d'un problème de violence récurrent.
PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Toujours aux prises avec des problèmes de violence dans son unité de psychiatrie, la Cité-de-la-Santé de Laval n'y accueille plus, depuis la fin du mois de mars, de médecins résidents, d'externes ou d'étudiants en stage, a appris La Presse.
À la suite de l'agression d'une psychiatre par une patiente en mars, les membres du service de psychiatrie de la Cité-de-la-Santé ont décidé de ne plus accueillir de stagiaires ou de résidents « étant donné l'enjeu de sécurité », peut-on lire dans un compte rendu de réunion daté du 27 mars 2019 et obtenu par La Presse. Aucun détail sur l'agression n'est donné. Mais on peut lire qu'il s'agit du « troisième évènement grave de la sorte qui se produit en 18-24 mois ».

INTERVIEW. POURQUOI ANOUK GRINBERG A CHOISI DE LIRE LES LETTRES DE REJETÉS DE LA VIE DANS SON NOUVEAU SPECTACLE ?

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Par François Baille   Le 01/05/2019

Et pourquoi moi je dois parler comme toi?, un spectacle inclassable mais si émouvant qu’accueille le Théâtre Liberté de Toulon. Dans cette pièce, la comédienne Anouk Grinberg soigne le cœur meurtri des patients enfermés dans leur mal-être. On l’écoute et on retient son souffle !

Robe noire, lunettes dans les cheveux, micro, bien en mains. Sur scène, Anouk Grinberg récite des "textes bruts" avec émotion. Elle lit à voix haute, le quotidien des malades incompris, des écorchés vifs, des rejetés de la vie, des prisonniers, des résidents d’asiles psychiatriques.
Des écrits puissants, des "chefs-d’œuvre" comme elle aime les partager avec son public. Quand la comédienne raconte, le musicien, Nicolas Repac joue. Un duo qui met en lumière un univers peu connu, parfois cocasse mais si sincère de vérité, de tendresse, d’humour et d’amour.
Qu’est-ce que la "littérature brute"?
Ce sont des textes qui ont été écrits par des auteurs qui n’étaient pas conscients de faire de l’art. Eux, ils voulaient vivre, c’est tout. La plupart d’entre eux étaient considérés comme des malades par leurs familles ou par la société, et avaient été internés.

Certains savaient pourquoi, d’autres pas! Ils vivaient tous cette situation comme une injustice totale et œuvraient à la libération de leurs esprits. Ce sont des cris d’amour, de détresse, de tendresse. Une parole humaine de grande valeur, pour nous autres qui sommes objectivement libres, mais qui sommes souvent engourdis dans nos vies, éteints dans nos désirs.
Il y a, dans tous ces textes, une tension entre le manque absolu de liberté et la liberté absolue dans l’expression. Et ça, ça crée de la joie.
Ce sont des artistes inconscients de l’être. Ils se moquent des règles du "bien écrire" et du "bien penser", pour se tenir au plus près de ce qu’ils sentent. À vrai dire, cela devrait être la définition de l’art!

Pourquoi avoir voulu mettre en lumière des lettres d’hommes et de femmes qui vivent dans l’enfermement? 
Parce que j’ai de l’admiration pour leur résistance et pour leur force poétique. Ils sont émouvants, cocasses, lumineux, des lucioles. À certains endroits du globe, et à certaines époques, il suffit parfois d’être un peu trop allumés, d’avoir trop d’antennes, de sentir trop fort l’humain, pour qu’on vous enferme.

Art-thérapie : La vogue des patients-artistes qui exposent leur créativité

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Le malade-artiste parle ainsi "en son nom à lui. Et ça, c'est bénéfique, oui ! C'est même 50 % de la réussite." Ces ateliers participent aussi de la "lutte contre l'exclusion de jeunes touchés par une maladie mentale", selon Franck Saintrap, art-thérapeute et psychanalyste. Photos des oeuvres des patients visibles le 23 mai à l'hôpital de Sète. Photos : DR.
Cette discipline connaît un engouement sans précédent. De Toulouse à Sète en passant par Albi et Paris, les expositions de patients-artistes se multiplient. Plongée dans une discipline à la mode qui montre son efficacité.
En ce jour de juin 1983, à l’hôpital Montfavet, près d’Avignon, l’art de la comédie se déploie sur scène grâce à la compagnie montpelliéraine du Passe-Temps de François Sayad. Dans la salle aussi, c’était de l’art. Différent. Comme le disait André Breton en 1948 quand il évoque « Les mécanismes de la création (qui) sont ici libérés de toute entrave (…) et garants de l’authenticité totale... »

Ami du metteur en scène, Michel Galabru était venu assister à la représentation. Un jeune homme suivi pour un trouble du comportement n’a eu de cesse de lui répéter « haut les mains » ! Véridique, on y était ! Objet de cette scène surréaliste, l’immense comédien le prend très bien. Cela ne l’empêche d’ailleurs pas de remarquer la performance d’un jeune Sétois prometteur, Philippe Sablayrolles, qu’il enrôlera dans sa compagnie. « Il n’y avait pas de distinction, de différences entre les deux publics qui assistaient à la pièce. C’est ça qui lui a plu », témoigne Philippe Sablayrolles. L’art qui unit. L’art brut, comme le définissait Jean Debuffet. L’art comme point de départ d’une association d’idées, comme Freud l’a théorisé. Et les surréalistes qui, comme André Breton, ont promu le même genre d’émotion pure.

mardi 30 avril 2019

Médecins, hôpitaux : le plan d'attaque de l'Institut Montaigne pour évaluer les bonnes pratiques et la qualité

Sophie Martos
| 30.04.2019
Le choix d'un praticien libéral ou d'un établissement s'apparente souvent à un parcours d'obstacles pour les Français, illustre un sondage* réalisé par Kantar pour l'Institut Montaigne, think tank libéral. Ainsi, 59 % des sondés jugent difficile de choisir un généraliste ou spécialiste pour une consultation et 44 % estiment compliqué d'opter pour tel ou tel établissement avant une prise en charge. 
La question de la transparence des indicateurs de résultats se révèle centrale. La très grande majorité des Français (89 %) considèrent que la publication d'indicateurs fiables sur la qualité des soins dispensés à l'hôpital serait pertinente (et 85 % la jugent pertinente pour les praticiens libéraux). « Il existe de nombreux indicateurs mais rares sont ceux qui présentent un véritable intérêt pour les patients, l'information reste très fragmentée, centrée sur l'hôpital et l'information produite est diffusée au sein d'un seul établissement, sans publication des résultats », argumente l'Institut Montaigne.

Médecines complémentaires : 500 thérapeutes se mobilisent contre « les charlatans »

Sophie Martos
| 30.04.2019



  • ostéopathe
Crédit Photo : Phanie

Ils proposent des séances d'ostéopathie, d'acupuncture, de chiropractie, de naturopathie, de réflexologie, d'aromathérapie, d'ayurvéda, d'EMDR ou d'hypnose humaniste et se réclament d'une pratique sérieuse, bien loin du charlatanisme. À l'heure où les tensions se sont cristallisées sur le déremboursement de l'homéopathie et la pratique des médecines alternatives décriées plusieurs fois par les Fakemed, Medoucine, un réseau de 500 thérapeutes pour la quasi-totalité non-médecins, se façonne une légitimité en signant une charte de déontologie présentée comme un outil pour contrer les pratiques frauduleuses et rappeler les règles de bonnes pratiques autour des médecines complémentaires. 
La trentaine de « médecines douces » présentée sur le site sont non remboursées par la Sécurité sociale. L'homéopathie, elle, n'est donc pas proposée sur le site.

Violences éducatives ordinaires : une campagne de sensibilisation en attendant la loi

lsa Bellanger
| 30.04.2019



  • Violence éducative

    Violences éducatives ordinaires : une campagne de sensibilisation en attendant la loi


Fessées, petites humiliations, cris : ces méthodes éducatives, que l’on désigne comme des violences éducatives ordinaires (VEO), sont néfastes, trop souvent banalisées et peuvent avoir une incidence sur le développement et le futur de l’enfant. À l’occasion de la Journée internationale de la non-violence éducative, ce 30 avril, l’association Stop VEO lance une campagne afin de sensibiliser, notamment, les professionnels de santé à ces enjeux.

Affaire Vincent Lambert : la Cour européenne des droits de l’homme rejette la requête des parents

La famille de cet ancien infirmier de 42 ans, qui est dans un état végétatif depuis 2008, se déchire autour de la question de l’arrêt des traitements depuis six ans.
Le Monde avec AFP Publié le 30 avril 2019
Viviane et Pierre Lambert, parents de Vincent Lambert, arrivent à l’hôpital Sébastopol, à Reims, dans l’est de la France, le 23 juillet 2015.
Viviane et Pierre Lambert, parents de Vincent Lambert, arrivent à l’hôpital Sébastopol, à Reims, dans l’est de la France, le 23 juillet 2015. THIBAULT CAMUS / AP
C’est probablement la dernière étape dans un feuilleton judiciaire qui dure depuis près de six ans. Appelée à se prononcer pour la seconde fois sur le cas de Vincent Lambert, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté mardi 30 avril la requête des parents de Vincent Lambert contre l’arrêt du Conseil d’Etat.

Journée AdESM « Droits et libertés des patients »

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Publié -Mis à jour 

Rendez-vous le

17 mai 2019

de 10h à 16h30

au CH Maison Blanche – Salle Van Gogh

(6-10 rue Pierre Bayle 75020 Paris)

La journée est consacrée aux droits et libertés des patients avec un focus une partie de la journée sur l’isolement et la contention.

Classement des meilleurs hôpitaux du monde, 11 établissements Français dans le top 100




Le magazine américain Newsweek a publié en fin de semaine dernière un classement des meilleurs hôpitaux du monde. Un millier d’établissements a été passé en revue parmi 11 pays : les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Suisse, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie, Singapour et Israël. Les pays ont été sélectionnés en fonction de l’espérance de vie, de la taille de la population, du nombre d’hôpitaux et des données disponibles.

Âge et dépendance : que font les autres pays ?

Univadis

Serge Cannasse  26 avril 2019

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, rattaché au Premier Ministre, vient de publier un document comparant les politiques de soutien à l’autonomie des personnes âgées dans 9 pays : Allemagne, Danemark, Espagne, Italie, Suède, Québec, Belgique, Pays-Bas et Japon. Tous sont confrontés aux enjeux du vieillissement et de la perte d’autonomie. Cependant, ils diffèrent sur de nombreux points : proportion de personnes âgées de plus de 65 ans, espérance de vie sans incapacité, nombre de bénéficiaires de soins de longue durée (qui englobent les services sanitaires et sociaux fournis aux personnes qui ont besoin de soins en continu), part du PIB (Produit intérieur brut) consacré aux dépenses de soins de longue durée et cadre législatif, et notamment précocité ou non de sa mise en place.

Malgré cette diversité, ces pays se retrouvent sur des orientations communes :

- La priorité donnée au soutien à domicile,

- Le développement et la diversification de l’offre de services (services de soins et du « care »),

- Le renforcement de l’échelon local dans la mise en œuvre des aides et dans l’appui à l’innovation,

- Une monétisation plus importante des aides pour favoriser le libre choix des personnes,

- La recherche d’une meilleure qualité de soins,

- L’importance accordée à la coordination et à l’intégration entre professionnels et entre sanitaire et social,

- L’utilisation des nouvelles technologies, comme outil d’intégration, de coordination des services ou encore de suivi et d’aide aux personnes et aux professionnels.


Les handicapés psychiatriques cherchent un espoir à la Chesnaie à Chailles

Publié le 


Le secteur de la psychiatrie est en forte tension. L’hôpital ne peut soigner seul les malades, livrés trop vite à eux-mêmes. L’espoir se trouve à la Chesnaie.

Mettre un coup de pied dans la fourmilière et alerter le ministère de la Santé : tel était l’objectif de la journée de visite et de tables rondes, organisée la semaine passée à la clinique de la Chesnaie à Chailles. Par des acteurs du milieu psychiatrique venant de Paris qui voulaient montrer combien la psychiatrie institutionnelle reste importante pour les malades, à l’heure même où elle est en voie de disparition ; on ne la pratique plus que dans quatre établissements en France. Membre du conseil d’administration du Conseil national handicap, Claude Gandillon est à l’origine d’un collectif “ 100.000 handicapés psychiatriques à l’abandon ” qui cherche urgemment des solutions : « On pourrait même dire 150.000 personnes qui sortent des urgences psychiatriques, arrêtent leur traitement et se trouvent livrées à elles-mêmes. De là, la désocialisation, puis la rue, voire la prison. Il existe des lieux complémentaires aux urgences psychiatriques, comme la clinique de la Chesnaie, où les malades peuvent réapprendre à être heureux. »