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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 4 mai 2023

Les infirmiers scolaires, en quête de plus de reconnaissance, appellent à une marche blanche

PUBLIÉ LE 03/05/2023

Deux syndicats d'infirmiers scolaires appellent ces professionnels de l'Éducation nationale à une marche blanche pour demander une valorisation de leur exercice ainsi que plus de moyens humains et une refonte de leur formation.

Mégaphone, protestation, manifestation

Plus de moyens humains et matériels : à l’instar de leurs collègues de la Santé, les infirmiers de l’Éducation nationale déplorent un manque structurel de personnel, qui se creuse avec la fuite des professionnels. Or enfants et adolescents en paient le prix, avec des impacts délétères sur leur santé physique et psychique qui se répercutent ensuite sur leur parcours scolaire. De quoi pousser les syndicats SNICS-FSU et SNIES-UNSA à appeler les infirmiers scolaires à participer à une marche blanche, organisée le 23 mai.


Le film "Temps mort", réalisé par Ève Duchemin, au cinéma


 


Publié le 

Le 3 mai, découvrez "Temps mort", le premier long métrage de fiction de la réalisatrice Ève Duchemin avec un trio fort d'acteurs parmi lesquels Karim Leklou. L'histoire de trois détenus qui retrouvent leur famille et tentent de renouer avec leur histoire personnelle le temps d'une permission. 

Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.

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Derrière sa façade dynamique, Toronto souffre d’une grave crise de la santé mentale

Par  (Toronto (Canada), envoyée spéciale)  Publié le 4 mai 2023

REPORTAGE  La ville canadienne, réputée pour sa richesse économique et culturelle, fait face aux souffrances psychiques qui touchent une part importante de sa population. En cause : les inégalités sociales, la défaillance des structures sanitaires et les ravages de la toxicomanie.`

De faux airs de New York, des boutiques branchées, des restaurants étoilés, un pôle universitaire réputé, des start-up florissantes, un festival du film très couru… Toronto, a priori, a tout pour faire rêver : cette ville de trois millions d’habitants, deuxième place financière d’Amérique du Nord, est le cœur battant, économique et culturel, du Canada. Mais il suffit d’y flâner, de passer outre l’agitation des cols blancs, pour voir surgir, dans la rue, une autre réalité : un homme tenant à tue-tête des propos décousus, des mendiants en fauteuil roulant, ou encore, le soir venu, ces adolescents massés sous les porches d’immeubles pour échapper au froid.

Shein, machine infernale de la « fast fashion »

Par   Publié le 4 mai 2023

Le site chinois d’habillement, qui a réalisé 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022, ouvre une boutique éphémère à Paris du 5 au 8 mai. Sa puissance de feu inquiète ses concurrents et les militants d’une mode responsable.

Lors de l’ouverture de la boutique Shein à Toulouse, le 25 mai 2022.

Shein a désormais pignon sur rue à Paris. Le site chinois d’habillement ouvre une boutique au 18, rue des Archives, vendredi 5 mai. Situé dans le Marais, ce point de vente est aussi peu durable que les vêtements de Shein : il sera ouvert pour quatre jours seulement, jusqu’au lundi 8 mai.

Ce n’est pas la première fois que Shein s’offre un « pop-up store », autrement dit un magasin éphémère. Pour séduire les jeunes femmes, celles de la génération Z, nées entre 1995 et 2010, cette méthode est appliquée de la même manière partout dans le monde. L’enseigne a fait de même à Toulouse et à Montpellier, voilà un an, et à Lyon, en mars. « Huit mille personnes y sont venues », précise une porte-parole.

mercredi 3 mai 2023

Offre d'emploi : Chercheur en sciences sociales GHU Paris psychiatrie et neurosciences/Association droits pluriels

Accueil 

Publié le : 02 Mai 2023

Le poste se constitue de deux mi-temps qui peuvent concerner deux chercheurs ou être un temps plein pour un seul chercheur : Garantir l’effectivité de la notification des droits dans l’hospitalisation en soins psychiatriques sans consentement et Plan de Voisinage Conjoint (PVC) : Recherche participative autour de la création d’un outil visant l’amélioration des relations de voisinage pour les personnes vivant avec des troubles psychiques 


ALEXIS VETTORETTI M LE MAG PHOTOGRAPHIE « Paysannes », d’Alexis Vettoretti : « Ce fut un choc de découvrir qu’une réalité sociale d’hier était là, sous mes yeux, vivante »

Par   Publié le 3 mai 2023

Marcelle est née en 1919. « Je n’aurai pas pu vivre dans une ville, j’ai besoin qu’on me laisse tranquille. »
Après son mariage elle s’installe chez les parents de son mari pour aider à la ferme. Elle y vit toujours.

EN IMAGES  Des visages creusés de sillons, une posture fière, le regard profond. A partir de 2013, le photographe a parcouru les campagnes à la rencontre de femmes nées dans la première moitié du XXᵉ siècle. Ses photos racontent des vies subies, passées entre la ferme et la cuisine, faites de labeur et d’acceptation.

Elles sont de plain-pied avec le spectateur, dignes. Elles regardent droit dans l’objectif. Ces dames sont nées dans l’entre-deux-guerres, voire pendant la première guerre mondiale pour les plus âgées d’entre elles. Leurs parents étaient paysans et, toute leur vie, elles ont été « fille de » ou « femme de ». Une génération de femmes qui n’avaient d’autre perspective que de passer de la ferme de leurs parents à celle de leurs beaux-parents. Elles y vivent d’ailleurs toujours, souvent seules.

Leur univers s’est réduit, au fil du temps, d’une grande bâtisse pleine de vie à une simple pièce, la cuisine en général, silencieuse. Répétition immuable dans une France rurale où les femmes n’avaient pas le choix. Où elles consentaient à une vie de « non-décision », résume le photographe Alexis Vettoretti, né en 1989.

« A l’école, on apprend que les femmes ont obtenu le droit de vote en 1944, celui d’ouvrir un compte bancaire en 1965. Mais ce fut un choc de découvrir qu’une réalité sociale d’hier, dont les livres d’histoire ne parlent pas, était là, sous mes yeux, vivante », raconte-t-il. Son travail a démarré en 2013, avec le portrait de Thérèse, une bergère de son village, Saint-Marcel-d’Ardèche, dans la vallée du Rhône. « Je l’ai prise en photo chez elle et, quand j’ai eu le plan film entre les mains, j’ai vu qu’elle avait une gueule, qu’elle incarnait un vrai personnage. L’idée m’est alors venue d’engager une série de portraits. »

Dépression chez les soignants, une équipe marseillaise tire la sonnette d’alarme

Agnès Lara    2 mai 2023


À retenir

  • Selon l’étude AMADEUS menée auprès du personnel des établissements de santé publics et privés français, un tiers des soignants présente les signes d’une dépression probable.
  • La très grande majorité de ces patients ont des antécédents d’épisodes dépressifs majeurs, récurrents dans près d’un tiers des cas. Pourtant à peine un quart d’entre eux sont traités par antidépresseurs et peu bénéficient d’un suivi psychiatrique.
  • Pour les auteurs, « ces résultats appellent à organiser un dépistage systématique de la dépression chez les soignants et à améliorer la prise en charge des troubles dépressifs dans cette population ».


Fin de vie : un modèle « à la Française », mais lequel ?


 



LE MARDI 2 MAI 2023

ADMD

Le lundi 3 avril dernier, alors qu’il recevait les citoyens de la Convention citoyenne sur la fin de vie venus lui remettre leur rapport finalisé la veille, le président de la République a appelé de ses vœux une nouvelle loi sur la fin de vie. Il a brièvement dressé les contours de ce qu’il a appelé alors le modèle « à la Française », dont les limites seraient les suivantes :
- la garantie d’une expression de la volonté libre et éclairée ;
- la réitération du choix ;
- l’incurabilité de souffrances réfractaires, psychiques et physiques, voire l’engagement du pronostic vital ;
- l’absence de motif social à la réalisation d’une aide active à mourir ;
- l’exclusion des mineurs d’un tel dispositif.

Que le président de la République se rassure – et n’en déplaise aux opposants à une loi de liberté qui véhiculent mensonges et fantasmes – ces limites existent partout où de telles législations ont déjà été votées. Seule la prise en charge des mineurs – que ne demande pas, à ce stade, l’ADMD – marque la particularité de certaines législations étrangères. Elle est arrivée en Belgique douze ans après le vote de la loi et, aux Pays-Bas, vingt-deux ans après (pour les mineurs de moins de 12 ans), répondant ainsi à la problématique de leur fin de vie et de la prise en compte de leurs souffrances, aussi nécessaire que chez leurs ainés.

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Interview Congé menstruel : «Il faut que cela devienne normal de prendre en compte la santé des femmes au travail»

par Marlène Thomas  publié le 2 mai 2023 

La co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires Murielle Guilbert revient sur l’intérêt de ce dispositif non consensuel ainsi que les défis à relever pour le mettre en place.

Révolution féministe ou menace sur l’égalité professionnelle, le congé menstruel inquiète tout autant qu’il intéresse. Selon un sondage Ifop de 2021, 68 % des Françaises soutiennent la création d’un tel dispositif pour les femmes souffrant de règles douloureuses, comme récemment voté en Espagne. La Première ministre, Elisabeth Borne, s’est engouffrée, la semaine dernière, prudemment dans la brèche en assurant réfléchir à «encourager» et «accompagner» le congé menstruel faisant l’objet de quelques initiatives éparses du côté de Carrefour, de la mairie de Saint-Ouen ou encore du Parti socialiste. Alors que des parlementaires socialistes et écolos planchent sur des propositions de loi tentant d’équilibrer la balance bénéfices-risques, Murielle Guilbert, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires, revient avec vigilance sur l’intérêt de ce dispositif ainsi que les défis à relever pour le généraliser.

TOC : "Ce n'est pas normal de se laver 20 fois d'affilée les mains avant d'être satisfait"

De Géraldine Mayr , Jimmy Mohamed  Mardi 2 mai 2023

Les troubles obsessionnels du comportement sont souvent un sujet tabou, méconnu du grand public, qui touche 2 à 3 % de la population. Le spécialiste Dr Philippe Domenech nous explique tout sur cette pathologie.

Les TOC de l'hygiène peuvent être très invasifs au quotidien
Les TOC de l'hygiène peuvent être très invasifs au quotidien © Getty


Peur d'être contaminé, vérifications excessives, lavages de mains répétés, obsession pour l'ordre... Pathologie psychiatrique, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) apparaissent généralement à l’adolescence. 


Les obsessions et angoisses peuvent progressivement se transformer en rituels qui rendent le quotidien difficile.

"Non, ce n'est pas normal de se laver 20 fois d'affilée les mains avant d'être satisfait."


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Des psychiatres discutent de la manière de réduire le recours aux mesures coercitives

The European Times 

Congrès Européen de Psychiatrie à Paris, 2023

Le Congrès Européen de Psychiatrie à Paris a accueilli 4028 participants. Crédit photo : THIX Photo

La nécessité et la faisabilité de réduire la coercition dans les soins de santé mentale sont largement reconnues. La question de savoir si l'objectif est de réduire ou d'éliminer l'utilisation de mesures coercitives est un sujet brûlant dans les cercles professionnels et d'utilisateurs de services. Du point de vue des droits de l'homme, il faudrait éventuellement éliminer. La communauté psychiatrique dans un certain nombre de pays s'emploie maintenant à mieux comprendre, réduire et mettre en œuvre des alternatives à la coercition.


La passion de l'art brut s'installe au Vieux moulin à Millau

Publié le 

Le musée des arts buissonniers transporte l'art brut jusqu'à Millau dans le cadre des rendez-vous Hors normes.

Petit musée planté au cœur d’un village guère plus grand aux pieds des monts Lacaune, le musée des arts buissonniers de Saint-Sever-du-Moustier a délocalisé jusqu’au 20 mai quelques œuvres au Vieux moulin. C’est l’un des rendez-vous Hors normes dédié aux arts en marge qui fédèrent les acteurs culturels millavois. Le site aveyronnais qui s’exporte régulièrement en France ou à l’étranger ne pouvait passer à côté de l’événement.

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mardi 2 mai 2023

Comment bien se préparer aux premiers entretiens pro ?

PUBLIÉ LE 05/05/2023

L’année scolaire touche à sa fin, et avec elle arrive le grand moment des premiers entretiens à passer pour décrocher le fameux contrat qui fera de toi : un.e infirmier.e ! A travers mon expérience et mes recherches voici quelques conseils pour saupoudrer ta préparation...

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Cachez-moi ces vieux que je ne saurais voir

Par Clémence de Ligny   Publié le 

Pourquoi les personnes de grand âge semblent-elles invisibles dans l’espace public ? Une question qui sera abordée aux Estivales de la Fondation Partage et Vie, en partenariat avec « Le Point ».

S

il y a un sujet dont personne n'aime vraiment parler, c'est bien la vieillesse. Pourtant, nous sommes tous concernés et, a priori, la plupart d'entre nous devraient passer par là. Alors, pourquoi les personnes de grand âge semblent-elles invisibles dans l'espace public ? Pourquoi ce regard sur elles et comment le changer ? À l'heure où la France compte 6,7 millions de personnes de plus de 75 ans, un chiffre qui ne cesse de croître et pourrait doubler d'ici à 2050, la Fondation Partage et Vie s'est emparée de ces questions pour ses Estivales organisées en partenariat avec Le Point le 14 juin à la Maison de la chimie, à Paris.

Dans une société toujours plus productive, qui prône la jeunesse et l'autonomie, la vieillesse incarne dans l'imaginaire collectif tout le contraire : la lenteur, la dépendance, la faiblesse. Des idées reçues qui, pour le philosophe et écrivain Roger-Pol Droit, sont à l'origine du caractère invisible du grand âge : « Il crée dans nos inconscients une forme d'angoisse du fait de la méconnaissance que l'on en a. » Une idée que rejoint la journaliste et essayiste Perla Servan-Schreiber : « On cache les vieux, comme on cache la mort. »

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Comment parler de l’actualité sociale aux enfants ?

Lundi 1 mai 2023

Provenant du podcast

Être et savoir

Comment apprendre aux enfant à décrypter la société ©Getty - Malte Mueller

Faut-il apprendre aux enfants à déchiffrer le monde social et son organisation ?


Avec

  • Bernard Lahire Professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, détaché au CNRS

  • Léo Lecardonnel Professeur des écoles, ancien formateur en histoire-géographie-EMC à l'INSPÉ de Paris

  • Michael  Barbut Professeur de Sciences Economique et Sociale (académie de Créteil),

  • Céline Bessière Professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine (Université PSL), membre du laboratoire IRISSO (Institut de Recherches interdisciplinaire en Sciences Sociales)


Pourquoi “Jeanne Dielman” de Chantal Akerman est-il le plus grand film de tous les temps ?

Mardi 2 mai 2023

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Delphine Seyrig dans "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles" ©AFP - PARADISE FILMS / UNITE TROIS / COLLECTION CHRISTOPHEL VIA AFP

1er décembre 2022 : 1 639 critiques placent "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles" au sommet du prestigieux palmarès établi par Sight and Sound et le British Film Institute. 3h20 de Delphine Seyrig qui cire des chaussures, épluche des patates… Mais enfin, pourquoi ? 

Avec

Bye bye les éternels premiers, le film de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, détrône Citizen Kane et Vertigo.
Mais qui est Jeanne Dielman ? Mère au foyer déprimée et asociale ? Femme qui refuse le plaisir de peur qu'il ne libère son angoisse ?
Et pourquoi vaut-elle la peine qu'on lui accorde trois heures et vingt minutes ?

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Kintsugi, comment utiliser cet art japonais dans la vie quotidienne pour réparer les

   

2 mai 2023

Le kintsugi est un chemin de méditation pour atteindre une pleine conscience et changer le regard que l'on porte sur soi et sur les autres.

Maoui kintsugi
@maoui2saintdenis

Le kintsugi est une ancienne pratique japonaise qui consiste à réparer des objets cassés avec de l'or. Les marques sont comme des cicatrices qui sont magnifiées et transformées en quelque chose de nouveau qui acquiert ainsi une valeur ajoutée, encore plus précieuse. Le Kintsugi a souvent été utilisé comme métaphore de l'art de réparer ses blessures. Mais comment passe-t-on du plan matériel au plan spirituel ?

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LA VIE EST UNE FÊTE

 

Du 10 mai au 3 juin 2023

Mise en scène Jean-Christophe Meurisse

Certes, nous souffrons à cause de papa et maman (Tout le monde ne peut pas être orphelin), mais nous souffrons aussi à cause de l’état du monde.

Nous sommes inévitablement poreux aux violences, aux crises, aux incohérences politiques et sociales, aux transformations brutales de notre civilisation. Les micro folies de notre siècle peuvent engendrer les macro folies d’une personne et le besoin de consolation peut vite devenir alors impossible à rassasier, comme dirait notre bon vieux Dagerman. Pouvons-nous tous devenir fous ? Qu’est-ce qui nous empêche de passer à l’acte ? Il n’y a rien de plus humain que la folie.


Le service des urgences psychiatriques est l’un des rares endroits à recevoir quiconque à toute heure sans exception d'âge, de sexe, de pays. Un lieu de vie extrêmement palpable pour une sortie de route. Un sas d’humanité.

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Comment mieux accompagner ses proches en fin de vie

 




mis en ligne le : 

Au-delà des débats actuels, le public reste mal informé et souvent démuni quand il s’agit d’accompagner son proche vers sa fin de vie. Des directives anticipées aux structures de soins palliatifs, on fait le point sur les principaux dispositifs en place et on va à la rencontre d’acteurs de terrain.

Depuis des mois, l’accompagnement de la fin de vie fait l’actualité. Des parcours individuels de personnes, qui se rendent en Belgique ou en Suisse pour mettre fin à leurs jours, émeuvent. Car depuis 2002, la Belgique a légalisé l’euthanasie définie comme « l’acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci ». En Suisse, c’est l’assistance au suicide qui se pratique. D’autres pays européens autorisent, soit les deux (le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne), soit l’assistance au suicide (l’Autriche).

En France, la législation n’autorise aucune forme d’aide active à mourir. Conscient des enjeux sociétaux, le Conseil national consultatif d’éthique (CCNE) s’est autosaisi sur le sujet. Une Convention citoyenne, composée de 184 citoyens tirés au sort, a planché autour de cette question. Et les deux instances se sont prononcées pour l’ouverture d’une aide active à mourir, sous conditions. Après les conclusions de la Convention citoyenne, Emmanuel Macron, le président de la République, a indiqué qu’un projet de loi serait présenté avant la fin de l’été 2023.