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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 31 janvier 2020

Paris : Retranché dans son appartement, il ouvre le feu sur les policiers de la BRI

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31 janvier 2020

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Illustration. (Alexandros Michailidis/Shutterstock)

Les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris ont essuyé deux coups de feu lors de leur intervention. Ils sont parvenus à maîtriser le forcené.

INFO ACTU17. Intervention dangereuse pour les policiers de la BRI ce mercredi matin vers 10 heures. Tout a commencé par l’appel d’une femme aux forces de l’ordre qui a indiqué avoir reçu une lettre de son ex-mari. Dans ce courrier, l’homme âgé d’une quarantaine d’années connu pour souffrir de problèmes psychiatriques, indiquait vouloir rejoindre « Allah sans se suicider » selon une source policière.


Vienne : un patient avoue avoir tué une femme dans son lit d'un hôpital psychiatrique à Nieuil-l'Espoir

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Publié le 
Un patient a avoué avoir tué une femme dans son lit de l'hôpital psychiatrique Laborit à Nieuil-l'Espoir (Vienne), rapporte France Bleu Poitou. Interpellé en début de semaine, le jeune homme de 20 ans a été mis en examen pour homicide volontaire jeudi 30 janvier, dans l'attente d'une expertise psychiatrique.

Les faits remontent au mois d'octobre 2019. La patiente d'un centre spécialisé en psychiatrie, âgée de 29 ans, a été tuée par étouffement. Son corps sans vie a été retrouvé par une aide-soignante.

LES ÉTUDIANT.E.S DISENT NON À LA SCIEN­TO­LO­GIE SUR LE CAMPUS

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Publié le jeudi, 30 janvier 2020
Crédit visuel : Loïc Gauthier Le Coz – Photo­graphe 
Par Yasmine Hursault – Cheffe du pupitre Actua­li­tés  
L’Uni­ver­sité d’Ot­tawa (U d’O) accueille, depuis lundi 27 janvier, une expo­si­tion de la Commis­sion des citoyen.ne.s pour les droits humains (CCDH) inti­tu­lée Psychia­trie : une indus­trie de la mort.
L’ex­po­si­tion est prévue jusqu’au vendredi 31 janvier prochain. Elle est gratuite et ouverte tous les jours, de 8 h à 22 h, au Centre univer­si­taire Jock-Turcot, devant le Carre­four fran­co­phone. 
Les panneaux de l’ex­po­si­tion indiquent : «  soyez là et obte­nez les faits  ». Ils ques­tionnent aussi la source des abus en santé mentale.
L’ex­po­si­tion est accom­pa­gnée de trois sémi­naires orga­ni­sés par des membres de la CCDH : le mardi 28 janvier à 19 h, «  Que peut cacher une étiquette ?  », le mercredi 29 janvier à 19 h «  Sommes-nous tous fous ?  » et le jeudi 30 janvier à 19 h «  Elec­tro­choc ; théra­pie ou torture ?  ». 
Pourquoi cette expo­si­tion ?
Sur son site inter­net, la CCDH se présente comme un orga­nisme de surveillance de la santé mentale qui infor­me­rait le public et aler­te­rait les auto­ri­tés sur des abus dans le domaine.
Robert Dobson-Smith, président de la CCDH explique que la Commis­sion a été établie par l’Église de Scien­to­lo­gie. Il précise qu’elle a ses propres acti­vi­tés sans aucune influence de l’Église. «  Nous avons notre propre person­nel. Des scien­to­logues nous aident et nous l’ap­pré­cions  », décrit-il. 
[...] Protes­ta­tions des étudiant.e.s 
Une mobi­li­sa­tion étudiante aurait débu­tée sur l’ap­pli­ca­tion mobile Reddit. Plusieurs mani­fes­ta­tions étudiantes ont eu lieu devant l’ex­po­si­tion dont mardi le 28 janvier, à 17 h et mercredi le 29 janvier, à partir de 13 h. Des étudiant.e.s portaient des panneaux avec des mentions comme « stop à la propa­gande du fear monge­ring  ».
Une péti­tion contre l’ex­po­si­tion a aussi été lancée lundi 27 janvier par Avery Monette, sur le site inter­net Change.org, à l’adresse de Jacques Frémont, recteur de l’U d’O. Le but de la-dite péti­tion est de «  bannir les scien­to­logues du campus de l’U d’O  ». Elle a atteint les 900 signa­tures à 16 h 30, mercredi 29 janvier. 
La péti­tion avance que l’ex­po­si­tion est dange­reuse car elle serait fausse dans ses affir­ma­tions. Elle demande l’in­ter­dic­tion d’ex­po­si­tions et de sémi­naires orga­ni­sés par l’Église de Scien­to­lo­gie et ses affi­lié.e.s.

[VIDEO] Derrière la blouse, une chaîne d'étudiants montre la diversité du métier de médecin

Amandine Le Blanc
| 29.01.2020


  • Derrière la blouse
Capture d'écran Twitter

Il y a deux ans, Kendrys, Valentine, Emylie et Joseph tous les quatre étudiants en médecine, se rencontrent dans le cadre de leur engagement auprès de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf). « Nous nous sommes énormément investis dans cette association et cela nous a permis de comprendre beaucoup de choses sur le système de santé, sur des dysfonctionnements qu’on pouvait observer pendant nos études etc », explique Emylie Lentzner, en 4e année de médecine à Paris Diderot.
Lorsque cette « aventure » associative s’est achevée et que les futurs médecins sont retournés auprès de leurs collègues de promo, « ils se posaient toutes les questions que nous avions un an auparavant et nous voulions vraiment leur transmettre ce que nous avions pu apprendre au cours de nos échanges, nos rencontres, sur les études de santé, sur ce que signifie être médecin» De cette idée-là va naître Derrière la blouse, projet média de ces quatre étudiants construit autour de vidéos de différents formats pour parler aux étudiants du rapport et du sens des études mais aussi de la diversité du métier de médecin (voir vidéo de présentation).

jeudi 30 janvier 2020

VIDÉO - Robert Neuburger fait le récit de ses débuts en psychiatrie

Artboard 1par Emile Costard , le 29 janvier 2020



En bonus de notre Exploration «Le psy qui vous a compris», le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger fait le récit de ses débuts en psychiatrie, dans un hôpital de jour pour personnes psychotiques, à Paris. Il y a mis en place un fonctionnement bien particulier, qui consistait à “ne rien faire qu’attendre”.   

Les psychothérapies augmentées, alliance de la chimie et de l’empathie

Une approche audacieuse vise à renforcer l’effet des psychothérapies en leur associant une drogue psychédélique ou un médicament.
Par   Publié le 28 janvier 2020

Séverin Millet

Un air de Woodstock souffle à l’hôpital. « Certains de nos collègues s’étonnent : “Vous voulez mettre vos patients sous ecstasy ?” », témoigne Alexandre Salvador, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris. Il appelle de ses vœux une alliance thérapeutique inédite, celle de la chimie et de l’empathie. Une approche qui scelle, au fond, un pacte entre des prises en charge psychologiques et des drogues psychédéliques ou des médicaments – ces derniers étant administrés au patient avant, pendant ou après les séances de psychothérapie. Ce pari pourrait permettre de traiter des dépressions rebelles aux traitements classiques, des états de stress post-traumatique (ESPT)…
Cette approche, c’est celle des « psychothérapies augmentées ». Un terme proposé par Roland Jouvent, ancien chef du service psychiatrie de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Il s’agit donc de renforcer l’effet des « thérapies de l’âme » par une molécule pharmacologiquement active : LSD, MDMA (le principe actif de l’ecstasy), psilocybine (le principe actif de certains champignons hallucinogènes), ou encore un bêta-bloquant. Avec cet espoir : que cette molécule remodèle les réseaux neuronaux, de façon non pas à suppléer le déficit supposé d’un neuromédiateur, mais à faciliter l’impact des psychothérapies.

Festival d’Angoulême : Comment la BD s’est emparée des maladies psychiques

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Oihana Gabriel  Publié le 30/01/20

A l’occasion du 47e festival d’Angoulême, « 20 Minutes » s’est penché sur l’intérêt récent des auteurs et autrices de BD pour dessiner et décrire les maladies psychiques.
  • Comment parler de la dépression avec légèreté ? Des troubles bipolaires avec clarté et délicatesse ? La BD semble être devenue un outil particulièrement propice pour dessiner les contours de ces maladies psychiques méconnues et qui font peur.
  • Depuis quelques années, et particulièrement ces derniers mois, on a vu fleurir, dans les librairies, des romans graphiques et des BD qui abordent ces troubles de l’esprit.
  • Ils participent au fait que ces maladies, que les patients comme leurs proches ont du mal à aborder, ne soient plus un tabou.
C’est comme ça que je disparais*. La nouvelle bande dessinée de Mirion Malle, parue le 17 janvier, aborde une maladie aussi mystérieuse que stigmatisante : la dépression. Et elle n’est pas la seule à s’intéresser aux troubles de l’esprit. A l’occasion du festival d’Angoulême (qui avait d’ailleurs décerné en 2019 son prix Fauve Révélation à Ted, drôle de cocosur l’autisme), 20 Minutes a plongé dans les maladies psychiques vues par le 9e art.
Couverture de la dernière BD sortie sur la dépression: C'est comme ça que je disparais de Mirion Malle.
Planche de la BD sur la dépression Chute Libre, de Mademoiselle Caroline.

mercredi 29 janvier 2020

Faut pas pousser bébé dans les ordis

Par Nathalie Raulin et Olivier Monod — 
Plus un enfant passe de temps devant les écrans à 2 ans, moins il bouge à 5 ans.
Plus un enfant passe de temps devant les écrans à 2 ans, moins il bouge à 5 ans. Photo Mint RF. Photononstop



Une nouvelle étude publiée ce mercredi détaille les dangers d’une exposition trop banalisée des tout-petits à la télévision, aux smartphones et aux tablettes. Et montre que les parents sont souvent peu ou mal informés.

«L’exposition aux écrans des jeunes enfants est un problème de santé publique.» L’affirmation claque. Surtout en chute d’une étude publiée par l’agence Santé publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 14 janvier. D’autant que cette conclusion est partagée par une équipe de chercheurs internationaux qui sort ce mercredi ses travaux sur l’impact des écrans sur la motricité des jeunes enfants. Ceux qui, à l’instar de Michel Desmurget, docteur en neurosciences à l’Institut des sciences cognitives de Lyon, dénoncent une fabrique en marche du «crétin digital» (1) ont-ils raison de sonner le tocsin ? Discutable même si une chose est sûre : l’exposition des tout-petits aux écrans est désormais quotidienne, presque banalisée. Dans les voitures, les écrans incrustés dans les sièges ne sont plus rares. On a même vu passer, en 2013, des pots avec un support pour tablette intégré… De quoi s’interroger sur l’importance de l’exposition des petits aux écrans et ses conséquences.

Allaitement maternel, laisser tomber les standards ?

Publié le 28/01/2020




Les bénéfices apportés par l’allaitement maternel sont considérables et les interventions de santé publique pour promouvoir les recommandations de l’OMS pour un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, poursuivi jusqu’à 2 ans avec une alimentation complémentaire, sont nombreuses.

Pourtant le suivi de ces recommandations est globalement médiocre.

L’allaitement, pris sous les angles nutritionnel et médical, est maintenant considéré comme le moyen par lequel la mère procure à son enfant « tout ce dont il a besoin ». Mais ne devons nous pas considérer l’allaitement sous d’autres perspectives pour mieux comprendre ses tenants et aboutissants, et ensuite affiner des recommandations qui sont trop standardisées.

Il y a un enfant malade dans l’avion

Publié le 24/01/2020




En 2017, plus de 4 milliards de passagers ont voyagé sur des vols commerciaux. Alors que les événements médicaux en vol impliquant des passagers adultes ont été largement étudiés, il n’en est pas de même pour les enfants. Afin de combler cette lacune, les dossiers de tous les événements médicaux survenus en vol du 1er janvier 2015 au 31 octobre 2016 et concernant des enfants de moins de 19 ans vus en consultation dans un centre médical au sol, lequel fournit un soutien médical à 77 compagnies aériennes commerciales dans le monde entier, ont été passés en revue.

15 % des problèmes médicaux concernent des enfants

Sur un total de 75 587 événements médicaux survenus en vol, 11 719 (15,5 %) ont concerné des enfants. La plupart des événements se sont produits sur des vols long-courriers (76,1 %) et 14 % concernaient des bébés portés sur les genoux. Les soins en vol ont été dispensés par des membres d'équipage uniquement (88,6 %) et par des médecins (8,7 %) ou des infirmières (2,1 %) volontaires. La plupart des problèmes médicaux ont été résolus en vol (82,9 %), tandis que 16,5 % ont nécessité des soins supplémentaires à l'atterrissage et 0,5 % ont entraîné un déroutement de l'avion. Les diagnostics les plus courantes étaient les nausées ou les vomissements (33,9 %), la fièvre ou les frissons (22,2 %) et les réactions allergiques aiguës (5,5 %).

La psychiatrie de la personne âgée : contours et perspectives



L
ongtemps ignorée des sciences médicales, la vieillesse devient un sujet d’étude en médecine grâce aux aliénistes du xixe siècle. Parallèlement, le concept de « démence » évolue. Celle-ci continue à être l’objet de nombreuses recherches au cours de la première moitié du xxe siècle et passe progressivement dans le champ de la neurologie. À cette époque, la psychiatrie s’intéresse peu à la pathologie des personnes âgées [1]. Les choses changent après la seconde guerre mondiale avec la prise de conscience du vieillissement démographique. Au début des années 1970, une médecine de la personne âgée, la gériatrie, s’individualise. Puis l’offre de soins psychiatrique évolue, contribuant à l’émergence de la psychiatrie du sujet âgé. Des sociétés savantes se créent aux États-Unis, en Suisse et en France dans les années 1980 [2]. En 2017, la psychiatrie de la personne âgée est (enfin) reconnue comme une surspécialité de la psychiatrie, à l’instar de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. La réforme des études médicales permet la création d’une maquette de formation spécifique pour de nouvelles générations d’internes.