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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 2 septembre 2019

Marc Weitzmann : « Pour qui s’intéresse au fond rance de ce pays, l’affaire Moix est passionnante »

En même temps qu’il était pris sous l’aile de Bernard-Henri Lévy, l’auteur d’« Orléans » fréquentait, à Paris, les milieux négationnistes, explique l’écrivain Marc Weitzmann dans une tribune au « Monde ».

Publié le 2 septembre 2019


Tribune. « L’affaire Yann Moix » est née le 21 août dernier avec la parution de son nouveau livre, Orléans, comme un coup de vent d’une violence rare mais circonscrite : elle concernait la famille de l’auteur. Puis, en quatre jours, par le biais de faits nauséabonds, et sous l’effet de serre d’un milieu médiatique et littéraire surconfiné, cette bourrasque s’est muée en l’un de ces ouragans que seule la vie culturelle de ce pays est capable de produire avec cette intensité, qui laissent chaque fois tout le monde incrédule, pantois, écœuré.
On est ainsi passé de la dénonciation par Moix de son enfance martyre – aussitôt niée par son père, puis surtout par son frère – au fratricide public entre bon fils et mauvais fils, sans que l’on puisse décider lequel était lequel, puis on est passé, par le biais de révélations concernant le passé de Moix, du révisionnisme familial au révisionnisme tout court. En cette semaine de prérentrée, sans actualité majeure, les médias ont fait le reste, dénonçant le passé de Moix tout en assurant la promotion du livre par le biais de l’abjection qu’elle condamnait.

Le gouvernement américain veut accéder à vos données pour prédire les événements de santé mentale,



Le 




Surmédicalisation : une maladie pernicieuse




Paris, le samedi 24 août 2019 – Régulièrement, l’Assurance maladie ou la Fédération hospitalière de France (FHF) (voire les deux) lancent à grand renfort de publicité un plan destiné à réduire les actes et traitements inutiles. S’il s’agit notamment de traquer les examens redondants, ces programmes visent également en filigrane à combattre une tendance à la surmédicalisation. Pourtant, parallèlement à l’affichage de ces objectifs, la même Assurance maladie délivre des primes aux médecins pour qu’ils augmentent certains de leurs dépistages (dont pour quelques-uns la pertinence pourrait être discutée) et la FHF s’interroge sur la façon de faire progresser l’activité des établissements.

Une foison de comorbidités avec la maladie mentale

Publié le 27/08/2019

Comparativement à la population générale, les malades mentaux ont plus souvent des comorbidités somatiques, lesquelles contribuent à la réduction de leur espérance de vie.

Cette association courante entre des affections psychiatriques et des comorbidités physiques est confirmée par une étude réalisée en Autriche sur 600 patients, traités depuis six semaines pour des troubles anxieux ou thymiques. Les auteurs retrouvent une prévalence élevée du « syndrome métabolique » (dyslipidémies, troubles de la glycémie, obésité, HTA), « en particulier en association avec des troubles affectifs. »

Aurez-vous une maladie d’Alzheimer ?

Publié le 27/08/2019




La maladie d’Alzheimer (MA) est la plus fréquente des démences de l’adulte. Elle se caractérise sur le plan neuropathologique par l’accumulation extracellulaire longtemps asymptomatique de plaques amyloïdes composées de peptides du même nom et de longueur variable incluant notamment les peptides Aβ42 et Aβ40 qui comptent respectivement 42 et 40 acides aminés.

Parmi les biomarqueurs dosés dans le LCR pour établir le diagnostic de MA, figurent en priorité le peptide Aβ42, la protéine tau dite totale (t-tau) et cette dernière phosphorylée (p-tau). Leur dosage exige une ponction lombaire, à la différence des techniques relevant de l’imagerie moléculaire, en l’occurrence la tomographie par émission de positons (TEP) réalisée après injection IV d’un marqueur des plaques amyloïdes (MPA). Cet examen qui s’avère coûteux n’est pas réalisable dans tous les pays et la France fait d’ailleurs partie de ceux qui ont banni ces médicaments radiopharmaceutiques pour d’obscures raisons.

Drogues schizophrénie marché 2019 chaîne industrielle Analyse et perspectives 2023


Manticore 
News
30 août 2019

Le rapport, intitulé « marché mondial drogue schizophrénie 2019 », donne un aperçu détaillé du marché schizophrénie médicaments liés au monde en général. fournir des informations clés et de fournir un avantage concurrentiel aux clients par le biais d’un rapport détaillé. Schizophrénie médicaments présent rapport très exposition sur le scénario actuel d’analyse du marché, à venir ainsi que les opportunités futures, la croissance des revenus, les prix du marché et de rentabilité médicaments schizophrénie.


La santé mentale au travail coûte dix milliards par an aux entreprises

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SUISSE

BURNOUT
Burn-out: le témoignage d'un agent d'escale chez Swissport à l'Aéroport de GenèveL'actu en vidéo / 2 min. / vendredi à 12:30
Plus d'une personne sur cinq se sent stressée au travail; les cas de burn-out et de dépression sont en augmentation, selon l'OMS. Un véritable défi pour la majorité des entreprises aujourd'hui. En Suisse, les pertes économiques sont estimées à dix milliards de francs par année, selon l’OCDE.
David Forster est agent d'escale chez Swissport à l'Aéroport de Genève. Il a été soumis à des tensions extrêmes durant plusieurs mois: passagers irrespectueux, vols retardés, manque de personnel.
Un jour il a craqué: "J'ai franchi la porte de l'aéroport, et là c'était la crise de panique, les sueurs froides: je n'étais pas bien du tout. Quelques jours auparavant, j'avais vécu des situations très compliquées au travail, des annulations de vols, des passagers à qui je devais répondre et on n'avait pas assez de personnel; donc sur le moment, il y avait beaucoup de choses et tout dans la tête a fait que ça a bouillonné. Et ça a lâché".
Il se retrouve en arrêt maladie: il doit ensuite subir plusieurs opérations, c'est l'engrenage. Heureusement, le responsable du service social de Swissport, Daniel Parmelin, a très vite affiché sa volonté de soutenir David Forster. Tout au long de sa période d'arrêt, ils sont restés en contact, avec le soutien de l'AI, en vue de le réintégrer.


La stigmatisation, principal obstacle au traitement des maladies psychiatriques

Libération

MAROC

La stigmatisation, principal obstacle au traitement des maladies psychiatriques

L’Association “Ruban d’espoir” ambitionne de combattre les préjugés et changer le regard de la société


Au Maroc comme partout ailleurs dans le monde, les personnes souffrant de troubles psychiatriques n’ont aucun répit, cernées malgré elles entre le mal qui les range de l’intérieur et celui qui les dénigre de l’extérieur. C’est un secret de Polichinelle, les préjugés et caricatures sur les maladies psychiatriques, le plus souvent considérées comme «possédées», sont bien réels. Un vieux serpent de mer chassé depuis peu par une association récemment créée. 


dimanche 1 septembre 2019

STRIP TEASE - Au doigt et à l'oeil

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Pas plus que sur les vieux pauvres et malades, Strip-Tease n'a pour habitude de faire pleurer sur le sort des handicapés. Ni de faire rire à leurs dépends, d'ailleurs. Voici donc des aveugles dont la principale caractéristique est d'être comme vous et moi, fins et grossiers, plats et cultivés, joyeux et tristes.


Parler de sexualité aux enfants : pourquoi tant de gêne

Quel est ce trouble qui vient autour des céréales du matin, quand il faut expliquer qu’aucune cigogne n’a déposé le petit dernier dans un panier ? La chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette nous invite à analyser ces réticences.

  Maïa Mazaurette      Publié le 1er septembre 2019

MAIA MAZAURETTE
LE SEXE SELON MAÏA
Avez-vous remarqué ? A 24 heures de la rentrée des classes, nulle polémique cette année concernant l’éducation sexuelle. Aucune pétition. Pas la moindre suspicion d’un enseignement obligatoire de la masturbation en maternelle (ni du sadomasochisme lors des premières dents, ni de la métaphysique quantique pendant l’apprentissage du pot). Nous sommes a-pai-sés.
Vraiment ? Non. Bien sûr que non. Parler de sexe aux enfants provoque, encore aujourd’hui, un soupçon d’appréhension : comment expliquer sans traumatiser, faire assez sans en faire trop, protéger et préparer, de manière à la fois collective et individualisée, à la fois magistrale et sensible ? Pas impossible, mais pas évident. D’où une gêne qui échappe aux caricatures… et qui dépasse, notamment, les rangs de La Manif pour tous.

Les parents en première ligne

Bon. Vous savez quoi ? Avoir peur de mal faire, c’est très bien. Cette anxiété signifie que nous sommes exigeants, et prudents. De toute façon, nous n’avons pas le choix : après plusieurs décennies de mise en lumière des mécaniques de l’inceste et des agressions, nous savons qu’un enfant dépourvu d’éducation sexuelle ne saura pas poser ses limites. Le silence profite aux prédateurs. C’est ce qui ressort de ces recommandations de la médecin et sexologue Catherine Solano : la prime à l’ignorance constitue une mise en danger.

Les parents sont en première ligne, l’école aussi – quitte à se refiler mutuellement la patate douce. Or quand les adultes évitent un sujet aussi vital pour les enfants (« qui suis-je, d’où viens-je, comment on fait la première fois »), ils ne font que susciter plus de fascination pour la sexualité : quel est ce territoire si délicieusement interdit qu’il donne des sueurs froides aux « grands » ? Si nous démissionnons, alors les pairs, Google et la pornographie répondront aux questions concernant les travaux pratiques ou le plaisir. Rappelons les derniers chiffres : 62 % des jeunes ont vu leur première séquence porno avant leur quinzième anniversaire.
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samedi 31 août 2019

Projet de loi de bioéthique : quand le gouvernement refuse la pensée complexe




Paris, le samedi 31 août 2019 – Un dossier dans Le Parisien, des éditoriaux qui se multiplient dans les hebdomadaires, des réflexions sur des blogs : la question (multiple) des tests (et des manipulations) génétiques est partout dans la presse et les médias. Mais elle est quasiment absente du texte du projet de loi de révision des lois de bioéthique. A une exception près : un chapitre concerne la levée de l’interdiction de communiquer les données "secondaires" découvertes lors d’analyses génétiques (réalisées par exemple en cas de cancer). Il s’agissait d’une revendication forte de la Société française de médecine prédictive et personnalisée (SFMPP). « Ces découvertes, appelées données secondaires, deviennent très fréquentes dans les laboratoires de génétique avec l’extension des analyses et posent des questions de perte de chance potentielle lorsque l’information obtenue contient un risque dont la prévention est validée » observait il y a quelques semaines l’organisation dans un communiqué.

Omerta

Mais pour le reste, silence. Il ne sera donc pas question de la recherche chez l’embryon avant réimplantation dans le cadre d’une FIV d’anomalies chromosomiques et génétiques entraînant des maladies graves parfois. On n’évoquera pas non plus l’accès pour les couples en vue d’une conception des bénéfices possibles de la recherche de mutation récessive autosomique (voir notre sondage en cours auquel vous pouvez participer). On n’approfondira pas plus la question de l’accès aux tests génétiques en tous genres. On préférera le maintien des interdictions et le silence, plutôt que le débat complexe (ce qui paraît être en contradiction avec certaines des orientations mises en avant par le gouvernement).

Décalage avec la réalité

Faire comme si ces questions n’existaient pas alors qu’elles sont au cœur des préoccupations des praticiens et du quotidien de nombreux Français. On estime ainsi aujourd’hui que 100 000 Français se sont adressés à des entreprises étrangères (principalement américaines) pour réaliser une analyse génétique, à la recherche d’une prédisposition à un affection ou encore pour établir une "généalogie" de leur ADN. Les médecins constatent régulièrement les conséquences ambiguës de ces initiatives : certains résultats sont mal compris et peuvent susciter une inquiétude irraisonnée, tandis que parallèlement l’impossibilité de réaliser certains tests en France suscite l’incompréhension, y compris parfois celle des praticiens. Mais le législateur ne se penchera pas sur le dossier et les questions ne seront pas posées. 

Personnes intersexuées : un regard différent sur la chirurgie précoce




Paris, le samedi 31 août 2019 – Le projet de loi de bioéthique qui sera examiné dans quelques semaines par le Parlement comporte quelques impasses. Il n’est ainsi pas fait mention de l’accompagnement des personnes intersexuées. Pourtant, le Conseil d’Etat avait formulé il y a un an différentes recommandations que plusieurs associations représentant une partie des personnes intersexuées espéraient voir reprises dans le texte de loi. Retarder le moment de l’inscription du sexe à l’état civil de l’enfant et empêcher les opérations d’assignation sexuelle précoces faisaient notamment partie des préconisations phares du Conseil d’Etat. De fait, depuis plusieurs années, beaucoup dénoncent la pratique d’interventions chez les nourrissons, qui empêchent la prise en considération du consentement de l’enfant. Certains, soutenus dans ce sens par la position des comités de défense des droits de l’homme de l’ONU, considèrent ces interventions comme des mutilations.
Tous cependant ne partagent pas cette vision de la situation. Certains pédopsychiatres, (en s’appuyant parfois sur des travaux anciens), continuent à défendre la nécessité d’une prise en charge rapide. Cette position se fonde sur une conception spécifique du sexe et du genre, que tous ne partageront pas, mais qu’expose pour nous ici le docteur Christian Flavigny, dont les points de vue sont souvent l’objet de débat (Pédopsychiatre, psychanalyste. Dernier ouvrage paru : Le débat confisqué : PMA, GPA, bioéthique, “genre”, #metoo …, Edition Salvator, juin 2019)
JIM.fr : Quel regard portez-vous sur les propositions du Conseil d’Etat concernant l’établissement de l’état civil des personnes intersexuées ?
Docteur Christian Flavigny : Elles sont désastreuses, inspirées du discours des personnes devenues militantes en raison de souffrances personnelles ; or si on peut accepter ce discours de leur part, car elles souffrent d’une situation, ce qui est une épreuve et peut expliquer qu’elles s’écartent des explications psychologiques cohérentes de leur situation affective, on ne peut l’accepter de la part de hauts magistrats qui ont la possibilité de s’informer, de se documenter (j’ai fait remarquer qu’ils négligeaient de se référer aux travaux français sur le sujet, pourtant pionniers et de réputation internationale, alors qu’ils mentionnent des travaux américains très discutés mais dont la thèse séduit plus volontiers les militants). C’est aberrant et scandaleux.

Découvrez «L», la nouvelle newsletter féministe de «Libération»

Par Cécile Daumas — 
Le male gaze décrit les enjeux de pouvoir entre les sexe dans les séries télé, les jeux vidéo, la pub ou l'art.
Le male gaze décrit les enjeux de pouvoir entre les sexe dans les séries télé, les jeux vidéo, la pub ou l'art. Image Jeanne Macaigne pour Libération

«L» rendra compte, chaque dernier samedi du mois, des innombrables débats suscités par les luttes féministes, les études de genre, le combat LGBTQI+, l'intersectionnalité, et toutes les percées intellectuelles, conceptuelles, révérées ou contestées, qui sont autant de bornes vers l'émancipation.

Le séisme #MeToo et ses répliques l’ont rappelé bruyamment à la face du monde. Plus personne – et surtout pas les nouvelles générations – ne s’accommodera d’une société régie par les inégalités de sexe et de genre. Être maître de son corps. Ne plus consentir aux évidences ni aux violences. S’interroger inlassablement sur les rapports de force dans l’entreprise, dans la rue, dans les couples… Et se poser finalement les seules questions qui vaillent. Qui a le pouvoir ? Qui fait l’histoire ? Qui tient le regard ?

De plus en plus de mères sans-abri hébergées avec leur nouveau-né à l’hôpital Lariboisière

La direction du groupe parisien assure qu’un « transfert » vers une « structure d’accueil adaptée » est en cours.
Par Clara Gilles  Publié le 30 août 2019
L’hôpital Lariboisière, en août 2013.
L’hôpital Lariboisière, en août 2013. THOMAS SAMSON / AFP
Les gestes de Lumbia Maria sont encore hésitants au moment de changer la couche de son bébé, jeudi 29 août. Sans table à langer, elle se contente d’un chariot d’infirmière transformé pour l’occasion. Un peu moins d’un mois après son accouchement, la jeune femme est toujours aux urgences maternité de l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris. Pas dans une chambre, mais dans la salle d’attente du pédiatre. Depuis quelques semaines, plusieurs femmes sans-abri – entre cinq et dix – se partagent cet espace avec leur nouveau-né.
En les accueillant, l’établissement assure le service public hospitalier, qui se doit d’accepter toute demande d’admission d’une femme enceinte dans le mois précédant et suivant son accouchement. Sans aucun confort, avec l’accès à un point d’eau mais pas de douche. Maria dort sur le sol de la salle d’attente depuis plus de deux semaines. Cisse Kady, une autre jeune maman, depuis quinze jours.
La présence de telles femmes n’est pas une nouveauté. Mais leur nombre a crû en un an. Elles n’étaient que « deux ou trois l’été dernier », estime Jean-Louis Benifla, chef du service de la maternité.
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La fin du travail ?

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
30/08/2019
28 MIN

Et si pour supprimer le chômage, on supprimait le travail ? En attendant le revenu universel, quelques expériences de travailleurs au repos et de chômeurs actifs.
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•  Crédits : Crédits : Diogenes/FLICKR
C'est une enquête subjective, où il s'agit de remettre en question le travail.  Car entre les formes de travail que l'on dit "ubérisées" - souvent sous-payées et privées de tout sens social, ou ce qu'on appelle les “bullshit jobs”, les jobs sans finalité, ni utilité clairement compréhensible, la valeur du travail est remise en question. 
Quand l'usine a fermé, ça a été une libération.
Corine, ancienne ouvrière, licenciée de l'usine après 30 ans payés au SMIC, raconte son rapport au travail. Benjamin, lui, explique comment il a réussi à passer plusieurs mois à vivre sans argent. 
La dentiste a soignée mes caries et, en échange, je me suis occupée de sa mère. Benjamin.