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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 octobre 2015

Pour les interprètes de l’Ofpra, le défi quotidien de la neutralité

LE MONDE |  | Par 


Une simple poignée de main fait office de présentations : Ahmet, demandeur d’asile albanais ; Jean Hascout, interprète (quand le nom n’est pas précisé, le prénom a été changé). Dans la salle d’audience de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), c’est la première fois qu’ils se rencontrent. Pendant quelques heures, le destin du premier va reposer sur les épaules du second.

Teamsters Canada lance une websérie sur la santé mentale

Les Teamsters veulent rendre obligatoire le soutien en santé mentale dans les milieux de travail
LAVAL, QC, le 16 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Teamsters Canada lance une websérie documentaire sur les enjeux en santé mentale chez les jeunes travailleurs et travailleuses. Un nouvel épisode sera disponible hebdomadairement à www.rendreobligatoire.ca. Ils mettent en vedette des témoignages de courageux jeunes travailleurs et travailleuses qui font ou ont fait face à des problèmes en santé mentale.
« Les problèmes en santé mentale ont des conséquences dévastatrices sur nos membres », a déclaré François Laporte, le président de Teamsters Canada. « Aujourd'hui, nous lançons une campagne de sensibilisation en santé mentale. Nous voulons rendre obligatoire le soutien en santé mentale dans tous les milieux de travail. »

Wazemmes : des vêtements créés par et pour les personnes âgées dépendantes

16/10/2015



Mercredi après-midi, une ambiance de fête s’est invitée à la maison de retraite Notre-Dame d’Espérance, boulevard Victor-Hugo. Suzette, Marthe, Geneviève, Nicole, Agnès, Paulette et Paulette défilaient pour présenter des vêtements créés par l’habileté de leurs mains. Et pas n’importe quels vêtements : les tenues sont conçues pour s’adapter aux handicaps des personnes âgées dépendantes.

« Les aides soignantes ont constaté que les personnes âgées dépendantes avaient du mal à s’habiller seules. L’idée, c’est donc de réaliser des vêtements adaptés aux difficultés de chacun pour faciliter le quotidien », explique Florence Mullié, salariée des Petits Frères des Pauvres, l’association à l’initiative du projet. Un projet qui a séduit la mutuelle Humanis, qui a décerné au projet le prix Semaine bleue (semaine des retraités et des personnes âgées) en 2014.

Le Grand Chalon met en place son Conseil Local de Santé Mentale

13 oct 2015


Suite au diagnostic santé réalisé en 2007 par l’ORS, le service Santé Prévention de Chalon-sur-Saône a identifié la santé mentale et notamment la souffrance psychique comme une priorité relevant du cadre d’action de la politique de la ville.

Le Grand Chalon après s’être doté de la compétence « Santé Publique » au 1er janvier 2012, a validé le lancement de la démarche d’un Contrat Local de Santé, qui a été signé début 2014, comprenant la création d’un Conseil Local de Santé Mentale « CLSM ». Le Centre Hospitalier Spécialisé de Sevrey, partenaire majeur du territoire sur les problématiques de santé mentale, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne et le Conseil Départemental de Saône et Loire ont manifesté leur volonté de participer activement au CLSM du Grand Chalon, dont le lancement officiel aura lieu le lundi 2 novembre, aux Salons du Colisée à Chalon-sur-Saône.

Les objectifs de Conseil Local de Santé mentale
A travers la convention concrétisant l’installation du Conseil Local de Santé Mentale et sa charte éthique, le Grand Chalon, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne, le Centre Hospitalier Spécialisé de Sevrey, le Conseil départemental de Saône-et- Loire et l’ensemble des autres partenaires signataires définissent les modalités de leur partenariat

Le CLSM propose une approche transversale de la santé mentale en impliquant à la fois le politique, le champ du soin et le champ social (associations et structures médico-sociales telles que l’UNAFAM, la Croisé des Chemins ou FNARS Bourgogne). Elle est née de la volonté de l’ensemble des partenaires du territoire concerné par les souffrances psychosociales et la maladie mentale, de travailler ensemble sur des problématiques communes.


Armentières : la déstigmatisation de la maladie mentale via la photo

Daniel Terrier (CLP) 17/10/2015

Pierre-Alexandre Pheulpin, photographe et musicien, vit et travaille à Lille. Il se spécialise dans la photographie sociale, le reportage et le portrait. Il collabore régulièrement dans des projets d’art contemporain, notamment dans le domaine de la performance et le spectacle vivant.

La finalité du projet est de déstigmatiser la maladie mentale, de briser le cliché du « fou dangereux » et de rendre sa place à l’humain.
Cette série de portraits représente des personnes photographiées chez elles en plan large. Pierre-Alexandre Pheulpin a travaillé dans l’inspiration de la peinture flamande et hollandaise « Scènes de genre » avec lumière naturelle transversale, où le contexte du domicile reflète la vie intérieure. Le photographe a souhaité, au travers de ce projet, remettre en question la perception que nous avons de ces personnes.

La fédération des étudiants infirmiers dénonce l'opacité du financement de formation



En marge du Salon infirmier qui s'est tenu du 14 au 16 octobre derniers à Paris (lire ci-contre), la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) a fait part de son inquiétude concernant le financement de la formation. Dans un communiqué, elle dénonce une "opacité nuisible à la formation dans son ensemble. N'étant pas en capacité d'influer sur leur propre budget, les formateurs et les étudiants se retrouvent dans l'incapacité de définir les priorités budgétaires de leurs instituts".

Apple annonce de nouvelles études ResearchKit sur l’autisme, l’épilepsie et le mélanome

next.51.net 18 Octobre 2015

ResearchKit transforme l’iPhone en un outil de recherche médicale performant en aidant les médecins, les scientifiques et les chercheurs à recueillir des données de manière plus fréquente et précise à partir d’apps installées sur l’iPhone des participants. 

Avec ResearchKit, les participants bénéficient d’une procédure de consentement interactive, peuvent facilement réaliser des activités ou répondre à des questionnaires, et choisissent la manière dont leurs données sont partagées avec les chercheurs, simplifiant plus que jamais la recherche médicale. 

Chercheurs et développeurs ont déjà contribué à ResearchKit, avec plus de 50 chercheurs ayant complété le canevas open source. 


Olympe de Gouges voulait se souvenir du peuple

Par Geneviève Fraisse, Philosophe et historienne de la pensée féministe — 

L’auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en 1791, n’a pas eu sa place au Panthéon. Une ironie de l’histoire ? Son buste devait être installé mercredi à l’Assemblée nationale au côté de celui de Jean Jaurès. Mais il ne sera pas prêt à temps…

C’est une anecdote, ou plutôt un événement : en 2013, Olympe de Gouges remporta le suffrage ouvert aux internautes pour être accueillie au Panthéon, lieu que la patrie «reconnaissante» offre aux grands hommes. Le gouvernement, exactement la présidence de la République, souveraine en la matière, en décida autrement et écarta le résultat du vote. Le peuple, les votants, les citoyens avaient tort. Mais cette année, l’Assemblée nationale, Chambre des représentants du peuple, accueillera cette «grande femme», très symboliquement : mercredi 21 octobre, son buste devait faire symétrie avec celui de Jean Jaurès dans la salle des Quatre Colonnes. Cette salle est l’espace le plus public de la maison de notre République. Olympe de Gouges n’obtint pas la reconnaissance de la patrie, mais elle est accueillie par la maison du peuple…


dimanche 18 octobre 2015

Patti Smith, Christine and the Queens, et le soupçon d'hystérie

Par Johanna Luyssen — 

Est-il bien juste de qualifier de «diva» ou de «capricieuse» une artiste qui prend une décision ou pousse un coup de gueule ?

C’est curieux, la psyché féminine. Prenons Patti Smith. La chanteuse américaine vient de faire cette chose extraordinaire, qu’on ne peut imputer qu’à un afflux massif d’hormones : elle change d’éditeur. Après avoir publié son autobiographie, Just Kids, chez Denoël, la chanteuse passe chez Gallimard. L’Express relate la chose dans un «indiscret», au titre réprobateur : «Patti Smith fait sa diva.» Le texte commente «l’exigence» de la chanteuse, qui a l’outrecuidance «de trouver l’éditeur français de Philip Roth autrement plus chic, alors que Denoël n’avait pas démérité – 250 000 exemplaires de Just Kids écoulés». La conclusion tombe, sévère :«Vous avez dit caprice de diva ?»

Si « Le Généraliste » était paru en octobre 1905 Édouard VII et le salut aseptique

20.10.2015


La meilleure manière – la plus courtoise, du moins de nos jours » – de se saluer, c’est de se donner la poignée de main. Mais vous pouvez ainsi risquer d’attraper ou de transmettre une foule de maladies telles que la gale, le panaris, la diphtérie, l’influenza, la fièvre typhoïde, la tuberculose, etc.

Sans entrer dans des considérations trop scientifiques, rappelons seulement le cas rapporté par les journaux d’Europe au sujet du dernier voyage de Calais à Marseille du roi d’Angleterre. On avait remarqué que Sa Majesté Édouard VII, à l’encontre de ce qui a lieu habituellement, était dégantée de la main gauche et, au contraire, ganté de la main droite, procédé qui aurait paru, aux yeux du public, en contradiction avec la mode courante, s’il n’émanait pas d’Edouard VII ; on crut que ce dernier voulait lancer, comme au temps où il était Prince de Galles, une nouvelle mode, mais on s’aperçut que Sa Majesté avait adopté ce procédé uniquement par mesure d’hygiène.

L’ONU pas opposée à la décriminalisation de l’usage privé de drogues, selon Richard Branson

20.10.2015

« La décriminalisation de la possession et de l’usage de la drogue dans le cadre d’une consommation personnelle est conforme aux conventions sur le contrôle du trafic de drogue, et pourrait même être nécessaire pour qu’un pays respecte ses obligations envers les lois internationales sur les droits de l’homme. » On pourrait croire cette phrase issue d’un document rédigé par des acteurs de la santé publique, ce sont pourtant les experts de la lutte contre le trafic de drogue de l’UNODC (United Nations Office on Drugs and Crimes) qui en sont les auteurs.

Avec le film Chronic, Michel Franco met en scène des fins de vie

17.10.2015



  • Avec le film Chronic, Michel Franco met en scène des fins de vie-1
Capture d'écran You Tube
"Je voulais faire le portrait objectif de l'immense complexité de ces moments de la vie". Avec "Chronic", qui sort mercredi sur les écrans, le réalisateur mexicain Michel Franco offre le portrait d'un aide-soignant (Tim Roth) totalement dévoué à l'accompagnement de patients en fin de vie. Un sujet O combien d’actualité, mais assez peu montré au cinéma. Le jeune réalisateur, né en 1979, dont le film a reçu le prix du scénario au dernier Festival de Cannes. L'idée a germé lorsqu'il a assisté aux derniers mois de vie de sa grand-mère paralysée. "J'étais très touché et intrigué par l'infirmière qui s'est occupée d'elle", a-t-il raconté à Cannes.

"Chronic" raconte donc l'histoire de David, aide-soignant à domicile peu loquace, qui vit au rythme de ses patients au point de s'approprier parfois leur histoire. L'intrigue très réaliste se concentre sur la relation entre David et quatre malades chroniques successifs. Le soignant méticuleux se donne tout entier à cette tâche ingrate et physique, touchant à l'intime, lorsqu'il lave les patients ou les prend dans ses bras dans des instants de désespoir. "Je me suis effacé le plus possible pour incarner le personnage, un gars très silencieux, très perturbant à jouer", a analysé à Cannes l'acteur britannique, qui a travaillé son rôle au contact de plusieurs infirmières, apprenant les gestes techniques. L’aide-soignant chroniquement dépressif en raison d'un drame qui a fait exploser sa propre famille, se trouve également à un moment critique de sa vie. Après des années d'absence, il tente de renouer maladroitement avec sa fille étudiante en médecine, avec laquelle il communique moins bien qu'avec ses patients.

Impuissants, les proches des malades réagissent différemment dans le film: en retrait, absents ou encore en embuscade, surveillant avec suspicion ou jalousie la subite intimité qui se noue entre l'infirmier et le patient. "Je n'ai pas voulu montrer les familles du doigt", précise Michel Franco. "C'est simplement ce qui se passe dans la vraie vie." Le cinéaste s'attaque sans le moindre pathos au sujet sensible de l'accompagnement à la mort et à celui de l'euthanasie, puisqu’une des patientes la réclame. Michel Franco et Tim Roth avaient d'ailleurs défendu à Cannes le droit des malades incurables à mettre fin à leur vie. "Ça devrait être légal et fait de manière appropriée", avait plaidé le réalisateur, dont "Chronic" est le quatrième long métrage.

(avec AFP)

Infirmier au Luxembourg : 4 800 € bruts après 8 ans d'exercice

20.10.15


Au Luxembourg, après 8 ans d'exercice, un infirmier peut gagner environ 4 800 euros. Un salaire bien supérieur à celui de ses confrères français et belges travaillant dans le secteur public...