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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 7 décembre 2015

Le schizophrène à l'arbalète

07/12/2015



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Cliché scanner aimablement fourni par le Dr Anthony Joud (CHRU Nancy). 

Les faits remontent à trois ans, précisément à novembre 2012. Ils viennent d’être rapportés dans un article sous presse dans la revue Neurochirurgie par des cliniciens du CHRU de Nancy. Il concerne un patient de 37 ans souffrant de schizophrénie sévère. Celui-ci est admis à l’hôpital avec une flèche d’arbalète qu’il s’est tiré dans la bouche lors d’une tentative de suicide.

Il a du mal à respirer et subit en urgence une trachéotomie réalisée sous anesthésie locale. Il est ensuite immédiatement opéré par des chirurgiens ORL. La partie de la flèche, plantée dans l’arrière-gorge, est sectionnée au ras du palais à l’aide d’une pince chirurgicale. Les radiographies du crâne et l’angio-scanner (qui permet de visualiser les vaisseaux de l'encéphale) montre que l’extrémité métallique de la flèche a atteint le tronc cérébral. Elle est venue s’encastrer dans la partie osseuse de la base du crâne (clivus) sur laquelle repose le tronc cérébral, la partie du système nerveux central située à la jonction entre la moelle épinière et le cerveau. Le tronc cérébral est responsable de plusieurs fonctions vitales dont la régulation de la respiration, de la pression artérielle et du rythme cardiaque. C'est également un centre de passage des voies motrices et sensitives. Aucune lésion vasculaire n’est observée à l’angio-scanner, la pointe de la flèche se situant au-dessus d’un important carrefour artériel (jonction vertébro-basilaire) qui assure la vascularisation du tronc cérébral et du cervelet.


dimanche 6 décembre 2015

Emma, 116 ans : mais quel est le secret de la femme la plus âgée d'Europe ?

30/11/2015 


Voilà ce qu'on appelle de bons gènes : Emma Morano est née le 29 novembre 1899. Sa mère est décédée à 91 ans et l'une des sœurs à 107 ans

Image issue de médias pour la recherche "Emma Morano" (source : Sud Ouest)
[...]  100 000 œufs engloutis au cours de sa vie
Mais son hygiène de vie et un caractère bien trempé ne sont pas étrangers non plus à cette longévité. Emma Morano vit encore dans son deux-pièces et n'a accepté d'être aidée que l'an dernier. "Avec la force de la volonté, on peut tout", assure-t-elle.

«Marre du rose»: nouvelle campagne contre les jouets stéréotypés

Par  — 3 décembre 2015 à 17:30
Le Père Noël dans un magasin de jouets à Lille, le 15 décembre 2012
Le Père Noël dans un magasin de jouets à Lille, le 15 décembre 2012 Photo PHILIPPE HUGUEN. AFP
Aux filles les robes de princesse, aux garçons les super-héros : à l’approche de Noël, des associations féministes lancent une nouvelle campagne de sensibilisation aux stéréotypes sexistes véhiculés par les jouets, baptisée «Marre du rose».
Des militantes d’Osez le Féminisme et des Chiennes de garde distribueront samedi des tracts devant des magasins de jouets à Paris et dans plusieurs villes de France.

Le génie du mensonge



Éditeur Max Milo

Le mentir-vrai. La vie des philosophes contredit souvent leurs concepts. Sont-ils pour autant des imposteurs ? Non, répond François Noudelmann, qui dévoile la part de fiction au cœur de la raison.
Les philosophes, qui aiment la Vérité, seraient-ils en réalité des menteurs ? Géniaux ou honteux, créatifs ou rusés, mais tout de même des affabulateurs ? C’est la question provocante que pose François Noudelmann, sans une once de malice. Il part de son étonnement « sans doute naïf » à voir combien la vie de ses pairs philosophes est parfois en contradiction radicale avec leur doctrine. Le constat est tout bête, certes, et peut s’appliquer à tout un chacun, mais il gêne ou agace d’autant plus chez les philosophes qu’ils ont, par profession, le verbe haut et les idées élevées. Plus béant, donc, semble l’écart. Tel penseur de l’amour est un pingre, tel chantre de l’hédonisme un triste sire, Rousseau, qui écrit un fameux traité d’éducation, a abandonné ses cinq enfants, Sartre, philosophe de l’engagement, a vécu la guerre en planqué, Foucault prononce son cours sur « Le courage de la vérité » en dissimulant soigneusement être atteint du sida, Deleuze théorise le nomadisme mais déteste voyager et, tandis que le féminisme naissant se nourrit du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, celle-ci écrit des lettres brûlantes à son amant Nelson Algren où elle se rêve en femme soumise…

La légalisation du cannabis au Canada sans réelle opposition

08.12.2015


Le Premier ministre Justin Trudeau, ancien fumeur de cannabis, va s'appuyer sur un large soutien des Canadiens pour légaliser l'usage de cette drogue déjà bien répandue dans le pays, la légalisation devrait donc venir devant le Parlement dans les prochains mois. Alors que deux Canadiens sur trois sont pour la dépénalisation, et qu'un sur deux a déjà consommé du cannabis, reste à déterminer un cadre légal et c'est sans doute là que les débats vont se cristalliser au Parlement.

Jamais contre, d’abord La présence d’un corps

Singulier, iconoclaste, hors norme, novateur, François Roustang est sans conteste l’une des plus grandes figures de la psychothérapie aujourd’hui.
Pourquoi réunir ici trois de ses écrits qui ont paru successivement et précisément ceux-ci ? Parce qu’avec le recul il apparaît que La Fin de la plainte, Il suffit d’un geste et Savoir attendre constituent non seulement un ensemble cohérent, mais presque une unité en ce qu’ils marquent, chacun à sa façon, une étape dans la réflexion de François Roustang autour de sa pratique, dans son interrogation sur ce qui pourrait la fonder, la rendre tout simplement possible.


Kasserine : Ouverture des services de cardiologie et de psychiatrie


Les services de cardiologie et de psychiatrie sont entrés en fonctionnement, à l’Hôpital régional de Kasserine, après un retard de quatre ans.
Ce retard est imputé à l’absence d’engouement des entrepreneurs et au manque de main-d’œuvre, suite aux événements de la Révolution, a expliqué à l’agence TAP le chargé du suivi des projets publics de santé dans la région, Hmaida Hmaidi.

samedi 5 décembre 2015

La terreur va-t-elle nous changer ?





Ce dossier a été écrit dans des circonstances exceptionnelles. Peu après les attentats du 13 novembre, le lundi 16, la rédaction du journal s’est réunie. Nous avons pris une décision que nous n’avions, en neuf années d’existence, jamais eu à prendre : nous avons annulé le départ à l’impression de notre numéro de décembre-janvier, qui était bouclé. Et nous nous sommes donné huit jours pour construire un nouveau dossier, celui que vous allez lire donc, qui tente de proposer une première élaboration philosophique de l’événement.

Tuer le mort. Le désir révolutionnaire Paul-Laurent Assoun

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En octobre 1793, les tombeaux de la Basilique de Saint-Denis sont profanés et les corps des rois inhumés en ce lieu depuis quelque quinze siècles sont extraits, dissous et jetés pêle-mêle dans la fosse de l’Histoire. Acte hors norme, unique en son genre, légalement exécuté au nom de l’État révolutionnaire, de la Terreur instituée. Le présent ouvrage, à partir de la reconstitution de la trame serrée des discours et des faits, s’emploie à extraire la signification de cette violence symbolique pure.

Quoi de neuf Etudes Psychanalytiques ?

Évènements organisés par le CRPMS :
La ségrégation à l'ordre du jour
4 décembre 2015
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L'humain et ses prothèses
11 & 12 décembre 2015
En savoir plus
L'école anglaise de psychanalyse au pays de Lacan
16 janvier 2016
En savoir plus
Actualité de l'Ecole Doctorale  :
  • Workshop lundi 14 décembre 2015 de 18h à 20h
Un nouveau regard sur les états limite

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Psychiatrie Les initiatives nationales pour lever les tabous de la contention et de l'isolement se précisent


À l'occasion d'une journée psychiatrie et justice, les intervenants ont témoigné d'une volonté d'apporter plus de transparence aux pratiques de contention et de mise à l'isolement en psychiatrie, à l'échelle nationale. La Conférence des présidents de CME de CHS a appelé les médecins à se saisir de ces questions dans chaque établissement.

La 8e journée d'étude psychiatrie et justice organisée par l'établissement public de santé mentale (EPSM) de l'agglomération lilloise était consacrée cette année à une thématique qui a fait salle comble le 1er décembre : le respect des droits fondamentaux et la privation de liberté. Étaient notamment placées au centre et/ou au détour des interventions les problématiques liées au recours à l'isolement et à la contention. Des sujets sensibles de plus en plus mis au jour dans le débat public ces derniers mois (lire notre analyse ci-contre). Comme l'a notamment souligné Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), le placement en chambre d'isolement et la mise sous contention sont à l'évidence les mesures les plus restrictives de liberté et les plus susceptibles d'atteinte à la dignité. D'autant qu'il n'existe aucun recours contre ces décisions. Pour le CGLPL, le recours à ces mesures doit donc répondre à des critères très précis et être strictement encadré, ce qui n'est pas toujours le cas. Selon Adeline Hazan, il est même "absolument inadmissible" qu'à ce jour, certaines de ces pratiques ne soient même pas systématiquement référencées dans de nombreux établissements. Pour le président de la Conférence des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CH spécialisés (CHS), le Dr Christian Müller, ces sujets ne doivent pas être évités : ils doivent être abordés "sans tabous" et sans dogmatisme.

Santé : la CGT de Ste-Marie pointe les restrictions budgétaires

CENTRE PRESSE AVEYRON 01 décembre par Salima Ouirni 


La CGT craint qu’une «fois encore la psychiatrie ne passe pour le parent pauvre de la médecine».
La CGT craint qu’une «fois encore la psychiatrie ne passe pour le parent pauvre de la médecine». (Salima Ouirni)

À l’heure où les parlementaires se penchent sur l’examen de la loi de finances de la Sécurité sociale, la CGT du centre hospitalier Sainte-Marie à Rodez a souhaité attirer leur attention sur le gel des salaires depuis 5 ans. C’est en marge de l’assemblée générale de la section, que Francis Cunnac, délégué syndical et Grégory Poczernin, délégué syndical adjoint, ont appelé «à sensibiliser nos sénateurs et nos députés sur cette loi de finance». Les deux craignent en effet qu’une «fois encore la psychiatrie ne passe pour le parent pauvre de la médecine».

vendredi 4 décembre 2015

Très nombreux, chacun seul



Collectif Jean-Pierre Bodin, Alexandrine Brisson et Jean-Louis Hourdin
Avec Jean-Pierre Bodin et la participation de Christophe Dejours
Mise en scène Jean-Louis Hourdin

Du 10 décembre 2015 au 10 janvier 2016

« Très nombreux, chacun seul », ainsi peut-on résumer le sentiment que partage la majorité d’entre nous au travail. Nombreux dans l’entreprise, dans sa profession, mais seul face à son travail, face à soi-même. 
S’emparant de paroles populaires et de pensées empruntées à des poètes, philosophes, chercheurs et journalistes, Jean-Pierre Bodin et ses complices racontent l’état du monde du travail. Et si ce monde génère de la souffrance, il n’y a pas de fatalité !


Homophobie à l’hôpital : intervention de SOS homophobie devant un conseil de prud’hommes

Le 20 novembre 2015, SOS homophobie sera présente au conseil de prud’hommes de Lille aux cotés de la Docteure K. qui poursuit son employeur, le GHICL (Groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille), pour injures, harcèlement et discrimination à caractère homophobe. Le GHICL comprend notamment les Hôpitaux Saint-Philibert et Saint-Vincent. L’association sera représentée par Maître Amélie Machez, avocate au barreau de Lille.
Depuis deux ans, la Dr. K. est harcelée en raison de son homosexualité réelle ou supposée. Insultes homophobes, lettres anonymes, inscription « PD » sur sa voiture garée sur le parking de l’hôpital, dégradation du matériel médical qu’elle utilise, tel est le quotidien d’une femme qui vit aujourd’hui dans la crainte de ces agressions répétées. Face à cette violence, elle a saisi le conseil de prud’hommes de Lille pour dénoncer ces faits et l’inaction de certain-e-s représentant-e-s de la direction de l’hôpital qui banalisent ou nient les faits en question.

Dax : une expérience de psychiatrie de secteur





    Inhibition










    Inhibition 
       

    Inhibition


    Numéro 26 - Revue semestrielle
    À notre époque, la répression sociale sur la vie privée s’est beaucoup atténuée. L’État, l’Église, les familles n’ont d’ailleurs plus la volonté, ni les moyens d’interdire à chacun de vivre comme il l’entend. Et pourtant, la réalisation des désirs est toujours aussi compliquée.

    Une enquête révèle que 50% des médecins sondés ont été ou sont proches du burn out

    La question est souvent tabou mais le mal-être est réel. En France, près d'un médecin sur deux serait en proie au burn out, a révélé le Centre national des profession de santé lors du premier colloque "Soigner les professionnels de santé vulnérables", ce jeudi 3 décembre. La profession s'organise pour résoudre collectivement ce fléau.

    Les benzodiazépines à demi-vie longue associées à un risque de démence accru de 60 %

    04.12.2015
    Les personnes âgées prenant des benzodiazépines (BZD) à demi-vie longue (de plus de 20 heures) ont un risque de démence augmenté de 60 %, majoritairement de type Alzheimer. C’est ce que conclut une étude observationnelle prospective, menée par une équipe française et publiée dans la revue « Alzheimer’s and Dementia ».

    Plan national soins palliatifs et fin de vie : les médecins appelés à prendre le « virage ambulatoire »

    03.12.2015

    C’est à la Fondation Œuvre Croix Saint-Simon (FOCSS), 3e établissement francilien de l’hospitalisation à domicile (HAD), que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a décidé de présenter le plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie.

    Psychiatrie Le Haut Conseil des professions paramédicales rend un avis défavorable sur la réglementation des UMD

    Le projet de décret réglementant le fonctionnement des unités pour malades difficiles était examiné ce 24 novembre par le Haut Conseil des professions paramédicales. À titre consultatif, le conseil a émis un avis défavorable sur ce projet. Certains représentants regrettent que le transport de patients détenus ne soit pas prévu sous escorte.
    Le Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) s'est réuni mardi 24 novembre. Les représentants des dix-huit professions paramédicales, de syndicats nationaux, professionnels, fédérations des employeurs d'établissements de santé publics et privés, ainsi que des médecins et des représentants des ordres professionnels se sont prononcés sur cinq textes de lois, à titre consultatif. Le HCPP a rendu un avis positif pour quatre d'entre eux (lire encadré). Cependant, un projet de décret n'a pu emporter l'adhésion du haut conseil. Il s'agit d'un projet portant application des dispositions de la loi du 27 septembre 2013 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge.