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samedi 16 novembre 2019

Marseille : Une chercheuse récompensée pour ses recherches de pointe sur le cancer du cerveau

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Caroline Delabroy   Publié le 16/11/19

illustration d'un cerveau.
illustration d'un cerveau. — Pixabay
  • Les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales les plus agressives et les plus fréquentes chez l’adulte.
  • Depuis 2005, le traitement reste inchangé et le taux médian de survie est de 14 mois.
  • Une chercheuse du CNRS développe à Marseille une approche inédite visant à cibler la tumeur et son micro-environnement, via de petites molécules synthétiques. Explications.
Son projet de recherche sur les tumeurs les plus agressives du cerveau a retenu l’attention de la Fondation ARC. Pendant deux ans, Aurélie Tchoghandjian, chercheuse au CNRS à Marseille, va ainsi pouvoir bénéficier avec son équipe d’un soutien financier de 50.000 euros pour explorer une nouvelle piste de traitement des glioblastomes. Ces tumeurs cérébrales touchent près de 2700 nouvelles personnes chaque année en France. « L’enjeu thérapeutique est majeur, ce sont des cellules que l’on ne peut pas soigner », souligne la chercheuse, qui a consacré sa thèse de neurosciences aux cellules-souches cancéreuses.

Odeurs corporelles : ne baissons pas les bras


LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
11/11/2019
58 MIN


De quoi parle-t-on quand on parle d’odeurs corporelles ? Comment se forment et se diffusent-elles ? Quelle est leur fonction évolutive ? Quels mécanismes implique la perception des odeurs corporelles et leur interprétation ? Que peuvent-elles nous apprendre sur notre état de santé ?

Comment percevons-nous les odeurs corporelles ?
Comment percevons-nous les odeurs corporelles ? Crédits : Aqua Mechanical

C’est l’un des nombreux paradoxes de notre époque contemporaine : pourquoi faisons-nous autant d’efforts pour dissimuler nos odeurs corporelles alors qu’elles ont été sélectionnées par des siècles d’évolution et que toutes les études à ce sujet montrent qu’elles jouent un rôle important à différents niveaux ? Dans les interactions sociales et les processus de séduction bien sûr, mais aussi dans les rapports entre membres d’une même famille, dans le lien entre une mère et son bébé, ainsi que dans la détection à des stades très précoces de certaines maladies qui les modifient. Plus d’hésitation : que vivent nos odeurs !

La lithothérapie ou la grande arnaque des pierres «guérisseuses»

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NOS CONSEILS SANTÉ - Cette pratique qui prétend soigner toutes sortes de maladies n’a aucun fondement scientifique.
Une pierre qui «aide à traiter» le sida, vraiment? Ceci n’est malheureusement pas une blague, mais l’un des nombreux «conseils» parfaitement aberrants qui figure dans le Guide pratique de lithothérapie, publié par les éditions Trédaniel. Pour l’association de lutte contre le sida Act Up, la pilule ne passe pas. Ces derniers jours, plusieurs enseignes telles que La Fnac, Cultura ou Leclerc, chez qui le livre figure en bonne place au rayon «bien-être», ont été prises à partie sur les réseaux sociaux.
L’engouement autour de la lithothérapie n’est pas nouveau. Cette pratique qui prétend soigner toutes sortes de maladies à l’aide de simples cristaux a été popularisée dans les années 1970 par le mouvement New-age, comme le relate le pharmacien Pierre-Yves Boudard dans sa thèse publiée en 2005. Depuis quelques années, de nombreuses stars, comme Naomi Campbell ou Adele, ne cessent d’en faire l’apologie. Des articles de presse et reportages télévisés enthousiastes lui sont fréquemment consacrés. Depuis 2017, on ne compte plus le nombre d’émissions qui en ont fait les louanges, en particulier sur les chaînes publiques comme France 2France 3 ou encore France bleu. Inquiétant.

vendredi 15 novembre 2019

De la joie à l'amertume, la deuxième AG du collectif inter-hôpitaux vote pour une manif le 30 novembre mais vire à l'aigre

PAR 
ANNE BAYLE-INIGUEZ
PUBLIÉ LE 15/11/2019

Crédit photo : S. Toubon
Le Pr Noël Garabédian exulte. 15 jours avant son départ à la retraite de la présidence de la commission médicale d'établissement (CME) de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le chirurgien ORL s'offre une sortie « en fanfare », se marre-t-il. Des milliers de soignants ont envahi ce jeudi 14 novembre les rues de Paris à l'appel du collectif inter-hôpitaux (CIH) qui a réuni ses troupes en fin d'après-midi dans deux amphithéâtres de la fac de la Pitié-Salpêtrière. À la tribune, devant plusieurs centaines de médecins, paramédicaux et cadres, le médecin de Necker, expérimenté « mais pas encore à l'EHPAD » évoque, ému, un mouvement « qui lui rappelle mai 1968 »« Bravo ! Vous êtes formidables ! Maintenant, il faut y aller, il faut continuer le combat ! »

Des experts affirment que les systèmes de santé dans le monde sont proches du point de rupture

Univadis

Mary Corcoran    7 nov. 2019

Des experts ont averti que les systèmes de santé dans le monde sont proches du point de rupture et affirment que la digitalisation a un rôle essentiel dans la manière dont ces systèmes évolueront à l’avenir. 

Ces commentaires ont été émis cette semaine, lors de la conférence ISPOR Europe 2019, organisée par la Société professionnelle pour l’économie de la santé et l’analyse des résultats (The Professional Society for Health Economics and Outcomes Research, ISPOR). Plus de 5 000 intervenants issus du domaine des soins de santé se sont réunis à cette occasion.

Rennes. « L’hôpital est malade, bientôt mort » : 160 manifestants devant l’hôpital psychiatrique

Pascal SIMON   Publié le 
Les personnels du centre hospitalier Guillaume-Régnier étaient appelés à débrayer une heure, jeudi 14 novembre 2019, en début d’après-midi, dans le cadre du mouvement de grève national des hôpitaux.

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Des infirmières, des aides-soignants, des médecins, et même des patients… Jeudi 14 novembre, à partir de 14 h, près de 160 personnels travaillant au centre hospitalier Guillaume-Régnier de Rennes, spécialisé dans les soins psychiatriques, ont débrayé pendant une heure devant l’établissement dans le cadre du mouvement national dénonçant un « hôpital public en danger », à l’appel de la CGT et Sud Santé.


Cinéma et médecine 5 ÉPISODES DISPONIBLES

ÉPISODES DE CINÉMA ET MÉDECINE

43 MIN
LE 11/11/2019
Le professeur Djillali Annane, doyen de la faculté de médecine Simone Veil, et Franck Nouchi, médecin, journaliste et médiateur au journal Le Monde, nous...
44 MIN
LE 12/11/2019
Nous abordons ce soir la question du clonage en compagnie de Pascale Chavatte-Palmer, directrice de recherche au sein de l'unité mixte de recherche de...
43 MIN
LE 13/11/2019
La série télévisée "Body Of Proof" nous permet ce soir de pénétrer à l’intérieur de la médecine légale et des enquêtes médico-policières, en compagnie...
44 MIN
LE 14/11/2019
Rencontre autour du film "Vol au-dessus d’un nid de coucou" (1976) pour aborder la question de la santé mentale et de sa prise en charge avec Jean-Pierre...

Conduites addictives : la Mission interministérielle de lutte contre les drogues dévoile ses derniers résultats... en vidéo

PAR 
CHARLÈNE CATALIFAUD
-  
PUBLIÉ LE 15/11/2019

Crédit photo : S. Toubon
Vingt pour cent des femmes ayant un désir de grossesse ont un usage à risque du tabac, et 8 % des hommes consomment du cannabis au moins une fois par semaine. Ces chiffres sont issus des données de la cohorte Constances, plus grande cohorte épidémiologique française avec plus de 200 000 participants inclus âgés de 18 à 69 ans. La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), en partenariat avec l'INSERM, dévoile en vidéo de nouveaux résultats sur les conduites addictives obtenus à partir de cette cohorte représentative de la population française.
La première vidéo porte sur les consommations d'alcool, de tabac et de cannabis des femmes ayant un désir de grossesse. Elles sont 60 % à continuer d'avoir une consommation régulière d'alcool, 20 % à fumer régulièrement, et 4 % à avoir fumé du cannabis dans le mois qui a précédé le moment où elles ont été interrogées. Pour le Dr Nicolas Prisse, président de la MILDECA, les femmes doivent être davantage incitées à arrêter ces consommations dès le désir de grossesse, c'est-à-dire au moment de l'arrêt de la contraception.

Toulouse : après les démissions à l'hôpital des enfants, 96 psychiatres lancent à leur tour un SOS

Publié le 



Les psychiatres de Haute-Garonne exerçant dans le secteur public (CHU de Toulouse et Hôpital Marchant) viennent d'adresser une lettre d'alerte à la ministre de la santé. Ils disposent aujourd'hui de moyens pour soigner 75 000 personnes alors que les besoins en santé psychiatrique concernent 170 000 habitants dans le département. La situation est très tendue aux urgences psychiatriques.

Les voix des médecins, jusque-là discrètes à Toulouse, continuent de s'élever pour dénoncer le manque de moyens dans l'hôpital public. Après la démission de tous les chefs de service de l'Hôpital des enfants de leurs fonctions administratives, c'est au tour des psychiatres de monter au créneau. Ce mardi 12 novembre, 96 psychiatres, soit quasiment tous ceux exerçant dans le secteur public (CHU de Toulouse et Hôpital Marchant) ont adressé une lettre d'alerte à la ministre de la santé, Agnès Buzyn. Pour dénoncer une situation particulièrement tendue en Haute-Garonne et à Toulouse où la démographie explose depuis plusieurs années sans ajustements de moyens derrière. Après le personnel soignant, c'est donc au tour des médecins de transmettre leurs inquiétudes. 
Le collectif des psychiatres rappelle ainsi à la ministre que sa feuille de route "Santé mentale et psychiatrie", à laquelle ils souscrivent sur le fond, se heurte à des réalités démographiques. "La Haute Garonne se caractérise par un double mouvement, d’une part sa métropolisation autour de Toulouse et d’autre part son explosion démographique (+ 49% d’habitants en 20 ans). Depuis 25 ans, elle compte 8 secteurs de psychiatrie publique. Ces secteurs, initialement pensés et dotés de moyens pour assurer les missions de santé mentale pour une population de 75 000 habitants sont confrontés actuellement aux besoins de soins d’une population de 170 000 habitants sans aucun ajustement des moyens. Un calcul simple pourrait laisser penser que près de 800 000 personnes (de Toulouse et sa périphérie) seraient ainsi restées sans soins, mais les équipes de psychiatrie publique ont tenté de répondre au fil des années aux besoins de la population, aux évolutions de notre discipline et du monde contemporain en développant des dispositifs et des organisations innovantes, tout en faisant évoluer leurs pratiques", soulignent les signataires.