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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 novembre 2018

La santé à cœur ouvert, un forum Libération le 27 novembre

Par Tania Kahn — 
La santé à cœur ouvert, un forum Libération le 27 novembre

Empathie, parole, soin: une soirée de débats organisée par Libération à Paris avec Philippe Lançon, Elisabeth de Fontenay, Axel Kahn...

A une époque où la médecine fascine par sa technologie, Libération propose de revenir sur une relation fondamentale, plus discrète, celle qui unit une personne vulnérable à une autre, chargée d’en prendre soin. Entre le soignant et le soigné s’établit une relation particulière faite de confiance et d’empathie, parfois aussi d’asymétries et de non-dits. C’est une relation difficile à saisir, qui manque souvent de reconnaissance et de mots pour se raconter. Soignant, soigné, c’est une relation qui remonte à des temps anciens, une relation qui en dit long sur les valeurs d’une société, sur son organisation et la prise en charge des plus faibles. C’est aussi une relation qui peut trouver un écho, une résonance, bien au-delà des portes des hôpitaux et des établissements de santé. Dans ce Forum, aux côtés des praticiens de la santé, nous avons souhaité faire la part belle aux sciences humaines, convier des anthropologues, des écrivains, des philosophes qui viendront éclairer de leurs lumières les interrogations qui gouvernent ceux qui se côtoient dans ces moments de vulnérabilité.

Exposition précoce aux écrans : le Sénat adopte une loi pour favoriser la prévention

Elsa Bellanger

| 21.11.2018



enfants ecrans
Crédit Photo : PHANIE

Le Sénat a adopté mardi, date de la journée internationale des droits de l’enfant, une proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce aux écrans des enfants de moins de trois ans. Le texte, porté par la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly, a reçu le soutien de l’ensemble des groupes du Sénat, y compris des rangs de LREM, malgré un avis défavorable du gouvernement.
La proposition prévoit d’imposer la présence de « messages avertissant des dangers des écrans pour le développement des enfants de moins de trois ans » sur les « unités de conditionnement des outils et jeux numériques comportant un écran », mais aussi dans les messages publicitaires de ces équipements.

Intelligence artificielle : « Les scientifiques ne peuvent pas dire ce qui est bien ou mal »

Dans le cadre du Monde Festival, dimanche 7 octobre, des scientifiques ont appelé les citoyens à s’emparer du débat sur la robotique et l’intelligence artificielle.
Par Claire Legros Publié le 24 octobre 2018

Temps de
Lecture 92 min.   Raja Chatila, Lola Cañamero et Véronique Aubergé débattent de des robots intelligents dans le cadre du Monde Festival 2018.

Raja Chatila, Lola Cañamero et Véronique Aubergé débattent de des robots intelligents dans le cadre du Monde Festival 2018. Le Monde
Emotion, affect, conscience… Le langage révèle vite ses limites, confronté aux potentiels de l’intelligence artificielle (IA) et de logiciels capables d’apprendre par eux-mêmes. Le débat organisé au Monde Festival dimanche 7 octobre sur le thème « Un amour de robot ? » s’est ouvert sur une question de vocabulaire : peut-on parler du « ressenti » d’une machine dont le réseau de « neurones » modélise des émotions propres aux humains ?
Pour Raja Chatila, directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) de Sorbonne Université et membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), collectif international d’ingénieurs en IA, « il ne s’agit que de métaphores. On est obligé d’utiliser ces termes pour se faire comprendre. Mais attention aux confusions possibles, les mots n’ont pas le même sens lorsqu’on les utilise pour des robots », prévient-il

Robots affectifs

Face à lui, Lola Cañamero, spécialiste de la modélisation des émotions, nuance d’emblée le propos : « Il ne s’agit pas seulement de métaphores », affirme la chercheuse qui développe, au sein de son laboratoire de l’université du Hertfordshire (Angleterre), des machines qu’elle qualifie de « robots affectifs », dotés de « pulsions, de besoins, d’émotions comme la joie, la colère, l’attention, le plaisir ».

La fausse doctoresse néo-zélandaise a exercé pendant plus de vingt ans au Royaume-Uni

Zholia Alemi a été emprisonnée en octobre. Les autorités médicales britanniques ont présenté des excuses aux patients et commencé « un examen immédiat » des compétences de trois mille médecins étrangers.
LE MONDE | 
Quand elle est arrivée au Royaume-Uni, en 1995, Zholia Alemi a déclaré qu’elle avait un diplôme de médecine de l’université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. C’était faux. Elle avait arrêté ses études de médecine dès la première année. Pendant vingt-deux ans, cette fausse doctoresse néo-zélandaise de 56 ans a pourtant exercé comme psychiatre sans être inquiétée, raconte la radio publique britannique BBC.
Elle a traité les patients atteints de démence et d’autres troubles psychiatriques dans plusieurs établissements de santé britanniques. Au Conseil médical général (GMC), l’autorité médicale britannique chargée de vérifier les antécédents des médecins, personne n’a regardé si son diplôme était authentique.
L’usurpation n’a été découverte qu’en 2016. Arrêtée la même année et suspendue en juin 2017, Zholia Alemi a été emprisonnée le mois dernier, pour « fraude » et « vol ». Elle a été reconnue coupable d’avoir tenté de falsifier le testament d’une patiente âgée, Gillian Belham. Si elle avait réussi, elle lui aurait volé jusqu’à 1,3 million de livres (1,46 million d’euros).

« La pause est-ce encore du travail ? »

Les pauses en principe exclues du « temps de travail effectif », officielles mais aussi officieuses, ont pâti du passage de 39 à 35 heures, explique, dans sa chronique au « Monde », le juriste Jean-Emmanuel Ray.
Par Jean-Emmanuel Ray Publié le 21 novembre 2018

Temps de
Lecture 2 min.




Question de droit social. Comme l’indique son étymologie, faire une « pause », c’est « arrêter ». Définies comme « un arrêt de courte durée sur le lieu de travail ou à proximité », les pauses sont en principe exclues du « temps de travail effectif ». Officielles mais aussi officieuses, elles ont donc pâti du passage de 39 à 35 heures. Nombre d’entreprises les ont alors réduites, ou exclues du calcul du temps de travail. Même si ce brave calcul comptable passe à côté de la vie d’un collectif : la pause-café crée du lien, permet d’échanger des informations professionnelles ou encore d’économiser des mails.

[VIDÉO] Les infirmières en colère et « débordées » interpellent Buzyn devant le ministère

Marie Foult
| 20.11.2018



infirmieres
Crédit Photo : S. Toubon

Ce mardi, une centaine d'infirmières libérales et salariées se sont rassemblées devant le ministère de la Santé, à Paris, mais aussi dans une vingtaine de villes en région.
Non loin des fenêtres d'Agnès Buzyn, en blouses blanches ou tenues de bloc, les infirmières, accompagnées de plusieurs représentants syndicaux, ont scandé leurs revendications : davantage de moyens, une meilleure reconnaissance de leurs compétences, et une place à part entière dans le plan « Ma santé 2022 ».

Sucer la tétine de son bébé réduit le risque d'allergie

Univadis
16 nov. 2018

Lorsque la tétine de bébé tombe par terre, loin d'un point d'eau, de la maison et des outils de stérilisation, certains parents optent pour une méthode que certains jugeront peu ragoutante: ils sucent la tétine pour la nettoyer avant de la redonner à leur enfant.


Ce réflexe serait pourtant bénéfique pour la santé, si l'on en croit une étude de l'American College of Allergy, Asthma and Immunology de Seattle.


Les seniors vont mieux mais travaillent vieux

Par Lilian Alemagna et Amandine Cailhol — 
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.
Daniel Suillaud, 66 ans, mécanicien-monteur chez Ervor, à Argenteuil, le 5 novembre 2013.Photo Gilles Coulon. Tendance Floue 

Dans son «portrait social» de la France, publié mardi, le statisticien se penche sur les 13,1 millions de «65 ans ou plus». Avec des conditions de vie globalement améliorées, ils travaillent cependant plus longtemps et risquent de vivre moins bien à la retraite que ceux qui les ont précédés et ceux qui les suivront. Et sont sujets à des inégalités, notamment entre hommes et femmes.

“Sidewalk Talks” : à San Francisco, une idée géniale pour lutter contre la solitude


  • Aude Raux 
  • Publié le 20/11/2018


    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. 
    Des discussions de trottoir, entre psychotérapeutes et bénévoles. © Instagram / @sidewalktalkorg

    Dans la foulée de la cité californienne, une quarantaine de villes dans le monde proposent désormais des “discussions de trottoir” dispensés par des psychothérapeutes et des bénévoles. Et à Paris, c’est pour quand ?


    mardi 20 novembre 2018

    L'économiste Brigitte Dormont pointe la médecine de ville « pas assez organisée »

    Marie Foult
    | 21.11.2018



    Brigitte Dormont
    Crédit Photo : DR

    L'économiste de la santé Brigitte Dormont, professeur à Paris Dauphine, a déjà connu diverses passes d'armes avec la médecine de ville. Invitée ce mercredi des 8e rencontres sur le système de santé, à l'initiative des députés Jean-Pierre Door (LR) et Olivier Véran (LREM), elle a posé une fois encore un diagnostic sans fard sur l'organisation et la tarification de la médecine libérale. 
    Les inégalités sociales restent marquées en France, déplore l'économiste, malgré des soins de haute qualité. « Les personnes à bas revenus recourent moins aux soins, ce qui implique un diagnostic plus tardif des cancers et une moins bonne survie », illustre Brigitte Dormont. Cette perte de chance des patients est due en partie à une médecine de proximité « pas assez organisée », selon elle. « Il y a une injustice ou une promesse non tenue du système, il faut prendre cela au sérieux », juge l'économiste, qui a fait le rapprochement avec l'injustice exprimée par le mouvement des gilets jaunes.

    Avant l'internat, 44 % des étudiants en médecine ont souffert de burn out, selon une étude mondiale

    Sophie Martos
    | 21.11.2018


    Près d'un étudiant en médecine sur deux a souffert d'épuisement professionnel au cours de ses études – entre sa première et sa dernière année avant l'internat – selon une méta-analyse* franco-canadienne publiée dans le journal spécialisé « European Psychiatry ».

    Les 10 mesures à mettre en oeuvre devant la situation d'urgence républicaine de la psychiatrie en France

    [publié le 09/11/2018]

    Paris, le 8 novembre 2018
    Ministère des Solidarités et de la Santé
    Madame Agnès BUZYN
    Ministre


    Madame la Ministre,

    Lors de son discours le 18 septembre 2018 à l’Elysée sur la Stratégie de Transformation du Système de Santé, le Président de la République a fait état de mesures urgentes à prendre pour les établissements psychiatriques.

    Un certain nombre de représentants institutionnels de la psychiatrie étaient intervenus quelques jours plus tôt pour « l’alerter solennellement sur la situation d’une gravité sans précédent à laquelle cette discipline est actuellement confrontée »*.

    Pour apporter notre contribution à la résolution de cette crise grave, nous pensons utile de vous transmettre dix propositions, que vous voudrez bien trouver annexées à ce courrier, de nature à répondre à l’urgence de la situation.

    Vous connaissez, Madame la Ministre, l’importance des enjeux actuels pour l’avenir de notre discipline dont vous avez voulu faire une priorité. Ces enjeux concernent l’ensemble des acteurs de la psychiatrie qu’ils soient publics ou privés mais aussi, et en premier lieu, les patients leurs proches et leurs familles. Vous savez aussi nos préoccupations majeures en matière de temps clinique passé auprès du patient et d’éthique professionnelle. C’est dire toute l’importance que nous donnons aux questions d’attractivité et de démographie des postes médicaux et de leurs conséquences sur les pratiques de l’ensemble des professionnels, notamment psychologues et infirmiers.

    Dans ces circonstances, nous sollicitons auprès de vous une réunion extraordinaire sous votre présidence du Comité de pilotage de la psychiatrie. En effet, pour être cohérents, les plans d’actions concrètes qu’exige cette situation de crise devront naturellement s’intégrer dans le cadre des travaux de cette instance, instance que l’ensemble des acteurs de la psychiatrie ont investie et au sein de laquelle ils se sont engagés dans de nombreux
    chantiers prioritaires pour l’amélioration de notre dispositif de soins et de prévention.


    Droits de l’enfant : les principales recommandations de Jacques Toubon

    Par Anaïs Moran — 
    Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris.
    Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris. Photo Martin Bureau. AFP 


    Le Défenseur des droits en appelle à une meilleure protection juridique des enfants en bas âge, de la naissance à six ans, alors qu'une nouvelle tentative d'interdire des châtiments corporels doit être débattue à la fin du mois à l'Assemblée.

    Comment les outils numériques aggravent les violences conjugales


     
    Par Martin Untersinger  Publié le 20 novembre 2018



    Une étude rappelle que les violences conjugales s’accompagnent quasi systématiquement de « cyberviolences ».
    Recevoir une avalanche de messages menaçants sur WhatsApp. Etre pistée par un logiciel espion installé sur son téléphone. Devoir fournir le mot de passe de sa boîte e-mail… Voilà quelques-unes des épreuves que doivent régulièrement traverser les victimes de violences conjugales et qu’a identifiées le centre Hubertine-Auclert, (centre francilien pour l’égalité femmes-hommes), dans un rapport publié mardi 20 novembre.

    Une enquête révèle que 86 % des Françaises ont déjà été victimes d'une forme d’atteinte sexuelle dans la rue

    | 19.11.2018


    La Fondation européenne d'études progressistes et la Fondation Jean Jaurès ont publié les résultats d'une enquête sur les violences sexuelles et le harcèlement de rue dans six pays (France, Italie, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis). Cette publication paraît alors qu'une marche contre les violences sexuelles et sexistes s'organise le 24 novembre dans plusieurs villes de France et que la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes se tiendra le lendemain.
    Au total, 6 025 femmes représentatives de la population féminine de plus de 18 ans ont été interrogées par auto-questionnaire en ligne du 25 au 30 octobre 2018.

    L’Etat envisage la prise en charge à 100 % des frais de santé des enfants placés

    La ministre de la santé Agnès Buzyn a déploré, dans une interview à « La Croix », un « gros déficit dans la prise en charge » des mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance.
    Le Monde avec AFP Publié le 20 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 1 min.
     Agnès Buzyn a annoncé cette mesure à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant.

    Agnès Buzyn a annoncé cette mesure à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant. LUDOVIC MARIN / AFP
    Le gouvernement veut mettre en place une prise en charge à 100 % des frais de santé des quelque 340 000 enfants et adolescents confiés aux services sociaux, a annoncé mardi 20 novembre la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, au quotidien La Croix.
    « En termes de santé et d’éducation, les enfants protégés ne bénéficient pas des mêmes soins ni du même suivi que les autres. L’Etat pourrait, par exemple, s’engager à financer un parcours de santé axé sur les besoins de ces enfants, impliquant davantage les agences régionales de santé. »
    Par cette mesure, annoncée à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, les pouvoirs publics entendent remédier à un « gros déficit dans la prise en charge » des mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance, sur le plan de la santé physique comme psychologique, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) l’entourage de la ministre.

    [VIDÉO] Agnès Buzyn s'indigne des propos de Laurent Wauquiez comparant PMA et eugénisme nazi

    | 19.11.2018




    .
    GARO/PHANIE

    La procréation médicalement assistée (PMA) sera légalisée et remboursée pour toutes les femmes en France dès 2019. Une mesure qui n'est pas du goût du président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez, qui a osé comparer PMA et eugénisme nazi. Ce dimanche, devant les militants de Sens commun, courant conservateur des Républicains, il a affirmé que l'ouverture de la PMA « mènera nécessairement » à la gestation pour autrui (GPA), « la marchandisation des gamètes » et « l'eugénisme ». Et d'ajouter : « Tout ceci a un nom, c'est l'eugénisme, tout ceci a été fait par un régime, c'est le nazisme »
    Irresponsable
    Ces propos choquants ont fait réagir de nombreuses associations de lutte contre l'homophobie mais aussi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, la ministre s'est indignée : « La fin ne justifie pas les moyens, quelle que soit l'opinion que l'on peut avoir sur la PMA. Aujourd'hui, aucune politique publique en France – et heureusement – n'induit de l'eugénisme (...) Aucun acte médical en France ne peut conduire à l'eugénisme, c'est dévoyer le sens des mots. C'est irresponsable pour un soi-disant responsable politique. »

    lundi 19 novembre 2018

    Le risque de suicide toujours plus élevé au sein des forces de l’ordre

    Soixante et un policiers et gendarmes ont mis fin à leurs jours depuis janvier. La présidente du Mouvement des policiers en colère est la dernière victime.
    Par Nicolas Chapuis Publié le 17 novembre 2018

    Temps de
    Lecture 11 min.

    Manifestation de policiers, à Paris, en décembre 2016.
    Manifestation de policiers, à Paris, en décembre 2016. BERTRAND GUAY / AFP
    Le compteur s’est figé sur le nombre 30. Les chiffres rouges se détachent sur fond noir, avec en arrière-plan le visage souriant de Maggy Biskupski. Le mouvement des policiers en colère a ajouté le nom de sa présidente à la liste déjà longue des agents qui se sont suicidés depuis le début de l’année 2018.

    Le suicide de mon fils homosexuel m’a conduite à reconsidérer ma foi chrétienne

    Résultat de recherche d'images pour "huffpost"
    17/11/2018

    Que vous disiez ou laissiez un responsable religieux dire à votre enfant qu’il a quelque chose qui cloche à cause de la personne qu’il aime, c’est du harcèlement.


    Comme tous mes enfants, Tyler était roux, ce qui est assez rare puisque cela ne concerne que 2% de la population mondiale. En fait, il a hérité d'un grand nombre de mes traits à la naissance. On m'a d'ailleurs toujours dit qu'il me ressemblait beaucoup.
    Tyler avait un don pour la musique. Cette passion, qui l'a attiré dès son plus jeune âge, constituait une grande part de son identité.
    Il possédait d'autres qualités non innées que je l'ai encouragé à développer: bien travailler à l'école, être un grand frère attentionné et un ami prévenant. Souhaitant partager ma foi avec lui, je l'ai emmené à l'église dans l'espoir de lui transmettre les valeurs auxquelles je croyais, et je l'ai entouré d'une communauté aimante et protectrice.
    Tyler était la somme de toutes ses caractéristiques, tant par sa nature que par son éducation. C'était un jeune homme plein de vie, intelligent et talentueux. Il s'est suicidé à 18 ans après avoir été violemment cyberharcelé à l'université. Ce qui me brise le cœur, c'est qu'il a été harcelé à cause de son homosexualité, une autre de ses composantes innées, conférées par le Seigneur. Pas plus que sa couleur de cheveux, il n'a choisi pour qui pencherait son cœur, mais il a été humilié et anéanti à cause de ça.
    Je ne suis plus celle que j'étais avant la mort de mon fils. Perdre l'enfant avec qui j'avais tant de traits communs, dont j'ai tenu la main, vérifié les devoirs, acclamé les récitals de violon a radicalement changé ma façon de voir le monde.
    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignagesque nous avons publiés.
    J'appréhende aussi différemment le harcèlement et les dégâts qu'il provoque. Ayant élevé mon fils au sein d'une communauté chrétienne, je veux m'adresser à chaque parent qui aimerait modifier une des caractéristiques divines attribuées à son enfant.

    Psychologie comportementale : la MDMA, principe actif de l'extasy, améliore la coopération

    Elsa Bellanger
    | 21.11.2018



    MDMA
    Crédit Photo : PHANIE

    Déjà expérimentée dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) en complément de la psychothérapie, la 3,4-méthylènedioxyamphétamine ou MDMA, le principe actif de l’ecstasy, pourrait avoir une utilité dans d’autres domaines de la psychiatrie. Une étude menée par le King’s College de Londres et publiée dans la revue Journal of Neuroscience (1) met en évidence l’influence de la MDMA sur les comportements coopératifs. Celle que l’on surnomme la « drogue de l’amour » pour sa tendance à favoriser l’empathie rendrait en effet plus coopératif avec les gens de confiance.