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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 septembre 2020

Aurélie Jean: «En médecine, l’intelligence artificielle a un impact énorme»

Le Temps

Publié mercredi 16 septembre 2020

A 38 ans, Aurélie Jean a déjà eu plusieurs vies. Cette spécialiste des algorithmes et de la modélisation numérique a mené plusieurs travaux de recherche dans la santé, notamment au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Fondatrice de la société franco-américaine In Silico Veritas, spécialisée dans le conseil stratégique en données et en algorithmique, elle est aussi associée auprès de la société française de conseil Altermind. Aurélie Jean a notamment publié, en 2019, De l’autre côté de la machine. Voyage d’une scientifique au pays des algorithmes. Elle a répondu par écrit à nos questions.
«Le Temps»: La technologie et l’intelligence artificielle peuvent-elles nous aider à sortir de cette crise sanitaire?
Aurélie Jean: Cette question est bancale, car beaucoup de choses peuvent aider à sortir de la crise sanitaire. L’intelligence artificielle (IA) en fait partie, mais elle n’est pas la seule. On peut, par l’IA, simuler des scénarios de déconfinement et de reconfinement, contribuer au développement de vaccins, ou encore améliorer la logistique par une optimisation des transports de matériels, voire de patients. Cela étant dit, l’IA seule ne peut pas réussir sans le soutien de la médecine, c’est une évidence qu’il faut souligner et ne jamais oublier.
L’intelligence artificielle aurait-elle eu la possibilité de prévenir la pandémie ou de la prédire? Ou pourra-t-elle le faire à l’avenir?
Des modèles d’IA sont actuellement utilisés pour anticiper chaque année les évolutions de la grippe saisonnière, mais cela aurait été quasiment impossible pour le virus du Covid-19 et ce pour plusieurs raisons. L’IA fonctionne sur des composantes explicites de modélisation dans lesquelles on décrit explicitement le phénomène à simuler, et sur des composantes implicites dans lesquelles la logique est décrite implicitement par apprentissage sur des données qui représentent des scénarios du passé du phénomène à simuler.

Toux, réunions Zoom… une carte interactive vous fait écouter les bruits du confinement

L'ADN

MARGAUX DUSSERT  16 septembre 2020

Avec son projet Sound of the Earth : The Pandemic Chapter, le sound designer Yuri Suzuki partage les sons et voix désincarnées restés dans l’anonymat du confinement.
Une voix féminine sur une jolie ballade, les cloches d’une église, le cliquetis de couverts, des applaudissements aux fenêtres... et puis soudain, une voix lointaine, celle d’une jeune fille semblant dialoguer à distance avec sa psychologue. 
 _  Avec ce virus qui traine dehors…
_  Comment cela t’affecte-t-il ?
_  Je ne peux pas travailler comme d’habitude ou aller à l’école. Je ne peux pas sortir, voir des amis. Je me sens seule. J’ai l’impression que papa va devenir fou...
Sur la plateforme Sound of the Earth : The Pandemic Chapter, sorte de bibliothèque d’enregistrements audio, on peut se faire une idée des joies et des affres de la vie en quarantaine
Elle est l’oeuvre de l’artiste et sound designer Yuri Suzuki. Pendant le confinement, ce Japonais basé à Londres a compilé et centralisé plusieurs centaines d’extraits audio envoyés par des anonymes du monde entier.

Échos du confinement

Le projet, commandé par le Dallas Museum of Art en mai dernier, visait à connecter les gens à travers l’expérience sonore. 
« Nous avons été forcés de nous éloigner physiquement des autres, mais je crois que la communication audio et sonore, ou tout projet interactif, peuvent aider à combler ce vide, rapporte l’artiste au Art Newspaper. Les gens doivent se tenir à distance, mais il y a toujours la possibilité d’interagir de façon audio. Vous pouvez envoyer un e-mail ou un SMS, mais ce ne sera jamais la même chose que d'entendre la voix de quelqu'un d'autre. »

« Attention travail d’Arabe », une exposition drôle et dérangeante

Jusqu’au 3 octobre, cette exposition détourne les clichés, pour sourire et s’indigner, à la Maison du combattant, de la vie associative et citoyenne, à Paris.
Par  Publié le 16 septembre 2020

« L'immigré : l'alimentation électorale » (2013), d’Ali Guessoum.
C’est un voyage à la fois drôle et dérangeant dans le monde des idées reçues. Avec un humour acide, la Maison du combattant, de la vie associative et citoyenne (Macavac), dans le 19e arrondissement de Paris, met en scène, du 8 septembre au 3 octobre, une trentaine de panneaux pseudo-publicitaires aux slogans et à la charte graphique détournés pour fracasser les clichés. « Attention travail d’Arabe », ironise le titre de cette exposition taillée pour les amateurs de calembours.
« Après les Macaronis, Espingouins, Polacks, Portos, Bougnoules, Nègres, Chinetoks, tous les chemins du racisme mènent aux Roms », annonce une des images. Et c’est vrai qu’à y regarder de plus près, le parcours raconte une partie de l’histoire de l’immigration en France. Ainsi, le camembert Président devient le « Camembeur résident ». Un pastiche qui fleure bon les années 1970, un temps où les immigrés, venus du Maghreb et notamment d’Algérie, décident de s’installer durablement en France et que les lois sur l’immigration se durcissent.

Je suis atteinte de solastalgie et je déteste l’être humain de me faire subir ça - BLOG

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Anti-infectieux et autisme : l’ANSM dénonce des « pratiques de prescriptions dangereuses »

PUBLIÉ LE 16/09/2020

Image d'illustration.
Image d'illustration.
Crédit photo : BURGER/PHANIE
Après avoir été informée de prescriptions hors AMM au long cours d’anti-infectieux (antibiotiques, antifongiques, antiparasitaires et antiviraux) ou de chélateurs de métaux lourds chez des enfants atteints d’autisme, l’ANSM déconseille formellement ces « pratiques de prescriptions dangereuses » qui « n’ont fait aucune preuve de leur efficacité et qui exposent ces enfants à des risques »
Outre des effets digestifs, l’agence du médicament pointe le risque « de troubles cardiovasculaires, cutanés, et de troubles spécifiques à chaque antibiotique utilisé ». Par ailleurs, « l'utilisation d'antibiotiques sur une durée longue va contribuer à l'émergence d'une antibiorésistance qui diminuera l'efficacité du traitement en cas d'infection avérée » s’inquiète l’Agence.

mercredi 16 septembre 2020

La mort du psychiatre Jean Garrabé

Clinicien et historien, il a formé de nombreux élèves dans la droite ligne de la psychothérapie institutionnelle et de l’approche psychanalytique. Très actif dans plusieurs institutions, il est mort le 13 septembre, à l’âge de 89 ans.
Par  Publié le 15 septembre 2020

Le psychiatre Jean Garrabé.

Légaliser le cannabis : le courage de renoncer à la lâcheté

Photo Cyril Zannettacci

La mise en place, depuis le 1er septembre, de l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants relève d’une politique répressive d’un autre âge.

Les tests salivaires Covid-19 attendus au mois d'octobre, annonce le Pr Jean-François Delfraissy

PAR 
PUBLIÉ LE 15/09/2020

Crédit photo : S.Toubon
Des tests salivaires virologiques pour dépister le SARS-CoV-2 seront probablement mis en place début octobre, a indiqué le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy ce mardi 15 septembre devant la Commission d'enquête sénatoriale sur la gestion du Covid-19. Selon lui, ces tests salivaires permettraient d'avoir « une stratégie plus simple » de tests.

Covid-19 : une épidémie qui entraîne des séquelles psychologiques

Fichier:France 2 2018.svg — Wikipédia

Le coronavirus peut entraîner des troubles psychologiques sérieux, avec une perte d'appétit, de sommeil ou simplement de vivre. 

Covid-19 : une épidémie qui entraîne des séquelles psychologiques

Son journal de confinement est devenu celui de sa maladie. Bérangère Desmettre, une artiste de 49 ans, a ressenti les premiers symptômes de la Covid-19 le 17 mars. Après cinq semaines de maladie, pendant la phase de convalescence, un symptôme inattendu est apparu. "Il attaquait ce que j'appelle mon appétence à la vie. C'est comme si c’était une crise de dépression qui pouvait durer jusqu'à 4 heures", raconte-t-elle.


« Comment tu sais ? » - Une histoire de la transmission des savoirs 4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)


TOUS LES ÉPISODES
51 MIN
LE 14/09/2020
La peinture pariétale et la taille des outils de pierre demandent habilité manuelle et connaissances technologiques. Que nous apprennent ces traces matérielles...


"Inception", le hold-up de l’inconscient

À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth

Dans "Inception", Nolan explore la relation entre les rêves et la mémoire… Son personnage s’invite dans le sommeil de ses victimes pour dérober des informations dans leur subconscient… Mais comment créer le rêve ? Et que se passe-t-il à l’intérieur du cerveau humain, dans ses replis secrets ?
"Inception" de Christopher Nolan, 2010
"Inception" de Christopher Nolan, 2010 Crédits : Copyright Warner Bros. France
Les problématiques soulevées par Inception, de Christopher Nolan, sont nombreuses : quelle est la différence entre un rêve et un souvenir ? Comment nos rêves peuvent-ils corrompre notre mémoire ? Et comment se sert-on de nos souvenirs dans nos rêves ?

L'invité du jour :

Lionel Naccache, neurologue à la Salpêtrière, professeur à l’Institut du Cerveau et essayiste

Le livre du jour “Consolation philosophique”, de Vincent Delecroix

Catherine Portevin publié le 
La philosophie peut-elle consoler, de quoi et comment ? C’est la question lancinante que réhabilite le philosophe Vincent Delecroix dans Consolation philosophique (Bibliothèque Rivages, 2020) contre les leçons pseudo-philosophiques qui nourrissent le « marché des biens de consolation ». Cet essai libre, aussi littéraire que philosophique, traverse l’histoire ambivalente de la philosophie avec le chagrin des âmes en peine. En opposant – c’est sa noblesse – les vertus de la vie rationnelle aux vaines consolations des religions, des croyances ou des divertissements, la philosophie ne passe-t-elle pas à côté d’une dimension humaine essentielle ? De l’utopie à l’ironie, en passant par les « nuages métaphysiques », Vincent Delecroix cherche d’autres voies critiques : la consolation philosophique devrait être tout, sauf l’acquiescement à l’ordre du monde. Est-ce bien raisonnable ?